Je me suis dit qu'il fallait un jour que je lise cette nouvelle. Parce que Kakfa est un auteur des plus célèbre, et que j'en avais marre de voir comparer sur les bandeaux Perutz à Kakfa sans comprendre pourquoi. Oui, parfois, il en faut peu pour vouloir lire quelque chose.
La Métamorphose, Franz Kakfa
Editeur : Libre de droits
Collection : /
Année de parution : 2004
Titre en VO : Die Verwandlung
Année de parution en VO : 1915
Format : epub
A lire si :
- Vous voulez du fantastique soft
A ne pas lire si :
- Vous voulez quelque chose de long
Présentation de l'éditeur :
Lorsque Gregor Samsa s'éveille, un matin, après des rêves agités, il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes ! Lugubre cocasserie ? Hélas, ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres mais de vulgaires parasites... Les siens. Père, mère, soeur, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer... Ici, un homme se transforme en coléoptère monstrueux, là, un engin pervers tue avec application... Dans la colonie pénitentiaire, c'est l'expérimentation en direct. Une machine infernale s'acharne sur un soldat soumis. Une machinerie hors pair, digne d'un inventeur à l'imagination torturée !
Mon avis
Bon, commençons par le commencent, j'ai eu beaucoup de mal avec cette nouvelle. A vrai dire, j'ai apprécié l'écriture de Kafka, maîtrisée et agréable à lire. C'est avec l'histoire en elle-même que j'ai eu du mal.
La Métamorphose nous raconte ce qu'il se passe à partir d'un certain matin où Gregor, jeune commercial, se retrouve transformer en un monstrueux insecte. On va alors suivre ce qu'il se passe dans sa maison, où vivent aussi son père, sa mère et sa soeur. Si au départ, nous nous concentrons sur un Gregor qui ne comprend pas ce qui lui arrive mais essaie tant bien que mal de faire quelque chose, la situation va vite se dégrader. Gregor, enfermé dans sa chambre, va se "laisser aller" à sa vie d'insecte, sa soeur va le délaisser complètement, tout comme son père, sa mère reste en arrière, la nouvelle femme de ménage se moque régulièrement de lui... Jusqu'à ce qu'arrive des locataires et que tout tourne réellement mal pour Gregor.
C'est marrant parce qu'en écrivant le résumé, je me rends compte que vraiment la nouvelle est bien foutue, la montée en tension est là, le point culminant arrive tranquillement mais surement. Techniquement, elle est fort bien cette nouvelle. Mais le problème, c'est que tout cela a fini par m'ennuyer. Et qu'une nouvelle m'ennuie, c'est quand même bien rare. Mais pourquoi ? Juste parce que trop prévisible. Et parce qu'il faut bien le dire, Gregor n'est pas un personnage fortement plaisant. Il passe tout de même beaucoup de son temps à pleurer sur son sort (on le comprend aussi, je suppose que je ferais pareil si cela m'arriver), la soeur n'est pas forcément mieux (envie de la baffer fort régulièrement) et les parents semblent particulièrement absent. En fait, mon problème, c'est bien les personnages.
C'est bien dommage car le thème de la nouvelle, l'exclusion, le jugement sans preuve, l'aveuglement face à une situation exceptionnelle était plutôt sympathique. Mais ça n'a pas pris avec moi. Il m'a manqué quelque chose, un petit truc qui m'aurait réellement fait accroché. Bref, une petite déception.
J'ai été très mitigée par cette nouvelle. Je me rappelle avoir bien apprécié l'écriture, peut-être pas autant que toi, mais l'histoire a fini également par m'ennuyer. Tous les personnages m'ont agacée surtout la sœur, mais aussi les parents et leur façon de considérer leur fils après cette métamorphose.
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