lundi 10 mai 2021

L'Empire Ultime, Fils-de-Brumes, tome 1, Brandon Sanderson

 Tout comme l'année dernière, je participe au challenge du mois de la fantasy. J'ai une PAL assez conséquente (et un article qui ne va pas tarder avec la dite PAL, faut juste que je le finisse...). Pour le premier thème, j'ai ressorti une vieille série que j'avais très envie de relire depuis le temps (depuis le jour où j'ai fini de la lire en fait, en 2013)(autant dire que je m'étonne toute seule de ne pas l'avoir fait avant).

L'Empire Ultime, Fils-de-Brumes, tome 1, Brandon Sanderson

Editeur : Le Livre de poche
Collection : Fantasy
Année de parution : 2011 (2010 chez Orbit)
Titre en VO : Mistborn, book 1 : The Final Empire 
Année de parution en VO : 2006
Nombre de pages : 906

A lire si :
- Vous aimez la fantasy sans grosses créatures
- Vous aimez les personnages assez complexes
- Vous aimez Robert Jordan (non je plaisante, fallait juste que le casse ça).

A ne pas lire si :
- Vous voulez découvrir tout un pays, un monde
- Vous voulez du "vrai" voyage initiatique

Présentation de l'éditeur

Les brumes règnent sur la nuit,
Le Seigneur Maître sur le monde.
La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.

Challenge mois de la fantasy

Ce roman a été choisi spécialement pour l'item "Nous avons appris" qui demande un livre sur l'apprentissage. Ici, c'est celui de Vin comme allomencienne. 

Il peut aussi entrer dans les catégories suivantes : 
- Nous avons vécu de longues aventures ; c'est une série
-Nous avons rencontré des gens exceptionnels : les allomenciens
- Nous avons un destin : pour Kelsier surtout
- Pour y trouver l'amour : il y a toujours un peu de romance dans les Sanderson

Mon avis

Je fais partie de ces personnages qui aiment relire leurs livres. Je n'ai pas toujours le temps de le faire, parce qu'il y a tellement de livres que j'aimerais lire ou relire et que je n'ai pas assez de temps. Depuis quelques années, j'essaie au moins de relire une ou deux sagas par an que j'apprécie beaucoup. Cette fois, c'est donc Fils-de-Brumes que je relis, et autant vous dire que j'avais plus que hâte de le faire tellement cette série m'a marqué la première fois, surtout la trilogie de base (mais ça, c'est juste parce que je n'ai lu qu'un seul tome de la seconde partie)(ce qui va changer bientôt puisque j'ai les deux autres tomes dans ma PAL). 

Autant le dire de suite, je crois que les Sanderson, c'est encore meilleur à la relecture. Parce qu'il n'y a pas la découverte de l'univers, des personnages et de l'histoire. Alors, oui, on y perd un peu. J'ai perdu la dite découverte que j'avais tant apprécié la première fois. Je savais ce qu'il allait se passer, quand et comment (même si j'avoue que huit plus tard, je ne me souvenais pas de certains points, mais dans l'ensemble, le déroulé de l'histoire ne m'était pas inconnue). C'est à la fois dommage, puisqu'il n'y a plus la découverte et génial parce que je peux voir des détails que je n'avais pas vu ou auquel je n'avais pas fait attention jusque là.

Je ne vais pas vous remettre le résumé que j'avais pu faire lors de ma première lecture, il est facilement retrouvable (sinon, y a un lien dans le paragraphe ci-dessus). Mais je reste sur ma première idée, les personnages sont vraiment l'un des gros points fort du roman. Comme souvent d'ailleurs avec Sanderson. J'aimais déjà beaucoup Vin, je l'apprécie encore plus. J'aime voir son évolution, la voir passer de petite chose fragile ayant peur de beaucoup de chose à Fille-de-Brume s'ouvrant enfin aux autres. Mais dans ce tome, c'est surtout Kelsier qui continue à me bluffer encore et encore. Il est et reste pour moi le personnage fort de ce tome et des suivants pour plein de raison. J'ai redécouvert sa fibre paternelle qu'on ne voit pas forcément à la première lecture, tellement on se focalise sur son côté voleur et surtout Survivant de Hathsin. Les trois sont très complémentaires et je comprends bien mieux ce qui va le mener à la fin du roman (bon par contre, même si je savais, ça m'a pas empêcher d'avoir une méchante boule au ventre quand ça arrive). Quant aux autres personnages, ils sont toujours aussi délicieux et j'apprécie encore plus leur discutions (surtout pour Brise et Ham). Et enfin, il y a Elend, sa rencontre avec Vin, leur relation naissante et tout ça. Ben figurez-vous que la mise en place de celle-ci est pas aussi simple que ce que l'on peut croire de prime abord et que j'avais complètement raté le côté surprotecteur de Kelsier face à ça, façon papa poule.

Enfin, on va pas se mentir, connaitre l'histoire, c'est pouvoir se plonger encore plus dans l'univers. Ici, l'univers se cantonne presque entièrement à Luthadel, capitale de l'Empire Ultime, centre de tout. Et autant dire que si l'arène du roman est restreinte tout le reste ne l'est pas. Quel bonheur de retrouver l'allomancie, magie basée sur les métaux, qui m'avait manqué (les pouvoirs des Radieux dans les Archives de Roshar sont vraiment sympa, mais je leur préféré l'allomancie, moins spectaculaire que certains radieux mais tout aussi impressionnante quand utilisée). Et puis, moi qui aime les jeux politiques, je suis servie ici. J'apprécie énormément voir la magie avoir un rôle des plus importants dans ceux-ci. Tout est lié dans les romans de Sanderson et c'est un vrai régal de lire un de ses romans rien que pour ça. Tout comme j'ai adoré redécouvrir et même découvrir des liens avec ses autres romans du Cosmere (ici, c'est surtout un personnage qui apparait dans les autres sagas de l'auteur), chose que je n'avais pas forcément vu lors de ma première lecture puisque c'était mon tout premier Sanderson.

Au final, vous l'aurez compris, j'ai encore plus aimé ma lecture que la première fois. Si si, c'est possible (j'aurais pas cru tellement l'Empire Ultime m'a marqué la première fois). J'aime tout dedans, et encore plus maintenant. D'ailleurs, si vous cherchez à découvrir l'auteur sans vous farcir les multiples tomes des Archives, lisez donc la trilogie Fils-de-Brume (et Elantris, plus court, en one-shot et tout aussi prenant)



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