lundi 5 décembre 2022

Cytonique, Skyward, tome 3, Brandon Sanderson

 Oui, je suis faible. Mais j'aime tellement et Sanderson et Skyward que j'ai pas hésité une seconde à me prendre le troisième tome et à le lire au détriment des livres empruntés à la médiathèque.

Cytonique, Skyward, tome 3, Brandon Sanderson

Editeur : Le libre de poche
Collection : 
Année de parution : 2022
Titre en VO : Skyward, book 3: Cytonic
Année de parution en VO : 2021
Nombre de pages : 600

A lire si : 
- Vous avez aimé les deux premiers tomes
- Vous voulez vivre de grandes aventures

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les longueurs.

Présentation de l'éditeur : 

La Supériorité, l'alliance extraterrestre dominant la galaxie et décidée à réduire l'humanité en esclavage, a déclenché la guerre totale tant redoutée. Son hégémonie, elle la doit à une arme ancienne, héritée d'une civilisation antédéluvienne, capable de détruire en un instant des systèmes solaires entiers...
Spensa, l'une des plus brillante pilote de chasse des Forces de Défence Rebelle, dôtée de pouvoirs qu'elle ne maîtrise encore qu'à peine, est la seule à pouvoir arrêter la Supériorité. Elle sait tout de leurs plans, après avoir réussi à s'infiltrer sur Astrevise, mais il faut désormais agir.
Lors d'un face à face avec l'une des armes secrètes, Spensa est saisie d'un terrifiant sentiment de familiarité. Mais elle le sait : le courage c'est faire face à ses peur. Et sa peur est immense...

Mon avis

Je ne suis jamais totalement objective quand il s'agit de Sanderson. J'aime énormément ce qu'il fait, et cela depuis des années. Alors, forcément, je me jette sur toute nouveauté. Lorsque j'ai découvert le premier tome de Skyward, j'ai adoré Spensa dès le départ, et pourtant, c'était pas tout à fait gagner à cause du fait qu'elle soit régulièrement une tête à claque. Skyward réussit souvent à me faire rêver et ce tome n'y déroge pas. Pourtant, il a des défauts qui ne sont pas totalement négligeable. 

On retrouve Spensa  alors qu'elle fuit la Supériorité. Et pour ça, notre demoiselle ne trouve rien de mieux que d'utiliser ses pouvoirs et de se rendre dans le nulle part, accompagnée du drone de M-Bot mais pas de Monstrolimace, qu'elle renvoie chez elle. Elle s'attend à presque tout sauf à ce qu'elle découvre. Le nulle part est un véritable univers, fait de fragment de planètes gravitant autour d'une espèce de soleil, l'incandescence. C'est là qu'elle doit se rendre pour retourner chez elle après avoir compris ce que sont les fouilleurs. Or, rien n'est simple dans l'univers de Spensa. Le nulle part vole les souvenirs de ceux qui s'y trouvent et autant dire qu'il y a du monde. Notre jeune héroïne va devoir faire face à des pirates, devenir championne d'arène et affronter la Supériorité tout en essayant de garder son intégrité et en évitant de se retrouver trop prés des fouilleurs.

Pour tout vous dire, je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai pu lire dans ce troisième tome. En vérité, je ne sais pas pourquoi, je m'étais mise en tête que c'était le dernier (c'est pas le cas, donc). Je suis ravie que ce ne soit pas le cas, mais j'avoue que je me trouve avec un tome qui n'avait pas besoin d'être aussi long pour faire évoluer l'histoire et Spensa. Parce qu'avouons, même si j'adore les histoires de pirates et Spensa, j'ai trouvé le tome un peu longuet et parfois un peu répétitif. En fait, j'ai eu l'impression que Sanderson avait envie de voir ce qu'un jeu vidéo aurait donné en roman. Or, si j'aime énormément les jeux à quêtes, j'avoue que ça rend peut-être un peu moins bien en roman. Car, pour moi, le déroulé du livre pose un vrai problème. C'est bien trop répétitif. Une épreuve, un sanctuaire, des souvenirs, et on recommence (non, je ne lisais pas une fan fiction de Breath of the Wild, je rappelle).  Et malgré tout mon univers pour l'auteur et son oeuvre, j'ai quand même un peu tiqué sur ça. 

Pourtant, je trouve l'idée intéressante sur un point : elle correspond parfaitement à Spensa. On a tout de même une héroine qui a grandit en écoutant sa grand-mère lui racontait des histoires de héros, de pirates et autres. Cette aventure-là est parfaite pour elle et lui va comme un gant. D'ailleurs, l'auteur s'en sert particulièrement bien. Oui, Spensa va se retrouver dans un univers où elle peut être celle qu'elle a rêvé pendant des années. Sauf qu'en devenant cette Spensa-là, elle perd ses souvenirs, ses amis et son propre monde (toujours à la merci de la Supériorité). Elle va beaucoup grandir au fur et à mesure de l'histoire. Mais vraiment, 600 pages pour ça ? Bon d'accord, le Chemin des Ainés va nous permettre de comprendre ce que sont les fouilleurs et les cytoniques, mais tout de même. C'est un peu trop long parfois.

Heureusement, il y a Spensa, toujours égale à elle-même et M-Bot. Je suis toujours aussi fan de cette IA, encore plus dans ce tome où il expérimente enfin les sentiments. Il reste le sidekick amusant et c'est aussi pour que je l'apprécie. Dans les nouveaux venus, je dois dire que j'ai bien aimé Chet aussi, explorateur du nulle part avec un côté Indiana Jones (je me lui suis imaginé comme ça) qui cache bien des choses. J'ai été moins convaincu par les pirates par contre, je dois bien l'avouer. Il leur a manqué quelque chose pour en faire plus que de simples personnages secondaires.

Au final, je ne vais pas vous mentir, malgré les défauts, moi, j'ai adoré le livre. Oui, il a parfois été lent, un peu répétitif mais Spensa est un personnage que j'aime tellement que je serais presque prête à lui pardonner un tome un peu poussif. 



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