jeudi 27 avril 2017

La Légende de Marche-Mort, David Gemmell

Je n'ai pas lu de Gemmel depuis 2015 déjà. Ca me manquait un peu. Du coup, j'ai pioché dans ma PAL numérique pour en sortir un, et c'est tombé sur la Légende de Marche-Mort. Tant pis pour mon idée de les lire dans l'ordre chronologique de parution.

La Légende de Marche-Mort, David Gemmell

Editeur : Milady
Collection : fantasy
Année de parution : 2012
Titre en VO : The Legend of Deathwalker
Année de parution en VO : 1996
Format : epub

A lire si
- Vous aimez les grandes batailles
- Vous aimez l'humour mais pas trop

A ne pas lire si :
- Vous voulez des dragons et autres créatures
- Vous voulez du grand voyage

Présentation de l'éditeur :

Le vieux guerrier se nomme Druss, mais on l'appelle Légende. Sa vie est un combat sans fin : deux bras maniant la hache au nom de l'honneur et de la justice. Pour l'ennemi nadir, il est Marche-Mort, un surnom sombre et maléfique, synonyme de destruction. A la veille de son dernier combat, le vieux guerrier raconte à une jeune recrue comment il a obtenu ce titre. Comment des années auparavant, il s'est embarqué aux côtés de l'énigmatique Talisman, un jeune guerrier nadir, dans la plus incroyable des aventures, en quête des joyaux d'Alchazzar, et comment cette épopée l'a conduit jusqu'au plus profond du royaume des morts. Lorsque Légende se lève et marche, il ne fait pas bon se dresser sur sa route...

Mon avis

En ordre de parution, la Légende de Marche-Mort est le septième roman de la série Drenaï. Chronologiquement, il se passe des années avant Legende. D'ailleurs son prologue et son épilogue prennent place durant le siège de Dross Delnoch par Ulric. C'est le point de commencement. Pour motiver les soldats, Druss va leur raconter l'une de ses aventures.

Alors qu'il a "abimé" le champion de lutte Drenaï, Druss se voit dans l'obligation de le remplacer au cours des jeux de Gulgothir. Il y fait la connaissance de Klay, son adversaire avec qui il sympathise rapidement. Malheureusement, le roi-dieu du Gulgothir est fou et son premier ministre retors. Par un concours de circonstence et pour assurer la victoire de Klay, le dit premier ministre envoie des hommes assassiné Druss. Alors que la ville se soulève de plus en plus contre le régime en place, c'est Klay qui sera mortellement touché. Un chaman nadir va révéler à Druss l’existence de pierres magique pouvant le soigner. Druss et Sieben, un ami poète, vont partir à leur recherche. C'est ainsi qu'ils croiseront la route de Talisman, jeune nadir lui aussi à la recherche des pierres pour unifier son peuple.

La Légende de Marche-Mort nous entraîne donc au tombeau d'OsikhaÏ, grand guerrier nadir, sorte de père de la nation. Il nous plonge autant dans une partie de la Légende de Druss, celle qui lui voudra le surnom de Marche-Mort que dans le passé des nadirs. Le roman introduit aussi la jeunesse d'un personnage important de la saga Drenaï et de Legende. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le traitement du dit personnage, Talisman (mais je ne dirais pas qui il est dans Legende). Il m'a un peu rappelé Tenaka dans le Roi sur le Seuil. Enlevé par les Gothirs lorsqu'il était enfant, élevé dans l'une de leur école militaire, il est étranger pour les siens et pour les autres. C'est un thème qui revient souvent chez Gemmel et que j'apprécie beaucoup. La différence est toujours présente chez lui et traité de manière subtile. Tout comme la guerre d'ailleurs. Il s'en sert beaucoup (c'est un peu le fond de commerce de la saga d'ailleurs) mais jamais n'en fait l'apologie. Druss est un personnage guerrier, qui ne vit que pour se battre, qui s'ennuie dès qu'il est dans sa ferme. Pourtant, il pense que le métier de fermier est bien plus compliqué et que la guerre ne devrait pas forcément exister. La guerre est présente, il faut faire avec (c'est un monde médiéval comme on peut l'imaginer), mais si elle pouvait être éviter, cela serait encore mieux.

Enfin, parlons un peu de l'écriture de Gemmel, toujours aussi facile à lire, toujours aussi entraînante. J'apprécie la simplicité qu'il utilise que se soit dans les moments de calme ou ceux d'action. D'ailleurs, il est rare que j'apprécie une bataille qui se déroule sur plusieurs chapitres où le sang coule à flot. Pourtant, avec lui, ça passe sans le moindre problème. C'est violent mais jamais trop. 

Au final, j'ai encore une fois apprécié ma lecture d'un Gemmel et je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant de me replonger dans la saga Drenai. 

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