mardi 26 juillet 2022

King of Scars, Leigh Bardugo

 Le livre étant enfin dispo à la médiathèque, je l'ai embarqué alors même qu'il n'était pas tout à fait prévu (je suis censée vider ma PAL avant). Mais je dois bien dire qu'il m'était compliqué de résister à un retour de Nina, l'un des personnages que j'ai le plus aimé dans Six of Crow.

King of Scars, Leigh Bardugo


/!\ Je vais spoiler tout le grishaverse /!\.

Editeur : Milan
Collection : 
Année de parution : 2019
Titre en VO : King of Scars, book 1
Année de parution en VO : 2019
Nombre de pages : 517

A lire si :
- Vous avez lu Grisha et Six of Crows (et c'est pas négociable, ça)
- Vous voulez retrouver les personnages de Grisha (mais sans Alina et Mal)
- Vous aimez suivre plusieurs intrigues en même temps

A ne pas lire si :
- Vous voulez quelque chose d'aussi complexe que Six of Ccrow


Présentation de l'éditeur

Aux yeux de tous, Nikolai Lantsov, roi de Ravka, a tout pour plaire : jeune, charismatique, il est le héros de la guerre civile qui a déchiré le royaume.
Installé depuis peu sur le trône, Nikolai doit pourtant faire face à une nouvelle menace : des forces ennemies semblent bien décidées à envahir le pays, dont les frontières sont affaiblies, et les coffres vides. Nikolai doit donc trouver un moyen de rétablir les finances, forger de nouvelles alliances et renforcer son armée de Grishas, cette élite magique qui a tant souffert de la guerre civile.
Or, la plus grande menace pour le royaume n'est autre que le roi en personne ! Victime, pendant la guerre civile, d'une terrible malédiction, Nikolai se transforme presque chaque nuit en une monstrueuse créature que seuls quelques Grishas semblent pouvoir contenir.
Hélas, les ténèbres qui habitent le jeune monarque sont de plus en plus fortes, et Nikolai craint de devenir un monstre pour toujours.
Résolu à combattre le mal qui le ronge, il décide de partir en quête de réponses dans un lieu où règne la plus sombre des magies..

Mon avis

Vous le savez, j'ai beaucoup aimé Six of Crows, un peu moins la trilogie Grisha (qui reste quand même fort bien).  Le truc, c'est que j'ai découvert le Grishaverse l'année après sa sortie et que je n'avais pas encore eu le temps de me pencher sur cette dernière duologie. En plus de ça, ça fait un moment que je voyais le second tome à la médiathèque sans trouver le premier. Bref, j'ai fini par mettre la main dessus, ravie de retrouver Nina, que j'aime énormément.

King of Scars se déroule après la trilogie Grisha et Six of Crows. Nikolai est roi de Ravka depuis trois ans et son pays est toujours autant dans la merde. Après la guerre civile, c'est Fjerda et Shu Han qui menacent le royaume. Mais le jeune roi n'a pas dit son dernier mot et il refuse de voir sa patrie tomber. Avec Zoya et le triumvirat Grisha, il réussit à maintenir Ravka à flots. Mais c'était sans compter le monstre en lui, celui que lui a infligé le Darkling, des années plus tôt. Le monstre se réveille et Nikolai craint de devenir la plus grande menace de son pays. Pendant qu'il cherche un moyen de le vaincre une bonne fois pour toute, Nina, elle, se trouve en Fjerda, en tant que passeuse, avec Leoni et Adrick. En plus de sa mission pour sauver les grishas fjerdan qu'elle rencontre, elle compte bien aussi donner une sépulture à Mathias. Or, cette quête là la mène non loin d'une usine pour le moins suspecte. Sous la colline, les mortes pleurent et lui demandent son aide. 

Comme vous le voyez, nous allons suivre deux intrigues (trois en fait, la troisième arrive dans la partie deux du roman et concerne un autre personnage). La première concerne donc Nikolai, toujours en proie à sa malédiction. Heureusement pour lui, Zoya veille, sur lui, mais aussi sur le pays. Elle le tanne pour qu'il prenne épouse, afin de forger des alliances permettant à Ravka de survivre. Or, lorsqu'il accepte enfin, les catastrophes arrivent. Le monstre qui vit en Nikolai prend de plus en plus de place, devenant incontrôlable et Yuri, jeune prêtre de son état, vient réclamer la sanctification du Darkling. Pour éviter une nouvelle émeute, mais aussi pour comprendre ce qu'il lui arrive, Nikolai part pour le Fold avec sa générale et le prêtre. Or, rien ne les a préparer à ce qu'il va se passer. J'ai adoré la relation que l'on découvre entre Nikolai et Zoya durant tout ce tome. Les deux ont des caractères assez éloignés l'un de l'autre et pourtant, ils s'entendent bien, peut-être un peu trop même. C'est d'ailleurs ce qui pour moi fait la force de leur partie. Parce que si j'ai beaucoup aimé découvrir les doutes de Nikolai, j'ai eu plus de mal avec la partie purement fantastique de l'histoire de la seconde partie. Même si elle va parfaitement avec la mythologie du Grishaverse, et encore plus avec toute l'histoire du Darkling, je trouve que c'était trop en fait (et j'en dirais pas plus pour ne pas spoiler). 

