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lundi 13 juin 2016

Sorcières Associées, Alex Evans

J'ai découvert Alex Evans il y a un petit moment déjà (en 2014). J'avais beaucoup aimé ce que j'avais lu d'elle à l'époque, que ce soit La Chasseuse de Livres ou encore La Machine de Léandre. Cette fois, c'est un livre autoédité qui m’intéresse, Sorcières Associées qui se passe dans le même univers que les deux autres.

Sorcières Associées, Alex Evans

Editeur : Autoédité
Collection : /
Année de parution : 2015
format : AZW

A lire si :
- Vous avez lu et apprécié La Chasseuse de Livres et La Machien de Léandre (mais ce n'est pas une obligation)
- Vous voulez du Steampunk
- Vous voulez une histoire bien ficellée

A ne pas lire si :
- Vous voulez quelque chose de très long
- Vous n'aimez pas avoir deux narrateurs

Présentation de l'éditeur : 

Envoûtement de vampire, sabotage de zombies et invasion de gremlins font partie du quotidien du cabinet Amrithar et Murali, sorcières associées. Dans la cité plusieurs fois millénaire de Jarta, où la magie refait surface à tous les coins de rues, les maisons closes sont tenues par des succubes et les cimetières grouillent de goules, ce n'est pas le travail qui manque! Mais tous vous le diront: les créatures de l'ombre ne sont pas les plus dangereuses?

Mon avis

Comme je le disais plus haut, j'avais beaucoup aimé La Chasseuse de Livres et La Machine de Léandre de l'autrice, parus tous les deux chez Walrus. Les deux histoires prenaient place dans un même univers tout en étant bien différentes l'une de l'autre. Alex Evans n'a pas quitté son univers et a continué à écrire dessus. Par contre, pour ceux qui se demandent, il n'est pas obligé d'avoir lu les deux premiers pour lire celui-ci. L'univers est bien le même (et l'on retrouve un personnage de la Chasseuse de Livres dans un petit rôle) mais tout est clairement expliqué pour ne pas être perdu.

Bienvenu à Jarta, ville ressemblant à une Singapour de 1900. Ici, tout se vend, tout se monnaie. La ville est aussi envahi par les créatures magiques et l'on en croise régulièrement. C'est là, dans ce domaine fait de luxure et d'argent, à l'histoire ancienne et riche, que vivent Tanit et Padmé, deux sorcières. Elles ont crée leur cabinet de magie et proposent toutes sortes de prestation à leur client, exorcisme, création de charmes et de talisman et j'en passe. Jusque là, elles se débrouillent plutôt bien, gagnent leur vie sans trop de difficulté. Une vie presque trop tranquille d'ailleurs. Heureusement pour le lecteur, ça ne va pas rester ainsi. Un vampire débarque au cabinet des deux femmes pour leur demander de trouver celui qui l'a envoûté afin de retourner dans sa dimension, puis le richissime patron d'une usine de zombies leur demande de trouver pourquoi il est victime de sabotage. Nos deux héroïnes vont avoir pas mal de pain sur la planche. Les deux enquêtes sont forts loin de ce qu'elles font d'habitude.

J'ai envie de commencer par vous parler de l'univers de Sorcières Associées. Parce que j'ai adoré la ville de Jarta, tout simplement. Jarta est le décors principal de l'histoire et elle en est un personnage à part entière. La ville est parfaitement cohérente avec ce qu'elle a été et ce qu'elle est à présent. Ainsi on retrouve les éléments architecturaux des villes indonésiennes mélangés à l'imagerie Steampunk. On pense souvent à des univers élisabéthain pour ce genre, mais l’Asie s'y prête tout aussi bien. Ça donne une ville étonnante, bouillonnante et plutôt bien foutue. Quelque chose que l'on connait mais de nouveau dans lequel on apprécie se perdre. Et je trouve personnellement que les cultures asiatiques se mêlent plutôt pas mal au steampunk et à une magie qui semble un peu plus "européenne". Une magie partie intégrante de l'univers en lui-même. Jarta ne serait pas ce qu'elle est si le Pouvoir n'était pas revenue quelques années plus tôt. 

