C'est marrant comme je suis incapable de lacher un tome de Sainte Marie des Ombres dès que j'en ai un dans la main. Celui-ci n'a pas dérogé à la règle.
L'Emprise des Dévorantes, Sainte Marie des Ombres, tome 3, Sophie Dabat
Editeur : Bragelonne
Collection : Snark
Année de parution : 2014
Format : epub
A lire si
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimez l'urban fantasy
- Vous aimez les héroines fortes mais avec de vrais faiblesses
A ne pas lire si
- Trop tard le soir
- Vous n'aimez pas les personnages plutôt punk
- Vous n'aimez pas la "vulgarité"
Présentation de l'éditeur :
Marja Baldursdóttir.
Ce crétin m’a collé le nom de Marja Baldursdóttir. En soi, j’ai rien contre, c’est même plutôt flatteur, elle a été la première à tirer la sonnette d’alarme sur la régression de la position féminine dans notre société.
Sauf que Ballard l’ignorait complètement. Et quand je le lui ai appris, il m’a informée qu’il s’en battait autant que de son premier slip kangourou, et que si ça ne me plaisait pas, j’avais qu’à me démerder seule.
Du coup, j’ai fermé ma gueule et empoché les papiers, l’appartement et le boulot qu’il m’a trouvés sans faire ma difficile.
Je suis Marja Baldursdóttir, une trentenaire aux cheveux blonds, qui roule avec une moto bien cabossée, dotée d’un side-car pour transporter sa fille.
Eh oui, sa fille...
Ma mission : me tenir à carreau. Ça ne pouvait pas bien se terminer.
Je crois que la quatrième de couverture présente bien la première partie du livre. Lily/Marie est devenue Marja et surtout elle a accueilli Kerry, la fille de Ballard, après l'avoir sauvé des labos. Si tout semble allait presque pour le mieux pour les deux, leur nouvelle vie n'est pourtant pas toute rose. Lily ne va pas très bien depuis la mort de Cullan, elle ne supporte pas sa nouvelle vie, déprime et se sent pas mal inutile. Kerry, qui a pris le nom de Kiddy, de même. Mais lorsque tout commence à aller un peu mieux, forcément, une vieille connaissance repointe le bout de son nez avec l'intention de faire souffrir Lily bien comme il faut. Après quelques péripéties, voilà notre amie de retour dans sa ville d'origine, prête à en découdre pour en finir.
Cette première partie est assez étonnante. Déjà, Lily en mère de famille, c'est juste énorme. C'est un rôle dans lequel on ne l'attend pas du tout. Après tout, elle reste une handicapée des sentiments. Or, aussi étonnant que cela puisse être, elle ne s'en sort pas si mal et elle va construire petit à petit une vraie relation avec la gamine. Ensuite, elle va accueillir, bien forcée d'ailleurs, un nouveau chien, enfin une chienne, Morag. La cohabitation avec celle-ci ne va pas être des plus simples, une nouvelle fois, la mort de Cullan étant bien trop fraiche. Et même si j'aime beaucoup Cullan, je dois bien dire que Morag a aussi son petit charme. Malheureusement pour elle, tout ce qu'elle réussit à construire petit à petit va en prendre rapidement un coup. Abha est de retour et comme elle garde cela pour elle, pas mal de monde va en pâtir, Thomas, son proprio, elle bien sur. Et c'est à partir de là qu'on retrouve la Lily/Marie d'avant.
La seconde partie la voir donc revenir dans sa ville, elle rouvre un shop tattoo, se montre, fait en sorte qu'Abha soit bien au courant de son retour. Et cela fonctionne. Un peu trop. Ce sera avec l'aide d'Anne qu'elle ira régler ses comptes. Et tu imagines bien que rien ne se passe vraiment comme elle l'a prévu.
Si j'ai aimé la première partie, j'ai carrément apprécié la seconde. Déjà parce qu'on retrouve tout plein de personnage que j'avais aimé dans le premier tome, comme Katia et Charlène, toujours aussi déjantée (la touche de bonne humeur dans n'importe quel moment), mais aussi Anne, qui reste un personnage très important dans la vie de Lily et on y trouve aussi Djuka (plus ou moins présente, comme dans la première partie d'ailleurs). Mais surtout, l'action est beaucoup plus au rendez-vous et je dois dire que je ne m'attendais pas vraiment à tout ce qu'il va se passer. L'ambiance y est aussi beaucoup plus sombre. Sophie Dabat a encore fait fort.
Mais si j'ai tout aimé, je dois bien dire qu'il y a une chose que j'ai particulièrement apprécié. Parce que je suis une grande sentimentale et une amoureuse des animaux. Et que franchement, cette évolution-là, qui semble d'ailleurs ne pas être la seule (je sens que personne ne va comprendre, vu que j'essaie de ne pas spoiler) va surement être au centre des prochaines tomes. Moi, elle m'a juste rendu super heureuse pour Lily sur le coup. J'avoue qu'après, je me suis demandée comment ça va tourner cette histoire, mais je ne me fais pas de soucis pour ça. D'ailleurs en parlant de comment ça va tourner, j'ai bien hâte de lire le prochain tome vu la fin de celui-ci. Parce que là, elle a fait plus que fort, Sophie Dabat (et en même temps, elle m'a à nouveau fait couler des larmes, parce que putain mais non quoi !).
