tag:blogger.com,1999:blog-20450182536945762932024-03-13T08:30:14.972+01:00La Pile à lireOrianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.comBlogger957125tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-21754257726566550422023-05-30T11:48:00.002+02:002023-05-30T11:48:08.919+02:00Une colonne de feu, Ken Follet<div style="text-align: justify;"> Hum... Ce livre est un de mes cadeaux d'anniversaire d'il y a quoi, trois ans ? Un truc comme ça. Il m'impressionnait un peu, avec ces quelques milles pages (pas tout à fait en fait) écrit en tout petit. C'est marrant, parce que d'habitude, ce n'est pas quelque chose qui me dérange. Mais là, oui, peut-être parce que c'est de l'historique aussi. Bref, j'ai fini par enfin le sortir et le lire.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Une colonne de feu, Ken Follet</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCr-R6K-lBI_xketGnS0LCkqRBtEkZ0QhfxqfmOIdTd_JpB-Pb1ESBYohADIvDVShOdPxHPMGG4ixOX0hbJZUUNmmVMdVgPY8fTSwg9aqVJ-lD483qWhRAEnTLZ4vGDa_Da1Ob8c9OKZ8eL5cb7Z-gdnAEwtrwtTaPxT4KRIclv7lcaKyevQkQH00X/s783/couv67332386.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="783" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCr-R6K-lBI_xketGnS0LCkqRBtEkZ0QhfxqfmOIdTd_JpB-Pb1ESBYohADIvDVShOdPxHPMGG4ixOX0hbJZUUNmmVMdVgPY8fTSwg9aqVJ-lD483qWhRAEnTLZ4vGDa_Da1Ob8c9OKZ8eL5cb7Z-gdnAEwtrwtTaPxT4KRIclv7lcaKyevQkQH00X/s320/couv67332386.jpg" width="204" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Le livre de poche</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2019</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : A Column of Fire </div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2017</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 992</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous appréciez la période des guerres de religion</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez un roman d'espionnage, mais pas que.</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez un one-shot qui n'en est pas tout à fait un</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous n'aimez pas les romans multichoraux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Noël 1558, le jeune Ned Willard rentre à Kingsbridge : le monde qu'il connaissait va changer à tout jamais... Les pierres patinées de la cathédrale dominent une ville déchirée par la haine religieuse et Ned se retrouve dans le camp adverse de celle qu'il voulait épouser, Margery Fitzgerald.</div><div style="text-align: justify;">L'accession d'Élisabeth Ire au trône met le feu à toute l'Europe. Les complots pour destituer la jeune souveraine se multiplient, notamment en France ou la séduisante Marie Stuart – considérée comme l'héritière légitime du royaume anglais et issue de la redoutable famille française de Guise – attend son heure. Pour déjouer ces machinations, Élisabeth constitue les premiers services secrets du pays et Ned devient l'un des espions de la reine. À Paris, il fait la connaissance de la libraire protestante Sylvie Palot dont le courage ne le laisse pas indifférent...</div><div style="text-align: justify;">Dans ce demi-siècle agité par le fanatisme qui répand la violence depuis Séville jusqu'à Genève, les pires ennemis ne sont cependant pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il a toujours des périodes historiques qui nous intéressent plus que d'autre. Personnellement, la période que couvre le roman, à savoir de 1558 à environ 1605 (un peu plus en réalité, mais c'est le dernier évènement important) n'est pas celle que je préfére, ni celle que je connais le mieux, surtout pas côté anglais. Mais j'aime beaucoup les romans d'espionnages et j'ai adoré les Pilliers de la Terre, dont il est une suite (enfin, si on veut, ça se lit ultra bien en indépendant et il n'y a des références qu'à certains personnages, vite fait, d'un Monde sans Fin que je n'ai pas lu). Donc c'est parti.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous allons suivre la vie de plusieurs personnages pendant plus d'un demi-siècle à peu prés. Tous auront plus ou moins un rôle important dans les guerres de religions qui vont éclater un peu partout. Parce que n'oublions que nous sommes dans une période fort peu incline à la paix. Calvin prône le protestantisme partout en Europe, alors que la plupart des rois et reines sont bien bien catholiques. Les protestants sont alors vu comme des hérétiques, et qui dit hérétiques, dit forcément massacres et buchés. Or, en Angleterre, tandis que Marie Tudor, fervente catholique n'a pas d'héritier et surtout, ne va pas tarder à mourir. Pour la remplacer, deux femmes sont pressenties : Marie Stuart, reine d'Écosse et future reine de France, et Elisabeth Tudor, sœur (pas tout fait légitime aux yeux de beaucoup). C'est à travers le destin de ces deux femmes (enfin pas que), que nous allons découvrir ce qu'il se passe. Et pour cela, rien de mieux qu'une galerie de personnages mêlant perso fictifs et réels.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne pas vais pas vous faire un inventaire complet des personnages tant il y en a. Parmi les principaux, nous suivons surtout Ned. Ned est un jeune homme plutôt protestant au départ qui va par la force des choses entré au service de la reine Elisabeth. Mieux, au fur et à mesure des années, il va cotoyer les grands de ce monde et devenir maitre espion. Ainsi, il vivra les grands évènements de cette époque, dont, probablement le pire de tous, la nuit de la Saint Barthélemy (il sera en France à ce moment-là). On a aussi Margery Fitzgerald, son amour de jeunesse, qui elle est catholique. Mariée au comte de Shiring, elle va traverser beaucoup d'épreuve et finira par être à la tête d'un réseau clandestin de moine catholique. Il y a aussi Sylvie, française protestante, qui se donne pour mission de réprendre la vraie foi. Côté plus "méchant", on aura le frère de Margery, qui passera sa vie à comploter contre la reine, Pierre Aumande, âme damnée de la famille de Guise. Mais ce sont surtout les personnages historiques (légèrement revu par l'auteur pour coller, tout comme il l'a fait avec les évènements) que j'ai aimé suivre, dont Marie Stuart et son destin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et puis, il y a les évènements. Grace à ses personnages, nous découvrons aussi bien ce qu'il se passe en Angleterre, qu'en France ou en Espagne ou Pays-bas ou encore même en nouvelle-Espagne. Et il faut dire que l'époque fut passionnante pour qui aime la politique (et malheureusement les guerres). Forcément, ça m'intéresse, même si je n'aime pas les guerres de religion de base. Mais, Follet réussit le pari de ne pas rendre ça aussi ignoble que ça a pu l'être (et pourtant, quelques scènes sont franchement pas géniale à lire)(celle de la nuit de la Saint Barthélemy par exemple) et surtout, il dresse un portrait de l'Europe de cette époque plutôt juste.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, c'est le genre de livre que je dévore. D'ailleurs, j'ai mis un peu moins de trois semaines pour le lire celui-ci alors qu'il y a le nouveau Zelda qui occupe bien ma vie. Ce n'est pas un coup de coeur à cause de quelques longueurs et du fait que les personnages sont parfois trop manicheens pour moi (un problème déjà rencontré avec les Piliers de la Terre d'ailleurs). Hâte de lire Un monde sans fin maintenant (que j'ai, il me semble dans mon kindle)</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-29497530035094444762023-05-24T17:02:00.001+02:002023-05-24T17:02:05.042+02:00Il est grand temps de rallumer les étoiles, Virginie Grimaldi<div style="text-align: justify;"> J'avoue, j'ai besoin de feel-good en ce moment. Et Madame Grimaldi est bien connu pour ça. D'ailleurs, moi, j'avais bien aimé le Parfum du bonheur est plus fort sur la pluie. Et puis, il est grand temps( faisons court) a tout de même était nommé livre préféré des français par france 2. <br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Il est grand temps de rallumer les étoiles, Virginie Grimaldi</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjevoOUcsLbWlHpNt9QTA219zpU9rrtgxF4S2RjTAEbGCP3opT54vBall3z15iLXhAVGGEkLi87B20fPFRznNgPDGVo3q-DRusS-MSf8pflLc6gdk295JSNeQjxJEQIhlirV26ZsQVVXkaZ3u3-7t8-g6yC-_mVCHXu-Jo8XUfo744i0660KeFJQA17/s796/couv72960786.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="796" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjevoOUcsLbWlHpNt9QTA219zpU9rrtgxF4S2RjTAEbGCP3opT54vBall3z15iLXhAVGGEkLi87B20fPFRznNgPDGVo3q-DRusS-MSf8pflLc6gdk295JSNeQjxJEQIhlirV26ZsQVVXkaZ3u3-7t8-g6yC-_mVCHXu-Jo8XUfo744i0660KeFJQA17/s320/couv72960786.jpg" width="201" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Fayard</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2018</div><div style="text-align: justify;">Format : epub</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une belle histoire familiale</div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les road trip</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Emotionnellement vous êtes quand même un peu fragile</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée. À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour. Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire. Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je reste persuadée qu'il y a des moments dans notre vie ou un roman va plus nous parler qu'à un autre. C'est une des raisons que je lis finalement peu de roman de littérature blanche. Parce que ce n'est jamais vraiment le bon moment. ll est grand temps traine dans ma PAL depuis au moins deux bonnes années, si ce n'est plus. Il me faisait envie, à chaque fois que je le voyais dans le kindle. Mais je ne l'ai jamais ouvert jusque là. Ce n'était pas le moment. Qu'est-ce qui a fait que là, ça l'était ? Je ne sais pas trop. Mais il fallait que je le lise.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Anna à 37 ans. Epuisée par la vie, le boulot, et tout ce qui va autour, elle ne fait plus que croiser ses filles au petit déjeuner. Sa routine est bien forgée, tellement qu'elle ne voit pas ce qu'il se passe autour d'elle. Or, quand son patron la vire pour faire bosser sa maitresse, qu'elle se rend compte que son ainée, Chloé refuse de vivre ses rêves pour l'aider et que sa cadette est harcelée, rien ne va plus. Au bord du gouffre, autant psychologique que financier, elle prend une décision qui devrait changer leur vie, à toutes les trois. Elles partent en camping-car, direction la Scandinavie. De ce voyage, elle espère beaucoup et il va se révéler peut-être plus merveilleux que ce qu'elle ne le pensait, et cela malgré les disputes, les incidents et les surprises.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne vais pas vous mentir, ceci est un coup de cœur. Un de ces livres que j'ai eu du mal à lâcher, qui m'a fait passer du rire aux larmes, qui m'a émerveillé. Il y a quelque chose dans les mots de l'autrice, dans la façon qu'elle a de voir le monde autour d'elle, de parler de la famille, qui me plait, beaucoup. C'était déjà le cas dans le Parfum de la pluie, d'ailleurs. Vous savez, il n'y a pas besoin d'écrire à la manière des auteurs que l'on dit "grands" ou "classiques" pour toucher les gens. Et ça, madame Grimaldi, elle l'a bien compris. Dans ce roman, elle use aussi bien de la voix d'Anna, que du blog de Chloé, sa fille ainée, ou du journal intime de Lily, la cadette. Les trois voix sont différentes, modernes et m'ont parlé, personnellement. Assez pour que je ressente ce que les trois ressentent. Et pour moi, c'est vraiment quelque chose d'important.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il y a de très belles choses dans ce roman. Un road-trip qui ne me déplairait pas de faire (mais comme Anna, je suis sujette aux crises d'angoisses, et ça me stresse trop), l'amour entre la mère et ses filles, à la fois si simple et si compliqué, les histoires des autres camping caristes qu'elles rencontrent durant leur voyage. Il y a aussi des choses moins sympa ; le père qui monte les filles contre leur mère, la raison de leur séparation, les ennuis d'Anna, Chloé qui cherche à ce qu'on l'aime à tout prix, Lily qui préféré les cailloux plutôt que parler aux gens etc... En réalité, il y a beaucoup de point qui m'ont fait penser à ma propre vie, ou à celle d'un proche, par exemple. C'est pour moi, la grande magie de Virginie Grimaldi, ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Franchement, je ne saurais comment vous décrire parfaitement ce roman. Juste, sachez que je vais l'offrir à ma maman, parce que je crois vraiment qu'il lui parlera autant qu'à moi. Parce que c'est une histoire de mère et de fille. Je ne sais pas s'il aura vraiment réussi à rallumer les étoiles chez moi, mais en tout cas, il va faire parti de ces romans qui vont me rester. </div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-50454855831964662992023-05-12T15:52:00.007+02:002023-05-12T15:52:50.545+02:00Eleanor Oliphant va très bien, Gail Honeyman<div style="text-align: justify;"> C'est marrant, j'ai vu passé plusieurs fois ce roman depuis sa sortie, je ne me suis toujours dit qu'il pourrait être sympa et je n'ai jamais sauté le pas. Jusqu'à maintenant. Il a fait parti de mes prises du mois dernier à la médiathèque, avec Normal People et la Fraternité que j'ai donc moyennement apprécié. Allais-je encore être déçue ? C'est ce que nous allons voir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Eleanor Oliphant va très bien, Gail Honeyman</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzCkz71ak-qjWqw2POKWyIUFcgvc-fqZXZBeXzcLGAg47s4IZvn8KN92LN6wMKhCBEJbjN0615-k64cJhLrnfQlbNoulwD5yU_IzUp3RoPzkaIrDHZhrP3btJpFzi_9_D6QOvV2epR0iCOF-WG7qiSDGHgVuIGBeYdg4y249mYy7ORSzUacPKQjy-S/s475/couv64240594.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="317" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzCkz71ak-qjWqw2POKWyIUFcgvc-fqZXZBeXzcLGAg47s4IZvn8KN92LN6wMKhCBEJbjN0615-k64cJhLrnfQlbNoulwD5yU_IzUp3RoPzkaIrDHZhrP3btJpFzi_9_D6QOvV2epR0iCOF-WG7qiSDGHgVuIGBeYdg4y249mYy7ORSzUacPKQjy-S/s320/couv64240594.jpg" width="214" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Fleuve</div><div style="text-align: justify;">Collection </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2017</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : Eleanor Oliphant is Completely Fine</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2017</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 432</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les personnages principaux atypiques</div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez votre dictionnaire (partout, juste que j'ai ajouté plein de nouveaux mots dans ma liste de mots nouveaux)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous ne voulez pas de discours à la première personne</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Éleanor Oliphant est un peu spéciale.</div><div style="text-align: justify;">Dotée d'une culture générale supérieure à la moyenne, peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, elle dit les choses telles qu'elle les pense, sans fard, sans ambages.</div><div style="text-align: justify;">Fidèle à sa devise "Mieux vaut être seule que mal accompagnée", Éleanor évite ses semblables et préfère passer ses samedis soir en compagnie d'une bouteille de vodka.</div><div style="text-align: justify;">Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec "maman".</div><div style="text-align: justify;">Mais tout change le jour où elle s'éprend du chanteur d'un groupe de rock à la mode.</div><div style="text-align: justify;">Décidée à conquérir de l'objet de son désir, Éleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Sur son chemin, elle croise aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites.</div><div style="text-align: justify;">Car en naviguant sur les eaux tumultueuses de son obsession amoureuse et de sa relation à distance avec "maman", Éleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je le dis souvent, il y a des livres, ce sont des évidences dès les premières pages. Ben lui, il en fait parti. Et cette évidence, elle est restée jusqu'à la toute dernière page. Oui, j'ai aimé Eleanor Oliphant va très bien. J'ai beaucoup aimé même. A tel point que oui, c'est un coup de cœur. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Eleanor est une femme de trente ans. Elle vit seule, travaille au même endroit depuis neuf ans, n'est pas forcément très sociable, a d'ailleurs du mal à se soucier de vernis social, dit tout haut ce qu'elle pense et se débrouille très bien comme ça. Faut dire que sa vie est des plus routinières, semaine travail, jeudi, coup de téléphone de maman, vendredi début du week-end et de la prise de Vodka pour le faire passer, puis ça recommence. Jusqu'au jour où elle va tomber amoureuse d'un chanteur de rock, puis à celui, tout aussi proche, où elle va rencontrer Raymond, le nouveau de l'informatique. A partir de là, Eleanor va essayer de se transformer. Mais avant de devenir le papillon qu'elle aimerait, elle va devoir se confronter à la chenille qu'elle est.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Eleanor est un personnage complexe. Elle n'a aucun skill social, mais une grand culture. Elle se moque de ce qu'on peut penser d'elle, que se soit en bien ou en mal. En fait, elle ne se rend pas toujours compte de ce qui l'entoure et des paroles blessantes qu'elle ou qu'on lui dit. A vrai dire, depuis son enfance et l'incident, elle vit comme déconnecter de ce monde, millimétrant son planning à la seconde prêt. Alors, forcément, quand quelque chose vient gripper son engrenage, ça fait des vagues. D'abord, il y a ce chanteur, dont elle pense être amoureuse. Pour lui, pour lui plaire, elle est prête à beaucoup de chose, même à véritable socialiser avec les autres (ce qui amène des moments fort amusant à lire, mais je suppose fort embarrassant pour la personne qu'elle a en face d'elle). Mais c'est surtout sa rencontre avec Raymond, jovial informaticien qui va tout changer. Avec lui, elle va découvrir ce que c'est que d'avoir un ami, et des gens qui l'apprécient. Un véritable changement que l'on voit venir sur toute la première partie du roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La psychologie d'Eleanor, sa manière d'être, est traitée avec humour souvent mais pas légèreté. Eleanor ne va pas si bien que ça, mais elle ne le voit pas. Sa mère la dévalorise dès qu'elle l'a au téléphone, elle se dévalorise aussi toute seule. C'est un personnage finalement fragile, qui a beaucoup de mal à comprendre les émotions qui la traversent. Elle m'a beaucoup touché, surtout que sur quelques points, je me suis reconnue en elle. J'ai aussi beaucoup aimé Raymond, cet homme qui semble si différent d'elle et qui pourtant va devenir son ami. Côté personnages secondaires, c'est aussi pas mal, avec une panoplie couvrant un peu tout ce que l'on peut trouver dans la vie de tous les jours autour de nous.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et puis, il y a l'histoire en elle-même. C'est agréable d'avoir ce genre de roman lumineux mais finalement pas trop. La seconde partie (qui prend environ le tiers de fin) est tout de même difficile à lire, puisque c'est elle qui va nous en apprendre plus sur Eleanor et son passé. Mais même là, il y a toujours une touche de lumière, de légèreté. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai vraiment eu un coup de cœur pour ce roman. Il n'est parfois pas simple à appréhender mais il est merveilleux. Je l'ai finis avec un grand sourire et quelques larmes aux yeux aussi. Vraiment, un bouquin formidable.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-39910244624282794962023-05-11T15:52:00.002+02:002023-05-11T15:52:30.875+02:00La fraternité, Takis Wurger<div style="text-align: justify;"> J'aime bien lire des bouquins qui se passent dans des universités prestigieuses, comme Cambridge. La Fraternité fait partie de ces livres. En plus de ça, la couverture me plaisait beaucoup. Il n'en fallait pas plus pour que je le prenne. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>La fraternité, Takis Wurger</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrx1mJudTTr8w3qpBKkzkgTL1dfEL0WU_E0Pan6LRHJqn3bJ9BIBAlU42jqhyvPrEU0UIwC1O-vvP1M7Xe5vPXv74MCaYJudfkU448xc0vlYwJ8pUhHmDSkKzTXtEA5LzQvJ-MKjna7JQV1_HLg6Ec-EIGnnlnqg8OnZJgXIgYwUsC3EdfyNPp4X5x/s594/couv64888332.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="594" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrx1mJudTTr8w3qpBKkzkgTL1dfEL0WU_E0Pan6LRHJqn3bJ9BIBAlU42jqhyvPrEU0UIwC1O-vvP1M7Xe5vPXv74MCaYJudfkU448xc0vlYwJ8pUhHmDSkKzTXtEA5LzQvJ-MKjna7JQV1_HLg6Ec-EIGnnlnqg8OnZJgXIgYwUsC3EdfyNPp4X5x/s320/couv64888332.jpg" width="215" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Editions Slatkine & Cie</div><div style="text-align: justify;">Collection :</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2018</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : Der Club</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2018</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 222</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les romans choraux</div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez le mystère planant autour des fraternités</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez tout savoir de suite</div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez ne pas rester en surface.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour élucider malgré lui le mystère d’un crime dont il ignore tout, un jeune homme se fait introniser dans le club le plus select de Cambridge. Sur fond de campus novel et d’amours impossibles, un premier roman vertigineux.</div><div style="text-align: center;"><u><br /></u></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Récapituons avant de commencer : la couverture est intriguante (elle donne d'ailleurs deux indices sur le roman), la quatrième annonce un texte qui devrait me plaire. Ca se passe à Cambridge (j'aurais adoré faire des études là-bas) avec une histoire de Fraternité. Soyons bien d'accord, ce roman, ça aurait clairement pu être un coup de coeur rien qu'avec ça. Et ce ne fut pas le cas. