J'avais beaucoup aimé les deux premiers tome d'Essentia Hominis, publié ici lorsque la série s'appelait encore Dimitri Hennessy. Il était temps que je retrouve ce cher baron dans une nouvelle aventure.
La Singularité Pandore, Essentia Hominis, tome 3, Benedict Taffin
Editeur : Benedict Taffin
Collection :
Année de parution : 2018
Format : mobi
A lire si
- Vous voulez un page-turner
- Vous voulez quelque chose qui pourrait être du James Bond mais en vachement mieux
- Vous voulez des personnages qui cachent bien leur jeu
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas quelques heures devant vous.
Présentation de l'éditeur :
Une Intelligence Artificielle est née !
Mais l’un de ses composants est dans la nature.
Il est l’enjeu de sa liberté.
Une petite fille appelle à l’aide. Sa vie est liée à celle de l’IA.
Dimitri promet de venir à leur rescousse, mais a-t-il raison ? Ne risque-t-il pas de mettre en péril l’humanité ?
Après le code Minotaure et le génome Walkyrie, retrouvez le baron écossais dans de nouvelles aventures.
Un thriller de pure action ! Palpitant !
Mon avis
Alors que les deux premiers tomes avaient tendance à se baser surtout sur Dimitri et son passé, nous voilà dans la mère patrie de Roxane, l'Australie. Dimitri s'y est rendu pour retrouver l'une des opales de son grand-père. Suite à quelques péripéties, il reste encore un peu pour profiter de son voyage (tant qu'à faire). C'est alors que son ami Sam lui demande de lui rendre un service, ramener un étrange cube à la compagnie qui le fabrique. Là, il découvre que le dit cube est un Neuro, une sorte de cerveau informatique, et qu'il fait parti d'un ensemble permettant de faire vivre une IA. Et pas n'importe laquelle. Pandore, récemment libérée par un groupe de hacker, est une IA sentiente. Pas un programme expert, non, une vrai IA capable de penser et agir par elle-même. Il découvre en allant rendre le cube à son propriétaire que Pandore protège une petite fille, Kathy et que les deux sont en danger. Au même moment, Roxane entre en contact avec un vieil ami, chef du groupe de hackers ayant libérer Pandore. Il a besoin de son aide pour retrouver l'IA avant que celle-ci ne devienne incontrôlable. Forcément, les deux vont se retrouver et tout faire pour retrouver Pandore.
Peut-on parler du thème ? Si j'avais apprécié les deux premiers, la dépendance a toute forme d'informatique et la fin de celle-ci, puis le clonage. Le premier me parle forcément beaucoup de part mon métier, le second parce que je suis ultra curieuse. Mais là, comme vous dire, les IA sont quelque chose que j'adore dans la pop culture. Alors, j'avais très hâte de voir ce qu'allait en faire Benedict Taffin et comment elle allait tourner tout ça. Je n'ai pas été déçue. Pandore est une sorte de paradoxe. Le lecteur ne sait pas si elle finira comme Skynet (l'IA qui déclenche l'apocalypse dans Terminator)(d'ailleurs, je suppose grandement que Connor n'a pas été nommé comme ça pour rien) ou si elle aidera l'humanité d'une manière ou d'une autre. Ce doute plane tout le long du roman et est alimenté par les divers personnages. Dimitri voit forcément Kathy en elle, Roxane veut savoir si elle est vraiment sentiente et capable d'empathie, Kyle veut la voir comme gentille alors que son second l'imagine à la manière d'un Skynet. Quant à son créateur, Chris, il veut en faire une machine sous sa domination personnelle capable de faire ce que lui veut. Forcément, tous ses points de vue font augmenter la tension. En plus de ça, le roman se déroule quasiment sur une seule journée, et je peux vous dire qu'il s'en passe beaucoup.
Et puis, l'histoire permet de nous faire découvrir un peu plus Roxane. Elle qui était toujours un peu dans l'ombre prend beaucoup plus d'importance ici. Il faut dire que comme pour le Code Minotaure pour Dimitri, l'histoire de la Singularité Pandore se mêle étroitement avec le passé de notre chère hackeuse. Voir le passé et le présent de la jeune femme se télescopait comme il le fait ici est intéressant. Surtout quand elle essaie de démêler ce qu'elle peut ressentir, aussi bien pour Kyle, son amour de jeunesse, que pour Dimitri. Parce que oui, après le flirt poussé de Génome Walkyrie, nos deux protagonistes se rapprochent encore un peu plus (et franchement, j'aime beaucoup comment ça évolue entre les deux). D'ailleurs, en parlant de Dimitri, je l'ai trouvé plus sensible dans ce tome, un peu moins "james bondien" je dirais. Il reste toujours égal à lui-même mais il gagne un je ne sais quoi qui fait que je l'aime encore plus. J'ai aussi pas mal apprécié les personnages secondaires, avec une mention spéciale pour Lachlan et Becky. Je crois que le fait que le roman se penche beaucoup sur les relations, que se soit entre être humain ou entre humain et machine y est aussi pour beaucoup.
Au final, ce fut encore une très très bonne lecture, comme d'habitude avec Dimitri et Roxane, et surtout avec leur autrice. Je vous dirais bien que c'est mon tome préféré mais je dis ça pour tous lol. Il n'empêche que son thème est surement celui qui m'a pour l'instant le plus plu. Vivement le quatrième tome (et la nouvelle, n'oubions pas la nouvelle).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire