Avant toute chose, je vous souhaite une bonne année 2020. Qu'elle soit emplie de livres, d'histoires passionnantes et de bonheur.
Si vous venez par ici depuis un moment, vous devez connaitre mon amour pour le Cirque des Rêves, chroniqué deux fois ici et relu à (presque du coup) tous les Noëls depuis l'acquisition du livre, en 2015. Cette année, je fais un petit écart à cette tradition. Je n'ai pas su résister à l'appel du nouveau livre d'Erin Morgenstern, et ça, même s'il est en anglais. (bon en vrai, j’espérais quand même réussir à lire le Cirque des Rêves durant les vacances, mais j'ai oublié à quel point je suis lente en VO).
The Starless Sea, Erin Morgenstern
Editeur : Harvill Seeker
Collection :
Année de parution : 2019
Nombre de pages : 512
A lire si :
- vous avez aimé le Cirque des Rêves
- Vous aimez les contes
- Vous aimez les histoires dans les histoires
A ne pas lire si :
-
Présentation de l'éditeur :
Zachary Ezra Rawlins is a graduate student in Vermont when he discovers a strange book hidden in the library stacks. As he turns the pages, entranced by tales of lovelorn prisoners, key collectors, and nameless acolytes, he reads something strange: a story from his own childhood. Bewildered by this inexplicable book and desperate to make sense of how his own life came to be recorded, Zachary uncovers a series of clues — a bee, a key, and a sword — that lead him to a masquerade party in New York, to a secret club, and through a doorway to a subterranean library, hidden far below the surface of the earth.
What Zachary finds in this curious place is more than just a buried home for books and their guardians — it is a place of lost cities and seas, lovers who pass notes under doors and across time, and of stories whispered by the dead. Zachary learns of those who have sacrificed much to protect this realm, relinquishing their sight and their tongues to preserve this archive, and also those who are intent on its destruction. Together with Mirabel, a fierce, pink-haired protector of the place, and Dorian, a handsome barefoot man with shifting alliances, Zachary travels the twisting tunnels, darkened stairwells, crowded ballrooms, and sweetly soaked shores of this magical world, discovering his purpose — in both the mysterious book and in his own life.
Mon avis
Commençons par le commencement. Ceci est un coup de cœur. Le dernier de l'année 2019 (ou le premier de 2020 si vous voulez). Et je pourrais même m'arrêter là parce qu'il n'y a quasiment que cela à dire sur le livre, tant il faut le découvrir par soi-même.Mais comme je suis un minimum gentille, je vais tout de même parler un peu du livre.
J'avoue qu'au départ, je me suis demandée si c'était vraiment une bonne idée de le lire en VO. L'anglais, je le comprends à peu prés. D'ailleurs, ça se remarque ici, je n'ai que très peu de lecture en anglais et souvent sur des textes assez courts. Là, je me lançais sur cinq cent pages, un énorme défi pour moi. Heureusement, j'ai tout de même de bonnes bases et j'ai eu la meilleure prof du monde en IUT (il m'a fallu attendre cette prof-là pour enfin aimer l'apprentissage de l'anglais et arrêter de le faire de manière scolaire, pour vous dire). Et même si j'ai été longue (mais en même temps, j'ai eu de la famille pendant une semaine et moins de temps pour lire, ça compte), j'ai relevé ce petit défi et j'en suis bien contente.
The Starless Sea est un livre magnifique. Un livre pour les lecteurs, pour les auteurs, pour les grands Rêveurs et les plus petits. C'est un roman sur les histoires, les contes, ceux qui les lisent, ceux qui les peuplent. Une sorte de labyrinthe où l'on plonge telle Alice dans le Terrier ou les enfants Pevensie dans l'armoire magique.Combinant l'histoire de Zachary Ezra Rawlins (le Serdaigle parfait qui en plus de ça est né seulement un jour avant moi)(les poissons sont des Serdaigles en puissance, je le savais très bien) à celles de la Mer sans Etoile et de ses occupants, le roman nous plonge dans des mondes proche des rêves. Passant de portes en portes, Zachary va devenir le héros de son propre conte (et j'en ai déjà trop dit).
J'ai adoré les histoires dans l'histoire, me perdre à l'image des personnages à chaque porte passée. J'ai apprécié les références (on retrouve Alice, Narnia, Harry Potter mais aussi The Legend of Zelda <3 et quelques autres que je vous laisse découvrir) qui ancrent un peu plus le récit dans le rêve lui faisant effleurer une réalité qui est la notre. On se demande de plus en plus si tout cela est réel ou si Zachary n'est pas en train de rêver en avançant dans le roman.
C'est vraiment ce que je retiens du roman, cette sensation presque onirique dans le voyage que nous suivons. Comme si on passait d'un livre à l'autre, d'un conte à l'autre, comme si tout se percutait sans qu'on ne sache vraiment ni comment ni pourquoi jusqu'à la fin.
Dans le Cirque des Rêves, je vantais déjà la manière de l'autrice de nous embarquer dans son univers. Ici, je ne peux que confirmer cela. Le roman est particulièrement visuel dans ses descriptions. On s'y croit vraiment. L'atmosphère de chaque partie est fantastique, envoûtante. Assez pour ne pas avoir envie de lâcher le bouquin même une fois fini (j'ai relu quelques chapitres déjà, pour vous dire). Il a aussi un petit plus par rapport au Cirque. Ses personnages. J'ai trouvé Zachary bien plus présent que Célia et Marco. De même, les autres personnages, ceux qui tournent d'une manière ou d'une autre autour de lui sont plus "consistants". Erin Morgenstern se focalise autant sur son histoire que sur ceux qui la traversent.
Je sais que j'ai du manquer des choses durant ma lecture, certaines subtilités, des passages qui me restent un peu flou, mais je sais que The Starless Sea est l'un des romans que je relirais encore et encore, comme son prédécesseur. J'ai hâte de pouvoir m'offrir son édition française (en avril, chez Sonatine). Sa magie n'est pas prête de me quitter (et on se retrouve vers le mois d'avril donc pour l'avis de la version française !)
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