vendredi 14 décembre 2018

Le Serment Orphelin, Le Secret de Ji, tome 2, Pierre Grimbert

Me revoilà (oui déjà, je sais, après des mois et des mois de disettes, ça fait bizarre, même pour moi), avec la suite du Secret de Ji. Ce tome est un peu plus lent que le premier, mais reste toujours aussi bon. On y va ?

Le Serment Orphelin, Le Secret de Ji, tome 2, Pierre Grimbert

Editeur : France Loisir
Collection : Fantasy
Année de parution : 2006
Nombre de pages : 355

A lire si :
- Vous aimez la fantasy à l'ancienne
- Vous aimez les quêtes initiatiques

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les longues séries
- Vous voulez que ça aille vite

Présentation de l'éditeur : 

Les héritiers sont plus que jamais en danger. Leur ennemi inconnu a lancé sur eux tous les tueurs Züu des Hauts-Royaumes. Combien de temps Corenn, Grigan, Rey, Bowbaq et les enfants échapperont-ils aux exécuteurs ?
Il leur faut à tout prix percer le secret de Ji, dont ils commencent seulement à saisir l'importance... et qui les mène peut-être à un péril plus grand encore.
Et voilà qu'une ombre mortelle se réveille...

Mon avis

J'avais apprécié lors de ma toute première lecture la vitesse de l'action. Je me souviens qu'à l'époque, je l'avais enchaîné après un livre où il y avait un peu trop d'information d'un coup(et du coup, ça devait être un des tomes de la Roue du Temps surement, vu l'époque de mes lectures, ça se tient)(à moins que ce ne soit un tome de l'Assassin Royal, peut-être). Enfin bref, tout ça pour dire que si vous aimez quand tout va trop vite, quand vous devez ingurgiter beaucoup d'information dans un seul tome, et bien, passez votre chemin. Le Secret de Ji prend quand même son temps.

La première partie du tome pourrait en décevoir quelques uns. Alors qu'on a passé tout le tome un à fuir et chercher des réponses, voilà que d'un coup, on se pose. Cachés dans les caves d'un trafiquant, les Héritiers cherchent toujours des réponses et le moyen d'échapper aux Züu. Alors, oui, nous restons immobiles mais ce n'est pas pour autant qu'il ne se passe pas grand chose. Entre les discussions sur ce qu'il s'est passé à Ji et les préparatifs pour rencontrer les assassins dans le Petit Palais, nous assistons aussi à la découvert de ses pouvoirs par Yan et aux entraînements de Léti. Et du coup, en vrai, il se passe donc beaucoup de chose. Surtout, on apprend à mieux connaitre nos Héritiers, du moins, à les connaitre un peu plus. La seconde partie est un peu plus mouvementé on va dire. Et surtout, elle introduit enfin la dernière Héritière dans le groupe. Mais pas que. Sauf que bon, je ne vais pas trop en dire pour le moment, sinon, je vais vous spoiler la fin (et quelle fin, mes amis d'ailleurs. Niveau cliffhanger, elle se pose quand même plus là que celle du premier tome).

En fait, il y a pas mal de chose qui se mette en place dans ce tome malgré son apparente immobilité. Comme je le disais, Yan découvre qu'il est un magicien, tout comme Corenn. Cette partie-là, celle de la magie, n'a été que très peu abordée durant le premier tome. Elle l'est beaucoup plus ici et j'apprécie que l'enseignement théorique de Corenn soit plus fait de supposition et d'interprétation personnelle que de certitude. Ça ajoute une petite touche de mystère au tout. L'arrivée de Lana, la dernière Héritière, va elle nous permettre d'aborder un peu plus la myhtologie du cycle, puisqu'elle est Maz, soit guide religieux. En fait, nous avons passé le premier tome a découvrir tout notre petit monde, à faire connaissance avec la plupart des personnages, maintenant, on s'attaque à l'univers lui-même. Mais toutes les découvertes que nous faisons pour le moment ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe (oui, j'ai aussi employé cette expression hier, que voulez-vous, je l'aime bien), elles sont parfaitement intégrées dans le récit et ne l'alourdisse pas. C'est d'ailleurs un très bon point, ça, vu que nous ne bougeons pas beaucoup.

Côté personnages, je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport au premier tome. Grimbert les a plutôt bien défini dès le départ. Seule chose qui a tendance parfois à m'ennuyer, ce sont les romances. Léti et Yan me saoulent avec leur désarroi de ne pas avoir encore réussi à s'avouer leurs sentiments (alors que ça crève les yeux de tout le monde sauf les leurs hein), Grigan et Corenn sont choupis mais ça n'avance pas (et là aussi ça crève les yeux de tout le monde sauf les leurs hein) et arrive la troisième (que j'aime beaucoup lors de ma première lecture), à savoir Rey qui tombe amoureux de Lana. Ces trois relations ont tendance à prendre le pas sur les relations entre les autres personnages. C'est un peu dommage parce que du coup, parfois, on a l'impression que le groupe ne se forme qu'à cause de ça alors que pas du tout. C'est un peu d'ailleurs, le seul point négatif du roman pour moi (et finalement d'ailleurs de toute la série en vraie), cette omniprésence des romances (alors qu'en fait, elles sont toutes sympathiques en vraie parce qu'assez différentes mais trop présente pour moi). 

Pour finir, ce second tome est pour moi très intéressant parce qu'il met un peu plus en place l'univers merveilleux qu'à inventer Pierre Grimbert. Il pourra paraître un peu lent pour d'autre. Mais il pose réellement les bases de ce qu'il va suivre (la fin est particulièrement importante pour cela, d'ailleurs). Je suis vraiment contente de me replonger dans cette série.

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