Je continue gentiment à lire les Mercy Thompson (va falloir que je retourne à la médiathèque par contre pour en récupérer).
La marque du fleuve, Mercy Thompson, tome 6, Patricia Briggs
Editeur : Bragelonne
Collection : poche
Année de parution : 2012
Titre en VO : Mercedes Thompson, book 6: River Marked
Année de parution en VO : 2011
Nombre de pages : 378
A lire si :
- Vous aimez les premiers tomes
A ne pas lire si :
- Vous voulez voir la meute
Présentation de l'éditeur :
Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble. Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…
Mon avis
Le roman commence tranquillement avec une Mercy allant rendre visite à Stefan, son ami vampire, que nous n'avons pas vu depuis le tome 4, la Croix d'ossements. Le pauvre est bien mal en point et il faut bien quelqu'un pour le remettre sur les rails. Mais attention, Stefan ne fait qu'une courte apparition en réalité et le roman se concentre surtout sur Adam et Mercy, en pleine lune de miel. Parce que oui, nous assistons à leur mariage (un court chapitre finalement, tout ce que j'apprécie en fait). Nos deux amoureux se rendent dans le bassin de la Columbia pour passer une semaine de camping (dans un camping six étoiles, tout de même et juste pour eux). Malheureusement pour eux, ils se sont légèrement fait avoir par les faes. Mais s'il n'y avait que ça... Dans la Columbia, un monstre s'est réveillé et il a faim... Mercy et Adam vont devoir l'affronter, avec l'aide de natifs de la région et surtout, celle de Coyote.
Je suis ravie que l'on sorte un peu des faes, vampire et loups-garou (même si j'aime les loups, hein) pour enfin découvrir un peu plus les racines de Mercy. On sait qu'elle a des origines amérindiennes, que son père serai un natif blackfeet, mais finalement, c'est assez peu. De même, depuis le début, l'autrice nous fait penser qu'elle est peut-être la seule changeuse. Or, on va découvrir que ce n'est pas le cas, il existe d'autres changeurs, pas forcément coyote d'ailleurs. On en profite aussi pour découvrir deux trois choses sur les natifs du bassin de la Columbia. J'aime beaucoup quand les auteurs se penchent sur les cultures et passés des endroits où ils situent les romans. Ici, je suis ravie, comme quoi l'urban fantasy c'est très sympa aussi pour ça. Mais revenons à Mercy. La jeune femme va faire surprenante découverte sur qui elle est et ses origines. Je n'en dirais pas plus, disons que je suis finalement peu étonnée de ce que l'on va apprendre. Je m'attendais un peu à quelque chose de la sorte pour tout dire.
J'ai pas mal apprécié aussi "l'enquête" de Mercy dans ce tome. Autant dans le tome précédent, j'avait eu l'impression que le coup de la fae qui en veut à la jeune femme était juste là parce qu'il fallait avoir un ennemi quelque part, autant là, elle prend déjà un peu plus sens. Surtout, elle n'est pas éclipsé ni par la lune de miel de Mercy et Adam, ni par ce que l'on va découvrir. Mieux encore, elle permet d'en connaitre un peu plus sur les natifs de la région (et comme je l'ai dit plus haut, j'apprécie beaucoup). Et puis, avoir une créature comme la diablesse du fleuve a affronté n'est clairement pas de tout repos, surtout quand notre plus grand allié est un loup-garou qui ne peut pas s'approcher de l'eau.
Enfin, j'avoue que mon cœur de midinette a beaucoup aimé découvrir la lune de miel de Mercy et d'Adam. Décidément, j'aime particulièrement le couple qu'ils forment tous les deux. Et ici, loin de la meute et des Tri-cities, c'est encore plus sympa à voir (bon par contre, l'attitude surprotectrice d'Adam, pourtant parfaitement expliqué, m'a parfois fait grincer des dents). Du coup, ce fut une lecture des plus agréable, qui m'a occupé une journée complète (oui, je lis les Mercy très vite).
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