J'ai beaucoup de mal en ce moment à lire sur le Kindle. Déjà parce que les pavés de l'été me prennent pas mal de temps et qu'ils sont tous super prenant, ensuite, parce qu'il est de plus en plus mal en point (et qu'il faudrait vraiment que je le change mais j'ai toujours d'autres dépenses qui passent avant). Le fait que son écran soit de plus en plus clair sur le bas me dérange de plus en plus. Et malheureusement, mes lectures en pâtissent. C'est le cas de ce troisième tome d'Elric, que j'ai fait traîner plus que de raison.
Le Navigateur sur les Mers du Destin, Elric, tome 3, Michael Moorcock
Année de parution : 2014
Titre en VO : Elric, book 3: The Sailor on the Seas of Fate
Année de parution en VO : 1974
Format : AZW
A lire si :
- Vous aimez le format nouvelle
- Vous voulez plein de combat
- Vous voulez voir Stormbringer à l'oeuvre
A ne pas lire si :
- Vous voulez des textes longs
- Vous voulez autre chose que des combats à tout va
Présentation de l'éditeur :
Recruté par un mystérieux capitaine aveugle, le prince albinos s'embarque sur un navire nimbé d'une étrange brume... Aux côtés de nombreux guerriers, il devra affronter deux redoutables sorciers venus d'une autre dimension qui dévoraient l'énergie de son univers
Mon avis
Me voilà donc arriver à la fin des aventures du jeune Elric. Le prochain tome concernera donc la saga principale des aventures du prince albinos. Autant dire que j'ai un peu hâte. En attendant, que nous réservé donc ce troisième tome ? Déjà, il s'agit non pas d'un roman mais de trois nouvelles. Elles sont bien entendu reliées entre elles, déjà par le côté voyage en mer mais aussi par des fils fort tenus. Et malheureusement, elles n'ont pas la même qualité.
On commence avec Cap sur le futur, la première nouvelle. Alors qu'Elric est acculé, un mystérieux navires lui apparaît dans la brume. Il grimpe à bord, vu qu'il y est attendu (j'adore comme Elric fait rapidement confiance à n'importe qui, ça finira par le perdre cette histoire). Lui et trois autres hommes, Erekosë, Corum et Hawkmoon, sont là pour défaire une fratrie de sorcier. Cette nouvelle est l’occasion de mettre en branle tout le multivers créé par Moorcock avec ses champions éternels. On y trouve tout ce qui fait la bonne vieille high fantasy façon donjon et dragon. Et on s'y ennuie pas mal en fait. A part la première partie, la découverte du navire et son étrange environnement, c'est fade et sans goût. Et malheureusement, ça n'a pas aidé le reste de ma lecture.
Dans Cap sur le présent, Elric quitte le navire du premier récit dans une autre dimension que la sienne. Il y fait la rencontre de Smiorgan, qui le suivra dans la dernière aventure. Les deux hommes vont prendre sous leur protection une jeune femme apeurée. Arrive alors le protagoniste de l'histoire, le comte Saxif d'Aan, un ancêtre d'Elric. L'homme est persuadé que la femme n'est autre que celle qu'il a aimé et tué voilà de cela bien longtemps. Commence alors un bras de fer entre Elric, qui a juré protection à Vassliss, et le comte, qui détient le moyen de faire sortir le prince de la dimension présente.
Nous sommes sur une sorte de conte (pas de fée, ne nous y trompons pas) ici et ça fonctionne plutôt pas mal. C'est le genre de récit qui va fort bien avec notre jeune Elric, un peu onirique avec un côté assez mélancolique. Il a l'avantage de relever le niveau par rapport au texte précédent (même s'il m'a fallu un moment pour m'y mettre vraiment)
Enfin, le troisième texte, Cap sur le passé, nous entraîne vers un continent perdu où se trouverait les racines des Menilbonéens. En compagnie de Smiorgan et du Duc d'Avan qui les a récupéré suite à Cap sur le présent, va donc partir à la recherche d'une mythique cité où les Dieux de la Loi et ceux du Chaos auraient eu conciliabule quelques 10 000 ans plus tôt. L’intérêt de la nouvelle, c'est clairement de voir Stormbringer faire ce qu'elle veut (ce qu'on avait pas vu jusque là). Sinon, ça reste, comme pour Cap sur le futur, un assemblage de péripéties sans grand intérêt. C'est dommage parce qu'on y perd les considération du prince albinos et ses introspections qui, elles, sont plutôt sympathiques à lire.
Au final, j'ai eu un peu de mal avec ce Navigateur sur les Mers du Destin. Il a de bonnes idées, deux nouvelles qui se lisent plutôt pas mal mais franchement, ce n'est pas, et de loin, le meilleur tome d'Elric. C'est assez dommage parce qu'il a un côté bien plus sombre que les deux précédents et qu'il aurait pu être, pour moi, bien meilleur. Il a un petit quelque chose qui m'a plu, plus particulièrement dans la seconde nouvelle. Malheureusement, ça ne fait pas tout et il pâtit réellement d'un premier texte ennuyeux et peu intéressant.
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