Côté Nina, j'attendais de voir ce qu'elle devient avec impatience. Parce que Nina finit très mal Six of Crows. Elle perd Matthias avec qui elle venait de se réconcilier, son pouvoir a changé et elle est totalement perdue. Je savais que je retrouverais pas totalement la Nina d'avant tout cela et c'était justement ce que je voulais. Sur ce point, Bardugo a été plutôt bonne. Nous avons une Nina qui n'a pas fini son deuil, malgré ce qu'elle pense et qui tente d'avancer malgré sa tristesse et sa haine. Le personnage est toujours très bon, et je crois que je l'aime encore plus. Il est par contre dommage que de son côté, les autres personnages soient légèrement mis à l'écart. J'aurais voulu en voir plus de Leoni et d'Adrick. De même pour Hanne, Fjerdane Grisha qui va les aider dans leur mission. 

D'ailleurs, ceci est, pour moi, un des défauts de ce tome. On ne s'intéresse pas assez aux personnages autours des principaux. Genya, David, Adrick, sa soeur Nadia, Leoni, tous passent vraiment au second plan, parfois même au troisième. Je trouve ça dommage alors que nombreux d'entre eux ont un rôle essentiel. Alors, oui, il y a beaucoup à dire sur l'évolution de Nina, Nikolai et Zoya (ainsi que sur celle d'Isaak, mais je vous laisse le découvrir) mais ce qu'il se passe autour d'eux semble aussi avoir une certaine importance (mais je peux me tromper hein).

Finalement, j'ai plutôt apprécié ma lecture mais j'ai l'impression que l'autrice a forcé sur pas mal de chose pour avoir une duologie. Des passages sont bien trop long (surtout côté Nikolai et Zoya) et la partie purement fantastique a eu du mal à me convaincre. Par contre, le cliffhanger de fin est juste wahoo et je veux la suite rien que pour voir le retour d'un personnage que j'ai adoré tout le long de la trilogie Grisha. 

vendredi 15 juillet 2022

La Mer des Monstres, Percy Jackson, tome 2, Rick Riordan

 Je continue tranquillement ma découverte de l'œuvre jeunesse que j'aurais bien voulu lire lorsque, justement, j'étais jeune. Nous voici au second tome et nous allons partir à la recherche de la toison d'or.

La Mer des Monstres, Percy Jackson, tome 2, Rick Riordan

Editeur : Le livre de poche
Collection : Jeunesse 
Année de parution  : 2007
Titre en VO : Percy Jackson and the Olympians, book 2: The Sea of Monsters
Année de parution en VO : 2006
Nombre de pages : 352

A lire si 
- Vous aimez la mythologie grecque (mais que vous n'êtes pas ultra exigeant)
- Vous voulez un héros souffrant de trouble de l'attention avec hyperactivité

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les récits à la première personne


Présentation de l'éditeur : 

Etre le fils de Poséidon, un honneur ou une cruelle plaisanterie ? Lorsqu'une simple partie de foot se change en bataille contre un gang de cannibales géants, Percy le demi-dieu a un terrible pressentiment... Comme le lui annonçaient ses étranges cauchemars, les frontières magiques qui protègent la Colonie des Sang-Mêlé sont empoisonnées. Pour sauver leur domaine, Percy et ses amis devront parcourir la mer des Monstres, qui porte bien son nom.

Mon avis

Tout comme pour le premier tome, je ne suis toujours pas la cible visée de base par la série. Mais la jeune ado en moi ressort parfois et, elle, elle adore la série. Il faut dire que si on oublie le même défaut de la traduction du tome un, à savoir la conjugaison, je m'éclate pas mal à lire ces romans. C'est court, plein de péripéties et amusants. 

Dans ce tome, Percy finit, encore une fois, mal son année scolaire dans un nouvel établissement ou il est peut probable qu'il retourne en septembre. Bon, il faut dire que lorsque des montres vous attaquent et détruisent le gymnase du collège, ça n'aide pas. Heureusement pour Percy, il a été aidé par Tyson, un garçon d'a peu prés son âge vivant dans la rue. Mais, on le sait, quand les montres débarquent, adieu la tranquillité. Entre temps, il rêve aussi de Grover, en robe de mariée et en danger. Il sait qu'il doit faire quelque chose, rapidement. Heureusement que notre chère Annabeth est là pour récupérer Percy, et Tyson, et le ramener à la Colonie. Or, là-bas, rien ne va. L'arbre de Thalya a été empoissonné, Chiron, accusé, est parti et Tantale le remplace. Oh, et Percy découvre que Tyson est un cyclope, chose qui ne plait pas du tout à Annabeth. Lorsqu'ils découvrent que la toison d'or pourrait à la fois sauver l'arbre et les aider à retrouver Grover, nos trois amis partent en quête non autorisée (puisqu'il s'agit en réalité de celle de Clarisse, fille d'Arès) dans la Mer des Monstres.