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Hans est passionné par la boxe depuis son enfance, c'est elle qui le tient en vie, qui l'occupe. A la mort de ses parents, il est envoyé en pensionnat où il accepte son sort grâce au sport. Mais peu avant son bac, sa tante, Alex, professeure à Cambridge, lui demande de l'aide. Enfin, lui demande... Elle le fait venir sans trop avoir son accord à Cambridge, où elle l'a inscrit. Puis, sans lui en dire plus, elle lui demande de devenir membre du Pitt Club. Elle a un mystère à résoudre, mais ne lui dit pas quoi. Pour l'aider, elle le confie à Charlotte, une jeune femme tout aussi mystérieuse qu'elle. Il n'a aucun mal à se faire admettre, grace à la boxe, et va petit à petit mettre le doigt dans l'engrenage.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le premier problème du roman, clairement, c'est le mystère qui plane sur le crime. Hans ne sait rien et ça pendant plus de la moitié du livre. Alors, Hans surnage dans le truc, il se fait des potes, tombe amoureux, boxe, mais enquête-t-il vraiment ? Ben en fait, pas vraiment. Les autres personnages nous en apprennent-ils plus ? Oui, si on arrive à voir les détails, noyés dans la masse. Il y a une ligne de dialogue qui peut nous faire comprendre de quoi il s'agit vraiment. Une seule durant plus de la moitié du roman, et elle est dite par un personnage secondaire. Je dois dire que oui, j'apprécie le mystère à la base, je ne suis même jamais contre, vous le savez. Mais là, pour moi, ce qui aurait dû être le cœur de l'intrigue si on en croit la quatrième disparait presque complètement pour laisser place à la romance entre Hans et Charlotte et les mensonges qu'il raconte à ses nouveaux potes pour passer pour un mec comme eux. Même lui est généralement perdu dans tout ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le second, c'est qu'il reste en surface, tout le temps. Et là, c'est encore plus dommage. Je n'ai pas réussi à avoir la moindre empathie pour les personnages à cause de ça. Je n'ai rien ressenti. Mais du tout, parce que justement, jamais on ne sait ce qu'ils veulent ou pense vraiment alors que la narration est toujours à la première personne, pour chaque personnage. Du coup, on reste sur des impressions pas toujours bonne : Hans est paumé, Charlotte est pas mieux, Alex veut juste une vengeance, Angus ne voit que par sa fille et pourtant, Josh est un gros con... Il n'y a pas la moindre nuance. Bon, heureusement, les principaux évoluent tout de même un peu et ce n'est pas plus mal. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pourtant, il y avait vraiment de quoi faire. Le fameux crime, même si peu original (et non, ce n'est pas un bizutage qui se déroule mal)(enfin pas comme on pourrait le penser), tient tout de même en haleine. Parce que forcément, le lecteur veut savoir ce que sait, puis comment ça va se passer. L'idée d'en faire un roman choral aussi était bonne, mais je trouve que ce n'est pas ultra exploité pour le dit crime. Par contre, effectivement, ça permet d'avoir une sorte de campus novel plutôt intéressante. J'ai beaucoup apprécié les passages sur la boxe. Je n'y connais rien, mais, je ne sais pas, ça m'a parut plus réel que le reste. Et puis, forcément, tout ce qui tourne autour du Pitt Club, les dérives de ce genre de club (drogue, alcool, sexe), les secrets qui l'entourent, sont des plus intéressants, plus particulièrement quand ils sont vus par Hans qui n'est absolument pas du même monde que la plupart des membres (tous souvent fortunés). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais finalement, vous l'aurez compris, ce fut une petite déception pour moi. Le roman se lit vite (il ne fait que 222 pages) et c'est peut-être la raison qui m'a fait le finir. Je pense que j'avais de trop grandes ambitions pour lui.</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-20053861486527480962023-05-10T17:41:00.009+02:002023-05-10T17:41:53.256+02:00Lettres de Sang, Rozenn Illiano<div style="text-align: left;"> Je ne résiste que rarement à un nouvel Illiano. Cette fois, elle me promet société secréte, mystère et vampire, puisque nous voilà de retour dans le Cercle, que nous avions déjà pu voir dans <a href="http://lapilealire.blogspot.com/2019/04/elisabeta-rozenn-illiano.html">Elisabeta</a> (qui était d'ailleurs mon premier roman de l'autrice). Et puis, franchement, rien que la couverture me faisait baver (elle est juste trop belle, non ?)<br /><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Lettres de Sang, Rozenn Illiano</b></u></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK25M1v1IhhChnaZqdt6SPvegdcoLvhpELpGkj8uNcP1kuQX0UbaxPvwe0AY2gA7jZhOY_kTQxIjDvEmo9nkF2BhAaLMyrURWsBF8Q5dcMXDztm_oYkZXSP7gxmsPX1XBkV4UqFoSSE4kJJoZKzr2TDOT4TneEicZRtfCPLj0ytVY65hR2Hv3nqKWD/s1500/LettresDeSang.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1060" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK25M1v1IhhChnaZqdt6SPvegdcoLvhpELpGkj8uNcP1kuQX0UbaxPvwe0AY2gA7jZhOY_kTQxIjDvEmo9nkF2BhAaLMyrURWsBF8Q5dcMXDztm_oYkZXSP7gxmsPX1XBkV4UqFoSSE4kJJoZKzr2TDOT4TneEicZRtfCPLj0ytVY65hR2Hv3nqKWD/s320/LettresDeSang.jpg" width="226" /></a></div>Editeur : Rozenn Illiano<div>Collection : </div><div>Année de parution : juin 2023</div><div>Format : epub</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si </u></div><div>- vous aimez les histoires de vampires qui changent de l'ordinaire</div><div>- Vous adorez les sociétés secrètes et leur mystère</div><div><br /></div><div style="text-align: center;">A ne pas lire si :</div><div>- Y a pas de raison </div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditrice</u></div><div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Première étape : obtenir la vie éternelle.</div><div style="text-align: justify;">Deuxième étape : changer les lois des immortels.</div><div style="text-align: justify;">Voilà le plan de Jez, conservatrice aux archives du Cercle, la société vampirique qui se cache dans toutes les strates de notre monde. Sarcastique et accro aux chaussures, elle travaille à la restauration de lettres anciennes – parfois écrites avec du sang – et s’efforce de se faire passer pour une employée obéissante et dévouée, ce qu’elle n’est pas vraiment.</div><div style="text-align: justify;">En réalité, elle n’a qu’une seule idée en tête depuis la mort tragique de ses parents : obtenir réparation, pour eux mais aussi pour tous les humains que le Cercle a exploités au cours des siècles. Et pour cela, elle est prête à tout. Même à devenir un vampire à son tour.</div><div style="text-align: justify;">Sauf qu’un jour, tout s’effondre. Des dissidents renversent les dirigeants du Cercle, bouleversant l’existence des mortels comme Jez. Elle risque de perdre son travail, son quotidien et, surtout, sa quête… Car sans coupables à punir, comment rendre justice à sa famille ?</div><div style="text-align: justify;">C’est compter sans Virgile, le leader des dissidents, qui déboule aux archives avec son cynisme et son sans-gêne, et qui agace Jez au-delà du raisonnable. La mort dans l’âme, elle s’apprête donc à changer de vie – fuir les vampires pour toujours, prendre un autre nom, oublier ses fantômes.</div><div style="text-align: justify;">Mais Virgile a accès aux dossiers classifiés du Cercle. Une occasion unique pour Jez de retrouver ceux qui ont fait du mal à ses parents. Jusqu’où ira-t-elle pour obtenir la vérité ?</div></div><div style="text-align: center;"><u><br /></u></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Avant toute chose, sachez que vous n'êtes pas obligé d'avoir lu Elisabeta et sa suite Sinteval pour lire les Lettres de Sang, même si celui-ci en est un spin-off et qu'on retrouve des personnages rencontrés dans les deux autres. C'est un one-shot et il se lit parfaitement en tant que tel (non parce que bon, perso, j'ai oublié beaucoup de chose d'Elisabeta depuis ma lecture, et ça ne m'a clairement pas dérangé). Maintenant que c'est dit, passons à l'histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Jez est conservatrice dans les Archives du Cercle, la société vampirique de l'univers de Rozenn. Elle y est petite main, pas une immortelle donc, mais une humaine travaillant pour eux. Si elle parait bien sous tout rapport, en réalité, elle mène sa petite enquête sur la mort de ses parents. Jez souhaite de tout coeur obtenir réparation, et elle est prête à beaucoup de chose pour ça. Mais quand les Dissidenti renversent les dirigeants du Cercle, tout change pour elle. Elle risque de tout perdre d'un coup. Heureusement (ou pas, c'est à voir) pour elle, Virgile, le chef des rebelles, a d'autres idées en tête. Peut-être qu'en l'aidant, elle va pouvoir aussi exercer sa vengeance…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rozenn Illiano n'aime pas les histoires de vampires et c'est pour cela qu'elle a crée le Cercle, sa société vampirique. J'aime beaucoup la manière dont celui-ci fonctionne. Les vampires de Rozenn sont liés au Cercle, un sorte d'entité magique qui leur permet de rester planqués des êtres humains, mais en contrepartie d'être d'une certaine manière plus faible qu'eux et qui les garde aussi sous la coupe de ceux qui le supporte et du Vatican. Lors de la révolution des Dissenti, le Cercle flanche. Si les immortels veulent continuer à vivre en paix, ils leur faut trouver une solution pour le maintenir. Sauf que si les rebelles veulent continuer à vivre avec le Cercle, ce n'est pas le cas de tout le monde dans leur société. Comme partout, on a toujours plusieurs groupes, dont certains plus privilèges que d'autres sur bien des points. En fait, les vampires sont comme les humains, on se retrouve avec plusieurs classes sociales. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce roman dénonce d'ailleurs, d'une certaine manière, ce problème là et surtout les castes dites privilégiées. Jez, notre héroïne à la langue bien pendue, est une petite main, presque une moins que rien pour beaucoup de vampires, surtout qu'en plus elle est humaine. Elle se retrouve aux prises des autres, des privilégiés, de ceux qui se foutent pas mal des petites mains et de ce qui peut leur arriver. Il en va finalement de même pour Virgile, qui, bien qu'immortel, doit faire avec un autre groupe, comportant beaucoup d'anciens et qui ne souhaite pas voir sa révolution réussir, ni le Cercle maintenu. En fait, tous les deux veulent bouger les choses, abolir les privilèges. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce n'est pas le seul thème du roman. Il y a aussi celui de la vengeance. Jez veut découvrir pourquoi on a refusé à son père l'immortalité, et pour ça, elle pense être prête à tout. Or, ce n'est jamais si simple, n'est-ce pas ? Surtout que chez l'autrice, les personnages sont très nuancées et si la vengeance semble être la bonne chose à faire pour Jez, elle va vite se rendre compte que ce n'est pas si simple que ça à supporter par la suite. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et puis, il y a tout le côté mystérieux du Cercle et de son organisation. C'est un truc que j'adore, moi. Les secrets, les confréries, les guerres, les troubles, des archives qui recelent des réponses pour qui sait chercher dedans. Autant vous dire que moi, j'étais bien à mon aise (sauf sur un passage clef du roman, sur lequel on peut mettre un beau TW et qui finalement bien géré (ça ne tombe ni dans le trop gore ni dans le porno)). Avec ça, on ajoute Jez et Virgile, deux personnages qui se ressemblent, aussi grande gueule et sarcastique l'un que l'autre, des persos secondaires attachants (beaucoup aimé Gladys) et des méchants (parce que oui, ici on a de "vrais" méchants) qui font flipper.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, j'ai adoré. Mais vraiment. C'était si bien à lire, si entrainant aussi. Ce roman a clairement tout pour lui (et pour moi surtout). Franchement, je ne peux que vous le conseiller (attention par contre, c'est, comme souvent pour moi un SP, il ne sort qu'en juin, dans trois éditions, la numérique, la de luxe et la normale, comme toujours avec Rozenn).</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-84243516899910492662023-05-09T17:51:00.001+02:002023-05-09T17:51:06.676+02:00Normal People, Sally Rooney<div style="text-align: justify;"> Cela faisait un moment que j'avais envie de lire ce roman, dont j'ai entendu beaucoup de bien (et dont, non, je n'ai pas vu la série). J'ai donc profité de mes vacances et du fait que je voulais moins lire de SFFF pour ça.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Normal People, Sally Rooney</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizF3f5L7nMqsak_l_IeeacucMnW2QcIYE7wbsh-niD0M0IN2Znin77Vy8bNsTtBhwwxSwcxb8AdGHLTLGvDoXEqETnpfhLBixAFNlzCfvQgfzGDmKRBTenZlTmWJHgq77uPQ0XuCzRSYehOKC_50NLUVKOKpKS8a-WTBLz1r1P4Yi6mE8xzen7qgqh/s586/couv20696400.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="586" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizF3f5L7nMqsak_l_IeeacucMnW2QcIYE7wbsh-niD0M0IN2Znin77Vy8bNsTtBhwwxSwcxb8AdGHLTLGvDoXEqETnpfhLBixAFNlzCfvQgfzGDmKRBTenZlTmWJHgq77uPQ0XuCzRSYehOKC_50NLUVKOKpKS8a-WTBLz1r1P4Yi6mE8xzen7qgqh/s320/couv20696400.jpg" width="218" /></a></div>Editeur : Edition de l'Olivier<div>Collection : </div><div>Année de parution : 2020</div><div>Titre en VO : Normal people</div><div>Année de parution : 2018</div><div>Nombre de pages : 319</div><div style="text-align: center;"><u><br /></u></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div>- Vous aimez les histoires estudiantines</div><div>- Vous voulez une histoire qui dure sur le temps (et je parle pas forcément de l'histoire d'amour)</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si </u></div><div>- Vous aimez quand la ponctuation des dialogues est respectée.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div><br /></div><div>Connell et Marianne ont grandi dans la même ville d'Irlande. Il est le
garçon en vue du lycée, elle est la solitaire un peu maladroite.
Pourtant, l'étincelle se produit : le fils de la femme de ménage et
l'intello hautaine connaissent ensemble leur premier amour.<br />
Un an plus tard, alors que Marianne s'épanouit au Trinity College de Dublin, Connell s'acclimate mal à la vie universitaire.<br />
Un jour, tout est léger, irrésistible ; le lendemain, le drame pointe et les sentiments vacillent.<br />
Entre eux, le jeu vient tout juste de commencer.<br />
Sally Rooney réussit le tour de force de donner une dimension unique et
universelle à cette histoire. Porté par des dialogues saisissants de
justesse, Normal People est un roman magistral sur la jeunesse,
l'amitié, le sexe, sur les errances affectives et intellectuelles d'une
génération qui n'a plus le droit de rêver, mais qui s'entête à espérer.</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Premier chapitre, et un doute. Pourquoi n'y a-t-il pas de tiret cadratin pour les dialogues ? Faut dire que j'ai commencé à le lire un peu fatiguée et que sur le coup, je me suis demandée pourquoi je passais de la troisième à la première personne. Bon, je dis ça, mais à la base ça ne me dérange pas, les rebellions en ponctuation. Une fois que j'ai pris la chose en compte, c'est allé tout seul. J'en parle tout de même pour ceux que ça peut perturber. bref, passons au texte à présent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Normal People, c'est l'histoire de Connell et de Marianne. Ils se connaissent du lycée. Lui est un peu une star, membre de l'équipe de foot, bien vu et avec plein d'amis, elle, c'est la fille toujours seule, pas forcément appréciée. Pourtant, les deux vont se rapprocher durant la dernière année de lycée. Ils connaitront leur premier amour ensemble, mais en restant caché, aucun des deux ne semblant vouloir que les autres le sachent. A leur entrée à l'université, tout change. Déjà, ils sont séparés, mais surtout les rôles s'inversent. Connell a du mal à vivre cette période-là, tandis que Marianne semble s'épanouir enfin. Avec eux, on va donc découvrir une partie de cette vie-là, de cette période si étrange où l'on est pas encore tout à fait adulte et où la vie nous réserve bien des surprises.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autant le dire de suite, je n'ai pas totalement été embarqué par ma lecture. J'ai aimé, mais sans plus. Sally Rooney m'a laissé un peu en dehors de son histoire. Le truc, c'est que je me suis vraiment sentie peu concerné par ses personnages. Connel est sympathique, mais la seule chose que j'aurais vraiment voulu voir de lui apparait tard dans le roman et n'est que vaguement vu. Marianne était sympa au début, puis elle m'a fait l'effet d'être transparente, trop influençable, trop peureuse pour mener sa vie. Etrange, parce que vu son passé, que nous découvrons petit à petit, elle aurait pu être bien plus que ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et pourtant, pourtant, l'histoire en elle-même aurait pu me plaire complétement. Elle m'a beaucoup fait penser à ma propre période étudiante. J'étais probablement aussi perdu que Connell et tout comme lui, tout me semblait à la fois si simple et compliqué. C'est vraiment sur ce point que l'écriture de Rooney a su me toucher : sa manière de raconter ces années-là. Elle le fait avec une certaine justesse, une pudeur agréable aussi. Vraiment, si les personnages n'étaient pas ce qu'ils sont, j'aurais vraiment pu accrocher à tout ça. Et même si j'ai trouvé qu'elle restait trop en surface par rapport à ce qu'elle raconte (la dépression de Connell apparait tard et n'est que peu traité finalement, les problèmes de Marianne avec les hommes sont évoqués, mais jamais vraiment plus, c'est troublant parce que ça fait leur personnalité et qu'on reste là, sans jamais vraiment les comprendre)..</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, je suis ressortie légèrement frustrée de ma lecture. C'était pas mal, mais pas autant que je l'aurai voulu. C'était sympa, mais sans plus en fait. </div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-3027403000592271822023-05-09T16:30:00.002+02:002023-05-09T16:30:06.565+02:00Trois Coracles cinglaient vers le couchant, Alex Nikolavitch<div style="text-align: left;"> Mon amour pour les légendes arthuriennes a encore frappé. Alors que je m'étais dis que j'allais mettre un peu la SFFF de côté pour un temps, me voilà déjà à reprendre le chemin de ces genres que j'aime tant.<br /></div><div style="text-align: left;">Attention, je suis de retour de congés et j'ai beaucoup lu. J'ai fini quatre bouquin dans la semaine, bien entamé un cinquième. Et puis j'ai eu la flemme de venir faire les avis de suite. Donc, il risque d'y avoir des chances que certains avis soient courts.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Trois Coracles cinglaient vers le couchant, Alex Nikolavitch</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicuu_3UKoyx-vMqmiufTkyrwJX-ut9eHZqiHH4dewHHBH0i22PrY40PeOUT286CXw2ZnjctBg34C-CqF1INLDxhAmRbidCtpM4yOElCHvo-44TKWNnzIu4zSgz8NxvTlqSmGcbF2v3wp3TnEhyTSUV4feGFoP9PGEam3UsSVGTJ6B6jXzQzVnq_tLe/s610/couv6161295.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="610" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicuu_3UKoyx-vMqmiufTkyrwJX-ut9eHZqiHH4dewHHBH0i22PrY40PeOUT286CXw2ZnjctBg34C-CqF1INLDxhAmRbidCtpM4yOElCHvo-44TKWNnzIu4zSgz8NxvTlqSmGcbF2v3wp3TnEhyTSUV4feGFoP9PGEam3UsSVGTJ6B6jXzQzVnq_tLe/s320/couv6161295.jpg" width="262" /></a></div>Editeur : les mouton électriques<div>Collection : La bibliothèque voltaique</div><div>Année de parution : 2019</div><div>Format : AZW</div><div><br /></div><div>A lire si : </div><div>- Vous aimez les romans entre fantasy et histoire</div><div>- Vous voulez une histoire qui se passe sur deux lignes temporelles</div><div><br /></div><div>A ne pas lire si : </div><div>- Vous voulez du facile à lire.</div><div><br /></div><div>Présentation de l'éditeur : <br /><div style="text-align: left;"><br /></div></div><div style="text-align: left;">Trois coracles cinglaient vers le couchant. À leur bord, Uther, un chef de guerre de l'île de Bretagne, et ses compagnons de toujours. Leur destination, une île au bout de la mer, là où dit-on vivent les fées et les morts glorieusement tombés au combat. Que va-t-il chercher si loin des terres habitées par les hommes ? Alors que l'Empire romain n'en finit pas de mourir, et qu1un monde nouveau se refuse encore à naître, Uther sait-il seulement qu'il va enfanter une légende destinée à traverser les siècles ?</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Mon avis</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Vous le savez, j'aime particulièrement tout ce qui peut toucher aux légendes arthuriennes. J'aime encore plus quand les auteurs les situent au moment de la chute de l'Empire Romain ou pas lui, parce que historiquement, j'adore aussi cette période et qu'elle me semble pas mal indiqué avec tout ce qu'on a pu découvrir sur des personnages qui auraient pu faire naitre la légende. Bref, ici, je me retrouve à la bonne époque pour moi, mais aussi avec un personnage dont on évoque finalement peut le destin, si ce n'est pour dire qu'il est le père d'Arthur (et qu'il a trompé Ygerne grâce à Merlin pour avoir le gamin). Bref, Uther apparait pourtant dans quelques œuvres, parfois même comme le héros. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Nous découvrons donc Uther Pendraig alors que lui et quelques uns de ses fidèles lieutenants se trouvent en mer, voguant vers le couchant. Où va-t-il ? Seul lui le sait, lui et le barde qui l'accompagne. L'auteur a donc pris le parti de nous conter son voyage, en l'alternant avec des chapitres du passé de son personnage principal afin de nous mener jusqu'à son départ. Un mode d'histoire que j'aime assez, même si parfois cela demande d'être un peu plus concentré sur certains passages (et la concentration, parfois, c'est pas vraiment mon point fort). Ici, c'est plutôt bien fait, et particulièrement page-turner pour moi. Parce que je veux forcément savoir ce qui amène Uther a prendre ses navires, et je veux forcément savoir pourquoi.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Surtout que j'ai beaucoup aimé l'homme dépeint par l'auteur. Nous n'avons pas là l'héroïque guerrier qui compte sur sa lame pour tout vaincre. Non, nous voilà fasse à un chef de guerre, qui tente, comme il peut, avec les ressources disponibles, de sauvegarder l'île de Bretagne, et ça, de manière quasi altruisite. Or Uther, malgré ses efforts, restent un homme. Il se bat, il perd, il découvre la vie et ses malheurs, les affres qui vont avec ses ordres etc... C'est un personnage très humain que l'on trouve dans le texte. Et personnellement, ça, j'ai beaucoup apprécié. Il doute, il combat, il sait ce qu'il fait, parfois aussi. Il perd, il gagne. Bref, rien d'un sur homme. Et même avec la Calibourne (Excalibur donc) à la main, il reste l'homme qu'il était jusque là. Mais pour ceux qui se demande, oui, nous avons bien de la magie dans le roman. Une magie qui peut être traitresse, d'ailleurs. Après tout, le barde qui accompagne Uther (désolé, je ne le nomme pas, je n'arrive pas à me souvenir de comment s'écrit son nom et ça m'ennuie) cache bien des choses sous couvert de magie. Lui aussi est un personnage bien particulier, que j'ai forcément apprécié.