jeudi 6 mars 2014

Purespace, épisode 1, Cécile Duquenne

Avis à ceux qui n'aimerait pas Cécile Duquenne, le blog est cette année (du moins pendant bien six mois) zone à proscrire. Le premier mars annonçait la sortie du premier épisode de sa nouvelle série, à peine quinze jours après Foulards Rouges. Vous allez en baver. Je lis les deux. Je crois bien que 2014 sera l'année de Cécile par ici !

Purespace, épisode 1, Cécile Duquenne

Editeur : Editions du Petit Caveau
Collection : feuilleton/sang neuf
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous aimez les vampires
- Et aussi la SF
- Et lmes histoires de Cécile Duquenne

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez les vampires
- Vous n'aimez pas le format feuilleton court

Présentation de l'éditeur :

Reine du plus vaste clan d’Europe, Shereen est une vampire dont le but est d’offrir aux victimes une seconde chance, soit par la vengeance, soit par l’immortalité.
Elle tient plus que tout à son groupe, chaque membre étant quelqu’un qu’elle a sauvé des griffes de ses bourreaux.
Alors qu’elle vient de sauver une nouvelle victime de ses tortionnaires, son clan est attaqué par un véritable vaisseau spatial qui décime leurs rangs.
Cette invasion extra-terrestre semble viser uniquement les espèces surnaturelles. On les appelle les Purespaces…

Mon avis :

Purespace a eu un peu moins de publicité que les Foulards Rouges. Il faut dire que Bragelonne est quand même super fort pour promouvoir ses livres. Il n'empêche que cette nouvelle série est des plus prometteuses.

Cécile nous revient donc avec un thème qu'elle a déjà traité de fort plaisante manière, les Vampires. Mais cette fois, elle y glisse aussi de la science fiction, là où les Nécrophiles Anonymes restaient ancrés dans notre époque (ou une époque proche de la notre). Je dois bien avouer que pour le moment, je n'ai jamais lu de fiction vampirique teintée de SF. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre sur ce point. Allais-je me retrouver dans un monde temporellement loin du notre ? Dans un autre univers carrément ? Et bien en fait, j'avais tout faux, nous restons en France (pour cet épisode) et en 2013/2014. Ce qui donne un petit côté uchronie pas déplaisant non plus.

Mais que trouvons-nous dans ce premier épisode, me demanderez-vous. Et bien, nous y trouvons Shereen, reine du plus vaste clan vampire d'Europe. C'est elle que nous allons suivre à présent. Et autant le dire, ça commence très fort par la découverte de sa nouvelle protégée, jeune femme ayant subi les pires atrocités simplement pour avoir participer à la manif pour le mariage homosexuel. Dès le départ, l'auteure nous montre donc tout le mal dont peut-être capable l'homme lorsqu'il ne comprend pas grand chose à ce qui l'entoure. Mais autant dire que Cécile Duquenne ne va pas s'arrêter là dans les atrocités de l'humanité, mais je vous laisse le découvrir vous même.

Le personnage principal, Shereen, est donc une vampire. Mieux, elle est chef de clan, ce qui va nous permettre rapidement de comprendre le fonctionnement des clans. Elle offre aux victimes une seconde chance en leur donnant l'immortalité. Très attachée à son clan, qu'elle a fait grandir peut-être un peu trop, elle se voit très mal laisser ses protégés à d'autres, pas même à son second. Du coup, lorsque celui-ci se fait attaquer par un étrange appareil, elle va tout mettre en oeuvre pour protéger les survivants, quitte à bouger et à demander de l'aide aux loups-garou.

Ce premier épisode nous permet donc de faire connaissance avec presque tous les protagonistes, ainsi qu'avec le passé de certain tout en étant aussi bourré d'action. Et il faut dire qu'en si peu de "pages", c'était tout de même assez difficile à faire. Pourtant, Cécile y arrive, divulguant quelques informations, en gardant d'autres pour elle et nous offrant un bien méchant cliffhanger à la fin (je hais les cliffhanger comme ça, surtout lorsqu'il faut attendre un mois pour avoir la suite).

Au final, ce premier épisode m'a déjà embarqué et j'attends avec impatience la suite.

Ah, et s'il vous plait, les Éditions du Petit Caveau, ne faite pas comme avec Bad Moon Rising de Marika Gallman dont j'attends la suite avec impatience depuis trop longtemps.

Encore une chose, la magnifique couverture est de Alexandra V. Bach

1 commentaire:

  1. On se demande comment Cécile Duquenne arrive à trouver du temps à mener tous ces projets de front !

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