Après un premier tome qui permettait de présenter la Colonie, les personnages et l'univers, nous voilà à entrer dans le vif du sujet avec ce tome. Outre la quête (motif récurent donc pour l'instant)(avec les changements de collège pour Percy), on commence vraiment à voir les contours de la série, à savoir, notre cher Percy, possible enfant d'une prophétie, contre Cronos. D'ailleurs, même si, bon, on s'en doute, j'apprécié qu'il ne soit que possiblement la personne concernée. Ca nous laisse plein de possibilité que la fin du livre ne fait que nous confirmer (oui, je spoile un minimum). Je trouve ça assez agréable même si on retombe sur le même schéma que pas mal d'autre. Bon vous me direz que niveau schéma, on reste de toute manière dans le très classique.

Mais heureusement, on a les péripéties. Riordan n'en est jamais avare, et il nous embarque vers le triangle des Bermudes à bord du Princess Andromede, paquebot de luxe servant de base à Luke. On va aussi découvrir le SPA de Circée ou encore un navire de marins confédéré et bien sûr l'île de Phylomène le cyclope. Surtout cette aventure en mer permet de rendre un petit hommage non pas aux Argonautes, comme je l'aurais cru avec la toison d'or, mais à Ulysse. On rencontre quelques monstres mythologiques bien sympathiques et on utilise les vieilles ruses. Encore une fois, c'est sympa de voir la mythologie plutôt bien utilisée même si, forcément, j'ai parfois des doutes sur les choix de l'auteur.

Pour finir, un petit mot sur les personnages. Percy est toujours égal à lui-même, bien trop gentils avec la plupart des gens. Seul, je ne lui donne pas longtemps avant de se faire avoir. Heureusement pour lui, il est toujours fort bien accompagné. Annabeth est souvent là pour le tirer d'affaire même si j'ai eu l'impression qu'elle était un peu effacée niveau aventure. Par contre, l'auteur en profite pour ajouter encore un peu plus de profondeur à son personnage, et ça j'apprécie. L'arrivée de Tyson est aussi intéressante. Il introduit un thème que je trouve important, l'acceptation de la différence, et j'ai comme l'impression que ça sera pas la seule fois qu'on va le voir. Quant à Luke, le voir sombrer un peu plus est aussi plutôt sympa, mais j'ai l'impression qu'il lui manque quand même un peu petit quelque chose pour en faire un vrai antagoniste plutôt que juste un pantin.

Bref, j'ai autant apprécié que le premier tome. C'est vraiment une chouette série et pour l'été (ou les jours où j'ai envie de léger), elle tombe plutôt bien. J'espère par contre que ma fille s'y penchera dessus dans quelques temps, je suis sûre que ça lui plaira.

lundi 11 juillet 2022

Bane & Shadow, l'Empire des Tempêtes, tome 2, Kelley J. Skovron

 Le challenge SFFF de cette année a remis sur ma route l'Empire des Tempêtes. Voyant que le premier tome était dans les recommandations du mois, je me suis dis que ça serait pas mal de continuer la série, surtout que j'avais bien aimé le premier tome (enfin, surtout sa seconde moitié, j'avais quand même eu du mal avec la première)(ce dont mon cerveau ne se souvenait pas, comme quoi, on oublie vite l'ennuyeux). 

Bane & Shadow, l'Empire des Tempêtes, tome 2, Kelley J. Skovron

Editeur : Bragelonne
Collection : Fantasy
Année de parution : 2018
Titre en VO : Empire of Storms Trilogy, book 2: Bane and shadow
Année de parution en VO : 2017
Format : AZW

A lire si :
- Vous avez aimé le premier tome
- Vous voulez de la fantasy qui reste assez classique

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas que les personnages soient éparpillés.
- Vous n'aimez pas la violence

Présentation de l'éditeur : 

Aux mains des biomanciens, Red se transforme peu à peu en assassin impitoyable. Et le jeune homme, qui s’implique de plus en plus dans les affaires du palais, s’aperçoit que la fréquentation des nobles n’est pas exempte de danger…
Alors qu’elle traque les navires impériaux sous l’identité d’un pirate légendaire, Hope, désormais connue sous un autre nom, découvre que les biomanciens mènent des expériences plus effroyables encore que le massacre des habitants de son village.
Tandis que leurs ennemis font régner la terreur à travers l’empire, Hope et Red s’efforcent de jouer leurs nouveaux rôles, mais ils dansent sur la corde raide et ignorent encore le prix qu’il leur faudra payer…

Mon avis

Comme je le disais en introduction, dans mes souvenirs, j'avais adoré le premier tome, Hope & Red. Bon, il s'avère que ça n'avait pas été tout à fait le cas mais presque. J'avais oublié jusqu'à ce que je relise l'avis que j'avais pu faire il y a deux ans (quoi déjà ???) que je n'avais pas tant apprécié que ça la première partie du roman. Heureusement que j'ai donc relu le dit avis alors que j'avais bien entamé ce second tome.