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Enfin, l'histoire est plaisante à suivre, surtout pour ceux qui apprécie que l'on situe les légendes arthuriennes à l'époque où Rome chute. L'on y découvre ce qu'il aurait pu se passer, les guerres, les invasions (bien entendu, il peut y avoir des erreurs, on parle là de la transposition d'une légende maintes et maintes fois revues). La Bretagne est encore fragmenté en plusieurs clans, certains vont s'allier à d'autres, d'autres vont essayer de se faire nommer haut roi (sans y parvenir vraiment) etc... C'est vraiment une période trouble, comme l'est finalement le personnage principal. </div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Au final, même si ce n'est pas tout à fait un coup de coeur (il est un poil trop court et parfois trop rapide pour ça), j'ai pris grand plaisir à lire ce roman. Ce fut une belle découverte.</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-25124301997009133522023-04-25T11:25:00.005+02:002023-04-25T11:25:28.718+02:00Des étoiles à l'infini, Blanche Morah<div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"> Bon, on va pas se mentir, j'ai eu beaucoup de mal avec ce roman. J'ai même failli l'abandonner. Je n'ai tenu que parce qu'il me faisait rire en fait. C'était mon premier essai en romance new adult. Et je ne savais pas que le New Adult, ça voulait surtout dire romance érotique ici (oui, enfin, ça, on verra après). Bref, disons que j'ai même hésité à faire mon avis ici.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><u><b>Des étoiles à l'infini, Blanche Morah</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2Vw7RQpT4GAX9diUDIHRJ4DWg7A0-mL5NTKf1WeyLGddrpzNQpHA3bYm6MH905Jh9fHcLlgg-DmjnK8VUF4Hzh0TGUTFyu21nA8kWKBDJbXE5Mk8uSZSn5OBB7sCQulpDpzlqhvn5OPDfDamE-O-twVjeJPxqHhLvFAWs9Lnx77GO62HKl_3S5wfW/s781/couv61448629.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="781" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2Vw7RQpT4GAX9diUDIHRJ4DWg7A0-mL5NTKf1WeyLGddrpzNQpHA3bYm6MH905Jh9fHcLlgg-DmjnK8VUF4Hzh0TGUTFyu21nA8kWKBDJbXE5Mk8uSZSn5OBB7sCQulpDpzlqhvn5OPDfDamE-O-twVjeJPxqHhLvFAWs9Lnx77GO62HKl_3S5wfW/s320/couv61448629.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : autoedition (il me semble)</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2017</div><div style="text-align: justify;">Format : AZW</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les romances</div><div style="text-align: justify;">- Vous n'avez pas peur des clichés</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous n'aimez pas les clichés.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rachel est une élève brillante, avec des rêves plein la tête. Son ambition dans la vie : conquérir les étoiles. Et elle est bien décidée à tout mettre en œuvre pour y parvenir, à travailler un jour dans l’aérospatial. Dans ce but, elle intègre une classe prépa dans une Université toulousaine, prépa spécialisée pour les étudiants se destinant aux grandes écoles de l’Aerospace Valley. Au programme : du travail, du travail, et encore du travail. Cela ne la dérange pas. Toute sa vie est consacrée à la réalisation de son rêve ; pas de sortie, pas de distraction, pas de garçon. Elle ne vit et ne respire que pour l’Espace. Jusqu’à sa rencontre avec son nouveau tuteur, à l’Université. Il est beau, tatoué, piercé, et son allure de bad boy la fait totalement craquer. Mais pour Chris, Rachel n’est qu’une gentille gamine. Sauf que l’amitié peut se transformer en amour. Il n’y a pas qu’en fusée qu’on peut visiter les étoiles. Une romance sur un premier amour doux, tendre et passionné.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je me suis largement faite avoir par la quatrième de couverture. L'idée d'avoir des personnages évoluant dans le domaine universitaire de l'aérospatiale m'a plu, vu que j'aurais adoré faire ça. J'avais juste oublié une chose, on parle de romance ici. Et la romance, elle prend clairement le pas sur absolument tout, nous faisant rapidement oublier le décors dans lequel les personnages évoluent. A la base, je dois dire que ça ne m'aurait pas tant gêné que ça. J'aime bien les romances, moi, en fait, même si j'en lis rarement (enfin, plutôt si je lis rarement de la romance pure). J'aime bien aussi de temps en temps tomber sur de l'érotique. Ca non plus, ça ne me dérange pas outre mesure (du moins quand c'est bien dosé). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais alors, c'est quoi mon problème avec des Etoiles à l'infini ? Tout simplement, les clichés. Ca commence par les personnages. Lui est beau, piercé, tatoué, bad boys en puissance, mais avec un coeur gros comme ça. Sauf qu'il a une réputation de baiser avec tout ce qui a des seins et que, même si c'est vrai, ça lui plait pas tant que ça. Elle, elle a pas encore dix-huit ans, elle ne vit que pour ses études, est vierge, n'a jamais eu de copain et ne veut surtout pas en avoir parce que les études. Mouais, vous le sentez venir, n'est-ce pas ? Ben ça ne rate pas. Ils sont attirés l'un par l'autre, malgré les différences. En même temps, je n'oublie que je lis de la romance.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Et ça aurait pu être sympa, hein. Si on avait oublié deux trois choses : les clichés. D'habitude, je m'y fais plutôt pas mal. Mais pas là. Déjà, je n'ai pas beaucoup apprécié la manière dont Rachel voit les deux autres filles de sa classe (l'une est taxée de pétasse, l'autre d'autisme, grande classe). Chris a les mêmes travers. A part Rachel, les filles sont juste là pour qu'il couche avec (exemple, il s'en tape une parce qu'il ne peut pas le faire avec Rachel, qui est toujours mineure)(bon, ils ne sont pas ensembles à ce moment-là)(n'empêche, on apprécie...). D'ailleurs, je trouve qu'on s'attarde beaucoup sur le sexe du monsieur (et pas seulement parce qu'il a un piercing là aussi). Le type pense beaucoup avec, un peu trop à mon gout. Et je vous parle de son passé malsain, là où elle est pure comme pas possible (ça aussi, ça revient souvent, il veut pas la toucher à cause de ça, il veut pas faire si à cause de ça, il veut pas faire ça parce qu'elle est innocente). </div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div></div><div style="text-align: justify;">Enfin, les voilà qu'ils arrêtent de se tourner autour et qu'ils passent à la vitesse supérieure. Et là, c'est festival de lever d'yeux vers le ciel. J'étais ravie de lire ces parties là à la maison et pas au café, comme d'habitude. Du moment où ils sortent ensemble, ils ne pensent plus qu'au dix-huit de la demoiselle, âge où il va enfin pouvoir l'honorer. Le truc, c'est que là, on tombe sur quelques bons points dans la romance : déjà, le sexe, ça peut être cool sans pénétration (mais le coup du "Oh, j'ai jouis" m'a achevé), ensuite, le sexe, c'est si elle veut (par contre, trois chapitres pour décrire la première fois, c'est un peu long). Mais à chaque bon point, on se retrouve avec un truc qui va pas : il est clean, elle a un implant, cool, faisons le sans le préservatif tout en lui promettant de ne pas éjaculer en elle, ce qu'il ne fera pas, dans le feu de l'action... C'est elle qui décide, mais quand elle commence à être un peu trop tendue par la peur, au lieu de voir si c'est ok, il la chauffe un peu plus sans rien lui demander (et comme c'est durant un chapitre où il est narrateur, pas moyen de savoir si elle va vraiment bien). Et puis, il y a les dialogues, où je me suis demandée si l'autrice faisait exprès de choisir les pires phrases à dire au lit juste pour me faire marrer.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bon, vous aurez bien compris que ce n'est pas du tout passé pour moi. Malgré de bons points (le consentement par exemple, l'amour sans pénétration aussi), il y a trop de choses qui m'ont fait levé les yeux au ciel, ou rire, pour que je prenne le roman au sérieux. Il manque un véritable enjeux je trouve (parce que là, on a juste l'impression que c'est couché avec la fille dès qu'elle est majeure, l'enjeu), des personnages bien moins stéréotypés et de vrais situations conflictuelles pour que j'apprécie. De plus, les parties qui se voulaient érotiques étaient tellement bourrés de clichés que franchement, ça ne m'a rien fait du tout. Bref, un échec pour moi.</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-38452589118921091032023-04-24T11:33:00.001+02:002023-04-24T11:33:03.633+02:00La maison hantée, Shirley Jackson<div style="text-align: justify;"> Oui, je ne m'éloigne jamais beaucoup de la SFFF, même quand je dis que j'ai besoin de lire autre chose. Bref, il y a un moment, j'ai récupéré une liste de livres sur des maisons hantées, et bien sûr, la maison hantée en faisaient partie (le Tour d'écrou de Henry James aussi, mais j'ai oublié de faire la chronique ici)(d'ailleurs, merci à Malone Silence pour les recommandations). Alors, ça donne quoi, la maison hantée ?<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>La maison hantée, Shirley Jackson</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOetk4tlBqRGrnGgkDua-x9h3y5JGDIKtEoUSezxl8iHCn0YzJH0xr-MjtYbbf3X6KoV875aIN8xoxJkOXt8dhoC37sSUxFXJgQBPcc4JQtIzTI2iY2Az6rLqEUjraVZ392X28LAN8i6aeTWgOgr0WcMZJg3FRDF_FiqcofURNBHbcqR_07E5W6O5_/s396/CVT_Hantise--La-Maison-hantee_1455.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="396" data-original-width="250" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOetk4tlBqRGrnGgkDua-x9h3y5JGDIKtEoUSezxl8iHCn0YzJH0xr-MjtYbbf3X6KoV875aIN8xoxJkOXt8dhoC37sSUxFXJgQBPcc4JQtIzTI2iY2Az6rLqEUjraVZ392X28LAN8i6aeTWgOgr0WcMZJg3FRDF_FiqcofURNBHbcqR_07E5W6O5_/s320/CVT_Hantise--La-Maison-hantee_1455.jpg" width="202" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Rivages/Noir</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2016</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : The Haunting of Hill House</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 1959</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 288</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les romans psychologiques</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de la maison hantée mais pas trop</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous vous attendez à avoir très peur</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Construite par un riche industriel au XIXe siècle, Hill House est une monstruosité architecturale, labyrinthique et ténébreuse, qui n’est plus habitée par ses propriétaires. On la dit hantée. Fasciné par les phénomènes paranormaux, le docteur Montague veut mener une enquête et sélectionne des sujets susceptibles de réagir au surnaturel. C’est ainsi qu’Eleanor arrive à Hill House avec ses compagnons. L’expérience peut commencer. Mais derrière les murs biscornus, les fantômes de la maison veillent et les cauchemars se profilent…</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je ne vais pas vous mentir, je m'attendais à un roman un minimum plus terrifiant. Je ne sais pas trop pourquoi, d'ailleurs. J'avais eu la même chose avec le Tour d'écrou de Henry James. Je crois que c'est à cause de la série the Haunting of, sur Netflix, qui reprend librement les deux romans (mais que je n'ai toujours pas vu). Mais la Maison Hantée, sans être terrifiant, n'est pas forcément de tout repos. Et finalement, j'en suis plutôt contente, parce que je préfère ce genre là de roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un été, le docteur Montagu décide de faire venir des gens ayant subi des phénomènes paranormaux à Hill House, une étrange maison perdu dans les collines et dite hantée. Il invite donc Eleanor Vance, qui aurait subi déjà subi un épisode de poltergeist alors qu'elle était enfant, Theodora qui serait télépathe ainsi que Luke Sanderson, qui lui fait parti de la famille de la propriétaire de la demeure. Tous les quatre doivent passer plusieurs semaines dans la maison et y noter toutes leurs impressions. Mais, entre les dimensions étranges de la maison qui la rendent inconfortable et son étrange ambiance, les esprits vont vite s'échauffer.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai adoré l'ambiance du roman. On est sur du néo gothique, avec cette maison biscornue, âgé de plus de 80 ans et construite par un industriel qui ne semblait pas tout à fait saint d'esprit. Dès le départ, Hill House fait peur, mais étrangement, elle n'apparait pas tout à fait comme un cauchemar. Plutôt une sorte de parenthèse dans la vie bien trop rigide d'Eleanor, notre personnage point de vue. Les deux se répondent, d'une certaine façon. C'est assez compliqué à expliquer, mais en fait, la maison et la jeune femme ont peut-être plus de point en commun qu'on ne veut bien le croire. D'ailleurs, l'autrice va plus se pencher sur la psychologie de son héroïne que sur le fait que la maison ne soit hantée. Petit à petit, on va découvrir Eleanor par elle-même, ce qui va peut-être nous enduire en erreur parfois. Car nous avons là un personnage complexe, que nous avons parfois du mal à comprendre. Eleanor est comme une enfant, une enfant parfois capricieuse. Et si "l'ennemie" est la maison pour les trois autres locataires, ce sont eux, qui petit à petit vont devenir les ennemis d'Eleanor. On comprend alors, que si Hill House n'est pas hantée au sens propre du terme, elle hante et possède ceux qui y viennent. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autre chose que j'ai apprécié, c'est le côté maison hantée pas si hantée que ça, avec l'apparition de Mrs Montagu, l'épouse du docteur. Jackson part vraiment sur cette idée que la maison n'est peut-être pas si hantée que ça, et que vraiment, ce sont les personnes qui y vivent qui la rende si terrifiante et particulière. Alors que Eleanor, Luke, Theodora et le docteur sont témoins de phénomènes étranges, Mrs Montagu et son acolyte qui se disent tous deux mediums ne sont témoins de rien. Leurs interactions sont même plutôt amusantes, détendant l'atmosphère, avant la fin du roman. En fait, leur présence et leurs expériences surnaturelles (ils utilisent une planchette par exemple), ne semble pas affecté le moins du monde ce qui se trouve dans la maison. Et pendant qu'ils font "les zouaves", les quatre autres, eux, vivent toujours des choses étranges. Le contraste est assez saisissant à partir de là. Et je crois vraiment que c'est à partir de là que j'ai commencé à frissonner un peu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, le roman n'est pas aussi terrifiant que je l'aurais cru, mais il fonctionne particulièrement bien. J'ai adoré l'aspect psychologique que l'on retrouve tout le long. Le fait qu'Eleanor semble si connecté à la maison aussi. Bref, ce fut un roman vraiment sympa à lire, que j'ai d'ailleurs dévoré en deux jours. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-25446984479884065172023-04-20T16:52:00.002+02:002023-04-20T16:52:10.419+02:00Le Chardonneret, Donna Tartt<div style="text-align: justify;"> Je commence à faire une petite overdose de SFFF en ce moment. Je n'ai lu quasi que ça depuis deux ou trois ans, il faut donc que je m'en éloigne un peu. Rien de mieux pour ça qu'un bon gros pavé dramatique. Ayant envie de découvrir Donna Tartt, j'ai donc pris le seul livre d'elle que ma médiathèque proposé : le Chardonneret.</div><div style="text-align: justify;"><br /><div style="text-align: center;"><u><b>Le Chardonneret, Donna Tartt</b></u></div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib40KDb8uitbbJGuBTH20WcgNu7CBHBKWpdW3IKLf3MwMjkou8cMTx7akZaxUGeHoa-DHjvhnOTvCSKifvmH8zbzijxLDU2ku7ZBTsDKhsmbAL-T6hrHaoMW60Lq7MBGNwLuIPpA6_xj-h-Jq2unFUxtYkR0ifv-q6KjwMtQSrNNhloKrNXSaAzRWH/s327/couv70483534.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="327" data-original-width="200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib40KDb8uitbbJGuBTH20WcgNu7CBHBKWpdW3IKLf3MwMjkou8cMTx7akZaxUGeHoa-DHjvhnOTvCSKifvmH8zbzijxLDU2ku7ZBTsDKhsmbAL-T6hrHaoMW60Lq7MBGNwLuIPpA6_xj-h-Jq2unFUxtYkR0ifv-q6KjwMtQSrNNhloKrNXSaAzRWH/s320/couv70483534.jpg" width="196" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Plon</div><div style="text-align: justify;">Collection : Feux croisés</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2014</div><div style="text-align: justify;">Titre en Vo : The Goldfinch</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2013</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 795</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les romans fleuve et les pavés<span> </span></div><div style="text-align: justify;"><span>- Vous aimez les personnages paumés</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span><u>A ne pas lire si : </u></span></div><div style="text-align: justify;"><span>- Vous voulez quelque chose de court et qui ne disgresse pas.</span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation</u><span><u> de l'éditeur </u>: </span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span>Theo Decker a treize ans. Il vit les derniers instants de sa vie d’enfant. Survivant miraculeux d’une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d’un ami pour échapper aux services sociaux. Mais cette situation ne pourra être que temporaire. Désormais Theo va comprendre très jeune, qu’il ne peut compter que sur lui-même. Tout ce qui lui reste de cette journée où il a perdu sa mère, c’est un tableau, une toile de maître minuscule, envoûtante, infiniment précieuse et qu’il n’a pas le droit de posséder. Mais il ne peut plus s’en détacher. Et elle va l’entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l’art.</span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je vous avoue, j'espérai plutôt trouvé le Maitre des Illusions que le chardonneret que j'ai eu tendance à appeler le Chardonnet durant bien la moitié de ma lecture. Le premier m'inspirait un peu plus. Là, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je n'avais pas lu que de bonnes critiques. Et dans les bonnes, elles me semblaient un peu trop dithyrambiques. Et à vrai dire, je crois que vraiment, soit on aime, soit pas du tout, mais il n'y a pas de demi mesure avec ce roman. Ca tombe bien, j'ai aimé, même si j'ai mis un moment à vraiment entrer dedans.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A treize ans, Theo vit seul avec sa mère. Son père a disparu un an plus tard, sans donner de nouvelles. Alors que lui et sa mère ont rendez-vous avec le directeur du collège, pour parler de l'exclusion temporaire du jeune homme, ils s'arrêtent au musée, où se tient une exposition qu'elle veut à tout prix voir, car, parmi les tableaux, il y a son préféré, le "Chardonneret". Mais durant leur visite, un attentat détruit le musée. Théo va s'en sortir, miraculeusement. Il va aussi, dans sa confusion, voler le Chardonneret. Ce petit tableau va alors prendre une place importante dans sa vie, le menant à prendre des décisions pas toujours très intelligentes jusqu'à ce qu'il se retrouve à Amsterdam, là où commence le roman donc.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le roman se compose de deux grosses parties, l'enfance de Theo, du jour de l'attentat à quelques années plus tard, puis de sa vie, huit ans plus tard. J'ai lu quelque part (je ne sais plus où), que Donna Tartt au début, ne voulait écrire que la partie enfance. Quel dommage cela aurait été. J'ai apprécié la partie enfance de Theo. A ce moment, malgré les quelques idioties qu'il va faire, malgré son penchant pour l'alcool et la drogue quand il va débarquer à Vegas et sa rencontre avec Boris, il est encore à peu prés innocent. C'est un gamin perdu, avec qui la vie n'est pas tendre. Surtout, c'est un gosse qui culpabilise sur la mort de sa mère, sur le vol du tableau aussi. Tout cela l'angoisse, et ça se comprend parfaitement. L'autrice parvient parfaitement à nous faire ressentir tout ça. Mieux encore, même si le roman est à la première personne, elle arrive à nous faire ressentir ce que peuvent penser les autres personnages face à Theo sans trop en faire. Dans la seconde partie du roman, il n'a plus cette innocence. Il fait sciemment ses conneries (et autant dire qu'entre la prise de médocs comme de drogue, l'alcool, la vente de fausses antiquité, il en fait pas mal). Mais il garde en lui la culpabilité d'être toujours en vie, d'avoir ce tableau avec lui, de savoir que ses amis, son associé pourraient avoir des problèmes à cause de ça. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et pourtant, il a quelques rayons de soleil, qui viennent souvent de son enfance. Il y a Hobie, l'antiquaire qui va le recueillir à New York, Pippa, la fille dont il est amoureux, mais aussi madame Barbour, mère d'un ami d'enfance qui l'accueillera aussi et qui, avec le temps, le verra quasiment comme son fils. Et puis, il y a Boris. Boris, qui est son seul ami durant l'adolescence à Vegas, qui l'entraine plus ou moins dans les embrouilles, mais surtout, qui va lui voler son tableau, sans même qu'il ne le sache. Boris qui l'entrainera à la recherche du Chardonneret jusqu'à Amsterdam. Boris qui n'est pas le personnage principal du roman, mais qui clairement aurait pu l'être. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout cela, Donna Tartt nous le raconte avec force détails. Lire ce roman est assez étrange. Le Chardonneret est lent. Il prend son temps. L'autrice ne nous cache rien des sentiments de son personnage principal, et il pense beaucoup. Et pourtant, malgré cette lenteur, il est ultra intense. Il est dense, captivant même dans les petits détails qui semblent insignifiant. Il a aussi son rythme, passant des souvenirs au moment présent, parfois à quelque chose qui arrivera bien plus tard. Tout cela fait qu'il est finalement assez compliqué de le lâcher une fois commencer (bon, moi, j'ai été obligé de le lâcher quelques jours, parce que j'ai mal à l'épaule et qu'il est quand même bien lourd).