mercredi 17 février 2021

Le Lion Blanc, Le Porteur de Mort, tome 3, Angel Arekin

 Vous le savez, j'ai beaucoup aimé les deux premiers tomes du Porteur de Mort. J'ai retardé autant que possible la lecture de chacun dans l'espoir qu'entre temps, le livre de poche sortirait au moins le quatrième (au mieux le quatre et le cinq). Bon, ce n'est pas le cas. Je suis en ce moment même désespéré à l'idée de ne pas savoir quand je pourrais continuer les aventures de Seïs (et non, je ne veux pas dépareiller ma collection). Bref, vous l'aurez compris, j'ai encore beaucoup aimé ce tome-ci.

Le Lion Blanc, Le Porteur de Mort, tome 3, Angel Arekin

Editeur : Le livre de poche
Collection : Fantasy
Année de parution : 2020
Nombre de page : 763

A lire si
- Vous voulez un héros insolent
- Vous appréciez avoir deux narrateurs

A ne pas lire si :
- Vous voulez une romance toute mignonne

Présentation de l'éditeur : 

Ses se voit contraint d'abandonner Naïs en Principauté pour retourner de toute urgence à Macline. Mais voici que la jeune femme s'approche dangereusement de Noterre... au risque de tomber entre les griffes du Lion Blanc. Toutes les fondations du pays, et au delà, de leur propre existence sont menacées et risquent de s'effondrer. Seïs et Naïs parviendront-ils à protéger leur univers, leurs croyances et leur vie ? Réussiront-ils à se retrouver, en dépit du fossé qui les sépare désormais ?
La confrontation entre Seïs et le Renégat approche dans ce troisième tome de la série le Porteur de Mort qui n'a pas fini de nous dévoiler ses nombreux secrets.

Mon avis

Le second tome du Porteur de Mort, Tenshin, m'avait confirmé que j'adorais cette série. C'est marrant, à la fin du premier, j'aimais bien mais je ne savais pas trop quoi en penser. Beaucoup d'informations, pas mal de questions et très peu de réponses. Ce n'était pas le second tome qui y avait répondu, mais il m'avait un peu plus embarqué dans l'histoire. Le troisième tome répond à pas mal de questions. Il en entraine aussi beaucoup. Mais il a l'avantage de terminer un cycle dans la série. Par contre, autant dire que ça va être compliqué de ne pas spoiler (il arrive à un moment dans les séries où t'a beau faire ce que tu veux, tu finis par en dire un peu trop).

On reprend notre lecture à l'endroit même où on avait laissé Seïs et Naïs dans le second tome, à Ol-Hane, après le passage des troupes de Noterre.  Et ce qu'ils y trouvent est loin, très loin, de ce qu'ils auraient pu imaginer tous les deux. L'ennemi a fait appel à des êtres venu de l'Entre-Monde, capable des pires choses sur un esprit humain. Réussisant sans trop savoir comment à s'en sortir, nos deux jeunes gens continuent leur route. Mais lorsqu'ils découvrent que l'armée de Noterre est prête d'Elisse, ils se séparent à nouveau, Seïs retournant vers Macline puis la capitale d'Asclépion, Naïs continuant vers Deslire, la capitale de Noterre. 

Si j'ai toujours eu un peu de mal avec les partie de Naïs dans les tomes précédents, je dois bien dire que ce ne fut pas le cas ici. La jeune femme commence gentiment à perdre son innocence (pas complètement non plus, sinon ça ne serait plus elle) mais surtout, son arrivée à Deslire et les découvertes qu'elle y fait m'ont beaucoup beaucoup plut. Surtout que c'est par ses yeux qu'on commence enfin à découvrir Malchen de Noterre. Jusque là, Noterre était juste un nom, une menace. Là, il prend enfin forme et je dois dire que c'est le genre de personnage totalement ambigu comme je les aime. Face à lui, Naïs prend soudain plus d'ampleur, de profondeur aussi. Sans parler des révélations faite dans ses parties, que se soit au sujet des Astories, ou à celui de Seïs et plus particulièrement des fruits de ses ébats avec Daphnis (chose à laquelle je m'attendais depuis un bon moment en fait). Autant dire que j'attends de voir ce qu'il va se passer dans le prochain tome à ce sujet, Rayne étant pour l'instant un personnage extrêmement intriguant.

Côté Seïs, nous sommes plongés dans les horreurs de la guerre menée par Noterre. C'est moche, souvent sanglant et ça remet un peu les idées en place à notre petit con. Faut dire qu'il se retrouve en première ligne, seul à savoir comment vaincre les Tarroghs. Mais son savoir n'est rien face à la réalité. Tout comme ses pouvoirs ne peuvent pas l'aider au vu de ce qui l'attend. Incapable de sauver Daphnis et Elisse, il voit son univers s'effondrer sous ses pieds. Ne lui reste plus qu'à affronter Noterre et récupérer Naïs avant qu'il ne soit trop tard. Mais là non plus, rien ne se passe comme prévu pour lui. Seïs n'a rien d'un héros (et heureusement, il le sait). C'est quelque chose que j'aime beaucoup en lui. A l'inverse de Naïs, souvent bien plus droite et héroïque que lui, il a tendance à fuir une bonne partie de ses responsabilités (mais jamais le combat). Or, là, il se retrouve au pieds du mur, obligé d'accepter ce qu'il est. Il va le faire avec toute la morve dont il est capable. Et tant pis pour les conséquences.

Et puis, il y a les pages noires, l'histoire de Meridiane et du Porteur de Mort. Voilà deux tomes qu'on se demande le lien et qu'on s'en doute plutôt beaucoup. Et bien, si toutes les réponses n'arrivent pas à ce sujet, on a tout de même une révélation (qui finalement donc, n'en est pas une, je m'en doutais depuis un bon moment). Il n'empêche que j'ai un peu hâte de voir comment tout cela va s'imbriquer. Surtout que pour le moment, on ne sait toujours pas précisément ce qu'il se passe du côté de Meridiane si ce n'est qu'une guerre est proche.

Au final, je suis passée par une tonne d'émotion durant ma lecture, et ça dès les premières pages. J'ai beaucoup aimé la tournure du roman. Je dois bien dire que les révélations, même si je m'attendais à un paquet d'entre elles, m'ont parfois prise un peu au dépourvu (souvent parce que je ne les voyais pas arriver comme elles l'ont fait). J'ai très hâte de voir où Angel Arekin va nous mener suite aux derniers évènements du Lion Blanc.



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