Nous commençons un an après la fin de Hope & Red. La jeune femme a prit le commandement du Chasseur de Kraken, et sous le nom de Bane la Terrible, traque les navires impériaux. C'est durant un abordage, qu'elle va découvrir que les biomanciens mènent une nouvelle expérience, pire que toutes les autres, sur Lumière d'Aube, bien à l'abris des regards. Horrifiée et toujours animée par sa vengeance, elle décide de mettre fin à tout ça. Mais pour ça, il lui faut plus d'hommes et quoi de mieux que Cercle Paradis pour trouver une armée ? Pendant ce temps, Red, lui, se trouve à Pierrecime dans le palais impérial. Il passe le plus clair de son temps avec le prince Leston dont il est rapidement devenu ami. L'autre partie, il est avec les biomanciens qui font de lui l'assassin parfait. Il espére toujours pouvoir les combattre de l'intérieur et compte bien profiter de l'arrivée d'une ambassadrice étrangère pour les mettre encore plus à mal. Mais pour ça, il va d'abord devoir comprendre Shadow, un assassin impitoyable... 

Autant dire que par rapport au premier tome, on entre direct dans le vif du sujet et qu'on ne le quitte pas avant les dernières lignes. Si je m'étais un peu ennuyée durant ma lecture de Hope et Red, ce ne fut pas du tout le cas ici. Il y a bien trop à lire et à découvrir pour ça. Comme si l'autrice avait voulu se faire pardonner d'un début un peu trop long. Du côté d'Hope, ça n'arrête pour ainsi dire pas une seule seconde. La jeune femme est toujours menée par sa vengeance même si celle-ci semble avoir pris un nouveau tournant. En prenant le nom de Bane la Terrible, elle fait revivre une légende, celle du Défenseur des opprimés. Or, la légende est peut-être un peu trop grande pour elle. Petit à petit, on va voir Hope doutait, non pas de ce qu'elle fait mais bien d'elle-même. Et si elle n'était pas celle qu'elle montre, qui est-elle réellement ? D'ailleurs, cette question ne s'adresse pas qu'à elle.  Ce second tome est un tome sur la recherche d'identité. Ronce aussi passe par là. Le retour à Cercle Paradis n'est pas de tout repos pour elle. Elle va en baver mais va aussi se révéler à elle-même pour devenir la Rose Noire, reprenant une partie de son ancien plus un petit ajout qui en dit long. Et Red dans tout ça ? Et bien lui aussi à un beau problème d'identité. Red, depuis le début, a toujours eu du mal à savoir qui il est. Les manigances des biomanciens sur lui ne l'aident absolument pas. Il lui faudra redécouvrir qui il est pour mettre un terme à tout ça (d'ailleurs, sans trop en dire, j'ai beaucoup aimé la manière dont il le fait, même si c'est un peu court).  Cette quête identitaire va donc être une sorte de fils rouge de ce tome et elle n'est que la suite de ce qu'on a déjà pu voir dans le premier (et probablement une partie de ce que nous aurons dans le troisième et dernier tome). Ce n'est pas toujours un thème très simple et on pourrait avoir peur de quelque répétitions vu qu'il est dirigé par trois des personnages (un peu plus, il en passe presque tous par là, mais c'est vraiment Hope, Red et Ronce qui changent le plus là), ce n'est pas le cas, les trois aillant une trajectoire bien différentes. D'ailleurs, je me demande bien comment l'autrice va s'en servir et de quelle manière seront réunis les trois persos.

Mais l'histoire ne se contente pas de ces quêtes d'identité (même si elles sont en premier plan). Avec les biomanciens, il est toujours question d'éthique et de transhumanisme poussé à son point le plus dangereux. Ici, on va aller jusqu'à parler de nécromancie d'ailleurs. Ici aussi, d'ailleurs, c'est quelque chose qu'on a déjà vu dans le premier tome et que l'autrice ne fait qu'explorer un peu plus. J'apprécie la cohérence dans ce cas-là, on ne part par sur une autre voix comme ça peut parfois arriver dans une trilogie. On va aussi avoir un début de confrontation entre mécanique et biologie avec les appareils à moteur qu'amène Nea avec elle. Il est d'ailleurs dommage qu'on n'en sache pas encore plus ou qu'il n'y est pas de réelle confrontation entre les deux. Je suppose que ça aurait peut-être fait un peu trop dans un roman qui est déjà bien plein (et j'espère que l'autrice garde ça pour le troisième tome, ça donnerait quelque chose de pas mal surtout quand on découvre que l'Empire des Tempêtes semblent sur bien des points très en retard sur les autres pays (que la plupart des habitants de l'Empire ne connaissent même pas de nom). Franchement, quand je commence à me faire des idées comme ça sur le prochain tome, c'est que clairement, j'ai adoré ma lecture.

