vendredi 3 octobre 2014

Pieds d'Argile, Les Annales du Disque Monde, tome 19, Terry Pratchett

Je crois que je repars dans une période Pratchett. Il m'a fallu un peu plus d'un mois pour me replonger dans le Disque Monde, et j'ai encore quelques tomes sous la main.

Pieds d'Argile, Les Annales du Disque Monde, tome 19, Terry Pratchett

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2011 pour mon édition
Titre en VO : Feet of Clay
Année de parution en VO : 1996

A lire si :
- Vous aimez les personnages du Guet
- Vous voulez une enquête à la "Les experts"
- VOus aimez l'humour anglais

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les parodies
- Vous voulez d'autres personnages que ceux du Guet

Présentation de l'éditeur : 

A Ankh-Morpock, le Guet a de nouveau fort à faire. Deux vieillards ont été assassinés tandis que le Patricien est victime d'un empoisonnement. Pour l'équipe de police (troll, nain, louve-garou et autres non-humains), le mystère est total, le coupable insaisissable. Les différentes guildes de la ville profitent de la panique générale pour comploter... Et chose étrange, les golems se mettent soudain à se comporter d'une drôle de manière. Comme s'ils étaient vivants. Et contrôlés par un mystérieux maître... Mais le commissaire Samuel Vimaire en a vu d'autres et son équipe a fait de remarquables progrès...

Mon avis

Ce dix-neuvième tomes des Annales du Disque Monde prend place à Ankh-Morpock et nous fait suivre les agents du Guet. On ne les avait pas vu depuis le Guet des Orfèvres, il y a quatre tomes déjà. Alors depuis, le Guet a un peu changé, il a grandit, a prit sous son aile des personnes des minorités ethniques. A présent, il va vivre une nouvelle révolution, l'entrée de la science à son service, afin de pouvoir régler l'affaire de l'empoissonnement du Patricien mais aussi celles des golems...

Alors, oui, c'est toujours un plaisir de retrouver Samuel Vimaire et ses agents. Surtout que cette fois, l'enquête permet beaucoup de chose. Et Pratchett a vraiment du s'en donner à cœur joie sur celle-ci. Parce que ce qui commence comme une banale enquête va prendre des proportions sidérantes où tout se regroupe mais aussi parce qu'elle lui permet de parler de plein de thème différent.

Le premier, c'est l'arrivée de la science dans les méthodes de travail, avec en première ligne le nain Hilare Petitcul, alchimiste de son état. Forcément entre la technologie moderne et les méthodes ancestrales de Vimaire, il va y avoir quelques étincelles. Mais Hilare Petitcul va aussi faire bouger pas mal de chose, et ça dans le cerveau de ses collègues. Parce que ce n'est pas UN nain mais UNE naine qui va s'assumer en tant que telle avec l'aide d'Angua, la louve-garou. Je peux vous dire que certaines situations vont se révéler à mourir de rire avec ça.  Mais Hilaria ne va pas être la seule à faire changer les mentalités. Je crois vraiment que Pratchett a voulu faire de ce tome une ôde à la différence, à l'ouverture d'esprit. Le second thème qui ressort, c'est la parodie d'Isaac Isamov et de ses robots. Je crois que c'est la première fois que nous avons droit à une parodie de SF pure dans un des tomes des Annales. Retranscris en fantasy, les robots deviennent donc Golems. On retrouve donc les lois qui régissent la robotique mais aussi toute une réflexion sur le fait d'être vivant, sur le libre-arbitre... Les réflexions y sont interessantes et plutôt bien menés d'ailleurs.

Mais un Pratchett, outre des thèmes souvent interessants, se sont aussi tous les personnages qui le peuplent et leur manière de voir les choses. Forcément, j'aime toujours autant Vimaire, Carotte et Angua, mais j'ai aussi redécouvert Chicard et Colon, qui faisaient partis des personnages que j'appréciais le moins dans les Annales. Et je dois bien dire que cette fois, je les ai apprécié. Le reste de la troupe du Guet m'a tout aussi plut, sans parler des personnages secondaires qui apparaissent ici et là et qui ajoute souvent leur dose d''humour au livre.

Pour finir, Pieds d'Argile est un très bon Pratchett, qui sait donner au Guet ses lettres de noblesse. Je ne me lasse pas du tout de retrouver cette institution qui je trouve reste celle qui évolue le plus (par rapport aux Mages ou aux Sorcières) dans cet univers.

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