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, j'ai adoré ma lecture. Je suis super contente d'avoir découvert et surtout aimé Donna Tartt. J'ai hâte de mettre la main sur le Maitre des Illusions maintenant. C'est vraiment le genre de livre que j'apprécie en blanche, intense, à la limite du psychologique (voir parfois de la philosophie). Vraiment, j'ai adoré (et comme toujours quand j'adore, j'en parle très mal...)</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-81619494562946363422023-04-17T16:16:00.006+02:002023-04-17T16:16:40.111+02:00Bloodmarked, Legendborn, tome 2, Tracy Deonn<div style="text-align: left;"> Il est sorti depuis un moment et je le lis pile à temps avant sa sortie en VF (le 10 mai, et oui, lui, je vais me le prendre aussi en VF comme son prédécesseur). J'avais adoré le premier tome, qui me hante toujours d'ailleurs, et j'avais très hâte de retrouver Bree, Selwyn et tous les autres. Autant vous dire que je n'ai pas été déçue.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Bloodmarked, Legendborn, tome 2, Tracy Deonn</u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYE1b8kPVA3LRY-qczEnOhdINNv_Pc6fcvGkQ1osiBPXjpDBBJ_nwU3JV0jFITkoEODr0GyV1ftOTC_gWL6k3Gcv5KCGVqCBY4cwuqCZV7gnH_aK_u4RX6r05hNrJpoYhYBF4ulvn2MxIGu0Kk0heiVy1jUx_60yoBhW_fJzdPgE91GGT7uhzCGuIS/s475/couv14800372.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="315" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYE1b8kPVA3LRY-qczEnOhdINNv_Pc6fcvGkQ1osiBPXjpDBBJ_nwU3JV0jFITkoEODr0GyV1ftOTC_gWL6k3Gcv5KCGVqCBY4cwuqCZV7gnH_aK_u4RX6r05hNrJpoYhYBF4ulvn2MxIGu0Kk0heiVy1jUx_60yoBhW_fJzdPgE91GGT7uhzCGuIS/s320/couv14800372.jpg" width="212" /></a></div>Editeur : Simon Schuster books<div>Collection : </div><div>Année de parution : 2022</div><div>Format : AZW</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div>- Vous avez aimé le tome 1</div><div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;">-Vous aimez les (grosses) revisites des légendes arthuriennes</div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;">- Vous voulez une héroïne noire écrite par une autrice noire</div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;">- Vous aimez l'urban fantasy</div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;"><br /></div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;">- Vous vous attendez à une revisite légère des légendes arthuriennes</div></div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;"><br /></div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: center;">Présentation de l'éditeur : </div><div style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px; text-align: justify;"><br /></div><div style="background-color: white; text-align: justify;"><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">The shadows have risen, and the line is law.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">All Bree wanted was to uncover the truth behind her mother’s death. So she infiltrated the Legendborn Order, a secret society descended from King Arthur’s knights—only to discover her own ancestral power. Now, Bree has become someone new:</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">A Medium. A Bloodcrafter. A Scion.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">But the ancient war between demons and the Order is rising to a deadly peak. And Nick, the Legendborn boy Bree fell in love with, has been kidnapped.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">Bree wants to fight, but the Regents who rule the Order won’t let her. To them, she is an unknown girl with unheard-of power, and as the living anchor for the spell that preserves the Legendborn cycle, she must be protected.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">When the Regents reveal they will do whatever it takes to hide the war, Bree and her friends must go on the run to rescue Nick themselves. But enemies are everywhere, Bree’s powers are unpredictable and dangerous, and she can’t escape her growing attraction to Selwyn, the mage sworn to protect Nick until death.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">If Bree has any hope of saving herself and the people she loves, she must learn to control her powers from the ancestors who wielded them first—without losing herself in the process.</span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><u><br /></u></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><u>Mon avis</u></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">On commence pour le petit avertissement qui va bien, je vais spoiler le tome un (j'ai pas le choix, désolée). A la fin de celui-ci, Nick disparaissait, enlevé par son père et le Kingmage de celui-ci. Bree, elle, a découvert qu'elle était le scion d'Arthur Pendragon, son ancêtre ayant été violée par un ancien descendant d'Arthur. Elle est la seule à pouvoir manier Excalibur et son éveil annonce Camlann, la bataille contre les Shadowborn. Malheureusement pour elle, elle n'est pas vraiment du gout des régents de l'Ordre : trop inconnue, trop noire, trop dangereuse aussi. Bien décidés à ne pas la faire roi, ils ne trouvent rien de mieux que de la kidnapper et l'enfermer. En même temps, ils accusent Selwyn de trahison, l'enfermant lui aussi. Mais c'est sans compter sur Alice, William et les lieges fidèles au scion d'Arthur. Libre, Bree va essayer d'en découvrir toujours plus sur elle, et surtout ses pouvoirs. Elle va aussi essayer de retrouver Nick, et de faire en sorte que Sel ne succombe pas à ses démons.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">Il y a toujours plein de chose à dire sur les romans de la série. Déjà, l'histoire suit son cours, se penchant sur l'héritage de Bree et sa magie. Je dois bien dire que tout ce qui relève du passé familial de Bree m'a pas mal touché. Je me rends compte aussi (surtout) d'à quel point l'esclavagisme a des répercussions sur les afro-américains de nos jours. On a beau le savoir, ça fait toujours quelque de le découvrir écrit par une personne concernée. D'ailleurs, sur ce point, je rappelle que je suis blanche, et française, je ne lirais jamais ce roman comme pourrait le lire des femmes noires. Alors, oui, ça me marque beaucoup et que je me sens particulièrement ignorante sur tout ça (tous les livres peuvent nous éduquer, perso, Legendborn fait parti de ceux-là pour moi). On le sent dans ce tome a sa manière de réagir face à Arthur, ou encore aux régents. Mais aussi dans la dernière moitié du roman, quand elle en découvre bien plus sur ce qui fait le titre du roman (dont je ne vais pas parler pour pas spoiler).</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">Niveau légende Arthurienne, on en voit un peu plus, puisqu'elle a accès aux souvenirs d'Arthur. J'aime bien la vision qu'à l'autrice de tout ça. Elle arrive à rendre la Table et l'ordre presque ancré dans notre propre histoire (d'ailleurs, lisez les notes à la fin du roman, qui éclaire pas mal sur sa vision). Surtout, elle s'approche assez de ce que l'on peut connaitre, de la vision chevalier comme dans les romans de Chretien de Troyes (bon perso, j'ai tendance à voir Arthur et sa table ronde bien plus vieux que ça, mais ça reste une certaine interprétation du mythes). J'apprécie aussi la manière dont elle se sert de ses souvenirs, dont les pouvoirs de Bree lui permettent certaines choses. Du coup, on mêle passé et présent dans un ensemble cohérent qui permet aux lecteurs de mieux comprendre l'Ordre et les scions.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">Enfin, il y a tout l'aspect relationnel. Si dans le tome un, la romance entre Bree et Nick avait un peu pris le pas sur les autres personnages, ce n'est plus le cas ici. Alice prend bien plus de place, pour mon plus grand plaisir. Seule a ne pas avoir de pouvoir, elle n'en reste pas moins la BFF de Bree et surtout une fine observatrice. On voit aussi bien plus William, que j'avais déjà bien apprécié dans le premier tome. Et puis, il y a Selwyn. Bon, je ne vais pas vous mentir, je l'aime beaucoup de base. Je l'aime encore plus maintenant. Il gagne vraiment en profondeur dans ce tome. L'absence de Nick à ses cotés y fait sûrement beaucoup. Il devient le protecteur de Bree, son ami. Leur relation évolue, et ça fait du bien de voir Sel un peu moins confiant en lui.</span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;"><br /></span></span></div><div><span style="color: #484848; font-family: Josefin Slab;"><span style="font-size: 15.4px;">Au final, j'ai beaucoup aimé ce tome. Peut-être un tout petit peu moins que le premier, mais vraiment beaucoup quand même. Et franchement, vu la fin, j'espère vraiment qu'il va y avoir un troisième tome (parce qu'on ne peut pas en rester là, hein). </span></span></div></div><div><div><div style="text-align: left;"><br /></div></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-25802302846177039522023-04-06T15:35:00.005+02:002023-04-06T15:35:52.834+02:00L'épreuve du Silence, Mercy Thompson, tome 10, Patricia Briggs<div style="text-align: left;"> C'est le retour de Mercy ! Ca faisait un moment non ? Bon, je me calme un peu dessus parce que je crois qu'il ne reste plus qu'un tome ou deux de dispo à la médiathèque. Faudra que je me trouve une autre série dans le style après ça. Mais passons donc à ce tome 10 qui nous fait quitter les Tri-Cities pour découvrir de nouvelles contrées. C'est parti.<br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">L'épreuve du Silence, Mercy Thompson, tome 10, Patricia Briggs</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEXSZiCjuU-kd9rbBgsD1ola_mRrNgjkQpddgfcnQRA5c4ayAMmdGG1i09ARXR8lFZk0I0Boq9UYCN6JYyLe-sX0Xop_ntV20p2TlT2iFELESthQAQuvQcRLBJ2s_XpjVMwv-X7pMcUSV-c0r-okeHkexJQoG3uFY3V9YitCD2GFYVO0vkwTpBUa0E/s793/couv38642024.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="793" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEXSZiCjuU-kd9rbBgsD1ola_mRrNgjkQpddgfcnQRA5c4ayAMmdGG1i09ARXR8lFZk0I0Boq9UYCN6JYyLe-sX0Xop_ntV20p2TlT2iFELESthQAQuvQcRLBJ2s_XpjVMwv-X7pMcUSV-c0r-okeHkexJQoG3uFY3V9YitCD2GFYVO0vkwTpBUa0E/s320/couv38642024.jpg" width="202" /></a></div>Editeur : Milady<div>Collection : poche</div><div>Année de parution : 2018</div><div>Titre en VO : Mercedes Thompson, book 10: Silence Fallen</div><div>Année de parution en VO : 2017</div><div>Nombre de pages : 471</div><div><br /></div><div>A lire si :</div><div>- Vous aimez la série (au bout de dix tomes, ça serait bien dommage)</div><div>- Vous aimez bien quand Adam devient aussi narrateur</div><div>- Vous avez envie de voir autre chose que les Tri-Cities</div><div><br /></div><div>A ne pas lire si : </div><div>- Vous n'aimez pas ne pas tout comprendre d'un coup</div><div>-Les vampires ne sont pas votre tasse de thé</div><div><br /></div><div>Présentation de l'éditeur : </div><div><br /></div><div>Enlevée et retenue en otage par l’un des plus puissants vampires au monde, Mercy parvient à échapper de justesse à son ravisseur. Seule et désarmée au beau milieu de l’Europe, à des milliers de kilomètres des siens et entourée d’ennemis potentiels, Mercy doit à tout prix parvenir à nouer de nouvelles alliances pour éviter de déclencher la guerre qui gronde entre loups-garous et vampires. Car des magies anciennes sont à l’oeuvre, prêtes à dresser les meutes les unes contre les autres et déchaîner le chaos. Et au coeur de la cité millénaire de Prague, les fantômes rôdent…</div><div><br /></div><div>Mon avis</div><div><br /></div><div>Quand j'ai vu la carte de Prague en ouvrant le livre, j'étais toute contente. Je rêve de visiter cette ville et de contempler son horloge astronomique. Bon, quand Mercy se fait kidnapper et pas qu'un peu alors qu'elle va faire des courses, et qu'elle se retrouve on en sait trop où dans les mains du Seigneur de la Nuit, lui-même, je l'étais un peu moins. Parce que la dame n'était pas vraiment en état de faire quoique se soit. Mais c'est mal la connaitre. Entourée d'ennemis, sans lien avec sa meute, elle décide de s'enfuir. Elle bat la louve-garou apprivoisée du vampire, se barre en bus et débarque à Prague, où les ennuies ne font finalement que commencer. Pendant ce temps, Adam part pour Milan dans l'idée de la récupérer, en compagnie de Marsilia, Stephen, Honey, Larry (le roi des Gobelins), ainsi qu'un pilote et un copilote (qui est un loup soumis). Là-bas, il va devoir faire preuve de beaucoup de diplomatie pour ne pas déclencher une guerre. </div><div><br /></div><div>J'aime beaucoup quand Mercy n'est pas la seule narratrice. Les points de vue d'Adam sont toujours sympa à lire, surtout qu'avec le temps, il semble devenir moins "gros macho" que les premières fois où ça arrive. Surtout, ça éclaire toujours un peu plus l'histoire, et dans ce tome, il y en a besoin. Arrivé à la dixième aventure, il faut réussir à mettre du sang neuf, à continuer à tenir le lecteur en haleine. Ce n'est pas toujours simple. Ici, il y a donc le changement de point de vue avec les apparitions de celui d'Adam, et puis le voyage en Europe qui permet de voir d'autres meutes et d'autres essaims. Car, oui, les vampires sont mis en avant dans ce tome. Et qui dit vampires, dit forcément machination.</div><div><br /></div><div>Du coup, ça nous donne un tome avec finalement assez peu de bagarre et qui parait un peu plus long que les autres. Attention, il s'y passe beaucoup de chose par contre, et il faut être bien accroché pour réussir à tout comprendre d'un coup. Déjà, il y a tout l'aspect politique du vampire européen à découvrir. Parce que le Seigneur de la Nuit, on le connait de nom pour l'instant, mais c'est tout. Ensuite, parce qu'il est pour le moins fourbe et qu'il ment presque aussi bien qu'il respire (alors qu'il ne respire pas). Mais surtout, qui dit vieux essaim, dit vieux griefs. Et là, franchement c'est plutôt pas mal pour l'intrigue. Côté Mercy, nous découvrons donc Prague, son horloge (qu'on ne voit pour ainsi dire pas), la boulangerie de la meute, le quartier juif et son golem ou encore l'hospitalité des tchèques. Elle n'a pas le temps de faire du tourisme puisqu'elle est prise entre deux feux, celui des deux essaims de Prague (parce qu'un, c'était pas suffisant). On va vite comprendre que le coup des deux essaimes à peut-être à voir avec ce qu'il se passe à Milan. Surtout, on va en découvrir encore un peu plus sur les pouvoirs de Mercy, plus particulièrement ceux qui font qu'elle peut voir les fantômes. </div><div><br /></div><div>Et puis, alors, chose que j'apprécie toujours autant dans les Mercy, c'est le fait que l'autrice se serve de l'Histoire pour la sienne. Prague est une ville qui a beaucoup vécu, souvent des choses pas affreuses et Briggs ne le cache pas. Même si c'est sur quelques lignes seulement, elles parlent des pogroms qui ont massacré des milliers de personnes, mais aussi des deux guerres mondiales, l'assassinat de Heiydrich (l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Anthropoid">opération Anthropoid</a>, qui valu donc la mort du SS Heydrich, mais aussi de nombreuses représailles par les nazis sur le peuple tchèque)(perso, j'ai vu le film Anthropoid de Sean Ellis il y a quelques temps déjà et ça m'avait bien marqué). Elle se sert aussi de la légende du golem de Prague, ou plutôt des légendes (parce qu'il en existe plusieurs sur sa "mort". Et franchement, je trouve ça vraiment sympa à redécouvrir (ou découvrir). En plus, ça fait écho aux études qu'a faite Mercy avant de devenir mécanicienne (non, elle ne sort pas toutes les informations qu'elle nous donne du fond de son chapeau).</div><div><br /></div><div>Au final, je l'ai plutôt bien aimé ce tome, surtout pour son aspect politique. On sent aussi que les décisions récemment prises commencent à faire des vagues et que ça ne va pas rester bien calme encore très longtemps. Bref, hâte de voir la suite. </div><div><br /></div><div><br /></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-48435987267762125642023-04-04T10:58:00.001+02:002023-04-04T10:58:09.132+02:00Rythme de Guerre 2, Les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson<div style="text-align: left;"> Et voilà, les Archives de Roshar, c'est fini pour un moment (non en vrai, j'ai encore un bouquin à lire dessus). La suite arrivera dans quelques temps (il en est je crois à 35% environ de l'écriture du tome cinq au moment où j'écris ces lignes). Bref, nous voilà arrivé à la fin du tome 4 et il fut dense.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Rythme de Guerre 2, Les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson</u></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSS4ssiyXZUVVvphdLRPZceONulv7uHkdtGMXuRd4HC-qxhtQsb71YntuJmHLMwttqEByFIajhJ2ahpZkW5svKTKrQSqv6wNxFNxYRAd8mjBhJ9EEgf5sJpY5dEbMiI3Kexjxn05hrSqAXvzNCCeZDXQQg2b9zxh6TPdnfUkiJb52SVMq06co-eUwK/s800/couv9702346.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="494" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSS4ssiyXZUVVvphdLRPZceONulv7uHkdtGMXuRd4HC-qxhtQsb71YntuJmHLMwttqEByFIajhJ2ahpZkW5svKTKrQSqv6wNxFNxYRAd8mjBhJ9EEgf5sJpY5dEbMiI3Kexjxn05hrSqAXvzNCCeZDXQQg2b9zxh6TPdnfUkiJb52SVMq06co-eUwK/s320/couv9702346.jpg" width="198" /></a></div>Editeur : le livre de poche<div>Collection : fantasy</div><div>Année de parution : 2023</div><div>Titre en VO : The Stormlight Archive, book 4: Rhythm of War, part 2</div><div>Année de parution en VO : 2020</div><div>Nombre de pages : 1248</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div><div>- Vous aimez la série</div><div>- Vous voulez voir des héros pas au meilleur de leur forme</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div>- Vous n'aimez pas les pavés</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div><br /></div><div style="text-align: left;"><div>Les Radieux, à l’exception de Kaladin et Lift, sont plongés dans l’inconscience et la tour d’Urithiru est tombée dans les mains des Fusionnés. Navani, prisonnière de la Fusionnée Raboniel, mène avec l’aide du sprène de la tour des expériences pour percer les secrets de la lumière.</div><div>Pendant ce temps, à Shadesmar, Adolin tente une manœuvre risquée pour rallier les sprènes d’honneur à ses côtés, en acceptant d’être jugé au nom de toute la race humaine pour les crimes anciens commis à l’encontre des sprènes. L’affrontement contre Abjection se précise, mais avant cela, l’humanité a besoin de soldats.</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div><br /></div><div>Il est toujours compliqué de parler de la seconde partie d'un tome sans spoiler le premier. La preuve, même l'éditeur le fait dans son résumé. Bref, vous avez compris, je vais divulgacher la partie un (désolée).</div><div><br /></div><div>Dans la dite partie un, les Fusionnés, commandée par Raboniel, prennent Urithiru et font prisonniers tout les habitants de la tour. Raboniel en profite donc pour corrompre la tour, et pour plonger les Radieux dans un étrange sommeil dont rien ne semble pouvoir les tirer. Malheureusement pour elle, Kaladin et Lift ne sont pas endormis, eux. Bon, leur état n'est pas génial, l'un est de plus en plus mal en point, l'esprit fragile et ses pouvoirs fonctionnant à moitié, l'autre est emprisonnée. Reste donc Navani, Dabbit et Rlain, encore en état de sauver la tour, mais sans trop savoir comment si prendre. De son côté, Dalinar se trouve toujours en emul, et fait face aussi bien à la capture de son épouse qu'à la trahison de Taravagian. Dans Shadesmar, Adolin va devoir affronter son jugement, tandis que Shallan, elle, va s'affronter elle-même.</div><div><br /></div><div>Bon commençons par les raleries (pour changer). Où est Renarin ? J'ai presque cru qu'il allait avoir de l'importance, du moins un peu plus que ce que l'auteur nous laisse. Non, mais, vraiment, on comprend de plus en plus à quel point il est important dans l'histoire et pourtant, il est complétement transparent. On ne le voit quasi pas, il reste dans l'ombre, comme souvent, et moi, ça m'ennuie. Parce que j'aime beaucoup Renarin de base et que j'aimerai vraiment qu'il gagne en importance. Bref, ça c'était pour raler un bon coup. </div><div><br /></div><div>J'ai trouvé, je l'avoue, le tome parfois un peu lent. Alors avec Roshar, c'est toujours un peu bizarre de dire ça. Bizarre parce qu'il se passe toujours quelque chose. En fait, le truc, c'est que je trouve qu'il se répète un peu. Et même là, je sais très bien que ça sert l'évolution de Navani (c'est surtout avec elle qu'il fait ça). Sanderson a tendance à m'énerver un peu quand il fait ca, parce que j'ai beau savoir qu'il ne nous répète pas une information pendant des lustres pour rien, j'aimerais qu'il passe à autre chose. Oui, Navani ne se considère pas comme une érudite, même si, dans les faits, c'est plus compliqué. Oui, Raboniel et elle ont peut-être plus en commun que ce qu'on veut bien nous faire croire. Et pourtant, à chaque fois, il nous révéle un indice sur la suite. Il en va de même pour Kaladin, de plus en plus mal en point donc, souffrant de stress post-traumatique à un point avancé, ou encore de Shallan. A croire que les Radieux ne sont pas fait pour être heureux.</div><div><br /></div><div>En parlant de Shallan, passons à ce cher Adolin, qui galère quand même bien comme il faut avec les sprènes. J'ai vraiment adoré toute cette partie. On en découvre un peu plus sur le fonctionnement des sprènes, et pas seulement ceux d'honneur. De plus, j'adore Adolin et j'aime le voir douter de lui, malgré son optimisme flagrant. Sans parler de Shallan, pour qui il est toujours là et qui, elle, s'en veut toujours de se servir un peu de lui. Ils restent parmi mes personnages préférés, tous les deux, et c'est pas ce tome qui me faire dire le contraire.</div><div><br /></div><div>J'ai lu les 1200 et quelques pages du roman avec bonheur. Je n'ai pas vu venir certaines choses, d'autres oui. Il est fort Sanderson pour que tout le monde soit là où il faut au bon moment. Je suis toujours admirative de voir comment il place ses pions, et cela depuis les premiers tomes. Franchement, j'attends de voir ce qu'il va se passer dans le tome suivant. </div></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-53721570332213047722023-03-13T14:40:00.002+01:002023-03-13T14:40:28.840+01:00Night Travelers, Rozenn Illiano<div style="text-align: justify;"> Night Travelers resort à la fin du mois. Il était temps pour moi de découvrir le suite de <a href="https://lapilealire.blogspot.com/2022/11/midnight-city-rozenn-illiano.html">Midnight City</a> que j'avais tant aimé.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>Night Travelers, Rozenn Illiano</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG78OjI8NflTx2UVM8figd3YKpg2t5fSthB3Q9tWAtS1cqKyDHz1ewUH4K3u1knYv4_wKFy9hj-mIh731EuvaZfaeQb_TCqY8dc58gAKl5-KRXxyjAgs5TO9HYUsx3pMF1zdMmNOn1GgpfyTWx2c5OPUhm0Su3NKcF_EPAh-k_fHkVBdtUZNgkAv3v/s2000/FpkC0_AXsAA2-2t.