Pour finir, j'ai donc aimé, beaucoup beaucoup. Merci au challenge SFFF de cette année pour m'avoir remis la série sur les rails (non parce que sinon, y a de forte chance qu'elle soit toujours dans ma wishlist hein). Même s'il me manque encore un tome, je dois bien dire que la série fait partie pour l'instant de celle que j'ai vachement apprécié (et cela malgré la lenteur de la partie initiatique du premier tome et l'utilisation d'un langage argotique qui ne m'inspire toujours pas totalement (même si c'est allé beaucoup mieux là dessus sur ce tome)). J'espère vraiment que je ne vais pas attendre deux ans de plus pour finir la série (mais j'ai une pal monstre en numérique, ça va pas être coton à vider)(déjà en train de me demander si je vais pas me relancer dans un défi perso "finis tes séries" avant d'en commencer d'autres). 

lundi 4 juillet 2022

Les Tours de Minuit, La Roue du Temps, tome 13, Robert Jordan et Brandon Sanderson

 Bon, autant le dire, cet avis va être compliqué. Il va spoiler aussi, comme toujours avec la Roue du Temps (parce que comme toujours, y aura un résumé)(mais surement plus court que d'habitude d'ailleurs). bref, on va commencer direct, sans trop d'introduction (parce que je sais pas quoi dire de plus)(oui, ça m'arrive parfois).

/!\ Comme toujours, ça va spoiler à tout va.

Les Tours de Minuit, La Roue du Temps, tome 13, Robert Jordan et Brandon Sanderson

Editeur : Bragelonne
Collection : Fantasy
Année de parution : 2022
Titre en VO :  The Wheel of Time, book 13: Towers of Midnight
Année de parution en VO : 2010
Nombre de pages : 929

A lire si : 
Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous aimez les séries à rallonge
- Vous aimez vous perdre avec beaucoup de personnages

A ne pas lire si 
- Vous n'aimez pas avoir tous vos personnages dispersés un peu partout dans le monde

Présentation de l'éditeur :

La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes.
Alors que des hordes de Trollocs déferlent de la Flétrissure, les premières secousses de l’Ultime Bataille ébranlent une partie du monde. Les sceaux de la prison du Ténébreux faiblissant de plus en plus, la Trame elle-même menace de se détisser.
Hanté par les fantômes de son passé, Perrin est dans une impasse. Pour en sortir, il devra dominer le loup qui est en lui. Sinon, il se perdra à jamais dans la folie qui a déjà détruit plus d’un homme aux yeux jaunes.
Avec ses alliés, Mat se prépare au défi le plus risqué de sa vie. Car la tour de Ghenjei l’attend avec ses secrets, ses dangers… et ses surprises.
Le dénouement approche. Il est temps de jeter les dés.

Mon avis

Je vais commencer cet avis par l'habituel résumé. C'est une habitude sur la Roue de Temps, je crois même que c'est la seule série où je m'attèle à le faire réellement, mais avec une série si longue et qui a mit si longtemps à trouver sa conclusion en VF, il le fallait bien. Bref, c'est parti (juste une chose, j'ai tendance à utiliser certains vieux termes des traductions de Hilling ou Rosemburg, ne vous inquiétez donc pas)(je le fais aussi quand je lis, d'ailleurs)

Comme toujours, je spoile, et si vous ne voulez pas savoir ce qu'il se passe, je vous conseille de sauter cette partie. Quand vous reverrez apparaitre du rouge dans le texte, c'est que j'aurais fini le résumé (vous pouvez donc passer tout ce qui est entre les deux parties rouges si vous ne voulez pas lire le résumé)

