J'avais déjà repérè cette bande dessinée dans ma librairie (et aussi sur 100% SFFF francophone)(le blog qui allonge sans cesse ma wishlist) il y a quelques temps. Et puis, j'avais déjà les mains pleines. Hier, je suis retournée me prendre quelques livres (alors que ma PAL arrive à plus de soixante...) et après quelques élongations (mais c'est quoi ce truc de mettre les livres qui me plaisent en haut des étagères), il était enfin à moi. Je l'ai lu ce midi, ma fille sur mes genoux et apparemment, il a plus autant à elle (enfin surtout les dessins parce qu'à trois ans et demie, je ne pense qu'elle est tout compris) qu'à moi.
1869 : La Conquête de l'Espace, Le château des étoiles, tome 1, Alex Alice
Editeur : Rue de Sevres
Collection : /
Année de parution : 2014
Nombre de pages : 63
A lire si :
- Vous aimez les univers à la Jules Verne
- Vous voulez de beaux dessins accompagnent une bonne histoire
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas de jeunes héros
Présentation de l'éditeur :
Et si la conquête de l’espace avait eu un siècle d’avance ?
Au XIXe siècle, d’intrépides explorateurs repoussent sans cesse les limites de l’inconnu. Avides de nouvelles découvertes, ils tournent leurs regards vers les étoiles….
Et si la conquête de l’espace avait un siècle d’avance ?
Et si le ciel était tel qu’on l’imaginait voici 150 ans, plein de merveilles et de promesses, si près qu’on pourrait le toucher du doigt, à bord des fantastiques machines qui s’élèvent sous le regard d’un roi, au-dessus des tours du Château des étoiles ?
1869, Nord de la France. Un an après la mystérieuse disparition de la scientifique Claire Dulac, le jeune Séraphin et son père échappent de justesse à une tentative d’enlèvement fomentée par des Prussiens. Seraient-ce les recherches sur l’éther de Claire Dulac qui intéressent ces sombres individus ?
Séraphin et son père doivent-ils répondre à la mystérieuse invitation du roi Ludwig de Bavière ?
Quels secrets recèle le Rocher du Cygne, ce château féerique construit par Ludwig au sommet d’une montagne ?
La course à l’éther, clé de la conquête de l’espace, est lancée… nos héros parviendront-ils, en plein XIXe siècle, à ouvrir les portes des étoiles ?
Mon avis :
Le Château des étoiles a d'abord été publié sous forme de journal mensuel. J'ai pu avoir dans les mains le troisième, mais bien sur, n'ayant pas lu les autres, j'avais décidé de ne pas trop y regarder de plus près (parce que je voulais tout lire dans l'ordre forcément). Pourtant le format va parfaitement avec l'histoire. Je me suis donc "rabattu" sur la version album qui me permet aussi de ne pas craindre de le mettre entre les mains de Poupette. Oui avec une enfant de trois ans, il faut savoir faire des choix.
Première chose, l'album. Il est beau, un peu lourd mais beau. La couverture pourrait être celle d'un Jules Verne (d'ailleurs, j'ai une vieille édition d'un Verne qui va parfaitement avec)(et entre lui, la Bible Steampunk et Arcadia, j'ai une étagère qui envoie du lourd niveau couverture Steampunk). Bref, je suis dingue de l'objet.
Et l'intérieur, me demanderez-vous ? Et bien, il est à la hauteur de son extérieur si ce n'est plus. Déjà de part l'histoire. Nous la débutons en 1868. Claire Dulac, scientifique de son état, part à la recherche de l'Ether. Malheureusement, elle va disparaitre lors d'un accident de montgolfière, laissant derrière elle son époux et son fils. Un an plus tard, le jeune Séraphin est obsédé par les travaux de sa mère et par l'Ether. Alors lorsque son père reçoit une lettre leur indiquant que le carnet de bord de Claire a été retrouvé, il reprend soudain espoir. Encore plus lorsque suite à une attaque contre son père, le voila aussi du voyage jusqu'en Bavière. Là-bas, quelqu'un veut réaliser le rêve de Claire et à besoin de l'aide du professeur Dulac pour y arriver.
Et puis, il y a bien sur les dessins. Alex Alice a tout fait à l'aquarelle, se qui leur donne ce petit côté un peu éthéré, doux aussi. Le trait est fluide, précis et les décors sont juste gigantesques (c'est là que je regrette de ne pas avoir pris la version Journal, quasiment à la taille réelle des planches). Il faut dire aussi que la Bavière est une région magnifique aussi.
Mais revenons un peu à l'histoire, puisque je pense que les planches en illustration de l'article permettent de se faire un meilleur point de vue sur l'aspect esthétique de la BD. Alex Alice nous offre donc une histoire vraiment bien illustrée qui mélange l'imaginaire et le réel, comme le faisaient déjà Verne et ses contemporains et surtout comme le font régulièrement les auteurs Steampunk. C'est ainsi que Séraphin et son père vont travailler pour le roi Ludwig de Bavière et rencontrer entre autre la princesse Elisabeth de Bavière, dite Sissi ou encore Wagner. Parmi les personnages inventés, je dois bien dire que j'aime beaucoup le jeune Séraphin, Hans, un jeune inventeur et Sophie, jeune servante qui ne compte pas le reste éternellement, les trois jeunes héros. Débrouillards comme pas deux, ils vont tout mettre en œuvre pour que le rêve du roi Ludwig puisse se réaliser et ainsi permettre à Séraphin de réaliser aussi le sien. Les trois se complètement parfaitement. Le père de Séraphin m'a aussi très touché dans son intention de continuer la quête de sa femme.
Au final, j'ai carrément adoré cette petite bande dessinée, que j'ai malheureusement trouvé trop courte. J'ai hâte de pouvoir lire le second et dernier tome (quand je dis que c'est court) et partir à la conquête de l'Ether et de l'espace en compagnie de Séraphin et de ses amis.
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