vendredi 9 mars 2018

Macbeth, William Shakespeare

Bon, je crois que ce livre-là était le plus vieux de ma PAL sur l'Iphone. Il y végétait depuis plus de quatre ans. Il était peut-être un peu temps que je le lise...

Macbeth, William Shakespeare

Editeur : Domaine public
Collection : /
Année de parution : 2010
Titre en VO : Macbeth
Année de parution en VO : vers 1623
Format : epub

A lire si : 
- Vous voulez une pièce assez courte
- Vous aimez les longs dialogues

A ne pas lire si :
- Vous vous attendez à du très sanglant.

Présenation de l'éditeur : 

Le général écossais Macbeth revient du combat où il a vaillamment défendu son seigneur Duncan quand, en pleine lande, trois sorcières apparaissent et lui annoncent qu'il deviendra roi. Lorsque Duncan lui rend visite pour le récompenser de sa bravoure, Macbeth, hanté par la prédiction des sorcières et poussé par sa femme, tue son hôte et s'empare du pouvoir. En proie au remords, le couple sombre peu à peu dans la folie...

Mon avis

J'ai enfin lu Macbeth, donc. Une pièce que je voulais lire depuis longtemps et que les aléas de la vie (ou plutôt trop de livres que je veux lire) ont fait qu'il a poireauté quatre ans dans ma PAL. L'avantage, c'est qu'il est assez court à lire, du coup, j'ai rattrapé son sommeil de quatre ans en peu de jours. Par contre, je dois avouer que sans être totalement déçue, je suis un peu désappointée par la pièce. Peut-être parce que j'en ai tellement entendu parler que je voyais autre chose. 

Pour cette pièce, Shakespeare va s'inspirer de l'histoire écossaise (en modifiant un peu pour des raisons politiques celle-ci) et s'attaque donc à Macbeth, qui prit le pouvoir par la force après avoir assassiner le roi. Dans sa pièce, il le fait donc après avoir entendu la prédiction de trois sorcières et poussé par sa femme, Lady Macbeth, avide de pouvoir.

Comme je le disais, la pièce est courte. Bien plus qu'Hamlet que j'ai pu lire en 2014. On y retrouve quelques thèmes en commun d'ailleurs, comme la folie, la mort, les fantômes. Mais qui dit plus court ne veut pas dire moins interessant. Loin de là. D'ailleurs, il est assez intense, le Macbeth. L'action se déroule rapidement mais avec des dialogues où chaque réplique est un véritable petit monologue. A tel point que parfois, c'est tout de même assez contraignant à lire (surtout quand le personnage parle à deux autres sans que ceux-ci ne répondent pendant trois pages). 

Mais à vrai dire, ce n'est pas sa longueur ou sa complexité à suivre qui m'a dérangé le plus. Comme souvent avec ce genre d'oeuvre, c'est l'image que j'avais pu m'en faire. J’espérais, en fait, trouver un Macbeth et une Lady Macbeth tombant dans la folie et que le lecteur verrait mieux cette folie-là. En fait, ça va très vite et c'est même presque anodin.Je trouve ça vraiment dommage, parce que je la voyait bien, la Lady Macbeth, ses mains sanglantes et sa folie. Sauf qu'on ne voit qu'un tout petit épisode de somnambulisme. De même, pour Macbeth, il ne verra qu'une fois le fantôme de Branquo avant de devenir fou. Mais après, je suppose que cela vient de la vision que j'avais de l'oeuvre et non de l'oeuvre en elle-même.

Macbeth reste passionnant à lire malgré cela. Shakespeare réussissait parfaitement à comprendre les moeurs de son époque, à critiquer pas mal mais aussi à flatter les politiques. C'est sur cette partie-là que je trouve toujours ses pièces passionnantes. Alors, effectivement, je ne suis pas une experte en histoire anglaise, mais ça me permet aussi de m'instruire un peu plus.

Au final, j'ai donc apprécié ma lecture même si je m'attendais à autre chose. Je regrette que la folie ne soit pas aussi présente que dans Hamlet (où elle est feinte le plus souvent d'ailleurs) mais j'ai adoré tout ce qu'il se passe autour, les intrigues, les scènes des sorcières... Peut-être attendrai-je un peu moins avant de lire un nouveau Shakespeare.

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