A la fin du tome précédent, la Tempête imminente, Egwene prenait le contrôle d'une Tour Blanche pas tout à fait unifiée mais pas loin, Mat se voyait confier par Tom qu'une certaine Aes Sedai était plus que probablement en vie mais dans un coin où il n'avait pas la moindre envie de retourner, Perrin avait récupéré sa femme et partait rejoindre Rand qui lui, n'allait pas forcément mieux. Elayne de son côté était devenue reine, Aviendha était partie pour Rhuidean afin de devenir une Matriarche et on sentait quand même bien que la Dernière Bataille était bientôt là. C'est donc absolument toute contente que je me suis jetée dans ce treizième tome, qui, en fait, fini de regrouper un bon paquet de protagoniste sur le même lieux. Et je vais aller un peu vite parce que finalement, si on ne compte pas les longueurs, ça va vite.
Rand redevient à peu prés lui-même et intégre les souvenirs de Lews Therin aux siens. Devenu réellement le Dragon Réincarné, sans la folie du saidin, il décide de briser les sceaux restant de la prison du Ténébreux. Mais pour ça, il doit rassembler ses alliés (et pas que) pour l'Ultime Bataille. Sauf que quand il annonce ses intentions à Egwene, elle le prend plutôt mal à décide de de liguer contre lui.
Perrin reprend la route de Caemlyn. Mais il va surtout croiser les Blancs Manteaux commandés par le Seigneur Général Galad. Forcément, ça se passe mal. Les Blanc Manteaux veulent la guerre, Perrin n'est pas tout à fait pour (mais pas non plus complétement contre). Il finit par y avoir un procès présidé par une Morgase qui vient de révéler son identité à tout le monde (enfin, c'est plutôt Galad qui le fait en la reconnaissant). Pendant ce temps, Perrin affronte aussi Tueur dans le Rêve du Loup. Malheureusement, ça ne tourne pas comme il l'aurait voulu et le voilà à apprendre à se servir du Rêve pour tenter de l'arrêter. 
Pendant ce temps Egwene a quelques soucis. Gawyn ne l'écoute pas et ça l'énerve, mais surtout Mesaane est quelques part dans la Tour, quettant le moindre faux pas. Après une énième dispute avec Gawyn, celui-ci part pour Caemlyn, bien décidé à ne plus avoir à faire avec elle. Malgré son départ, elle continue sur sa lancée et finit par tendre un piège à la Rejetée. Or, celle-ci n'est pas la seule à en avoir après elle. Les Seancheans ont laissé quelques surprises après leur attaque. Alors qu'elle se trouve dans le monde des Rêves pour passer un traité entre les femmes du Peuple de la Mer et les Matriarches, Mesaana et certaines soeurs Noires passent à l'attaque. Problème, Perrin est aussi là avec Tueur et un ter'angreal qui neutralise les Portails et tous tissages permettant de voyager. Et forcément, dans le même temps, les tueurs Seancheans vont s'en prendre à Egwene dans le monde réel. La Chaire d'Amyrlin réussira à vaincre Mesaana tandis que Perrin lui va enfin réussir à se débarrasser de Tueur (mais y perdra Sauteur pour de bon). Dans le monde éveillé, Gawyn réussira non sans mal à sauver sa bien aimée mais sera gravement blessé. Que cela ne tienne, à son réveil, elle va le lier à elle comme Champion.
Perrin, lui, va comprendre qu'on a voulu lui tendre un piège qui se retourne contre les Blancs Manteaux. Ni une ni deux, il va retourner les sauver, s'alliant ainsi Galad et ses hommes (au plus grand plaisir de Berelain qui semble avoir succombé au charme de Galad)
Du côté de Mat, le jeune homme est à Caemlyn où il doit toujours affronter le Gholam et surtout où il doit convaincre Elayne d'user des Dragons d'Aludra. La seconde partie est plutôt simple, la souveraine voyant tout ce que les armes peuvent lui apporter de bon. Pour la première, c'est un peu plus compliqué. Mais surtout, il prépare son départ pour la tour de Ghenjei où il devrait retrouver Moiraine mais aussi les Eelfins et Aelfins (qu'on a plus vu depuis le tome 4 (8 en ancien découpage VF). Rien ne se passe totalement comme Mat le prévoyait. Si Tom et lui arrive à sauver l'Aes Sedai, Mat y perd un oeil et un ami. 
Dans le même temps, Elayne réussit enfin à monter sur le trône de Cairhien après avoir un peu joué au Grand Jeu. 
Enfin, Aviendh arrive à Rhuidean et y découvre ce que pourrait bien être l'avenir pour son peuple.
On finit avec presque tout le monde sur la plaine de Merrilor, attendant l'Ultime Bataille

Fin du résumé. Je vais continuer probablement à spoiler par contre, je suis désolée.

Ok, le résumé a été long en fait… Et encore, j'ai pas tout tout raconté. Bref, vu la longueur de la chose, vous vous doutez qu'il se passe plein d'évènements dans ce tome. Et pourtant, j'ai réussi à le trouver long et lent. Pire, j'ai eu deux trois trucs qui m'ont dérangé durant ma lecture, chose qui, en fait, ne m'était jusque là jamais arrivé en lisant la Roue du Temps. Est-ce parce que j'arrive enfin à la fin de la série et que je m'attends à un truc assez exceptionnel ? Est-ce parce que ce tome-là précisément n'est en fait que la première partie du dernier tome de la série ? Je ne sais pas. Il est fort possible aussi que pour une chose, le fait que j'ai commencé la série en VO y soit pour quelque chose. 

