mercredi 11 septembre 2013

Dreamcatcher, Stephen King

En été, j'aime bien lire un Stephen King de temps en temps. Pas tous les étés, par contre. J'avais Dreamcatcher en stock depuis que Chéri a emménagé à la maison (il y a quatre ans...) et j'ai enfin pris le temps de le lire.

Dreamcatcher, Stephen King

Edition : Le livre de poche
Collection : 
Année de parution : 2003
Titre en VO : Dreamcatcher
Année de parution en VO : 2001
 Nombre de pages : 891

A lire si : 
- Vous aimez les ET
- Et plus particulièrement ceux dans le genre du film Alien
- Vous aimez avoir peur

A ne pas lire si : 
- Vous n'aimez pas les coquilles
- Vous n'aimez pas avoir le point de vue des méchants
- Vous n'aimez pas qu'il y est trop de personnages (et trop de morts aussi)

Présentation de l'éditeur

Quatre amis se retrouvent annuellement pour une partie de chasse dans une forêt du Maine. Elle fut jadis leur terrain d'aventures, en compagnie de Duddits, l'enfant mongolien qu'ils avaient adopté comme un petit frère. Et le théâtre, aussi, d'événements qu'ils se sont efforcés d'oublier. Mais les mystères ressurgissent, sous la forme de présences étranges et menaçantes que l'armée a entrepris de surveiller de près. Au point de vouloir éliminer tous ceux qui ont pu être au contact de la chose...

Mon avis

De King, j'avais lu quelques livres déjà et j'avais beaucoup aimé. J'ai commencé à lire du King assez jeune et jamais je n'avais été déçue. Jusqu'à Dreamcatcher. Parce que oui, bien que j'ai aimé, du moins à partir de la moitié, j'ai été pas mal déçue sur la première moitié mais pas que. 

L'histoire était bien pensée au départ. Mais rapidement, on se trouve dans un espèce de remake du film Alien se passant dans une forêt du Maine. Puis vient s'ajouter une histoire de télépathie du aux Aliens. Et comme souvent avec monsieur King, du moins dans ce que j'ai déjà lu de lui, nous avons aussi droit à un petit retour dans le passé, expliquant un peu ce qu'il a pu se passer et donnant les indices de ce qu'il se passe dans le temps présent. Oui, sur le coup, ça fait un peu (beaucoup pour ma part) penser à Ça. Et on n'a pas vraiment tord puisque certains passages sont clairement reliés à l'histoire du clown maléfique. 

Mais ce n'est pas cela qui m'a ennuyé dans le livre. A vrai dire, la première partie a été lente pour moi. D'abord, on nous explique les "pouvoirs" des quatre amis, puis une petite partie sur le passé et enfin ce qu'il se passe dans le Jefferson Tract à l'heure actuelle. Or, cette partie là est lente, malgré l’apparition de l'ennemi et le début du massacre. Je me suis accrochée, je ne sais pas trop pourquoi et j'ai continué. Et vers la moitié, lorsque les militaires entrent en jeu, j'ai un peu plus accroché. Ce n'était pas encore ça, mais c'était déjà mieux. Et puis forcément, la fin m'a tenue en haleine, quel dommage d'ailleurs que seule la fin m'a fait cet effet, surtout pour ce genre de livre.

IL faut dire aussi que j'ai eu du mal avec autre chose, pas l'écriture de King, à laquelle j'accroche assez, même si ce n'est pas de la grande littérature, mais aux coquilles de mon édition. D'habitude, je ne fais pas vraiment attention à ça, mais là, comment dire, ça a carrément gêné ma lecture et je n'apprécie pas des masses. Entre les phrases qui ne veulent rien dire, les mots manquant ou en trop et surtout les changements de noms qui ne permettent pas de comprendre l'histoire comme il faut, ça m'a rapidement gonflé. Dommage, le plaisir de lecture en a pris un coup.

Après, j'avoue qu'il y a des points positifs, comme l'histoire de Duddits, le jeune handicapé mental, et de ses amis, la manière dont l'histoire se finit, aussi était bien. Mais voilà, je n'en retiens malheureusement que le mauvais. Du coup, je suis déçue, beaucoup et je n'ai pas pris de plaisir à la lecture, malgré le fait que j'ai fini le livre. Je ne retiens que ce qu'il y a eu d'ennuyeux et de mauvais dans cette lecture.

2 commentaires:

  1. Comme quoi le goûts et les couleurs... Dreamcatcher est un de mes romans préférés de Stephen King. Mais je n'ai pas lu Ça, et je n'ai donc pas eu cette impression de redite. Par ailleurs, en ce qui concerne les coquilles, je n'ai rien remarqué, mais je n'ai pas lu la même édition. Mes regrets concernent plutôt la longueur et surtout le caractère nébuleux de l'attrape-rêves lui-même. Mais c'est peut-être moi qui n'ai simplement rien compris...

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    1. Comme tu dis, pour les gouts et les couleurs, mais c'est aussi ça qui fait l’intérêt des livres.
      Avec ça, ce n'est pas vraiment une histoire de redite, surtout de connexion, parce que j'ai vraiment l'impression que les deux livres, et surtout les deux être fantastiques des deux livres sont liés entre eux.
      Pour les coquilles, je suppose que l'édition y fait beaucoup. D'habitude, je ne les remarque pas, là si. Le fait que le livre ne m'a pas toujours plus doit aussi y jouer.
      Pour la compréhension du livre, je pense que tout dépend de la personne qui le lit, surtout avec une histoire comme celle-là. Je serais bien la dernière à dire "mais t'as rien compris !". Je pense aussi que pour ce livre, il y a plusieurs niveaux de compréhension, pas un seul, chacun le lit à sa manière et comprend ce qu'il veut comprendre. Il est vrai que l'attrape-rêve est carrément nébuleux, je pense que c'était voulu par King. Un peu comme la connexion entre les héros de Ça (il faut que tu le lises, il est juste génial comme livre et pour moi, faire le parallèle entre les deux m'a aidé à comprendre DreamCatcher).

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