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1414" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG78OjI8NflTx2UVM8figd3YKpg2t5fSthB3Q9tWAtS1cqKyDHz1ewUH4K3u1knYv4_wKFy9hj-mIh731EuvaZfaeQb_TCqY8dc58gAKl5-KRXxyjAgs5TO9HYUsx3pMF1zdMmNOn1GgpfyTWx2c5OPUhm0Su3NKcF_EPAh-k_fHkVBdtUZNgkAv3v/s320/FpkC0_AXsAA2-2t.jpg" width="226" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Rozenn Illiano</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2023 (pour le numérique)</div><div style="text-align: justify;">Format : epub</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous avez aimé Midnight City</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez rêver</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un an après sa rencontre avec Adam Remington, Samuel peine à retrouver sa quiétude d’autrefois. Tout a changé depuis, mais pas pour le meilleur : traumatisé par le Sidhe, il se sent dépossédé de son univers et ne parvient plus à écrire la moindre ligne. Syndrome de la page noire, cette fois, comme un barrage rompu dans son esprit, laissant son imagination sans contrôle. Il rêve, chaque nuit, de la Cité de Minuit. Le Temps y a repris son cours. Les Nocturnes se sont réveillés. Des rumeurs s’élèvent des entrailles de la ville, les tours menacent de reprendre vie. Et la grande Horloge pourrait s’arrêter pour toujours si le démiurge, perdu dans ses cauchemars, n’affrontait pas ces ombres venues du fond de l’Abyme. Night Travelers est la suite de Midnight City.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bon, j'ai très envie de juste vous mettre que c'est un coup de cœur et qu'il faut le lire. Je pense même que ça suffira amplement. Mais ça serait dommage, n'est-ce pas. Le problème, c'est que parlé de Night Travelers, c'est aussi pas mal divulgacher Midnight City et pas que. Et pourtant, il peut se lire quasiment comme un one-shot, et ça même s'il est en plein centre du Grand Projet (oui, je sais, on en parle plus, mais c'est dur). C'est possible puisqu'à l'époque, MC devait en être un. Tout a été dit dans le roman, l'autrice n'avait pas laissé de piste pour une suite directe. Enfin, pas totalement. Après, on dira que ça vient aussi de moi qui voit parfois des liens où il n'en faut pas. Mais il y en avait eu qui m'intriguait beaucoup et il s'avère que ce fameux lien était existant (ou pas au moment de l'écriture de MC). Alors, du coup, je suis ravie que Rozenn est écrit cette suite, qu'elle nous permette de revenir dans la Citée de Minuit et revoir ses personnages.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Rha, je ne sais pas par où commencer, en réalité. C'est compliqué de chroniquer un second tome sans trop en dire. Sam n'arrive toujours pas à écrire. Il a trop d'idée, trop de rêves, trop de tout. Ce qu'Adam lui a fait le traumatise et il n'arrive pas à s'en sortir. Il tente, et s'en sort pas si mal jusqu'à cette nuit-là, où il entre dans la Cité de Minuit. Une ville qui a reprit sa marche normale, ou presque. Le temps est revenu. Mais les cauchemars sont toujours là, prêt à fondre sur les Nocturnes. Oyra, la régente de la ville, va devoir affronter tout cela, alors que, petit à petit, ses souvenirs lui reviennent. Il en va de même pour Cyan. Forcément, ce qu'il se passa dans le rêve et dans la réalité sont liés. Si Sam finit par perdre pieds, c'est toute la cité qui disparaitra…</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quand j'ai commencé le roman, une phrase m'a marqué, juste au début. Elle m'a marqué, parce que j'ai écris quasi la même, quelque jours plus tôt, dans mon journal. Cette phrase, la voici "Si je m’arrête, je m’éteins.". C'est pour moi que j'avais écris une version presque identique, alors autant vous dire que le roman, il m'a parlé et pas qu'un peu. C'est d'ailleurs un peu "énervant" de voir à quel point je suis touchée par les romans de l'autrice, comme si elle savait de suite quoi dire pour m'embarquer à sa suite (et parfois me mettre les larmes aux yeux, cf <a href="https://lapilealire.blogspot.com/2023/01/la-maison-des-epines-rozenn-illiano.html">la Maison des Epines</a>). Du coup, je me retrouve dans les personnages, ici Sam, mais aussi Oyra ou encore Cyan, et j'ai l'impression de ne pas être objective. Mais après tout, peut-on vraiment l'être dans la lecture ? N'est-ce pas en s'attachant, en se retrouvant dans les personnages ou situation qu'on apprécie ce qu'il se passe sous nos yeux ? C'est le cas pour moi, et c'est pour ça que j'aime tant les romans de l'autrice, parce qu'ils me parlent, parce que ses personnages me paraissent "vrais". Mais je crois que je disgresse un peu là, et que je m'en vais plus parler de moi que du roman, ce qui serait bête.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et donc, les personnages. On retrouve bien entendu Sam, Roya et Cyan, les acteurs principaux de Midnigt City. Quelques temps ont passé, et ils tentent, tous autant qu'ils sont, de vivre après MC. Mais ça ne marche pas vraiment. Les angoisses et les peurs sont toujours là, même celles qui étaient si profondément enfouies. Sam est submergé par les idées, par sa propre création. Roya a à nouveau arrêté d''écrire, tente de reprendre le cours d'une vie normale jusqu'à ce que son ex fasse sa réapparition. Pour tous les deux, l'ombre de Remington plane toujours, d'une manière ou d'une autre. J'aime toujours autant les deux, leur interaction, la manière qu'ils ont de se protéger l'un l'autre, même quand parfois, ce n'est pas voulu. On retrouve aussi Xavier et Adam, bien sûr, mais pas dans un rôle où on aurait pu les imaginer. Je suis contente de voir la manière dont ils évoluent, comme quoi, rien n'est tout noir ou blanc dans la vie. Et puis, il y a les nouveaux, Dora et son frère, qui relient la série au reste du Grand Projet (oui, je sais, le Grand Projet n'existe plus tout à fait, mais ça reste quand même). J'espère en voir plus d'eux bientôt (et non, j'en dirais pas plus). Du côté des Nocturnes, c'est Cyan que l'on retrouve. Mal dans sa peau, hanté par ce qu'il s'est passé, je crois qu'il aimerait bien retourné dans l'Oubli, lui. Nous faisons aussi la connaissance d'Oyra, personnage important de ce tome. J'ai aimé la suivre, redécouvrir les secrets de la ville avec elle, me rapprochait du Marchand de Sable aussi et puis, comprendre ce qu'il se passe, vraiment.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Night Travelers, c'est l'histoire de ce qu'on a voulu enfouir. Des souvenirs disparus volontairement, de la dépression et des rêves brisés. C'est l'histoire des deuils, que ce soit d'une personne ou d'une envie, d'une passion. C'est aussi de l'espoir, de l'aide, et peut-être une sorte de rédemptions qu'on s'accorderait à soi-même. C'est beau et poétique. Même lorsque le tout se fait cauchemardesque, lorsque la peur prend le dessus, il y a toujours cette onirisme qui nous prend aux tripes et nous entraine dans l'univers de Rozenn.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, c'est encore un coup de cœur pour moi. Le roman a su me parler, m'entrainer pour me garder là, avec les ombres de la Cité de Minuit. Il fait probablement parti des romans les plus aboutis de l'autrice pour moi, de ce qui ne sont pas prévu à la base, mais qui deviennent une évidence. Pour moi, ce tome-là en est une. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-42247673752227030642023-03-09T11:03:00.008+01:002023-03-09T11:03:45.499+01:00Rythme de guerre 1, les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson <div style="text-align: justify;"> J'ai l'impression que ça fait des années que je ne suis pas retournée à Roshar alors que ça ne fait que depuis 2021. La faute au fait que je ne veuille que les éditions poches pour ne pas déparailler la collection. Je ne parlerais donc pas du fait que le Livre de poche ait décidé de changer le design des couvertures en plein milieu de la publication de la série (j'aime pas, voilà). Bref, me revoilà à Roshar et je suis contente.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Rythme de guerre 1, les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson </b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9RzCbwARiiu1EubsL0a73V0lL6Q74xz1thfS2xMuhVMAiEK5NjkLnjk4smP70VxAcS1Xio1dPdvf_q9Y0XLYx6YsLbPcz8wtc6XPjJqlwxV3NQu7R56SGA6j3VQYJS02FIA-CndRhf0M4ih6DaujVZ3K_WQdLANXoAMu8__4JaVwz63BJWGibHEdQ/s800/couv39354003.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="494" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9RzCbwARiiu1EubsL0a73V0lL6Q74xz1thfS2xMuhVMAiEK5NjkLnjk4smP70VxAcS1Xio1dPdvf_q9Y0XLYx6YsLbPcz8wtc6XPjJqlwxV3NQu7R56SGA6j3VQYJS02FIA-CndRhf0M4ih6DaujVZ3K_WQdLANXoAMu8__4JaVwz63BJWGibHEdQ/s320/couv39354003.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Le livre de poche</div><div style="text-align: justify;">Collection : imaginaire</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2023</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : The Stormlight Archive, book 4: Rhythm of War, part 1 </div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2020</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 1152 </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez la série</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez voir des héros pas au meilleur de leur forme</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous n'aimez pas les pavés</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Après avoir formé une coalition humaine pour repousser l’invasion des Néantifères, Dalinar et ses Chevaliers Radieux ont mené une campagne aussi brutale qu’impitoyable. Cependant, aucun des deux camps n’a réussi à prendre le dessus et la guerre s’enlise. Le spectre de la trahison possible de son allié Taravangian pèse sur chacune des décisions stratégiques de Dalinar.</div><div style="text-align: justify;">De son côté, Kaladin Béni-des-foudres doit s’habituer à son nouveau rôle parmi les Chevaliers Radieux alors que ses Marchevents font face à leurs propres problèmes : des Fusionnés, de plus en plus nombreux, se réveillent alors que plus aucuns sprènes d’honneur n’acceptent de se lier avec des humains pour faire grossir les rangs des Radieux. Des émissaires de la coalition sont envoyés à la forteresse de l’Intégrité Constante pour convaincre les sprènes de se liguer avec eux contre les forces du dieu maléfique Abjection. Sinon, ils devront se confronter à l’horreur de la défaite…</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un an et quelques sont passés depuis la fin de Justicière. La guerre entre les humains et Ceux qui chantent s'enlisent méchamment. Aucun des deux parties n'arrivent à prendre réellement le dessus. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer, mais du côté des humains, il reste le spectre de la trahison de Taravangian, pourtant l'un des plus puissants alliés de Dalinar. Alors, celui-ci cherche comment s'en sortir. Pour cela, il n'a pas trente six solutions, il doit récupèrer un général caché à Pierre d'Atre, et convaincre les sprènes d'honneur de participer. Pour la première mission, il envoie les Marchevents, commandé par Kaladin. Si la mission est un succès, pour le jeune homme, rien ne va. Dalinar le retire du combat, voyant bien que la depression n'est pas loin. Il se réssout alors à devenir chirurgien, au côté de son père. POur la seconde mission, Shallan et Adolin partent pour Shadesmar, accompagnés par d'autres Radieux. Mais un espion se cache dans leur rang et Shallan va bien avoir du mal à le découvrir.</div><div style="text-align: justify;">Et pendant ce temps, Ceux-qui-chantent et leurs fusionnés prévoient d'envahir la tour...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Il y a pas mal de chose à dire sur ce tome, surtout sur les personnages. Déjà, j'ai été plus que ravie de voir que les perso points de vue comprenaient entre autres Navani, Shallan et Adolin. Ce sont des personnages que j'aime beaucoup et, pour Navani, je trouve qu'on ne la voyait pas assez finalement. Par contre, déçue de ne pas voir Renarin (il apparait, quoi, deux fois dans le roman et vraiment dans un coin), et de très peu suivre Jasnah et Dalinar. Mais, à la place, on a aussi Venli, du côté de Ceux-qui-chantent, et j'apprécie assez. J'aime voir ce qu'il se passe du côté antagoniste. Et autant dire qu'ils ne sont finalement pas mieux fourni que les humains. Chez eux aussi, les complots ont court et Venli, sans vraiment le vouloir, va se retrouver en première ligne de ceux-ci. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais ce que j'ai vraiment apprécié dans cette première partie, c'est la psychologie des personnages, plus particulièrement de Kaladin et de Shallan. Pour Shallan, ce n'est pas étonnant, j'aime le personnage et j'apprécie beaucoup la manière dont l'auteur traite son trouble dissociatif de l'identité. C'est une maladie sur laquelle il a déjà écrit (dans <a href="http://lapilealire.blogspot.com/2021/01/les-nombreuses-vies-de-stephen-leeds.html">Legion</a>, son héros en souffre mais d'une toute autre manière). Là, je trouve qu'il se rapproche bien plus de la manière dont elle est perçue de nos jours. Ici, les trois identités de Shallan semblent avoir réussi à trouver un certain équilibre. Mais une quatrième n'est pas loin et Shallan sombre de plus en plus. Les évènements de Shadesmar ne vont pas l'aider non plus. Heureusement pour elle, elle a toujours Adolin pour la soutenir. Ce garçon est vraiment merveilleux. Toujours là pour les autres alors que lui-même a ses propres problèmes. Pour Kaladin, ce sont ses vieux démons qui reviennent et la dépression avec. Il faut dire que chercher sa place dans le monde, quand on pense ne savoir faire qu'une seule chose n'est pas des plus simples. Et de son côté aussi, heureusement qu'il n'est pas seul. C'est vraiment quelque chose qu'on retrouve dans ce tome, l'entraide. C'est probablement l'un des thèmes récurent de la série entière. Sans les autres, il est plus dur d'arriver à être fort.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et puis, bien entendu, il y a le déroulement de l'histoire. On arrive sur la fin de la première partie de Roshar et certaines choses s'accélèrent. Ca se sent surtout dès la seconde partie du roman avec les mouvements de Ceux-qui-chantent et des fusionnées vers la tour. Mais aussi avec les avancées technologiques des érudits de Navani. Le monde change et je ne suis pas sûre que les personnages, qu'ils soient protagonistes ou non seront tous prêt à suivre. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, c'est encore un coup de coeur. Et ça fait plaisir vu mes dernières lectures sandersoniennes. Je retrouve l'auteur que j'apprécie depuis le début et ça fait du bien. J'espère vraiment que par la suite, il ne va pas repartir dans ses derniers travers parce que vraiment, Roshar fait partie de mes sagas préférées. </div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-10349970040017919672023-02-22T15:50:00.001+01:002023-02-22T15:50:12.725+01:00L'étreinte des flammes, Mercy Thompson, tome 9, Patricia Briggs<div style="text-align: justify;"> Je n'aurais jamais cru que j'avancerais aussi bien sur Mercy Thompson depuis décembre. C'est pourtant bien le cas et j'en remercie ma médiathèque pour ça. On risque pourtant d'un peu moins la voir prochainement ici, parce que j'ai une pile à lire maison un peu énorme avec quelques pavés que j'aimerais quand même écoulés rapidement (bon, un Mercy se lit très vite, je pourrais toujours en glisser un ou deux entre deux pavés). Mais passons à ce tome neuf, si vous le voulez bien.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>L'étreinte des flammes, Mercy Thompson, tome 9, Patricia Briggs</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgphxY_ZKV0YzMeP__0lJEDBw3bKTTnsne2ZWEy9ur4elnafKraMcCbcE3tZtzrcS7BlBYS5WLZ0d70HMxYKJCYdonltdomE85dqnPrXyp_eY2g274nvPR5zuQniyk_tIHqmHQ51X5naYeMhamUwlGuSB9ZWnfF7r99Nc0RSiohljFi5CH3oLF_v6u3/s652/couv20405466.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="652" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgphxY_ZKV0YzMeP__0lJEDBw3bKTTnsne2ZWEy9ur4elnafKraMcCbcE3tZtzrcS7BlBYS5WLZ0d70HMxYKJCYdonltdomE85dqnPrXyp_eY2g274nvPR5zuQniyk_tIHqmHQ51X5naYeMhamUwlGuSB9ZWnfF7r99Nc0RSiohljFi5CH3oLF_v6u3/s320/couv20405466.jpg" width="196" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Milady</div><div style="text-align: justify;">Collection : fantasy</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2017</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : Mercedes Thompson, book 9: Fire Touched</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2016</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 380</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">A lire si : </div><div style="text-align: justify;">- Vous avez aimé les tomes précédents</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez en découvrir un peu plus sur les Seigneurs Gris et En-Dessous</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez voir les vampires</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">La tension entre les faes et les humains est à son comble. Lorsque la meute est amenée à affronter un troll déchaîné, la présence d’Aiden, enfant humain enlevé il y a des siècles par les faes, pourrait bien être la seule chose susceptible d’empêcher la guerre qui s’annonce.</div><div style="text-align: justify;">Prêts à le protéger coûte que coûte, Mercy, Adam et la meute devront défier le Marrok, les humains et les faes. Mais qui les protégera de celui qui a reçu l’étreinte des flammes ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je me demandais à quoi allait-on avoir droit après le Guayota et ses tibicenas. Il faut dire que le tome précédent fait partie de mes préférés, autant pour tout ce qui concerne la vie de la meute avec le retour de Christy et ce qu'il implique, qu'avec son ennemi. Alors, je m'attendais à du lourd, du moins à quelque chose d'aussi bien. Et franchement, on est plutôt pas mal avec ce tome. Déjà, il commence sur les chapeaux de roues avec une attaque de troll. La bestiole, aussi grande que le pont où elle a élu domicile n'est pas là pour rien. Elle a été lâché dans l'espoir de récupérer Zee, Tad et un mystérieux gamin qui semble pouvoir utiliser le feu et pour faire le plus de dégats possible. Le seul truc, c'est que son envoyeur n'imaginait probablement pas que Mercy allait revendiquer les Tri-Cities comme territoire de la meute et qu'elle offrirait la protection à ceux qui en eux besoin. Une décision qui ne plait guère aux Seigneurs Gris. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La décision de Mercy va entrainer deux-trois problèmes. Déjà, ça ne plait pas au faes, bien entendu. Une bonne partie des Seigneurs Gris comptent bien détruire les humains pour reprendre le contrôle sur Terre, une autre est plus modérée, mais pas tout à fait d'accord non plus. Surtout que la meute offre sa protection à Aiden, enfant humain ayant réussi à fuir En-Dessous. Le gamin (qui n'en est plus vraiment un) a hérité de pouvoir que les faes lui envient, forcément. Ensuite, elle n'est pas ultra bien accueilli par la meute. Cela va donner l'occasion à Adam d'asseoir un peu plus son autorité et celle de Mercy. Je crois qu'on a jamais vu la meute aussi soudé après ça. Malheureusement, elle va aussi être lâché par le Marrock, qui ne souhaite pas voir toutes les meutes des USA en danger à cause de ce genre de décision. Une décision que Mercy prend particulièrement mal tellement elle a l'impression d'être abandonnée par Bran.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et puis, il y a l'ennemi, parce qu'il y a toujours un ennemi. Vous me direz que rien qu'avec les problèmes qu'engendre la décision de Mercy, appuyé par Adam, et finalement par toute la meute. Mais on s'attend finalement toujours à un combat dans la série. Alors, oui, le tout premier est déjà pas mal, mais le troll n'était pas l'ennemi. Non, là nous avons d'abord le conseil des Faes, à savoir les Seigneurs Gris. On en entend parler depuis un moment, on a même rencontré certain d'entre eux (dont un à l'épisode précédent). Si Mercy et Adam vont affronter tout le conseil sur le plan administratif je dirais, c'est surtout l'une de ses membres qui va s'avérer problématique. On la voit venir de loin d'ailleurs, ce que finalement, je trouve un peu dommage. Mais j'ai vraiment apprécié enfin découvrir une partie des Seigneurs Gris, les voir interagir entre eux et commencer à comprendre leur fonctionnement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Leur introduction coïncide donc aussi avec celle d'Aiden, le garçon enlevé voilà bien longtemps par En-Dessous. Aiden est l'élément perturbateur du récit et il tient parfaitement ce rôle. C'est aussi avec lui qu'on en découvre plus sur En-Dessous, à la fois lieux et personnage. J'ai apprécié le voir aussi aider Joel, l'homme transformé en tibicena lors du tome précédent et intégrer à la meute par Mercy. Je ne le dirais jamais assez, mais Briggs n'oublie que rarement les personnages qu'elle introduit dans ses romans, chose appréciable. On découvre aussi un nouveau loup arrivait depuis peu et qui me semble plutôt prometteur par la suite.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, j'ai beaucoup aimé ce tome. J'aime quand on passe plus de temps sur les relations entre la meute, Mercy et Adam comme ce fut le cas ici. J'apprécie aussi découvrir toujours plus les faes et voir comment l'autrice se sert des légendes européennes pour les nourrir. J'espère que le prochain tome sera tout aussi sympathique à lire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-6804398445791462872023-02-21T15:49:00.003+01:002023-02-21T15:49:13.417+01:00La théorie du bouclier, Le Prophétionnel, tome 1, Pierre Grimbert<div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"> Vous avez déjà eu l'occasion de voir monsieur Grimbert dans ses pages pour sa géniale saga de Ji que j'aime beaucoup beaucoup. Dans le Prophétionnel, l'auteur reste sur de la fantasy, mais glisse du coté de l'humour et de la parodie. Un genre avec lequel j'ai souvent du mal, sauf lorsqu'on s'appelle Pratchett. Alors, est-ce que Pierre Grimbert aura réussi à me convaincre ? C'est ce que nous allons voir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><b><u>La théorie du bouclier, Le Prophétionnel, tome 1, Pierre Grimbert</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc-gVheQYOtysD5ee-PuUx3KPljKn9KEF16LEVLALtE6E_H3fUOV2_zdIfD14t13rXtQsUh30WbUrAOObVy9zz93ysFr0_CFwIhOwogGS5iX4f3glKACMZZ6E11KuF6Xpc310S4-XLwo11zvOjTyjh0glZkUaknK-Vrw_XxsLjwMPGS3oDVwgpHlWI/s671/couv44460602.