La première chose qui m'a dérangé, et ça m'étonne encore moi-même, c'est la traduction. Alors oui, je sais, sur l'avis de la Tempête Imminente, je louais une traduction moderne et efficace, loin de ce à quoi j'étais habituée sur la série jusque là. Sauf que dans ce tome-ci, j'ai repéré quelques erreurs qui m'ont fait grincer des dents, tel le fait qu'on se retrouve souvent avec une Elayne appelée Egwene. J'avais déjà repéré cette faute dans le tome précédent, là ça arrive un peu trop à mon goût (surtout, dans des passages où franchement ça ne devrait pas arriver sachant qu'Elayne et Egwene ne se voient quasi pas dans le tome). Autre chose, certains termes ne m'ont pas toujours paru approprié ou alors étrangement utilisé (pourquoi forcément dire "raison sociale" quand on parle du nom d'une auberge ? Jordan n'aurait pas mis ça). Après, je me demande si j'ai eu plus de mal que la fois précédente parce que je suis passée à la VO. Il y a de forte chance pour que ce soit ça. Jean Claude Mallé est un bon traducteur mais je trouve que parfois, il s'éloigne un peu trop du style de Jordan. A moins que finalement, ce ne soit la faute de ce cher Sanderson (quoique même là, je trouve que Mallé est loin du style de Mélanie Fazi qui traduit habituellement l'auteur). Bref, il y a eu un truc et je n'arrive pas tout à fait à dire quoi.

Autre point qui m'a dérangé, c'est la longueur du truc. Je sais qu'à la base, les Tours de Minuit font partie intégrante de A memory of Light, le dernier tome et que, voyant que ça allait être ultra long, Sanderson a coupé le tome en deux. Nous avons donc là, en réalité, la première partie de A Memory, et ça se sent. Malgré énormément de péripétie pour presque tous les personnages, ça rame. Il faut dire qu'il ne se passe finalement pas grand chose du côté de Rand, d'Elayne et d'Aviendha. Or, si les chapitres Rand et Aviendha sont importants, ceux d'Elayne aurait pu être divisé par deux. Je peux comprendre que l'idée reste de mettre tout le monde en place, mais faut-il vraiment en passer par là ? Surtout qu'Elayne, devenue reine, m'insupporte presqu'autant qu'Elayne en tant que Fille-Héritière. Etrangement, alors que j'ai l'habitude de Jordan prenant son temps pour mettre son monde en place, là, ça m'a un peu saoulée. Peut-être suis-je trop impatiente ? C'est possible.

Mais malgré ces deux points noirs, j'ai adoré ma lecture. J'ai adoré voir Perrin prendre le contrôle de ce qu'il est (même si ce fut long, mais avec lui, on a l'habitude, hein). C'est marrant parce que Perrin est loin d'être mon perso préféré de la série. Or, depuis le tome précédent, j'ai l'impression de retrouver en plus mature le Perrin du début, celui que j'apprécié (avant Faile, que je n'aime toujours pas). On finit quasiment l'arc commençait dès le premier tome avec les Fils de la Lumière mais aussi avec les loups. Il fait parti des personnages ayant le plus évolué pour moi alors même que j'avais l'impression qu'il stagnait depuis des lustres. J'aurais aimé voir plus souvent Egwene mais le peu où elle apparait, elle est la parfaite Amyrlin, celle qu'elle a toujours été. Je l'aime beaucoup et la voir enfin liée à Gawyn m'a fait énormément plaisir (j'ai détesté qu'elle se dispute avec lui, j'avoue). Il en va de même avec Nynaeve qu'on ne voit pas assez, tout comme Lan (on aurait peut-être pu éviter quelques passages d'Elayne pour en avoir plus de Lan ou de Nynaeve...). Et puis, il y a Mat. Je ne suis jamais objective avec lui, mais là, je suis ravie de voir aussi se finir l'arc Eelfins et Aelfins pour lui (enfin je pense) et encore plus de le voir sauver l'une de mes Aes Sedai préférée (comment elle m'avait manqué elle !).

En fait, on sent bien que beaucoup de liens ont fini de se mettre en place, qu'il est temps de se tourner vers l'Ultime Bataille. Rand est prêt. Il est peut-être même le seul à l'être. Si on ne le voit finalement que peu, son influence est bien présente. Pour les autres, le doute est encore là. Egwene va-t-elle finir par se dresser contre lui ? Que va-t-il se passer pour Aviendha après son passage à Rhuidean (on ne la voit que là mais franchement, j'ai adoré ce passage qui pose plein de question sur l'avenir) ? La mise en place, bien qu'ultra trop longue à mon gout est importante et, finalement plutôt bien menée. Il faut dire qu'il avait pas mal de boulot, le Sanderson, avec le nombre d'arc qu'avait pu ouvrir Jordan au fil des tomes (si on en referme un peu, d'autres restent encore ouvert, comme celui de la Tour Noire (qui annonce du lourd, je crois) par exemple).

