Il y a des livres comme ça, tu sais qu'ils vont sortir, tu sais qu'ils ne vont pas faire long feu dans la PAL. Et effectivement, il n'a pas fait long feu. Reçu vendredi, fini samedi. J'ai même arrêté la lecture de World War Z (que je retente, avec un peu plus de chance cette fois) pour me plonger dans les aventures du Kid et de sa petite bande de psychopathe.
Bourbon Kid, Anonyme
Editeur : Sonatine
Collection : /
Année de parution : 2017
Titre en VO : The Day it Rained Blood
Année de parution en VO : 2017
Nombre de pages : 456
A lire si :
- Vous avez aimez le Pape, le Kid et l'Iroquois et tous les livres avant.
- Vous voulez du pulp
A ne pas lire si :
- La violence c'est pas votre truc
- Ni les situations qui semblent totalement absurdes
- Vous n'avez pas le moindre sens de l'humour
Présentation de l'éditeur :
Les Dead Hunters ont une morale très personnelle. C’est la moindre des choses pour une confrérie de tueurs sanguinaires. Ils ont aussi quelques menus défauts, se croire invincibles, par exemple. Un démon va néanmoins vite les détromper. Malin, fort et intelligent comme seuls les démons savent parfois l’être, il va tranquillement les décimer les uns après les autres. À une exception près. Un des membres des Hunters reste en effet introuvable, et non des moindres : le Bourbon Kid.
Notre démon va alors jeter toutes ses forces dans la bataille, depuis les quatre cavaliers de l’Apocalypse jusqu’à une armée de morts vivants, pour retrouver et anéantir définitivement notre tueur bien-aimé.
Après Le pape, le Kid et l’Iroquois, l’auteur toujours aussi anonyme du Livre sans nom se déchaîne littéralement dans cette nouvelle aventure du Bourbon Kid. Et il fait souffler toutes les forces maléfiques imaginables et inimaginables pour éprouver la capacité de résistance d’un héros que les feux de l’enfer chatouillent à peine.
Mon avis
Nous voilà au septième tome dans l'univers d'Anonyme, le sixième avec le Bourbon Kid. Déjà sept tome, ça parait beaucoup et en même temps pas assez. C'est marrant comme le temps passe vite. Depuis 2010 (2007 en fait lorsque les premiers chapitres du Livre sans nom furent auto-édité), le Kid distribue des baffes et des balles. Pour ma part, cela fait 5 ans que je me réjoui de lire ses aventures. Alors oui, quand j'ai vu que le nouveau tome sortait le jeudi, je suis allée réserver mon exemplaire le mercredi à la librairie. Je savais qu'il serait lu dans le weekend. J'avais d'ailleurs prévu mon programme. Samedi serait lecture, point (dimanche a été jeu vidéo avec la petite, autant vous dire que j'ai pas fait grand chose d'ultra productif d'après Chéri).
Mais revenons à notre livre.
Un livre qui commence par un mariage, celui de Dante et Kacy (deux chapitres sur ce mariage, le premier et l'un vers la fin, seul moment où l'on voit les deux amoureux)(oui, cela me rend triste, j'adore Dante et Kacy). Un prologue tout mignon où il ne semble pas se passer grand chose. Et puis, on attaque enfin le roman lui-même. Et j'avoue que je ne sais pas par quoi commencer sans risque de spoiler à mort.
Bref, les Dead Hunters sont au service de Scratch, l'Homme en rouge. Leur mission est simple, tuer tout ce qui est maléfique sur Terre. Autant dire qu'ils ont pas mal de boulot. Mais voilà, Caïn (oui, le fils d'Adam et Eve) vient metter son grain de sel dans une mécanique bien huilée. Le monsieur débarque avec la ferme intention de trouver la porte des Enfers et de déclencher l'apocalypse. Et il va trouver sur son passage les Dead Hunters et plus particulièrement le Bourbon Kid. Plutôt malin, Caïn va se débarrasser des Dead Hunters les uns après les autres... Du moins, c'est ce qu'il pense...
Ce septième roman va tambour battant, offrant à son lecteur une sacrée dose d'action et de frissons. Franchement, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Par expérience, je sais qu'Anonyme est capable de me surprendre mais là, il a vraiment réussi son coup. Et me voilà à me demander ce qu'il va se passer, s'il ne me mène pas en bateau et j'en passe. D'habitude, je lis ses romans en me doutant un peu de la fin. Ben là, je m'en doutais un peu mais pas tant que ça en fait. J'ai réellement été surprise sur pas mal de chose. Comme le sort de certains personnages par exemple...
Tiens d'ailleurs, en parlant personnage, il faut noter le retour de Sanchez. J'adore ce personnage parce qu'il est le bouffon de la farce, l’élément qui fait rire quand ça devient un peu trop sérieux. Je le trouve parfois très lourd, avec un humour volant très bas mais le comique qui en découle arrive à me faire sourire la plupart du temps. On retrouve aussi toute la bande des Dead Hunters avec une Jasmine qui prend de plus en plus de place. Bon elle n'est pas mon personnage préféré mais ça fait du bien de voir une femme prendre le pas sur ces messieurs. Et puis, bien sûr, on retrouve le Kid et j'aime la façon dont il apparaît, jamais en tant que personnage point de vue de l'histoire, toujours vu par les autres. Un Kid que j'ai trouvé tout de même un peu effacé sur une bonne partie du roman. J'apprécie voir les autres mais sachant qu'il est mon personnage préféré, je suis toujours un peu déçu quand il n'est pas assez présent.
Pour finir, je parlerais de la pop culture qui suinte à presque chaque paragraphe. J'ai relevé pas mal de références, d'autres m'ont surement échappé mais en tout cas, elles sont bien là. Je m'amuse toujours autant à les repérer surtout quand elles ne sont pas forcément évidentes. J'apprécie aussi de voir qu'elle change d'un bouquin à l'autre, de trouver pas mal de références à des films ou autres qui sont sortis depuis peu tout en gardant celle pour de vieux classiques.
J'ai donc, vous l'aurez compris, adoré ma lecture. Mais vraiment. Il n'y a rien de mieux pour se remettre d'une semaine un peu éprouvante (ou pas du tout d'ailleurs, mais la mienne, comme toutes celles de septembre l'a été) qu'un livre de Bourbon Kid. C'est du pulp bien foutu qui donne le sourire. Tout ce que j'apprécie. Pas un coup de coeur comme on pu l'être certains des tomes précédents, mais une réellement très chouette lecture qui m'a bien donné envie de relire tous les autres... Et vivement le prochain !
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