Bref, ce troisième tome suit parfaitement les deux premiers et semble finir une première trame de l'histoire. Nous allons une nouvelle fois de surprise en surprise, menée par une Lily/Marie bien plus combative que d'habitude, malgré tous les doutes et les problèmes qui l'assaillent (à sa place, je crois que j'aurais fini par me mettre dans un trou pour n'en plus bouger). Et surtout, je dois dire que la place que prennent les Ombres, même si elles n'apparaissent que peu au final, a vraiment une grande importance cette fois et présage de bien des choses. Bref, j'ai aimé, beaucoup beaucoup. Il n'y a pas à dire, Sainte Marie des Ombres, c'est de la bonne !
Ce crétin m’a collé le nom de Marja Baldursdóttir. En soi, j’ai rien contre, c’est même plutôt flatteur, elle a été la première à tirer la sonnette d’alarme sur la régression de la position féminine dans notre société.
Sauf que Ballard l’ignorait complètement. Et quand je le lui ai appris, il m’a informée qu’il s’en battait autant que de son premier slip kangourou, et que si ça ne me plaisait pas, j’avais qu’à me démerder seule.
Du coup, j’ai fermé ma gueule et empoché les papiers, l’appartement et le boulot qu’il m’a trouvés sans faire ma difficile.
Je suis Marja Baldursdóttir, une trentenaire aux cheveux blonds, qui roule avec une moto bien cabossée, dotée d’un side-car pour transporter sa fille.
Eh oui, sa fille...
Ma mission : me tenir à carreau. Ça ne pouvait pas bien se terminer.
Mon avis :
Je crois que la quatrième de couverture présente bien la première partie du livre. Lily/Marie est devenue Marja et surtout elle a accueilli Kerry, la fille de Ballard, après l'avoir sauvé des labos. Si tout semble allait presque pour le mieux pour les deux, leur nouvelle vie n'est pourtant pas toute rose. Lily ne va pas très bien depuis la mort de Cullan, elle ne supporte pas sa nouvelle vie, déprime et se sent pas mal inutile. Kerry, qui a pris le nom de Kiddy, de même. Mais lorsque tout commence à aller un peu mieux, forcément, une vieille connaissance repointe le bout de son nez avec l'intention de faire souffrir Lily bien comme il faut. Après quelques péripéties, voilà notre amie de retour dans sa ville d'origine, prête à en découdre pour en finir.
Cette première partie est assez étonnante. Déjà, Lily en mère de famille, c'est juste énorme. C'est un rôle dans lequel on ne l'attend pas du tout. Après tout, elle reste une handicapée des sentiments. Or, aussi étonnant que cela puisse être, elle ne s'en sort pas si mal et elle va construire petit à petit une vraie relation avec la gamine. Ensuite, elle va accueillir, bien forcée d'ailleurs, un nouveau chien, enfin une chienne, Morag. La cohabitation avec celle-ci ne va pas être des plus simples, une nouvelle fois, la mort de Cullan étant bien trop fraiche. Et même si j'aime beaucoup Cullan, je dois bien dire que Morag a aussi son petit charme. Malheureusement pour elle, tout ce qu'elle réussit à construire petit à petit va en prendre rapidement un coup. Abha est de retour et comme elle garde cela pour elle, pas mal de monde va en pâtir, Thomas, son proprio, elle bien sur. Et c'est à partir de là qu'on retrouve la Lily/Marie d'avant.
La seconde partie la voir donc revenir dans sa ville, elle rouvre un shop tattoo, se montre, fait en sorte qu'Abha soit bien au courant de son retour. Et cela fonctionne. Un peu trop. Ce sera avec l'aide d'Anne qu'elle ira régler ses comptes. Et tu imagines bien que rien ne se passe vraiment comme elle l'a prévu.
Si j'ai aimé la première partie, j'ai carrément apprécié la seconde. Déjà parce qu'on retrouve tout plein de personnage que j'avais aimé dans le premier tome, comme Katia et Charlène, toujours aussi déjantée (la touche de bonne humeur dans n'importe quel moment), mais aussi Anne, qui reste un personnage très important dans la vie de Lily et on y trouve aussi Djuka (plus ou moins présente, comme dans la première partie d'ailleurs). Mais surtout, l'action est beaucoup plus au rendez-vous et je dois dire que je ne m'attendais pas vraiment à tout ce qu'il va se passer. L'ambiance y est aussi beaucoup plus sombre. Sophie Dabat a encore fait fort.
Mais si j'ai tout aimé, je dois bien dire qu'il y a une chose que j'ai particulièrement apprécié. Parce que je suis une grande sentimentale et une amoureuse des animaux. Et que franchement, cette évolution-là, qui semble d'ailleurs ne pas être la seule (je sens que personne ne va comprendre, vu que j'essaie de ne pas spoiler) va surement être au centre des prochaines tomes. Moi, elle m'a juste rendu super heureuse pour Lily sur le coup. J'avoue qu'après, je me suis demandée comment ça va tourner cette histoire, mais je ne me fais pas de soucis pour ça. D'ailleurs en parlant de comment ça va tourner, j'ai bien hâte de lire le prochain tome vu la fin de celui-ci. Parce que là, elle a fait plus que fort, Sophie Dabat (et en même temps, elle m'a à nouveau fait couler des larmes, parce que putain mais non quoi !).
Bref, ce troisième tome suit parfaitement les deux premiers et semble finir une première trame de l'histoire. Nous allons une nouvelle fois de surprise en surprise, menée par une Lily/Marie bien plus combative que d'habitude, malgré tous les doutes et les problèmes qui l'assaillent (à sa place, je crois que j'aurais fini par me mettre dans un trou pour n'en plus bouger). Et surtout, je dois dire que la place que prennent les Ombres, même si elles n'apparaissent que peu au final, a vraiment une grande importance cette fois et présage de bien des choses. Bref, j'ai aimé, beaucoup beaucoup. Il n'y a pas à dire, Sainte Marie des Ombres, c'est de la bonne !
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