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="671" data-original-width="430" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc-gVheQYOtysD5ee-PuUx3KPljKn9KEF16LEVLALtE6E_H3fUOV2_zdIfD14t13rXtQsUh30WbUrAOObVy9zz93ysFr0_CFwIhOwogGS5iX4f3glKACMZZ6E11KuF6Xpc310S4-XLwo11zvOjTyjh0glZkUaknK-Vrw_XxsLjwMPGS3oDVwgpHlWI/s320/couv44460602.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Octobre</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2006</div><div style="text-align: justify;">Format : mobi</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une parodie de quête fantasy classique</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de l'humour parfois un peu potache mais pas lourd</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une vraie histoire</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous n'avez pas d'humour</div><div style="text-align: justify;">- La fantasy, pour vous, c'est du sérieux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le royaume connaît une paix et un bonheur inégalés depuis des siècles, et il semble que cela doive durer encore de nombreuses années... C'est une véritable catastrophe ! Pour le bon chevalier Ulser de BriseCamail, en tout cas. Sa seule chance d'épouser la belle Migrene est d'accomplir un exploit ; mais les grands de ce monde n'ont aucune quête à lui confier ! Depuis a mort du dernier nécromancien, même les dragons évitent de dire un mot plus haut que l'autre. Les Horckques regardent pousser les patates, et les dieux chaotiques-mauvais se tapent une sieste récupératrice... Malgré tout décidé à agir, Ulser va demander conseil à une sorcière aux pouvoirs aussi grands que ses appétits politiquement incorrects. Il y aurait bien quelque chose à faire, oui... Un exploit formidable, peut-être... mais peut-on vraiment sauver le monde, quand celui-ci n'est pas en danger ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme je le disais, le genre parodie humoristique n'a pas toujours bonne presse chez moi. J'ai souvent du mal avec ceux qui veulent en faire trop, qui confondent humour et lourdeur. Les blagues "pipi-caca" ne me font pas rire, tout ce qui tourne autour des "malentendus" sexuels non plus. Du coup, je fais l'impasse sur ce genre, sauf quand il s'agit de Pratchett. Mais, bon, là c'était Pierre Grimbert, dont j'adore la saga de Ji. Je me suis dit que j'allais tout de même tenté, surtout que le roman traine dans ma liseuse depuis un moment. Bon, je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps, j'ai beaucoup aimé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'histoire commence tranquillement avec Ulser, paladin de son état, parti à la recherche d'une quête qui redorera son blason face à son futur beau-père. Il faut dire que son concurrent dans le coeur de la belle Migrene aurait réussi à bannir un dragon. Seul problème, le monde est en paix. Il se rend donc chez une sorcière pour essayer de trouver une quête. C'est à partir de là que tout s'embrouille. Déjà, il décide de faire une quête qui n'aura lieu que dans treize ans, ensuite, il libère les diablotins qui fournissent la magie aux sorcières et mages. Accompagné de la sorcière, son (ex)époux, puis d'un voleur (pas fameux du tout) et d'une amazone (aussi naive que lui), le voilà parti pour accomplir sa quête et peut-être sauver le monde avec un peu d'avance. On se doute bien que le chemin est plein d'embuches et que rien, mais alors rien, ne va se passer comme prévu.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'aime beaucoup quand les auteurs jouent avec les quêtes et autres histoires d'élus. Imaginez, ici, on a un type, très mais alors très naïfs, pas vraiment ultra intelligent, mais extrêmement serviables (même quand il ne faut pas), qui se retrouve à être au centre de toutes les prophéties du monde, pire encore, sa seule présence change absolument tout. C'est vraiment très amusant à lire et à découvrir. Surtout quand le dit bonhomme est accompagné par une équipe pas toujours plus maline que lui. Si j'ai la naiveté d'Ulser, notre paladin, j'ai adoré le duo Mercedes/Roméo, les deux mages, cerveaux de l'équipe, toujours en train de se chamailler (il faut dire qu'elle a un sale caractère et que lui a tendance à vouloir la tromper (par vengeance, elle a fait de même) avec pas mal de personnes). Dommage par contre que Escar, le voleur pas du tout doué mais ultra chanceux et Maline, l'amazone, soient un peu plus transparent dans cette aventure. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ensuite, il y a l'humour, plutôt proche de ce que j'apprécie (pas lourd, en finesse, ironique souvent) et les multiples références à des œuvres dites classique de la fantasy. J'ai ricané quelque fois, et, vraiment, la lecture a illuminé mon café du matin. En plus de ça, Pierre Grimbert nous offre une vraie histoire avec une vraie quête. Sous couvert d'humour et de parodie, nous sommes sur de la fantasy presque pure et dure. Forcément, ça fonctionne à mort, sans temps mort et sans incohérence dans le texte. On est pas là juste pour rire, on est aussi là pour suivre l'histoire d'Ulser et de son équipe, comme on le ferait avec les personnages des autres cycles "sérieux" de l'auteur. C'est vraiment quelque chose que j'apprécie. Trop souvent, sous couvert d'humour et de parodies, les textes partent en tout sens sans vraiment nous offrir d'histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, je me suis éclatée (et j'en ai bien besoin en ce moment). C'était fun à lire, sans prise de tête et franchement agréable. J'ai beaucoup aimé ce côté très humoristique de l'auteur que je ne connaissais pas vraiment (il y a des touches d'humour dans ses autres textes, hein, mais forcément, c'est bien moins qu'ici). L'exercice est difficile et il s'en sort vraiment très bien pour moi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-35696316901922355812023-02-17T11:00:00.002+01:002023-02-17T11:00:27.820+01:00La cité diaphane, Anouck Faure<div style="text-align: justify;"> J'ai un peu craqué en voyant la couverture du roman, illustrée, comme toutes celles de la maison d'édition, par Xavier Colette. Et puis, en lisant la quatrième, je me suis dit que c'était un roman pour moi, ça. quelque chose de mystérieux, d'un peu hanté. Alors, je me suis lancée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>La cité diaphane, Anouck Faure</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4RZ9Lx9a0Q9TrYz6CGmtiRiOaSpja4v--cTzNK1a_MTgPR1Fe5udo6-y_44g2knKrbMTTFoptVQxGIiimCV76Hv7Wal-b-0bzmFQi4w9tbgHGN3A4azerh9Ug2qrcsfKZAqVJGCuTYZvrtYzpCSfr5jgHhszhT7lcl4G3ADHCtw8woi6IAVkZDh24/s700/couv50202803.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4RZ9Lx9a0Q9TrYz6CGmtiRiOaSpja4v--cTzNK1a_MTgPR1Fe5udo6-y_44g2knKrbMTTFoptVQxGIiimCV76Hv7Wal-b-0bzmFQi4w9tbgHGN3A4azerh9Ug2qrcsfKZAqVJGCuTYZvrtYzpCSfr5jgHhszhT7lcl4G3ADHCtw8woi6IAVkZDh24/s320/couv50202803.jpg" width="229" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur ; Argyll</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2023</div><div style="text-align: justify;">nombre de pages : 256</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les récits introspectifs</div><div style="text-align: justify;">-Vous aimez ne pas tout comprendre d'un coup</div><div style="text-align: justify;">-Vous voulez une atmosphère oscillant entre rêve et cauchemar</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">-Vous n'aimez pas les mystères</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Merveille architecturale élancée vers le ciel, Roche-Étoile a connu la splendeur et la chute. La cité sainte de la déesse sans visage est maudite, réduite à l’état de nécropole brumeuse depuis que les eaux de son lac et de ses puits se sont changées en poison mortel.</div><div style="text-align: justify;">Sept ans après le drame, l’archiviste d’un royaume voisin se rend dans la cité défunte avec pour mission de reconstituer le récit de ses derniers jours. Mais il s’avère bientôt que Roche-Étoile abrite encore quelques âmes, en proie à la souffrance ou à la folie, et celles-ci ne semblent guère disposées à livrer leur témoignage.</div><div style="text-align: justify;">Un jeu de dupe commence alors entre l’archiviste et ces esprits égarés, dans les dédales d’une cité où la vérité ne se dessine qu’en clair-obscur, où dénouer la toile du passé peut devenir un piège cruel.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Avant toute chose, parlons un peu de l'objet. Parce que je n'ai pas pris le temps de le feuilleter à la librairie et que ce n'est qu'une fois à la maison que je me suis rendue compte qu'il était illustré. J'ai totalement oublié de faire des photos d'une ou deux illustrations, mais ça vous poussera à le feuilleter si vous le croiser. Anouck Faure, l'autrice, est aussi artiste. C'est elle qui a créé les gravures qui parsèment le roman. Personnelle, ça m'a un peu fait penser à du Gustave Doré et aux vieilles éditions de roman. Je suis totalement fan et ça apporte vraiment une plus value au roman, surtout pour son ambiance.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et l'ambiance, dans la cité diaphane, c'est vraiment la chose qui m'a le plus marqué. On est sur un roman de dark fantasy ici qui a pour décors une cité maudite. Personnellement, j'ai vu Roche-Etoiles comme une sorte de Mont-Saint Michel entièrement blanc, aux tours élancées et emplie de souvenirs, cauchemars et autres rêves perdues depuis bien longtemps. Quelque chose de finalement très gothiques, spirituels aussi et fantomatiques. J'ai adoré me promener, essayer d'imaginer ce qu'à été et ce qu'est maintenant la cité. IL y a quelques chose de très sombre dans l'ambiance et en même de lumineux. Je ne saurais comme vous dire ça précisément. Juste, c'est beau et prenant. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">A cette ambiance, qui fait presque tout à elle seule, on ajoute une histoire qui s'y colle parfaitement, puisqu'elle est toute aussi mystérieuse et étrange (alors non, je ne vais pas faire un résumé, parce que ça serait clairement gâcher la chose). Ca commence presque tranquillement, avec un archiviste qui vint pour finir d'écrire l'histoire de Roche-Etoiles, cette magnifique cité maudite voilà sept ans. Petit à petit, alors qu'on découvre la ville, on va aussi avoir un aperçu de ce qu'il a pu se passer. Et plus on découvre le passé, plus le présent change, rebondissant sur les évènements qui se sont passés sept ans plus tôt. Puis, arrive la dernière partie du roman, où la fin de la cité devrait arriver pour de bon. Et là, clairement, on ne s'attend pas toujours à ce qu'il se passe. J'ai été surprise, clairement intriguée tout le long du roman et, même si, en y réfléchissant après coup, j'aurais du voir venir la chose, je suis restée dans le flou un moment, trop prise par ce qu'il se déroulait devant mes yeux pour penser à ce que l'on savait déjà. Un peu comme notre narrateur finalement. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un narrateur qui sera d'ailleurs la première surprise du roman. J'ai beaucoup aimé le traitement des personnages tout le long du roman. On se trouve avec quelques perso très archétypaux, comme la jeune dame, chevaleresse venue sur ordre de son clergé (vouée à la Déesse sans visage), pour en finir avec le mal qui ronge Roche-Etoiles et qui tout le long du roman sera l'image même du noble chevalier, ou le forgeron, attaché à sa cité et à son souvenir. Et puis, il y a les autres, qui cachent bien leur jeu tout le long. Vanor, l'étrange oracle de la Déesse que le forgeron semble attendre, le prince et sa sœur, mais aussi leur père que nous découvrons lors de flashback... Tous sont là pour une mission bien précise, amenés ici par le destin. Ils sont identifiés par leur fonction, ce qui les rend un peu iréel, je trouve. Un peu comme si le lecteur se trouvait dans une sorte de rêve/cauchemar.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et c'est bien ça que j'ai aimé dans tout le roman, cette sensation presque onirique qu'il dégage. La plume d'Anouck Faure y est poétique et en même temps dure, comme le roman. Le tout en fait un livre complexe, pas toujours facile à suivre mais terriblement efficace. Ce fut donc une superbe découverte pour moi et, je pense fortement qu'on reverrait l'autrice, mais aussi la maison d'édition (que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir jusque là) sur le blog.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-43340170240807370772023-02-09T17:08:00.002+01:002023-02-09T17:08:25.091+01:00Gideon la Neuvième, Le tombeau scellé, tome 1, Tamzin Muir<div style="text-align: justify;"> Ca fait un moment que je tourne autour de ce roman à la médiathèque. La dernière fois, il m'est passé sous le nez puisque la personne juste devant moi dans le rayon SFFF l'a prit devant mes yeux. J'ai fini par lui mettre la main dessus la semaine dernière, et je me suis empressée de le lire, donc.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Gideon la Neuvième, Le tombeau scellé, tome 1, Tamzin Muir</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhPxoGrMuNYGXKDEDetKDcuzXEpVtb0alDzcoQi3VyYUnG6uHojLP2QcJwYkxwUtWHtMAZ8onH0hWt8qKwmpLGXi7LJbiJPMeuyrkP_JB4ATSdtUtUOU0dAtfSfRxxcS6gk2vM44uqAZUHoBoINM0EEWwKnDsvEARE74DhVKn305YFW32Fzgv_z7Dz/s799/couv24891237.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="483" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhPxoGrMuNYGXKDEDetKDcuzXEpVtb0alDzcoQi3VyYUnG6uHojLP2QcJwYkxwUtWHtMAZ8onH0hWt8qKwmpLGXi7LJbiJPMeuyrkP_JB4ATSdtUtUOU0dAtfSfRxxcS6gk2vM44uqAZUHoBoINM0EEWwKnDsvEARE74DhVKn305YFW32Fzgv_z7Dz/s320/couv24891237.jpg" width="193" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Acte Sud</div><div style="text-align: justify;">Collection : Exofiction</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2022</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : The Locked Tomb, book 1: Gideon the Ninth</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2019</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 528</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez un roman de SF qui flirte un peu avec la fantasy</div><div style="text-align: justify;">- Vous n'avez pas peur des morts et des fantomes</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une héroine qui sorte de l'ordinaire</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de l'ultra sanglant</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez un style "classique"</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Élevée par une flopée malveillante de nonnes sclérosées, de serviteurs antédiluviens et de squelettes, Gideon est fin prête à laisser derrière elle une vie de servitude et la perspective d'un au-delà sous forme de cadavre réanimé. Elle embarque donc son épée, ses bottes et ses revues pornos, et prépare son évasion. Mais son ennemie d'enfance ne lui rendra pas sa liberté avant un dernier service.</div><div style="text-align: justify;">Harrowhark Nonagesimus, Respectable Fille de la Neuvième Maison et magicienne osséo surdouée répond en effet à l'appel de l'Empereur. Celui-ci a convié les héritiers et héritières de chacune de ses loyales Maisons à prendre part à un concours impitoyable mettant à l'épreuve leurs compétences et leur intelligence. Si Harrowhark réussit, elle deviendra une servante immortelle et tout-puissante de la Résurrection. Mais nulle nécromancienne ne saurait accéder au rang de Lycteure sans sa cavalière. Sans l'épée de Gideon, Harrow échouera et ce sera la fin de la Neuvième Maison. </div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai su que j'allais adoré ce roman dès le premier paragraphe. Mais vraiment. Le style m'a plut de suite et Gideon m'a parut fort sympathique dès le départ. Ca n'a pas manqué. Mais avouons, des nécromanciens qui se tirent la bourre pour devenir Lycteur (servant de l'Empreur), un univers sombre, plutôt SF mais qui par certains aspects flirtent parfois avec la fantasy (les épées, les quêtes), des mystères, une barraque qui fout la trouille etc... Qui aurait douter que j'aime ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Gideon Nav est serve dans la Neuvième Maison. Mais depuis sa plus tendre enfance, elle tente de s'enfuit, ayant pour rêve d'intégrer la cohorte. On la découvre au début du roman durant une de ses multiples tentatives d'évasion. Celle-ci est sur le point de réussir lorsqu'elle est arrêté par la Respectable Fille, Harrowhark Nonagesimus. Harrow met à terre Gidéon et l'embarque avec elle. Il faut dire qu'elle a une mission à accomplir et que, malgré son aversion pour Nav, elle a besoin d'elle. Les voilà donc parties, toutes les deux, pour la Maison de Canaan, ou elles rejoignent les huit autres maisons de l'Empire pour ce qui semble être un concours. Sauf que bien entendu, rien ne se passe comme prévue, surtout pour Gideon.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme je le dis, j'ai adoré le personnage de Gideon. C'est une guerrière, qui a tendance à penser soit avec ses muscles soit avec son vagin. Mais attention, elle n'ait pas que ça. Au début, Gideon, je l'ai un peu vu comme la petite brute du coin, la fille qui essaie de se rendre plus intéressante qu'elle ne l'est. Elle sait qu'elle peut dégommer la plupart des personnages qui se trouvent dans la neuvième maison, et elle le fait bien savoir. Mais, à côté de ça, c'est aussi (et surtout) une fille de dix-huit ans, pas toujours bien dans sa peau et qui ne sait pas toujours vraiment ce qu'elle veut. Bon, faut dire que face à Harrow, sa nécromancienne, c'est parfois compliqué. Harrow est froide, mystérieuse à souhait et intelligente. Surtout, elle a droit de vie ou de mort sur toute sa maison et, ça, elle le fait bien savoir. Les deux forment un duo assez détonnant, et qui pourtant fonctionne. La dynamique entre elle, et ça même quand elles sont séparées (ce qui arrivent quand même pas mal dans le roman) est juste géniale, idem pour la tension dans leurs échanges. Mais elles ne sont pas les seuls personnages que j'ai aimé. Si je ne me suis pas attachée à tous les couples nécro/cavaliers que l'on croise (certains plus ou moins d'ailleurs), je dois dire que la plupart m'ont vraiment bien plus, justement grâce aux dynamiques entre eux. Avec autant de personnages, ça aurait pu vite partir en cacahouète. Or, ils sont tous assez caractérisés pour ne pas les confondre (pas même les jumelles de la troisième).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ensuite, il y a l'univers. Nous voilà dans un empire qui met à l'honneur la nécromancie. On ne fait que l'effleurer du doigts pour le moment (je suppose que dans les trois prochains tomes, on en verra plus), mais il y a eu une catastrophe et l'Empereur a ramené les maisons à la vie. Depuis, il mène une guerre (dont on apprend pas grand chose). Au moment où commence notre récit, il a besoin de nouveaux lycteurs, des saints en quelque sorte. C'est pour cela qu'on se retrouve dans la premier maison, la sienne, qu'il a abandonné depuis un long moment. Et là, on se trouve dans une sorte de vieux manoir avec des labo secrets en sous-sol, des serviteurs squelettes et trois prêtes antédiluviens. C'est sombre, poisseux, et pas franchement avenant. Vous me direz, ça va parfaitement à nos nécromanciens et à leur cavaliers. Perso, j'ai adoré parce que tout va ultra bien ensemble. Mieux encore, on passe carrément au dessus de l'aspect un peu morbide de la chose. C'est naturel, ça ne choque pas, ça fonctionne nickel. Ce premier aperçu de l'univers de Muir m'a foutu l'eau à la bouche et pas qu'un peu. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En plus de ça, on a une intrigue qui, forcément, ne pouvait que me plaire. Parce qu'on se retrouve à devoir comprendre ce que peuvent être les épreuves du concours, tout en essayant de découvrir qui s'amuse à décimer les nécromanciens sur place. On résume donc, des épreuves que personne ou presque ne comprends vraiment, mais que tout le monde compte bien passé, des meurtres et une enquête, le tout emmêlé avec un certain brio. Pour tout vous dire, j'ai rapidement compris pour les épreuves, par contre, je suis tout autant tombé sur le cul que Gideon en découvrant ce qu'il se passe en réalité dans la maison de Canaan. Et pourtant, ça avait l'air plutôt logique en y repensant. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, j'ai adoré ce roman, mais vraiment. Tout m'a plus, de l'univers, à Gideon, en passant par ses lunettes de soleil ou encore les mécanismes mis en place. J'ai vraiment hâte de lire le second tome (qui sort cette année, et donc que je n'aurais probablement pas à la médiathèque de suite de suite). Il est peut-etre pas à mettre entre toutes les mains (il reste un peu gore et certains passages peuvent heurté), mais j'ai vraiment beaucoup kiffé.</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-62781313973037687442023-02-03T10:54:00.004+01:002023-02-03T10:54:40.787+01:00La Faille de la Nuit, Mercy Thompson, tome 8, Patricia Briggs<div style="text-align: justify;"> Je reviens à Mercy après un tome sept qui ne m'avait pas tant plu que ça. Mais comme j'adore Mercy et la meute, je n'ai pas pu me résoudre à rester trop longtemps sur une mauvaise impression (en espérant très fort pour que ça n'en soit qu'une seule).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Faille de la Nuit, Mercy Thompson, tome 8, Patricia Briggs</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhko1zG4bC3ZtqxYg7umz5-lQ-3PP7Ai7yjUbUmT6IB9YRejON6Cf4_aluJHfEL7xGmNF6Ema3PcXfJ1HF5BoqVYo2lU_DGltAqhUmzFy8GUq1MClcI2y4sB_IX1vbmo91xP6ofFBcgbrWReIhiuyK7AhtJKFZoj3gzqndk-vZuAi3ALeOlbnjOSaeA/s324/couv70515956.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="324" data-original-width="200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhko1zG4bC3ZtqxYg7umz5-lQ-3PP7Ai7yjUbUmT6IB9YRejON6Cf4_aluJHfEL7xGmNF6Ema3PcXfJ1HF5BoqVYo2lU_DGltAqhUmzFy8GUq1MClcI2y4sB_IX1vbmo91xP6ofFBcgbrWReIhiuyK7AhtJKFZoj3gzqndk-vZuAi3ALeOlbnjOSaeA/s320/couv70515956.