vendredi 25 mai 2012

Les deux orfèvres, Cécile Duquenne

Et je continue dans ma lancée des nouvelles que l'on peut trouver seule sur l'istore. Cette fois, il s'agit dons d'une nouvelle de Cécile Duquenne (déjà présente par ici) paru dans l'anthologie Sang et Or aux éditions du Petit Caveau

Les deux Orfèvres, Cecile Duquenne


A lire si
- Vous aimez les nouvelles
- Vous aimez les histoires de vampire mais pas que

A ne pas lire si
- Vous voulez du sang du vrai


Présentation de l'éditeur

Les deux Orfèvres de Cécile Duquenne fait partie de l'anthologie Or et Sang. Cette nouvelle a été finaliste au Prix Merlin 2010.

Mon avis

Bon, j'ai déjà lu les deux livres de Cécile Duquenne et autant le dire, j'ai beaucoup aimé. J'avoue avoir plus apprécié Quadruple Assassinat... pour son côté fantastique. Les deux Orfèvres le rejoint sur ce point.

La nouvelle nous conte l'histoire de Valerne, étrange homme vivant la nuit, à la fois peintre, écrivain et orfèvre. Ce charmant garçon a passé un contrat avec un orfèvre de Florence. Or ce contrat arrive à sa fin et n'a pas été encore honoré. Les deux Orfèvres nous raconte donc ce qu'il va se passer en ces derniers jours de contrat.

L'histoire est assez prenante. Le fait de ne pas suivre seulement Valerne est vraiment sympa. On découvre ainsi tous les protagonistes de l'histoire et leur motivation. Il y a donc Valerne à la recherche de son âme, Ottavio, orfèvre mais aussi alchimiste avec qui il a passé son contrat, Febo, le fils de celui-ci. 

Comme c'est une nouvelle, à part connaitre les tenants et aboutissement de leur actes, nous ne serons pas plus des personnages. Mais finalement, ce n'est pas vraiment cela qui compte dans cette histoire. C'est réellement la quête de chacun d'eux et la manière dont cela va se terminer.

Outre l'histoire j'ai aussi aimé le style de Cécile Duquenne sur cette histoire. Les deux livres qu'elle a publié sont plus dans une époque qui pourrait nous être contemporaine, ici, nous sommes à la Renaissance. Elle a su donner à ses phrases la beauté de cette époque et les dialogues n'en sont que plus prennant.

Les deux Orfèvres est donc une nouvelle fort sympathique que j'ai beaucoup apprécié, me permettant de dire que oui, j'aime beaucoup le travail de Cécile Duquenne.


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