Ce roman traine dans ma pal numérique depuis un bon moment. Je ne l'avais pas encore sorti juste parce que le kindle m'annonçait 15h de lecture au moins et que ces derniers temps, j'ai préféré des lectures plus rapide que ça. Mais il était temps de le faire sortir.
La geste du Sixième Royaume, Adrien Tomas
Editeur : Mnémos
Collection : Icares
Année de parution : 2013
Format : AZW
A lire si ;
- Vous aimez la fantasy à l'ancienne
- Vous voulez une sorte de prophétie
A ne pas lire si :
- Vous vous attendez à de grandes batailles
- Vous n'aimez pas la forêt
Présentation de l'éditeur :
Les cinq royaumes : des nations turbulentes et ambitieuses souvent en guerre. Au coeur des terres, un sixième royaumes : La Grande forêt légendaire, impénétrable et hostile. Dans la maisonnée de Sélénir, dans les cases de Val ou dans les yourtes des nomades des steppes de Khara, le soir au coin du feu, on raconte aux enfants la légende suivante : tes rêves, tes cauchemars comme les créatures fantastiques des contes que tu aimes tant peuplent le sixième royaume...
Mon avis
Je vous avoue que je ne savais pas du tout sur quoi j'allais tomber quand j'ai ouvert le fichier. Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire l'auteur (alors qu'il faut que je mette la main sur Notre Dame des Loups) et quand même, il me semblait bien long ce roman. Mais bon, y avait les vacances alors, je me suis lancée. Et, ok, le début est lent. Et en fait, lent, je crois que c'est un peu le mot que je retiendrais du roman. Attention, lent mais pas ennuyant par contre. Juste que ça prend bien bien son temps quoi et, en fait, il vaut peut-être mieux d'ailleurs. Car Adrien Tomas nous entraine dans un roman à plusieurs voix, dense et parfois un peu compliqué à suivre.
L'univers créé par l'auteur est plutôt simple : cinq royaumes humains (avec tout de même deux royaumes nains) entourent une forêt immense, nommée parfois le sixième royaume. Là se cache des créatures fantastiques telle que les Sylphides, les dragons ou encore les elfes et les Dryades. Régulièrement, les royaumes humains essayent de s'agrandir et quoi de mieux que de conquérir et raser la Grande Forêt ? Or, il existe une sorte de combat entre le Père et l'Autre, deux Aspects (l'un représentant la nature et la sauvagerie, l'autre la modernité et le changement)(en très gros). Tous les millénaires environ, ils font appel à six Hérauts chacun afin de mener une guerre sans merci. Nous allons suivre ces Hérauts depuis leur préparation jusqu'à la fin de la guerre.
Comme je le disais, le livre est parfois un peu compliqué à suivre. Il faut dire que l'auteur ne se contente pas de nous donner le point de vue d'un seul des deux camps. Non, nous avons là une multitudes de personnages, les Hérauts, mais aussi des chefs de guerres, de simples guerriers etc, qui vont nous documenter la guerre entre les deux Aspects. Surtout, il ne va pas se contenter d'une "simple" guerre, mais va aussi placer quelques complots et autres délicatesses. Je dois dire que j'en est été ravie, le roman gagne en profondeur et mérite ces 700 et quelques pages. Vraiment, j'ai beaucoup apprécié avoir les deux côtés, surtout qu'il faut bien le dire les Aspects ne peuvent pas être considéré comme bon ou mauvais, après tout, il n'y a jamais vraiment de gentils et de méchants dans une guerre, n'est-ce pas ?
On le remarque vraiment avec les personnages. Si certains sont clairement des protagonistes (je pense à Llir surtout) et d'autres clairement des antagonistes (coucou Irian), d'autres sont biens "gris". J'ai adoré ces nuances, surtout qu'on les trouve vraiment partout, autant chez les Héraults (coucou la Fille qui n'hésite pas à manipuler son monde pour avoir ce qu'elle veut) que chez les personnages plus secondaires. Malheureusement, vu leur nombre parfois un peu trop élevé, j'ai eu du mal à m'attacher plus à l'un ou à l'autre, surtout qu'on en survole certain, même parmi les Héraults. Pour moi, même si j'ai aimé avoir autant de point de vue, ça reste un petit défaut tout de même. J'aurais voulu en savoir plus sur certain.
Enfin, et ça aussi, je le disais plus haut, il y a la lenteur du roman. L'introduction est vraiment lente pour moi, et longue aussi. Puis, on arrive enfin à la guerre et là, on se retrouve avec des passages qui peuvent être lent et puis, bof, d'un coup, une éclipse ou un moment important qui passe en quelques lignes, et puis, quelques chapitres plus tard, on a l'explication de ce qu'il a pu se passer. La fin en est d'ailleurs le parfait exemple. Vraiment pour moi, ça a posé problème. D'habitude, j'ai rien contre ça mais là, ça m'a dérange. De plus, le rythme du roman en a souffert, pour moi. Et c'est vraiment dommage parce que j'ai adoré l'histoire, moi.
Au final, je suis donc très mitigée sur cette geste. J'ai aimé l'histoire, le fait que l'on voit les deux camps, que ce ne soit pas trop manichéen. Mais ça a parfois été trop lent, parfois trop rapide et au final, je suis parfois restée sur ma faim.
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