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Milady</div><div style="text-align: justify;">Collection </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2015</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : Mercedes Thompson, book 8: Night Broken</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2014</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 477</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: center;"><u>A lire si </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous avez aimé les premiers tomes</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de l'action</div><div style="text-align: justify;"><br style="background-color: white; color: #484848; font-family: "Josefin Slab"; font-size: 15.4px;" /></div></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur :</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Fuyant son nouveau compagnon violent, Christy, l’ex-femme d’Adam, fait un retour fracassant dans les vies d’Adam et Mercy. La cohabitation n’est pas simple. Surtout lorsque Christy décide de monter la meute contre Mercy afin de récupérer Adam. Et la situation empire lorsque son petit ami retrouve sa trace : les cadavres s’empilent et Mercy va devoir mettre ses problèmes personnels de côté pour affronter une créature bien décidée à réduire son monde en miettes !</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">Mon avis</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bon, après la petite déception du tome précédent, j'espérais que l'autrice se reprendrait pour nous offrir une histoire bien mieux gérée. J'ai été exaucée avec la Faille de la Nuit, et je suis contente. Bon, il faut dire que déjà, Christy (l'ex-femme d'Adam) se pointe, harcelée par un type qui a tout l'air d'être bien plus dangereux qu'elle ne le pense. Forcément son retour dans la maison de la meute n'est pas de tout repos pour Mercy. Ajouté à ça que le harceleur de Christy est une sorte de dieux venant des îles Canaries qui semblent totalement invincibles et nous allons avoir une intrigue des plus intéressantes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Commençons par Christy. L'ex-femme d'Adam est parti, laissant mari et fille, ne supportant plus la vie auprès de la meute. Quand elle revient, pourtant, elle tente de reprendre la main, aussi bien sur la maison que sur celui qui y vit. Et pour ça, Christy est très forte, plus que Mercy, qui a toujours tendance à se rabaisser sur certains points face à la belle et blonde et manucurée Christy. Elle arrive à rallier à sa cause certain loup, et même parfois Adam. Clairement, c'est le genre de personne que je trouve antipathique à souhait, et que du coup, j'apprécie en roman. Surtout, elle permet de mettre en valeur Mercy, une fois encore. Parce que Mercy, c'est tout l'inverse de Christy, et pas seulement physiquement. Leur rivalité se ressent partout, dans les manières de la meute (Christy manipule souvent les loups). Et vraiment, moi, à la place de Mercy, j'aurais pété un plomb plus tôt qu'elle. Mais Christy, c'est aussi une femme harcelée, apeurée et perdue. Un point que l'autrice nous fait difficilement oublié. Tout comme le traumatisme de Mercy est toujours là, plusieurs tomes plus tard, ceux de Christy ne vont pas disparaitre comme ça. C'est quelque chose que j'apprécie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On aurait presque pu se contenter de la rivalité Christy/Mercy, mais il fallait un ennemi plus surnaturel que l'ex-femme d'Adam. POur cela, Briggs va taper dans la mythologie européenne. Alors, oui, on peut se demander ce qu'une incarnation d'un volcan des îles canaries fait dans Mercy Thompson. Surtout que vu son statut, le monsieur ne peut pas vraiment bouger de son île à la base. En fait, Briggs va se baser sur pas mal de chose, dont l'Histoire et l'immigration pour le faire venir. J'ai apprécié qu'il ne sorte finalement pas de nulle part et que son histoire soit respecté (enfin, en un sens, puisque l'autrice ce sert de la légende pour alimenter son intrigue, mais qu'elle brode bien dessus aussi). Et si finalement on ne le voit pas autant que ça (quoiqu'on a un combat fort sympa en milieu de roman), tout concorde parfaitement et nourrit l'intrigue principale, à savoir le retour de Christy. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On ajoute à ça un passage de Coyote, la découverte d'un demi-frère, la mise en avant d'Honey, un fae qui veut récupérer un certain objet, un vampire qui va devoir faire avec un secret qui n'en est plus un (j'attends de voir comment ça va continuer ça), et la découverte d'une partie des pouvoirs de Tad, et franchement, tout le roman prend une saveur incroyable, surtout après la Morsure du Givre. Vraiment, là, je me suis régalée à lire ce tome et j'espère grandement que ça va rester comme ça.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-20409532353041446952023-02-02T14:20:00.003+01:002023-02-02T14:20:15.725+01:00Tress de la mer Emeraude, Brandon Sanderson<div style="text-align: justify;"> En réalité, je suis faible. Je ne résiste pas à un Sanderson et ça, même si j'ai pas mal râlé sur ce roman-là. En fait, j'ai râlé sur la notion de livre collector qui ne sont en fait que des hardcover, et ça, même avant d'avoir vu le fameux collector (qui a l'avantage par rapport à la version d'avoir des illustrations). En fait, je râle surtout sur la manière dont certaines maisons nous prennent clairement pour des moutons et savent que la simple notion de collector même quand ça n'en est pas va faire dépenser beaucoup trop d'argent aux lecteurs. Enfin, bref, ce roman-là m'aura un moins permis ça. Et puis, je suis faible, donc, et je l'ai acheté (en version normale) le jour de sa sortie. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>Tress de la mer Emeraude, Brandon Sanderson</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvzzwFgmvkpfRVW3PyZ39L2V2pd7hkEfHkTsh0sEAWXIZNBnjmdxXqlE8mv49z9rP-1dXOkXy3gE796gecBWNkVQxS2js_0RMXHiyzbS0uVdnj-ohRCVinp1cBFCbnit3n32zgGFqAw8FBgvjrExpNo69n1Uf7QoxNxZ_Q34aDwheXJ2igmOBWdIBC/s415/couv54697465.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="415" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvzzwFgmvkpfRVW3PyZ39L2V2pd7hkEfHkTsh0sEAWXIZNBnjmdxXqlE8mv49z9rP-1dXOkXy3gE796gecBWNkVQxS2js_0RMXHiyzbS0uVdnj-ohRCVinp1cBFCbnit3n32zgGFqAw8FBgvjrExpNo69n1Uf7QoxNxZ_Q34aDwheXJ2igmOBWdIBC/s320/couv54697465.jpg" width="207" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur ; Le livre de poche</div><div style="text-align: justify;">Collection : fantasy</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2023</div><div style="text-align: justify;">Titre en VO : Tress of The Emerald Sea</div><div style="text-align: justify;">Année de parutionn en VO : 2023</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 641</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les contes</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une héroine qui n'usurpe pas son rôle</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous ne voulez pas d'une héroine super douée </div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une jolie romance</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tress vit sur une petite île isolée au beau milieu d’un océan… de spores. Simple laveuse de vitres, elle partage néanmoins une belle complicité avec Charlie, le fils du duc, et est secrètement amoureuse de lui. Quand celui-ci disparaît, la jeune femme décide de partir à sa recherche. C’est le début d’un périple au bout du monde, où l’on retrouve tous les ingrédients qui font le sel des grandes aventures : des contrebandiers de la pire espèce, une sorcière malintentionnée, un redoutable dragon, des pirates sales et méchants (ou pas), et même un rat qui parle...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Durant la période de confinement, Sanderson et ses équipes ont réussi à écrire et finaliser quatre romans en secret (oui, je parle aussi de ses équipes, parce que le gars, s'il écrit bien ses textes, n'est clairement plus tout seul dans la conception entière de l'objet). Après ça, il a fait un kickstarter pour les publier en 2023. Ca a fait le buzz, c'est entré dans les annales et forcément, je n'ai pas participé. Heureusement, le livre de poche a réussi à avoir une sorte d'exclu pour pouvoir les publier en même temps que la VO en VF. Je peux vous dire que 2023 va être l'année Sanderson pour moi (et qu'après ça, je risque de ne plus pouvoir le lire), puisqu'outre les trois autres romans du projet secret, il va aussi y avoir ce mois-ci la sortir en poche de Rythme de Guerre que j'attends avec impatience (par contre, fort déçu du changement de couverture, hein...).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans ce roman, nous allons suivre la jeune Tress. Celle-ci part de son île pour retrouver l'homme qu'elle aime, enlevé par une Sorcière. Autant vous dire qu'on est dans dans un récit très proche du conte. En fait, d'après l'auteur, on est même pas loin du tout de Princess Bride. Bon, il s'avère que je n'ai pas lu Princess Bride et que je n'ai vu le film qu'une fois, donc, franchement, moi, j'ai pas vu le rapport. Dans son voyage pour sauver Charlie, Tress va se faire passer pour ce qu'elle n'est pas, découvrir que finalement, elle est peut-être plus qu'une simple jeune femme qui aime les tasses, rencontrer un rat qui parle, des pirates, un dragon et bien entendu, une sorcière. La particularité du récit se situe finalement sur deux points. Le premier, ce sont les mers de spores qu'elle traverse, le second c'est que le récit est conté par Hoid. Pour les lecteurs du Cosmere, le nom n'est pas du tout inconnu. Bon, avouons une chose, la narration par Hoid n'apporte finalement que peu si ce n'est d'avoir parfois des nouvelles de certains personnages et de relier l'aventure de Tress au Cosmere. J'ai adoré les clins d'œil (surtout qu'il y en a beaucoup qui rappelle Fils-des-Brumes) et, ça va, ça ne spoile pas grand chose.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En fait, pour tout vous dire, j'ai adoré l'univers, le coup de la mer de spores, ultra dangereuse dès qu'elles touchent l'eau m'a clairement plu, qu'on ait une équipe de pirate aussi. Je me suis même régalée à lire le roman. Mais il y a quelque chose qui cloche dedans pour moi. Et clairement, ce sont les personnages. Tress est une héroïne qui va trop vite. La fille sort de son petit bout de terre et d'un coup, elle se retrouve pirate puis germeuse (personne travaillant avec les spores) et tout ça sans la moindre plus petite difficulté. Tout est trop facile pour elle, les épreuves n'en sont finalement pas et, en fait, ça sonne presque faux parfois. Venant d'un auteur comme Sanderson, qui a l'habitude de créer des personnages complexes, j'ai été des plus étonnée. Côté personnages secondaires, le seul qui soit intéressant, ça reste Hoid, en fait. Les autres tous un côté comique très amusant, je l'avoue, mais n'ont que peu d'épaisseur finalement. Heureusement par contre que l'alchimie entre eux fonctionne, sinon, je crois que ça m'aurait vraiment posé un gros problème. Et vraiment, c'est bien dommage parce que je suis sûre qu'il y avait à faire avec l'équipage du Chant de la Corneille. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais de là à vous dire que je n'ai pas aimé, ça serait mentir. Comme je l'ai dit, j'ai adoré l'univers et ce qu'il en fait. L'intrigue n'est pas si simple qu'elle y parait de prime abord et j'ai même eu de droit surprise. Sur ce point, j'ai clairement retrouver le Sanderson que j'aime. Et vraiment, j'ai pris plaisir à suivre l'histoire. Le côté conte change plutôt pas mal de ce qu'il fait d'habitude, mais il garde sa patte. De plus, à l'instar de Skyward, par exemple, on trouve pas mal de touche d'humour (bon par contre, on va s'avouer que niveau romance, Sanderson a quelque soucis dans ce tome, ça marche pas des masses de mon côté). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, me voilà donc partager sur ce roman. Il est sympa, mais c'est clairement pas mon Sanderson préféré. Les idées sont là, et elles sont bonnes. Mais je pense vraiment qu'il aurait pu rendre le tout encore mieux si les personnages ne se contentaient pas d'être ce que l'on attendait d'eux et avaient dépassé les stéréotypes qu'ils représentent. Et je vais finalement revenir à la critique que j'avais fait à Cytonique, je me retrouve devant un roman où l'auteur s'est clairement amusé, mais où, peut-être, il y a un peu oublié ces lecteurs (Brandon, s'il te plait, reprends-toi).</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-55476583603595947522023-01-27T15:14:00.003+01:002023-01-27T15:14:49.065+01:00De lune en lune, Lise Syven<div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"> L'on n'a pas vu Lise Syven sur le blog depuis un bon moment. Il faut dire qu'elle a fait un passage en contemporain et qu'il faut avouer que ce n'est pas ce que je lis le plus (même si Il faut sauver Albert me fait de l'oeil). Alors, quand j'ai vu que Scrineo proposait son nouveau roman jeunesse et SFFF sur netgalley, je n'ai pas hésité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><b><u>De lune en lune, Lise Syven</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTpmj0-rFGX0kP9R7B6fyf-Aq-jWLr4beCL2EN3hd9_fU98YKONw8XsOcLBz7uDwRQbE1DzGyP8uIIVUAPlg6oqLxaTJSz8Xsuw-_ZRYxftwSvxmsUT8dTgbFo2iVH8W50-JFIZM7EJH8rpnI2Kjm00RCxMcyPtDKwCFVJJxPYP0BvMzA_R9fBX5Lk/s780/couv49933591.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="780" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTpmj0-rFGX0kP9R7B6fyf-Aq-jWLr4beCL2EN3hd9_fU98YKONw8XsOcLBz7uDwRQbE1DzGyP8uIIVUAPlg6oqLxaTJSz8Xsuw-_ZRYxftwSvxmsUT8dTgbFo2iVH8W50-JFIZM7EJH8rpnI2Kjm00RCxMcyPtDKwCFVJJxPYP0BvMzA_R9fBX5Lk/s320/couv49933591.jpg" width="205" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Scrineo</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution ; 2023</div><div style="text-align: justify;">Format : epub</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de la SFFF qui soit à la fois dystopique, post-apo et fantasy </div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez des héroines qui galérent mais qui ne se laissent pas faire pour autant</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de grosses bestioles </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">-</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Et si vous aviez le pouvoir de remonter le temps et d’en changer le cours ? Une aventure unique dans un monde sauvage et inquiétant !</div><div style="text-align: justify;">Depuis la Fracture, il y a 200 ans, les humains vivent retranchés au cœur de forteresses qui les protègent des Bêtes sauvages. Pour Pomme et Yaël, l’avenir s’annonce tout tracé : leur magie leur garantit une vie de privilégiées au temple de l’Unique. Grâce au pouvoir qu’elles partagent, elles peuvent se transporter d’un endroit à un autre en un instant. Mais un jour, elles bravent l’interdit : elles remontent le temps de quelques heures.</div><div style="text-align: justify;">Pomme est alors jetée en prison, tandis que Yaël est abandonnée dans le monde sauvage, à la merci des Bêtes géantes qui règnent sur les terres ravagées par la Fracture. Par chance, elle croise le chemin de Bintou, une femme étrange qui semble en savoir plus qu’elle n’en laisse paraître… Et si elle pouvait l’aider à délivrer Pomme ?</div><div style="text-align: justify;">C’est le début d’une grande aventure dans le monde sauvage, au milieu des machinations des Dieux, dont les enjeux dépassent les deux jeunes filles…</div><div style="text-align: justify;">Trouveront-elles leur chemin au-delà de celui qu’on a dessiné pour elles ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Vous savez que je n'ai même pas lu la quatrième de couverture du bouquin ? Ma confiance est clairement au max quand il s'agit d'auteurices que j'aime. Bon, en même temps, Lise Syven a partagé pas mal de chose sur le roman sur les RS alors même qu'il ne portait pas ce nom. Je savais qu'il me plairait, parce qu'il parle de magie, de liberté, de bêtes etc... La seule chose qui aurait pu me déranger, c'est que le roman est clairement taggué jeunesse/ados et que je ne suis pas tout à fait la cible. Mais ça ne m'a jamais arrêté et pour avoir lu la géniale série<a href="http://lapilealire.blogspot.com/2014/06/subliminale-la-balance-brisee-tome-1.html"> La Balance Brisée</a> de l'autrice, je savais que ce n'était pas ça qui allait me bloquer.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Fracture a tout détruit. Les humains se sont retranchés dans des forteresses sous l'égide de l'Unique, seul dieu survivant (du moins pour les humains) à la catastrophe. La magie a disparu, petit à petit, ne laissant aux quelques magiciens encore vivant et à leur descendant que des bribes de ce qu'ils savaient/pouvaient faire. Hors les forteresses, la nature a repris ses droits, les animaux ont triplés de taille et s'en prennent aux humains. L'histoire commence 200 ans après la Fracture, à Bau. L'on y découvre Yaël et Pomme, deux jeunes adolescentes capables de se transporter d'un endroit à l'autre par magie. Leur vie, simple et monotone au service de l'Unique va changer le jour où Pomme va les transporter dans le passé. En faisant ça, elles bravent l'interdit. Yaël est bannie, Pomme, trop jeune, emprisonnée. Yaël finit par croiser le chemin de Moustache un chat géant, puis de Bintou. Avec leur aide (parfois involontaire), elle va sauver Pomme. Va alors commencer leur grande aventure, celle qui les marquera à jamais.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous voilà dans un univers qui mélange allégrement dystopie, post-apo et fantasy. On se retrouve dans un monde qui pourrait se situait quelque part entre 1880 et 1910 (si je ne me trompe pas trop et au vu des indices temporels)(plus vers 1910 d'ailleurs à cause du metro parisien), et que la Fracture a figé dans le temps. Deux cent ans plus tard, il ne reste pas grand chose, quelques forteresses de-ci de-là. L'electryse n'est plus disponible, sauf en de rare occasion dans certains bâtiments, plus aucun dirigeable ne vole dans le ciel (de toute façon, ils se feraient dégommer par les Bêtes volantes), plus de voiture, trains ou autre moyen de transport. Partout, il n'y a plus que la nature, et les Bêtes (à savoir tous les animaux que vous connaissez mais qui font donc le triple de leur taille)(parce qu'on oublie pas que Lise est "la dame aux gros monstre de la mort qui tue")(par contre, sans rire, j'aime beaucoup cette idée, et le pourquoi, d'animaux qui deviennent énorme). J'ai beaucoup aimé cet univers, personnellement. Il a un côté un peu steampunk, pas mal post-apo aussi. J'adore, tout simplement. On y ajoute des dieux qui se cacheraient là, quelques parts, à attendre que l'Unique fasse un faux pas. Et là, dans tout ça, il y Pomme et Yaël.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les deux jeunes héroïnes du roman sont de primes abords un brin naïves. Elles vivent à l'écart, apprennent à se servir de leur pouvoir conjoint et rêvent de partir explorer le monde (enfin, surtout Yaël, Pomme ne sachant finalement pas trop de quoi elle rêve encore, ce qui a son âge est finalement normal). Mais tout cela va changer, et elles avec. Leur évolution n'est pas ultra rapide et je dois bien dire que j'ai apprécié. Après tout, elles se retrouvent dans un monde qui leur est totalement inconnue. Elles n'ont rien de "super-héroines", mieux, elles se battent, perdent parfois, ont besoin d'aide etc... Ce qui parait logique pour des adolescentes de quatorze ans, en fait. Et si j'ai beaucoup aimé les deux jeunes filles, je dois dire que j'ai particulièrement aimé Bintou. Je ne vous parlerais pas trop d'elle parce que ça spoilerait un peu trop, mais son traitement est parfait pour moi. C'est réaliste et ça fonctionne. Beaucoup aimé aussi Moustache, le chat. Côté personnages secondaires, la palette est fort sympathique, là aussi. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, il y a l'histoire en elle-même. Certains points m'ont semblé prévisibles (coucou l'Oracle), d'autres moins. J'ai aimé le côté prophétie qui n'a rien d'immuable (tellement parfait avec les dieux qui ne sont jamais loin) et que les filles vont petit à petit briser. La présence des dieux n'est pas omniprésente et surtout, ils n'agissent finalement que peu, étant là plus comme des guides qu'autres choses. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en suivant les aventures de Pomme et Yaël (et j'ai eu un petit coup de cœur pour cette romance toute douce entre les deux). Il y a toujours un rebondissement, quelque chose qui fait qu'on tourne les pages sans même s'en rendre compte. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et donc, au final, j'ai beaucoup aimé. Ce n'est pas tout à fait un coup de cœur, mais on y est presque. J'ai adoré l'univers, les implications de celui-ci, les personnages et leur recherche de liberté (un thème qui revient souvent et finalement pas que pour Pomme et Yaël, car ici, la liberté, c'est vraiment au sens large, que se soit celle de faire ce que l'on veut, d'être qui l'on veut etc...). Vraiment un livre à mettre entre toutes les mains (celle de ma fille en premier, si j'arrive à la faire lire, d'ailleurs)</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-76446931879047172572023-01-19T10:58:00.004+01:002023-01-19T10:58:38.058+01:00La Morsure du Givre, Mercy Thompson, tome 7, Patricia Briggs<div style="text-align: justify;"> Je continue de lire les Mercy Thompson disponible à la médiathèque et me voilà rendu au tome 7. Je suis toujours contente de retrouver mon coyote préféré même si là, j'avoue que ce tome n'est peut-être pas mon préféré.<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>La Morsure du Givre, Mercy Thompson, tome 7, Patricia Briggs</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrUzC6E2dTVdGBPGK9sDwHQckx_99YI4nXRbiGojmmqR2VoIcZGCJ9BLPEXMWp3mRtKr1yRaqBVbJaXXVXkwNh5UNrMQ4H_63SPpFj2auqtxvolQ1FoL9AhiWIs4nQH5VYV3r_1sZ-g9kQrGDIjMrSRds5lQD1gTzdNwxJsTd8oYEUfgWpDRfSyyCO/s800/couv50272118.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="494" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrUzC6E2dTVdGBPGK9sDwHQckx_99YI4nXRbiGojmmqR2VoIcZGCJ9BLPEXMWp3mRtKr1yRaqBVbJaXXVXkwNh5UNrMQ4H_63SPpFj2auqtxvolQ1FoL9AhiWIs4nQH5VYV3r_1sZ-g9kQrGDIjMrSRds5lQD1gTzdNwxJsTd8oYEUfgWpDRfSyyCO/s320/couv50272118.