Avant de me plonger uniquement dans mon Kindle pour ce qui est du numérique, il me faut finir les livres sur mon iphone (ben oui, je ne peux pas les transférer sur le kindle, le monde est injuste). Comme il m'en reste une dizaine, j'ai le temps de pouvoir continuer à lire dessus encore un moment. Et le premier livre post-Kindle n'est autre que le troisième tome du Paris des Merveilles de Pevel. Je n'allais tout de même pas le laisser traîner dans son coin.
Le Royaume Immobile, Le Paris des Merveilles, Tome 3, Pierre Pevel
Editeur : Bragelonne
Collection :/
Année de parution : 2015
format : epub
A lire si :
- Vous voulez un Paris des années 1909 à la touche féerique
- Vous voulez des personnages attachants et hauts en couleur
- Vous voulez une enquête entraînante
A ne pas lire si ;
- Vous voulez voir plus de fée et autres créatures magiques
- Vous aimez qu'on vous donne toutes les pièces rapidement
Présentation de l'éditeur :
Alors que tout le monde ne songe qu'aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l'OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d'ébranler le trône d'Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.
Mon avis
C'est définitif, je n'aime pas lorsqu'une série se termine. Point. Je n'aime pas ça du tout, encore moins si j'ai aimé les tomes précédents. Et donc, je n'ai pas aimé arriver à la fin de ce tome-ci, juste parce que c'est la fin de la série.
Ce troisième tome est dans la continuité des deux autres. On retrouve bien entendu le couple Griffont/Isabelle, toujours aussi savoureux. Il n'y a pas à dire, ce sont deux personnages vraiment géniaux qui fonctionnent à merveille. On retrouve des intrigues qui s'imbriquent pour n'en former plus qu'une, un peu du passé d'Isabel et un final fort sympathique. S'y mêle aussi une histoire d'amour contrarié, des duels dignes de Dumas et des élections parlementaires. Des ingrédients qui annoncent une histoire à rebondissement dans laquelle le lecteur va se faire un plaisir de se plonger.
Cette fois, nous commençons par une chose fort simple, la prochaine élection du parlement d'OutreMonde où vont, pour la première fois, être acceptés les humains et les dragons. Forcément, tout cela ne plait pas à tout le monde et un groupe terroriste commence à faire parler de lui. Entre temps, Troisvilles, l'ancien apprenti de Griffont, provoque en duel Dalmas, un mage incarnat pour une raison qu'eux seuls connaissent et Isabel trouve un elfe noir mort dans sa rue. Oui, ça commence à faire beaucoup. Alors quand Dalmas disparaît, que Troisvilles est accusé de l'avoir tué et que la baronne doit enquêter sur l'incarnat, tout s’accélère. Parce que bien sûr, tout est lié, d'une manière ou d'une autre. Et comme nous sommes habitué (enfin comme je suis habituée), j'essaie de tous démêler et j'y suis pas trop mal arrivée d'ailleurs.
Mais l'important surtout dans ce tome, c'est l'histoire d'Isabel. Si elle est restée assez mystérieuse sur son passé durant les deux premiers tomes, ce n'est plus le cas ici. Vous vouliez savoir pourquoi elle est en froid avec Méliane, la reine des fées, vous allez enfin le savoir (et non, je ne vais pas vous le dire). On découvre une autre facette de l'enchanteresse, une facette qui m'a beaucoup plu.
D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié que Pevel mette vraiment l'accent sur les personnages dans ce tome, plus que dans les deux autres. Ainsi, Troisvilles qui apparaissait à chaque fois en tant que personnage secondaires prend de l'importance et devient centre de l'une des intrigues, nous permettant de mieux le découvrir. Delveccio prend un peu plus de place lui aussi et s'il reste en retrait par rapport aux autres, il n'en est pas moins important. Quant aux ennemis, nous redisons coucou à la Reine Noire, toujours aussi machiavélique ou encore à Crèvecoeur, le crapulard déjà rencontré dans le tome 2.
Mais, j'aurais un petit bémol à ce dernier tome. Je l'ai trouvé un peu en dessous que les deux autres. Pas de beaucoup, je l'avoue. Peut-être parce qu'habituée, j'ai vu venir ce qu'il pouvait se passer par la suite, peut-être parce que je voulais un final plus explosif ? Je ne sais pas. Il n'en reste pas moins très bon.
Au final, voilà une série qui s'achève (réellement ? la fin est plutôt ouverte, assez pour ajouter un autre tome derrière par exemple) d'une jolie manière et qui m'aura tenue en haleine un bon moment. Je suis triste de quitter Griffont et Isabel, que j'adore vraiment beaucoup beaucoup et ce Paris des Merveilles. Je me dis qu'heureusement, j'ai encore dans ma PAL un autre Pevel, le premier tome des Hauts-Royaumes et que je retrouverais bientôt l'écriture de l'auteur.
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