mardi 31 juillet 2012

Accros du roc, Terry Pratchett

Encore un petit tour à Ank Morpock pour moi, cette fois-ci en compagnie des mages et de la Mort

Accros du roc, Terry Pratchett

 Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution :2000 chez l'Atalante, 2004 chez Pocket
Titre en VO : Soul music
Année de parution en VO : 1994
nombre de pages : 416

A lire si
- Vous aimez les Annales du Disque-monde
- Vous aimez La Mort et les mages
- Vous aimez l'humour anglais

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas le rock
- Vous avez du mal avec les jeux de mots

Présentation de l'éditeur

Suzanne est une jeune étudiante discrète. Si discrète qu'elle devient très souvent invisible. Ses origines familiales sont un peu floues d'ailleurs... Un beau jour, la Mort aux Rats vient la chercher en couinant, Suzanne ne comprend pas un mot mais elle sent que quelque chose de grave et d'important se prépare. Un magnifique cheval blanc l'emmène à travers les airs jusqu'à une immense demeure : ah oui, il s'agit de la maison de la Mort. Son grand-père. Il vient d'avoir une petite crise existentielle et a délaissé ses affaires courantes. Suzanne doit assurer l'intérim. Pendant ce temps-là, à Ankh-Morpork, un jeune barde débarque en ville, accompagné de sa harpe et bien décidé à en jouer. En chemin vers la Guilde des Musiciens, il rencontre ses futurs acolytes, un troll et un nain, le premier tape sur des cailloux et le second s'essouffle dans un cor. Mais un accident est vite arrivé : le jeune barde perd son instrument et trouve à la place une guitare, animée semble-t-il d'une vie propre. Le premier concert - illégal - est un feu d'artifice le premier Groupe de rocs du Disque-Monde vient de se créer et fait un sacré remue-ménage à Ank-Morpork ! Mais cette guitare met le barde en danger de mort, et Suzanne devra intervenir... Roc and troll, quand tu nous tiens !

Mon avis

J'aime toujours autant lire du Pratchett, chose que mon homme apprécié moins, vu qu'il se fait souvent réveiller parce que je suis morte de rire. Enfin, à force il s'habitue. Cet épisode des Annales nous conte l'arrivée du roc (du rock quoi) à Ank-Morpok mais aussi le départ de la Mort pour oublier et l'arrivée de Suzanne, sa petite fille en temps que Mort. Oui comme ça, ça à un peu l'air compliqué. Mais comme toujours avec Pratchett, tout fini par se regrouper.

Commençons par le départ de la Mort. Il veut oublier, chose qui ne lui est pas possible. Il a d'ailleurs une si bonne mémoire, qu'il se souvient du futur. Mais voilà, la mort de sa fille et de son gendre ne l'aide pas et il décide de tout faire pour oublier. Il quitte encore son boulot et s'en va oublier. Forcément, son départ engendre une nouvelle Mort, Suzanne, sa petite fille (faut pas faire attention à la généalogie de la famille de la Mort, ça donne mal à la tête). Suzanne possède beaucoup de pouvoir de son grand père, dont la VOIX et le fait de paraitre invisible si elle le veut. Sauf que Suzanne est humaine et que le boulot de la Mort, elle ne le comprend pas vraiment. Encore moins lorsqu'elle doit tuer un jeune barde, qui joue ce qui va devenir la musique roc.

Dans cet épisode, nous retrouvons donc la Mort, toujours aussi drôle. Je crois d'ailleurs que c'est le personnage le plus drôle des Annales. Nous rencontrons aussi Suzanne, sa petite fille (que vous connaissez peut-être si comme moi, vous avez lu le Père Porcher). Nous avons aussi les mages, est autant dire, ils m'ont fait rire à redevenir des ados rebelles en écoutant le roc. Nous avons aussi le Groupe de roc, composé d'un nain, d'un troll et de Kresken dit Buddy. Buddy qui est l'homme que Suzanne veut sauver et par qui tout commence.

L'histoire est agréable, divisée entre la Mort, Suzanne, les mages et le Groupe de Roc. Les dialogues sont toujours aussi succulents, surtout avec l'arrivé de Planteur en agent ou encore les dialogues des mages, enfin de Ridculle et des autres mages. D'ailleurs, Ridculle fait partie des seuls mages qui n'est pas atteint par le roc.

Comme toujours avec Pratchett, nous avons une petite critique, ici sur le rock mais aussi sur la vie et la mort et l'oubli. C'est toujours aussi bien mené et on ne s'ennuie absolument pas. J'ai même trouvé Suzanne moins chiante que dans le Père Porcher et je crois que c'est mon épisode préféré des mages (le doyen, mon dieu, le doyen !), ils sont carrément plus à l'ouest que d'habitude et j'adore.

Finalement, c'est un petit avis que je donne. C'est encore un bon livre des annales, un très bon même. Il est rempli de bon jeux de mot, surtout pour les noms des groupes de roc naissant (on retrouve les Houes par exemple ou Pierre qui roule). Et puis il y a la Mort et pour moi, ça fait tout le livre. Imaginé donc la Mort qui s'engage dans la légion étrangère ou qui va se saouler comme un malade au bar du coin.

Donc, je conseille bien sur ce livre et vivement que je retourne dans le Disque Monde !

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