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Milady</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2014</div><div style="text-align: justify;">Nombre de pages : 400</div><div style="text-align: justify;">Titre en Vo : Mercedes Thompson, book 7: Frost Burned</div><div style="text-align: justify;">Année de parution en VO : 2013</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous avez aimé les premiers tomes</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez de l'action</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si </u></div><div style="text-align: justify;">- Vus n'aimez pas quand ça ressemble à un gros bordel</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;">Présentation de l'éditeur : </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Pour Mercy Thompson, mariée depuis peu à Adam Hauptman, charismatique Alpha de la meute locale, Thanksgiving aurait dû être une fête paisible en famille. Elle était loin d’imaginer que faire du shopping avec sa belle-fille Jesse risquait de virer au cauchemar. Et pourtant, lorsqu’elle ne parvient pas à joindre Adam par téléphone, ni aucun membre de la meute, la jeune femme sait que tous ceux qu’elle aime courent un grave danger. Aidée par des alliés improbables, Mercy va devoir une fois de plus voler au secours des siens.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La quatrième de couverture était ultra prometteuse pour ce tome. Bon, je me méfie des quatrièmes sur cette série, elle annonce toujours beaucoup et puis finalement, on s'éloigne quand même pas mal de ce qu'elles racontent. Mais avouons qu'une virée shopping qui tourne mal et une meute qui disparait, ça annonce pas mal de chose quand même de sympa. Le truc, ce sont les alliés improbables (qui ne le sont finalement pas) et surtout la résolution de tout ça. J'ai trouvé le tome un peu brouillon, en fait, avec une résolution qui sort presque du chapeau. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mercy et Jesse quittent le repas de Thanksgiving pour faire le black friday en presque paix. C'est d'ailleurs quasi le cas jusqu'à ce que Mercy n'emboutisse sa golf dans une autre voiture. Ayant défoncé sa voiture, elle cherche à joindre la meute pour qu'on les récupère. Sauf que personne ne répond et que le lien de meute lui renvoie de la violence et de la douleur. Comprenant que rien ne va, elle et Jesse se rende au garage. Elle y découvre Gabriel et surtout Ben, mal en point. La meute a été attaquée et il est le seul à avoir échappé à la capture. A partir de là, Mercy va tout faire pour sauver la meute, en commençant par se faire aider de Stefan, son ami vampire ou encore de Tad, le fils demi-fae de Zee.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bon, comme je disais, j'ai trouvé le roman légèrement brouillon. Pour moi, il est là pour dire "on est au tome sept, va falloir rappeler un peu où on en est avec tout le monde surnaturel des tris-cities". On commence tranquille avec la meute, puis on passe à Stefan et donc aux vampires, à Tad et aux faes. On rappelle aussi que Mercy a quelque ennuis avec les deux dernières espèces. Du coup, ça fait un peu de monde sur qui mettre l'enlèvement de la meute sur le dos, en plus des humains. Sur ce point, c'est finalement pas plus mal, ça remet un peu les idées en place (surtout que j'ai lu les quatre premiers tomes il y a très longtemps, je me souviens pas de tout). L'autrice remet un peu toutes les forces en place, surtout que, par exemple, on n'a pas vu les vampires depuis un bon moment. Sauf que je trouve que c'est étrangement fait. Je m'explique, et je spoile du coup, désolée : La meute est enlevé par des humains, des mercenaires en fait, à la solde dont ne sait qui. Il y a zéro indice tout le long du roman sur qui finance ça. On sait que Marsilia va faire son apparition à un moment vu que Mercy a défoncé sa voiture, mais il n'y a jamais de preuve que les vampires soient vraiment en cause. D'ailleurs, ce n'est pas Marsilia qui l'est. Ben, non, on se trouve avec un autre vampire, qu'on a déjà eu l'occasion de croiser d'ailleurs dans un tome précédent (mais je ne sais plus lequel). Bref, tout est de sa faute à lui et ça me parait toujours sorti du chapeau. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais si on exclue la dernière partie et cette résolution, je trouve le roman plutôt sympa. Déjà parce que j'apprécie retrouver Stefan un peu plus en forme, qu'on ne voit jamais autant Tad et que Mercy fait enfin la paix avec Silvia Sandoval, la mère de Gabriel. Ce sont des personnages secondaires que j'apprécie toujours. Ensuite, parce qu'on a des passages vu par Adam et que c'est un fait rare quand même. Surtout, Mercy, même si elle n'en fait toujours qu'à sa tête (mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime), accepte enfin un peu d'aide. J'aime bien quand elle apparait moins forte tête (bon, par contre, comme Adam, le passage avec les menottes, c'était pas celui que j'ai le plus kiffé, hein)(d'ailleurs, mention spéciale pour les réactions des personnages qui ne se souviennent que trop bien des conséquences qu'un tel sort à déjà eu) et qu'elle fait confiance aux autres, même quand les autres ne sont pas la meute. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, j'avoue que je retiens surtout cette fin un peu trop tirée par les cheveux pour moi. La morsure du givre (dont on comprend mieux le titre en VO pour le coup) n'est pas mon tome préféré, c'est même un des plus faibles pour moi à cause de ça. Dommage, parce qu'il y a de bonne chose dedans (les personnages, le retour des vampires un peu plus au premier plan). J'espère que le suivant sera mieux.</div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-17561808194790232522023-01-16T13:21:00.002+01:002023-01-16T13:21:08.775+01:00La Maison des Epines, Rozenn Illiano<div style="text-align: justify;"> Bonne année !</div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pour tout vous dire, la Maison des Epines n'est pas le premier roman que je lis cette année, mais je vous épargne un nouvel avis sur la <a href="http://lapilealire.blogspot.com/2020/11/la-mer-sans-etoiles-erin-morgenstern.html">Mer sans Etoiles d'Erin Morgenstern </a>(tout comme j'ai arrêté de le faire pour <a href="http://lapilealire.blogspot.com/2016/12/le-cirque-des-reves-erin-morgenstern.html">le Cirque des Rêve</a>s). Il n'en reste pas moins que c'est la première lecture et que si je me fie à elle, mon année 2023 ne devrait pas être mauvaise niveau lecture.</div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><b><u>La Maison des Epines, Rozenn Illiano</u></b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5x5NJkCgcCJ9CsbB9k5AOSJWDZxIETUA-YWsgcHL49wxpf_BjdjZd8ROItPRIRhAjxK97uvNfxJjG0IYW03T-R10Z2gAWw_EQ6QjDxgiFJx7xvlnCxriAfWbJNyQ_FLprLXTE-h3QOT-rtHBAtmEUAtb4fT4ueuYNPdqPsg_aG_ojasxm99kRWR9c/s500/couv28835874.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="353" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5x5NJkCgcCJ9CsbB9k5AOSJWDZxIETUA-YWsgcHL49wxpf_BjdjZd8ROItPRIRhAjxK97uvNfxJjG0IYW03T-R10Z2gAWw_EQ6QjDxgiFJx7xvlnCxriAfWbJNyQ_FLprLXTE-h3QOT-rtHBAtmEUAtb4fT4ueuYNPdqPsg_aG_ojasxm99kRWR9c/s320/couv28835874.jpg" width="226" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Rozenn Illiano</div><div style="text-align: justify;">Collection : </div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2023</div><div style="text-align: justify;">Format : mobi</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez les ambiances un brin gothique</div><div style="text-align: justify;">- Vous n'avez pas peur de plonger dans les rêves (ou les cauchemars)</div><div style="text-align: justify;">- Vous avez apprécié le mime d'Erèbe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si :</u></div><div style="text-align: justify;">- Un jour, je trouverais peut-être une raison. Mais pas aujourd'hui.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'autrice</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><div style="text-align: justify;">Ne réveillez pas ce qui dort sous la Maison des Épines…</div><div style="text-align: justify;">Novembre 1900. Mime au cœur brisé, Sonho assiste à la fin du légendaire cirque Beaumont, qui ferme ses portes après des décennies à sillonner les routes d’Europe. Le cirque représentait tout pour lui – sa maison, sa famille, ses rêves. Sa mission, aussi, confiée à la troupe par sa fondatrice : le père de cette dernière avait prophétisé la venue d’un orphelin qui changerait le monde, un enfant que Sonho espérait plus que tout retrouver.</div><div style="text-align: justify;">Résigné, perdu, le mime abandonne tout derrière lui. Il suit alors sa sœur Augusta, qui souhaite ouvrir un orphelinat afin de mettre les enfants du cirque à l’abri. Et quoi de mieux que la demeure dont elle a hérité de ses ancêtres pour y installer tout ce petit monde ? Situé au cœur d’une forêt non loin de Londres, le domaine de Blackthorn Hill ressemble à un paradis.</div><div style="text-align: justify;">Mais comme dans toutes les vieilles bâtisses, l’on y croise des ombres et des rumeurs, des mystères insondables, des vérités qu’il ne faut surtout pas exhumer. Que cache la Maison des Épines ? Quels secrets renferme-t-elle, ainsi protégée par son armée de prunelliers ? Qu’y a-t-il derrière cette porte fermée à clef dans le sous-sol ?</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un jour, sur twitter, Rozenn a parlé du mime d'Erèbe (que je n'avais alors pas encore lu) et de ce que pourrait être son histoire. Elle disait qu'elle finirait par l'écrire, mais pas de suite. Alors, j'ai attendu, parce que je savais que cette histoire-là allait me plaire. L'année dernière, j'ai eu l'occasion de recroiser Blackthorn Hill aux grès des pages d'un roman qui ne sera peut-être pas publié et l'envie de lire cette histoire-là c'est faite plus forte. J'ai eu de la chance, Rozenn a finit par se pencher dessus et par écrire la Maison des Epines. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Nous voici en 1900. Le cirque Beaumont (que nous avons donc déjà croisé dans Erèbe) est de retour en Angleterre après plusieurs années passées aux USA. Mais la joie n'est pas là. Endeuillé par la mort de plusieurs d'entres eux lors du voyage retour, rien ne va. Le cirque se brise, petit à petit. Lorsque Grace, sa directrice, meurt à son tour, les membres se séparent, pas toujours dans la bonne entende. Augusta et Sonho partent pour Blackthorn Hill, la résidence familiale. Isaac, leur frère, et d'autres, tentent de continuer à faire vivre le cirque. Mais que se soit d'un côté comme de l'autre, rien n'est simple. </div><div style="text-align: justify;">A Blackthorn Hill, demeure entouré de Prunellier, quelque chose s'éveille. La maison cache quelque chose et Augusta et Sonho vont avoir bien du mal à découvrir quoi. A Londres, Isaac va découvrir Mary, une marcheuse de rêve qui tente de fuir son père. Et si tout était lié, la maison, Mary et surtout cette étrange prophétie de l'enfant-clé qui a tant couté à la famille de Sonho ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je crois vraiment que j'ai quelque chose avec les romans de la partie "Rêve" du Grand Projet. J'aime tous les romans que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, hein, mais dès qu'on part sur le Rêve, il se passe forcément quelque chose. J'aime ces romans-là plus que tout et j'aurais bien du mal à expliquer pourquoi. Il y a l'ambiance, déjà. Il serait facile de dire qu'ils sont oniriques, et en plus, ça serait presque faux. Parce que le rêve de l'autrice, surtout ici, n'est pas forcément très sympathiques. On est plus proche du cauchemars la plupart du temps. Mais attention, pas d'horreur à proprement parler. Non, les cauchemars de la Maison des Epines explorent le rêveur, tirent leur puissance et leur substance de ce qu'il ressent. Il y a un certain côté introspectif, nostalgique et mélancolique dans les rêves du Grand Projet. Une ambiance qu'on retrouve déjà dans Erèbe et qui, ici, est plus développée. Or, vous le savez, je suis extrêmes attachée aux ambiances et ici, elle m'a beaucoup plus.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Tout comme les personnages. Je connaissais déjà Sonho (que j'avais retrouvé un peu avant le début de ma lecture, puisque j'ai relu Erèbe en fin d'année et que je ne l'avais pas encore fini en commençant la Maison des Epines) et je dois dire que le découvrir bien plus ici m'a plu. C'est un personnage comme l'autrice (et moi) l'aime, cassé, déboussolé souvent, mais qui essaie, malgré tout de vivre. Parfois, il m'a fait pensé à Oxyde pour tout vous dire. Et puis, il y a sa famille, Augusta, Isaac, les gens du cirque, Little Jack, Anabel, la petite Alma. Ils sont tous reliés entre eux, formant une véritable famille avec les bons et mauvais moment. l'alchimie entre eux est juste parfaite, sans en faire trop. J'ai eu un peu plus de mal par contre avec la jeune Mary, peut-être parce qu'elle est extérieure au cirque, je ne sais pas trop.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais si j'ai adoré la partie 1900, que dire de l'autre partie, celle qui se découvre entre les deux ? Celle qui relie le tout à Erèbe et aux autres marcheurs de rêve ? On se retrouve quelque décennies plus tôt, en compagnie d'Arthur, le grand-père d'Augusta. Lui et Oonagh, sa meilleure amie, cherchent à découvrir ce qui est enfouie sous la maison. J'aime beaucoup les retours dans le passé comme ça. Pas la première fois que l'autrice le fait et j'apprécie avoir plusieurs chronologies. Surtout, j'aime comme les deux se mélangent, l'un fournissant la matière à l'autre et inversement. C'est encore plus présent ici avec un joli hommage à la Mer sans Etoiles (amusant d'ailleurs de les avoir lu tous les deux quasi en même temps et d'être tombé sur cet hommage alors que j'étais dans le bon passage de la Mer)(c'est d'ailleurs pas la seule réf à l'oeuvre d'Erin Morgestern et j'adore, parce que j'aime énormément Erin Morgenstern). C'est aussi dans cette partie, plus précisément, qu'on découvre le lien entre Erèbe et la Maison des Epines, et donc entre les trois familles concernées. Mais, ne vous en faites pas, pas besoin d'avoir lu le premier pour comprendre le second.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, je dois vous avouer quelque chose. J'ai pleuré en lisant la Maison des Epines. La faute à l'un des thèmes du roman, que je connaissais. La faute à la période aussi (mes fins d'années sont marqués par le deuil et le souvenir). J'ai failli refermé le livre et me dire tant pis, Rozenn comprendra que je ne puisse le lire avant sa sortie. Et puis, en réalité, j'ai continué, et je crois qu'il s'est passé quelque chose. Une sorte de lueur dans la douleur que je partage avec les personnages. Je n'arrive pas à l'expliquer et je sais que ça a fait beaucoup dans ma perception du roman. Alors, oui, d'habitude j'essaie d'être la plus objective possible, mais pas ici. J'ai eu besoin d'en parler parce que ça fait aussi partie de ce que j'ai pu ressentir dans ma lecture, c'est aussi ça qui a fait que j'ai aimé. On le sait, il y a des livres qui font du bien. Je ne suis pas sûre que ce soit l'idée première de la Maison des Epines. On ne va pas se mentir, il n'est pas feel-good, ce roman à la base. Il est sombre, mélancolique, nostalgique, il fait parfois peur et moi, il m'a fait pleurer. Et il m'a fait du bien. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La Maison des Epines fait parti de ces romans qui m'ont marqué. Il rejoint le mon panthéon personnel des romans de Rozenn Illiano avec Erèbe, Onirophrénie et Migdnight City (tiens, tous avec des rêveurs, y a un truc, je vous dit). C'est une merveille, autant dans l'intrigue, le style (oh, j'en ai pas parlé, mais j'ai adoré les passages à la seconde personne, rare mais très intense), les personnages que par ses thèmes. Il y a un truc assez lumineux finalement. En plus, comme toujours, il y a l'avantage d'être lu seul. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2045018253694576293.post-58642001892577761292022-12-27T11:30:00.004+01:002022-12-27T11:30:38.568+01:00La geste du Sixième Royaume, Adrien Tomas<div style="text-align: center;"> Ce roman traine dans ma pal numérique depuis un bon moment. Je ne l'avais pas encore sorti juste parce que le kindle m'annonçait 15h de lecture au moins et que ces derniers temps, j'ai préféré des lectures plus rapide que ça. Mais il était temps de le faire sortir.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u><b>La geste du Sixième Royaume, Adrien Tomas</b></u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuIA6isvztaxQTWjyfTUtj6OCxor7hT_vK8fUdt-lqtT7EFEiznIsESwOMnmqXbwJZ8Ruk2inK9Ip5TqSRGXh6VWdPW3qoYY1obyPKeQklbDBtq_48K-arRr2LkoJBpQ_jjnvWpLVe9KDPwwP9DeEfdXWnh84p1nXmVw4RO_7Z9k89I8zK7FwMNQrb/s500/couv70189126.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="326" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuIA6isvztaxQTWjyfTUtj6OCxor7hT_vK8fUdt-lqtT7EFEiznIsESwOMnmqXbwJZ8Ruk2inK9Ip5TqSRGXh6VWdPW3qoYY1obyPKeQklbDBtq_48K-arRr2LkoJBpQ_jjnvWpLVe9KDPwwP9DeEfdXWnh84p1nXmVw4RO_7Z9k89I8zK7FwMNQrb/s320/couv70189126.jpg" width="209" /></a></div><div style="text-align: justify;">Editeur : Mnémos</div><div style="text-align: justify;">Collection : Icares</div><div style="text-align: justify;">Année de parution : 2013</div><div style="text-align: justify;">Format : AZW</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A lire si ; </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous aimez la fantasy à l'ancienne</div><div style="text-align: justify;">- Vous voulez une sorte de prophétie</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>A ne pas lire si : </u></div><div style="text-align: justify;">- Vous vous attendez à de grandes batailles</div><div style="text-align: justify;">- Vous n'aimez pas la forêt</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Présentation de l'éditeur : </u></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Les cinq royaumes : des nations turbulentes et ambitieuses souvent en guerre. Au coeur des terres, un sixième royaumes : La Grande forêt légendaire, impénétrable et hostile. Dans la maisonnée de Sélénir, dans les cases de Val ou dans les yourtes des nomades des steppes de Khara, le soir au coin du feu, on raconte aux enfants la légende suivante : tes rêves, tes cauchemars comme les créatures fantastiques des contes que tu aimes tant peuplent le sixième royaume...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><u>Mon avis</u></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je vous avoue que je ne savais pas du tout sur quoi j'allais tomber quand j'ai ouvert le fichier. Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire l'auteur (alors qu'il faut que je mette la main sur Notre Dame des Loups) et quand même, il me semblait bien long ce roman. Mais bon, y avait les vacances alors, je me suis lancée. Et, ok, le début est lent. Et en fait, lent, je crois que c'est un peu le mot que je retiendrais du roman. Attention, lent mais pas ennuyant par contre. Juste que ça prend bien bien son temps quoi et, en fait, il vaut peut-être mieux d'ailleurs. Car Adrien Tomas nous entraine dans un roman à plusieurs voix, dense et parfois un peu compliqué à suivre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'univers créé par l'auteur est plutôt simple : cinq royaumes humains (avec tout de même deux royaumes nains) entourent une forêt immense, nommée parfois le sixième royaume. Là se cache des créatures fantastiques telle que les Sylphides, les dragons ou encore les elfes et les Dryades. Régulièrement, les royaumes humains essayent de s'agrandir et quoi de mieux que de conquérir et raser la Grande Forêt ? Or, il existe une sorte de combat entre le Père et l'Autre, deux Aspects (l'un représentant la nature et la sauvagerie, l'autre la modernité et le changement)(en très gros). Tous les millénaires environ, ils font appel à six Hérauts chacun afin de mener une guerre sans merci. Nous allons suivre ces Hérauts depuis leur préparation jusqu'à la fin de la guerre.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Comme je le disais, le livre est parfois un peu compliqué à suivre. Il faut dire que l'auteur ne se contente pas de nous donner le point de vue d'un seul des deux camps. Non, nous avons là une multitudes de personnages, les Hérauts, mais aussi des chefs de guerres, de simples guerriers etc, qui vont nous documenter la guerre entre les deux Aspects. Surtout, il ne va pas se contenter d'une "simple" guerre, mais va aussi placer quelques complots et autres délicatesses. Je dois dire que j'en est été ravie, le roman gagne en profondeur et mérite ces 700 et quelques pages. Vraiment, j'ai beaucoup apprécié avoir les deux côtés, surtout qu'il faut bien le dire les Aspects ne peuvent pas être considéré comme bon ou mauvais, après tout, il n'y a jamais vraiment de gentils et de méchants dans une guerre, n'est-ce pas ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On le remarque vraiment avec les personnages. Si certains sont clairement des protagonistes (je pense à Llir surtout) et d'autres clairement des antagonistes (coucou Irian), d'autres sont biens "gris". J'ai adoré ces nuances, surtout qu'on les trouve vraiment partout, autant chez les Héraults (coucou la Fille qui n'hésite pas à manipuler son monde pour avoir ce qu'elle veut) que chez les personnages plus secondaires. Malheureusement, vu leur nombre parfois un peu trop élevé, j'ai eu du mal à m'attacher plus à l'un ou à l'autre, surtout qu'on en survole certain, même parmi les Héraults. Pour moi, même si j'ai aimé avoir autant de point de vue, ça reste un petit défaut tout de même. J'aurais voulu en savoir plus sur certain. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Enfin, et ça aussi, je le disais plus haut, il y a la lenteur du roman. L'introduction est vraiment lente pour moi, et longue aussi. Puis, on arrive enfin à la guerre et là, on se retrouve avec des passages qui peuvent être lent et puis, bof, d'un coup, une éclipse ou un moment important qui passe en quelques lignes, et puis, quelques chapitres plus tard, on a l'explication de ce qu'il a pu se passer. La fin en est d'ailleurs le parfait exemple. Vraiment pour moi, ça a posé problème. D'habitude, j'ai rien contre ça mais là, ça m'a dérange. De plus, le rythme du roman en a souffert, pour moi. Et c'est vraiment dommage parce que j'ai adoré l'histoire, moi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Au final, je suis donc très mitigée sur cette geste. J'ai aimé l'histoire, le fait que l'on voit les deux camps, que ce ne soit pas trop manichéen. Mais ça a parfois été trop lent, parfois trop rapide et au final, je suis parfois restée sur ma faim. </div>Orianehttp://www.blogger.com/profile/05924359646330141560noreply@blogger.com0