lundi 11 avril 2016

Capitaine Albator : Dimension Voyage, tome 1, Leiji Matsumoto et Kouiti Shimaboshi

Vous avez de la chance lecteur, je voulais commencer cet avis avec la chanson de Bernard Minet pour Albator 84. Mais cela aurait été un peu malvenu, vu que Dimension Voyage est en fait Albator 78 en animé.

Capitaine Albator : Dimension Voyage, tome 1, Leiji Matsumoto et Kouiti Shimaboshi

Editeur : Kana
Collection : /
Année de parution : 2016
Titre en VO :  Captain Harlock - Jagen Kôkai, book 1
Année de parution en VO : 2015
Nombre de pages : 160

A lire si :
- Vous êtes fan d'Albator
- Vous voulez découvrir le fameux pirate de l'espace

A ne pas lire si :
- Vous voulez les dessins originaux de Matsumoto
- Vous avez peur d'une redite avec les premiers manga du capitaine, datant de presque 40 ans maintenant

Présentation de l'éditeur : 


Il revient...! (et vous ne voulez pas que j'ai la chanson dans la tête, moi !!!)

On le dit hors-la-loi, traître, lâche ayant abandonné la Terre livrée à la corruption et à l'anarchie.
Alors qu'il est sans doute le seul espoir de l'humanité !
Le danger approche et un seul homme se dresse face à la menace sylvidre : Albator !


Mon avis

En 1984, débarquait Albator 84 sur nos télés. Je n'ai découvert la série que plus tard, étant née en 86. Je devais avoir quoi, quatre/cinq ans, pas plus, lorsque j'ai découvert Albator. Et je suis tombée amoureuse du pirate. Dans les rêves de la gamine que j'étais, je m'envolais avec lui à bord de l'Arcadia pour sauver la planète. Et depuis cette époque, j'avoue ne pas avoir beaucoup changé d'avis sur Albator. J'ai découvert la première série animé, les séries faisant partie du même univers (Galaxy Express 999 ou encore Gun Frontier pour ne citer que celles-là) et j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder le film sorti il y a quelques temps (même si je le trouve trop court, et parfois trop fouilli). Bref, on pourrait presque dire que je suis une fan. Presque parce que jusqu'en 2013 (année de sortie du film et donc de l'intégrale des vieux tomes), je n'avais pas lu les mangas. Il faut dire qu'ils ne sont pas forcément simple à trouver en France (sauf si on trouve les tomes chez un bouquiniste ou d'occasion). 

C'est donc avec une grande nostalgie pour un animé qui m'avait fait entré de plein fouet dans la SF (suivrons Macross, puis plus tard Neon Genesis Evangelion pour ne citer qu'eux) que je me suis lancée dans ce premier tome de Dimension Voyage.

Capitaine Albator : Dimension Voyage n'est pas une nouvelle aventure d'Albator. Ça peut déranger ceux qui ont lu les premiers mangas, ceux dessiner par Matsumoto lui-même, moi ça ne me dérange pas, ne l'ayant pas lu (mais il est dans ma wishlist depuis un moment, il faudrait que je me le commande (avec l'intégrale de Queen Emeraldas aussi)). Dimension Voyage reprend la trame contre les Sylvidres. Pour ceux qui n'ont vu que les animés, c'est donc l'histoire d'Albator 78 (sans les parties et personnages trop enfantins...). La seule différence étant donc qu'il n'est pas dessiné par Matsumoto. C'est Kouiti Shimaboshi qui est au dessin et c'est d'ailleurs là sa première série. Le dessin est beau, il me semble un peu plus détaillé que celui du maître, disons plus moderne aussi (il y a quand même 38 ans entre les deux). Il respecte grandement le design de base. Des personnages élancés, de longues chevelures qui volent, un Albator qui ressemble bien à celui des animés, voire même du film, et puis des personnages secondaires petits et souvent bien moins détaillés que le héros, Kei Yuki (Nausicäa) ou Tadashi. Même si Matsomoto n'est pas à la plume, on ne se sent finalement pas dépayser.

Pour l'histoire n'ont plus, finalement. On retrouve dès le début les thèmes qui sont chers à l'auteur, la recherche d'un idéal, la nostalgie, mais aussi l'écologie (bon d'accord, on peut moins, mais elle est là quand même). Bon, vu que c'est une redite du premier manga, ce n'est pas forcément étonnant, vous me dirait. 

Mais que pensez alors de ce manga, de cette nouvelle série pas si nouvelle que ça ? En fan d'Albator, je dirais "foncez", juste pour retrouver le capitaine pirate et son vaisseau (alors oui, je suis autant amoureuse de l'Arcadia que de son capitaine). Après, avouons que pour le moment, avec un seul tome, il est difficile de voir jusqu'où va aller la similitude avec l'original. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Albator, c'est plutôt un bon début aussi, même si rien ne vaux l'original à la base. En tout cas, je suis pour ma part ravie de retrouver Albator, et je dois bien avouer que j'en aurais lu un peu plus si j'avais pu (le second tome serait prévu pour juillet il me semble)(pas du tout sûre de moi sur le coup). 

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