vendredi 12 avril 2013

Mémoires d'un maitre faussaire, William Heaney

Ce matin, j'ai enfin fini cet epub que je trainais depuis un moment sur mon iphone. J'ai pris le temps de le lire, tranquillement, un peu tous les matins, mais je crois que là, il était temps de le finir.


Mémoires d'un maitre faussaire, William Heaney

Editeur : Bragelonne
Collection : /
Année de parution : 2011 en Epub, 2009 en version papier
Titre original : Memoirs of a Master Forger
Année de parution en VO : 2008
Format : epub

A lire si :
- Vous aimez les récits à la première personne
- Vous voulez en savoir plus sur les pubs anglais et leur histoire

A ne pas lire si :
- Vous voulez de l'action
- Vous ne voulez pas d'un héros ayant des petits problèmes avec l'alcool 

Présentation de l'éditeur

William est un faussaire spécialisé dans les livres. Il est doué pour l’écriture mais préfère griffonner incognito des poèmes pour un ami plus séduisant que lui et fabriquer des exemplaires factices de premières éditions de Jane Austen qu’il vend ensuite à des collectionneurs crédules. Il n’est pas si mauvais, au fond : il reverse l’argent récolté à un foyer pour SDF et ses crimes ne font de mal à personne.
Mais si William n’a rien fait d’autre de sa vie, ce n’est pas sans raison. Il a commis quelque chose qui lui fait honte quand il était étudiant, boit beaucoup trop et ne peut s’engager dans une relation amoureuse. Ah oui, et il voit des démons. Des silhouettes éthérées qui rôdent derrière le dos de ceux qui l’entourent, guettant un instant de faiblesse. À moins que William ne voie simplement la souffrance du monde ? C’est alors qu’une femme extraordinaire, peut-être capable de l’en sauver, entre dans sa vie…

Mon avis

J'ai pris durant l'opération Bragelone cet epub à cause de sa couverture. Bien qu'ayant lu le résumé, je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai lu. J'espérais en lire plus sur la partie faussaire du héros, plus sur les démons aussi. Or ce ne fut pas vraiment le cas.

Mémoires d'un Maitre faussaire est l'histoire de William Heaney. Bon première chose à savoir, monsieur Heaney est un personnage fictif. L'auteur du livre est Graham Joyce. Un auteur que je ne connais absolument pas. J'ai apprécié "croire" qu'Heaney existait vraiment et qu'il écrivait ses mémoires. Mais l'histoire de cet homme est assez particulière.

William est un homme comme les autres. Il est fonctionnaire, divorcé, trois enfants. Il est aussi un arnaqueur. Avec l'aide de deux amis, il produit de fausses éditions de vieux livres qu'il revend à prix d'or. Or il ne garde pas l'argent. Il le redonne à une association qui s'occupe d'un foyer pour SDF. En même temps, il écrit des poèmes pour un de ses amis. Mais en plus de cela, William a un secret que peu de gens connaissent. Il voit des démons. Et ces démons régentes un peu sa vie, à vrai dire. 

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le livre. Déjà parce que William, au début, est un personnage presque conventionnel et dont on a l'impression que la vie est assez monotone finalement. Il arnaque, donne son argent à GoPoint, recommence. Son personnage est pourtant fort interessant mais il faut attendre d'avoir passé le tiers du roman pour s'en rendre compte. Les autres personnages sont malheureusement trop survolés à mon gout. C'est un point que je trouve bien dommage vu que William se voit par rapport à eux. 

Autre point un peu trop survolé pour moi, les démons. Il nous en parle, nous en montre certain. Mais c'est un peu tout. William y est sensible et pourtant je n'en ai pas eu tellement l'impression. Par contre, à la manière dont il en parle, je s'en venu à me demander si ce qu'il appelle démons n'est pas finalement la représentation des défauts, des imperfections des personnes qu'il rencontre. 

Mais le livre n'a pas que des défauts, loin de là. J'ai beaucoup aimé les moments où William se plonge dans son passé. On y découvre alors ce qu'il s'est passé pour qu'il voit des démons. Ces parties là sont vraiment très sympathiques, nous montrant un personnage assez loin de ce qu'il est devenu dans le présent. Plus tourmenté, plus humain aussi. Il y a aussi une partie sur la guerre (je n'en dit pas vraiment plus) qui est d'une sensibilité vraiment magnifique bien que raconté par un homme un peu "bourrin". Et puis il y a le dernier tiers du roman (là non plus je n'en dirais pas plus) qui nous change beaucoup de ce qu'on a pu lire jusque là, où on voit un tout autre William, beaucoup plus interessant.

Pour moi, heureusement que les sentiments sont là et qu'ils sont assez fort. J'ai malheureusement trouvé le livre lent, beaucoup trop lent pour moi. C'est bien dommage parce qu'une fois passait le tiers comme je le disais, ça devient vraiment interessant. Donc au final, c'est un livre sympathique mais sans plus.

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