Au final, je sors de ma lecture avec un étrange sentiment qui ne m'était jamais arrivé sur la Roue du Temps. Je suis ravie de continuer la saga, d'arriver à sa fin, de voir ce qu'il se passe pour ces personnages que j'aime tant et en même temps, y a un truc qui va pas, et j'arrive pas à mettre le doigt dessus. Et si c'était justement parce que j'arrive à la fin ? Vous savez, une sorte de sentiment d'impatience et en même temps une non envie (et ça malgré les années d'attente) de ne pas y arriver ? Etrange et presque déplaisant sentiment en fait. 


vendredi 1 juillet 2022

Kiki, la petite sorcière, Eiko Kadono

 J'avais récupéré ce court roman lors d'une opération All star (et je viens d'augmenter ma PAL d'onze nouveaux romans avec celle en cours)(comme si ma PAL numérique n'était déjà pas pleine) et comme j'avais besoin de quelque chose de court et mignon après un Sanctuaire qui m'a déplu, je me suis dit que c'était le moment de le sortir de la PAL.

Kiki, la petite sorcière, Eiko Kadono

Editeur : Ynnis
Collection : /
Année de parution : 2020
Titre en VO : Majo no Takkyûbin
Année de parution en VO : 1985
Format : AZW

A lire si :
- Vous avez vu et aimé le film des studios Ghibli
- Vous voulez un roman court
- Vous voulez quelque chose de doux

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas de récit initiatique

Présentation de l'éditeur : 

Kiki rêve d’une vie normale : se faire des amies, s’habiller comme elle le veut, avoir l’insouciance de son âge… Mais la jeune fille n’est pas une adolescente comme les autres ?!
L’année de ses 13 ans arrive et, comme pour toutes les sorcières, sa nouvelle vie est sur le point de commencer. À la fois excitée et nerveuse à l’idée du grand départ, Kiki enfourche son balai et met le cap loin, loin vers la mer… Aux côtés des habitants hauts en couleur de Koriko, un long voyage d’apprentissage démarre pour Kiki ?!

Mon avis

J'adore les films du Studio Ghibli. L'été dernier avec ma fille, on en a regardé pas mal (merci Netflix). Elle a une grosse préférence pour le Château dans le ciel, qu'elle regarde régulièrement depuis (et dont elle a une boite à musique avec la chanson principale). Bref, parmi notre sélection, il y avait Kiki que je n'avais pas encore vu à l'époque. J'ai adoré le film et j'ai été ravie de trouver le livre. Bon par contre, j'ai mis un moment à le sortir de la PAL. Il me fallait la bonne occasion. Je l'ai trouvé après Sanctuaire, donc.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Kiki est une jeune sorcière qui part pour un an faire son apprentissage, seule. Elle doit alors prouver qu'elle est capable de se débrouiller avec juste ses talents de sorcières dans un endroit qu'elle ne connait pas forcément. Accompagnée de son chat Jiji, elle choisit de s'installer à Koriko, une ville en bord de mer et y ouvre un service de livraison par balai. Nous allons la suivre durant cette année si particulière pour elle. Ainsi, nous la verrons créer son entreprise, avoir ses premières commandes et devenir un peu plus mature au fur et à mesure de l'avancée de l'année. 

J'ai beaucoup aimé suivre Kiki dans ses aventures. La jeune fille possède un sacré enthousiasme et est toujours (ou presque) de bonne humeur. Son duo avec Jiji, son chat, est des plus amusants et surtout parfaitement équilibré. Elle est l'optimiste, il est une sorte de conscience. Je regrette juste qu'à côté d'eux, les autres personnages aient un peu moins de consistance. Mais le roman est court et en plus de ça, il est suivi d'autres tomes qui, je suppose, doivent les mettre un peu plus en valeur (plus particulièrement Tombo si j'ai bien compris). Chacune des missions de la petite sorcière nous fait rencontrer une nouvelle personne, souvent haute en couleur. 

D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé l'évolution de ces missions. Au départ, les habitants de Koriko ne sont pas très chaud à avoir une sorcière dans la ville. Forcément, l'idée de la méchante sorcière n'est pas loin. Mais petit à petit, Kiki va leur montrer qu'elle n'est pas là pour leur faire du mal mais bien pour les aider comme elle peut. Pour tout vous dire, il n'y a pas une mission que j'ai préféré à d'autres. Elles fonctionnent toutes plus ou moins sur le même schéma, un client, une péripétie, la livraison et le "paiement" (Kiki ne demande jamais de paiement, c'est l'utilisateur de son service qui choisit ce qu'il va lui offrir). Pourtant, on ne s'ennui pas à les lire tant les évènements sont divers et les personnages variées.

Bon, je vous avoue qu'il est un peu compliqué de faire un avis sur ce court roman. Je l'ai beaucoup aimé, c'était doux, souvent poétique et particulièrement optimiste aussi. C'est une lecture aussi bien pour les enfants/ado (qui sont la cible première) que pour les adultes. Bref, un petit bijoux, tout aussi bon que l'anime qui en a été tiré. Si vous avez l'occasion, lisez-le.