Avant de commencer, je vous souhaite une très bonne année 2015, espérant qu'elle soit pleine de très bonne lecture et de bonheur. Avant de faire le bilan de l'année 2014, passons d'abord aux derniers livres lus en 2014. Il y en a deux, dont Doglands.
Doglands, Tim Willocks
Editeur : Pocket
Collection : /
Année de parution : 2012
Titre en VO : Doglands
Année de parution en VO :2011
Nombre de pages : 338
A lire si :
- Vous voulez des personnages non humains
- Vous voulez une quête pour la liberté
- Vous voulez un livre qui se lit d'une seule traite
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas voir le mauvais côté des humains
- Vous voulez des chiens qui ne soient pas humanisés
- Vous n'aimez pas les chiens
Présentation de l'éditeur :
Ses muscles se lancèrent dans un double galop. Ses coussinets martelaient la roche. Son sang de lévrier lui donnait vitesse et puissance. Son sang de chien-loup, endurance et courage. Au lieu de se sentir plus faible, il se sentait plus fort. Et alors il comprit quelque chose d'extraordinaire. Même si le tunnel était noir comme une nuit sans étoiles, et alors même qu'il courait à toute vitesse, il ne se heurtait pas aux parois qui n'étaient qu'à quelques centimètres de lui. Furgul ne savait pas pourquoi. Il ne faisait que courir. Puis un vent étrange souffla, venu du tunnel derrière lui. Et - comme si un fantôme avait chuchoté à son âme - Furgul entendit l'appel des Doglands.
Mon avis :
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce livre. Il faut dire que je n'ai pas l'habitude de lire un bouquin où les personnages ne sont pas humanoïdes. Dans Doglands, les personnages sont des chiens. Extrêmement humains, mais des chiens tout de même.
L'histoire commence dans la fosse de Dedbone, un élevage de lévrier de course. C'est là que né Furgul, le fils de la championne et d'un chien loup. C'est parce qu'il est un bâtard que son maitre, le monstrueux Dedbone compte bien s'en débarrasser. Mais la mère de Furgul lui parle des Doglands, un endroit d'où vient son père et où les chiens sont libres. Alors, le jeune chiot va tout faire pour survivre et les trouver. Il va découvrir ce que l'humanité a de pire mais aussi le bon de celle-ci (même s'il arrive tard au final) et surtout où se cache réellement les doglands.
Je dois dire que les chiens sont particulièrement attachants dans ce livre. Même s'il est impossible de se tromper, ce sont bel et bien des chiens, je les ai trouvé particulièrement humains. Bien plus que les hommes du livre en fait. Chacun a sa propre personnalité, sa propre façon de voir les choses. Furgul est bien sur le plus développé, puisque héros de l'histoire, mais les autres, ne sont pas en reste. J'ai beaucoup apprécié Dervla, jeune berger, qui va subir les pires atrocités avant de retrouver Furgul et le saint bernard, sage parmi les sages. A l'inverse, l'homme est vu dans toute la splendeur de sa cruauté et cela dès le début, avec Dedbone ou encore dans toute sa stupidité. D'ailleurs, ici, l'homme est un être faible et crétin vu par les animaux. Seuls quelqu'un d'entre eux réussissent à trouver grâce aux yeux des chiens.
Mais ce qui m'a le plus touché dans ce livre, c'est vraiment la quête de la liberté, celle des Doglands. C'est un chemin semé d'embuche, de danger, mais qui fait grandir celui qui le poursuit, lui ouvre les yeux sur la vie, sur lui-même. Finalement, les Doglands sont en chacun des chiens que l'on va croiser, c'est plus un style de vie qu'un véritable endroit. C'est une liberté que nous portons tous en nous, qu'il nous faut choisir, écouter et suivre.
Pour finir, Doglands est une très belle histoire de liberté servi par des personnages vraiment intéressants. Dommage que parfois, cela semble long (le moment où Furgul vit en chien domestique par exemple).
L'histoire commence dans la fosse de Dedbone, un élevage de lévrier de course. C'est là que né Furgul, le fils de la championne et d'un chien loup. C'est parce qu'il est un bâtard que son maitre, le monstrueux Dedbone compte bien s'en débarrasser. Mais la mère de Furgul lui parle des Doglands, un endroit d'où vient son père et où les chiens sont libres. Alors, le jeune chiot va tout faire pour survivre et les trouver. Il va découvrir ce que l'humanité a de pire mais aussi le bon de celle-ci (même s'il arrive tard au final) et surtout où se cache réellement les doglands.
Je dois dire que les chiens sont particulièrement attachants dans ce livre. Même s'il est impossible de se tromper, ce sont bel et bien des chiens, je les ai trouvé particulièrement humains. Bien plus que les hommes du livre en fait. Chacun a sa propre personnalité, sa propre façon de voir les choses. Furgul est bien sur le plus développé, puisque héros de l'histoire, mais les autres, ne sont pas en reste. J'ai beaucoup apprécié Dervla, jeune berger, qui va subir les pires atrocités avant de retrouver Furgul et le saint bernard, sage parmi les sages. A l'inverse, l'homme est vu dans toute la splendeur de sa cruauté et cela dès le début, avec Dedbone ou encore dans toute sa stupidité. D'ailleurs, ici, l'homme est un être faible et crétin vu par les animaux. Seuls quelqu'un d'entre eux réussissent à trouver grâce aux yeux des chiens.
Mais ce qui m'a le plus touché dans ce livre, c'est vraiment la quête de la liberté, celle des Doglands. C'est un chemin semé d'embuche, de danger, mais qui fait grandir celui qui le poursuit, lui ouvre les yeux sur la vie, sur lui-même. Finalement, les Doglands sont en chacun des chiens que l'on va croiser, c'est plus un style de vie qu'un véritable endroit. C'est une liberté que nous portons tous en nous, qu'il nous faut choisir, écouter et suivre.
Pour finir, Doglands est une très belle histoire de liberté servi par des personnages vraiment intéressants. Dommage que parfois, cela semble long (le moment où Furgul vit en chien domestique par exemple).
Ça semble très original comme histoire!
RépondreSupprimerL'originalité vient surtout des personnages, leur point de vue aurait été carrément différent s'ils avaient été humains
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