Ensuite viennent les personnages. Nos deux sorcières sont particulièrement intéressantes et complémentaires. Nous trouvons d'abord Tanit, l'aventureuse du groupe, celle capable de presque tout pour réussir, ancienne espionne. Ensuite, Padmé, mère de famille, ancien chirurgien militaire, elle aide tout le monde autant qu'elle le peut. Toutes les deux ont un passé pas folichon que l'on va découvrir petit à petit (et dont je ne parlerais pas parce que ça pourrait spoiler l'histoire). J'ai beaucoup apprécié les deux, mais surtout de les voir travailler ensemble là où elles semblent souvent avoir des opinions divergentes. En fait, on trouve avec elle une belle amitié. Les personnages qui les entourent sont tous plutôt sympathiques à découvrir. Niveaux personnages secondaires, j'ai bien apprécié Iskander ou encore le grand-prêtre de Kel (tous deux ne sont pas exempt de cliché, mais sont, je trouve, fort bien foutu).

Enfin, parlons un peu des enquêtes. Un peu parce que je ne voudrais pas trop en dire. Elles sont fort bien foutues et pas juste là pour mettre en valeur les deux sorcières. Nous allons d'indices en indices, suivant des méthodes tout droit sorti d'un livre policier. il est agréable de voir que tout ne tombe pas tout cuit. J'ai aussi beaucoup apprécié que le caractère des deux sorcières se voient réellement dans leur manière de mener l'enquêter. C'est là qu'on comprend mieux comment deux femmes qui semblent si différentes peuvent être si complémentaires.

Au final, c'est une lecture fort appréciable que ce Sorcières Associés. J'ai vraiment adoré retrouver l'univers d'Alex Evans, tout comme sa plume. Le déplacement de l'intrigue dans un monde asiatico-steampunk permis le renouvellement du dit univers et surtout de sortir un peu du schéma élisabéthain (et ça fait du bien). Une lecture que je recommande à ceux qui aime le steam, le policier et les personnages bien campés. 

lundi 29 septembre 2014

La Machine de Léandre, Alex Evans

Alex Evans nous revient chez Walrus avec une novella dans le même univers que la Chasseuse de Livres. L'univers reste donc le même mais les personnages changent et nous voilà embarqué dans une nouvelle histoire tout aussi sympathique.

La Machine de Léandre, Alex Evans

Editeur :Walrus Book
Collection : One-shot
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous avez lu La Chasseuse de Livres et aimé l'univers (mais cela n'est pas une obligation).
- Vous voulez un monde mélangeant Steampunk et magie
- Vous voulez une héroine qui ne se laisse pas marcher sur les pieds

A ne pas lire si :
- Vous voulez un texte long
- Vous voulez des gros monstres

Présentation de l'éditeur : 

Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n’aspire qu’à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville, qu’un incube envahissant se prend d’affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve… d’autant que son collègue, l’éminent Professeur Dowell, a disparu alors qu’il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d’après des plans vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?

Mon avis :

Lorsque j'ai vu qu'Alex Evans sortait un nouveau livre dans l'univers de la Chasseuse de Livres que j'avais beaucoup aimé, je dois bien dire que je n'étais que joie. En plus, je me suis dis qu'elle avait surement réussi à passer les défauts que j'avais trouvé au premier (à savoir la fin surtout). La Machine de Léandre est beaucoup plus long que la Chasseuse de Livres mais aussi, j'ai trouvé pour ma part, plus intéressant.

J'avais au début un peu peur de la redécouverte de l'univers. Comme les romans sont dans le même mais qu'ils ne se "suivent" pas vraiment, je me suis dit que nous aurions droit à quelques redites. Or, ce n'est pas le cas. Alex Evans réussit à réintroduire son monde pour les nouveaux arrivants sans toutefois gêner les anciens. C'est particulièrement agréable pour les uns comme pour les autres. Il faut dire aussi que les thèmes des deux ouvrages étant tout de même différent, on découvre surtout un nouvel aspect du monde, plus centré sur le Pouvoir ici que dans le précédent. Cela en fait des livres complémentaires. Bref, du coup, l'univers m'a encore plus plu que dans la Chasseuse, surement parce que je le connaissais déjà un peu et qu'en découvrir plus m'a juste encore plus emballée. De plus, l'aspect Steampunk est clairement présent, ce qui ajoute beaucoup au tout.

La nouvelle héroïne, Constance Agdal, m'a elle aussi beaucoup plus. Ici aussi, nous sommes loin de Cassandra (que j'aurais bien aimé revoir même un peu, mais peut-être sur une autre novella ?). Je vais essayer de ne pas les comparer (ce serait bête pour ceux qui  n'ont pas lu la Chasseuse de Livres). Constance est professeur, mais surtout elle a le don, c'est à dire qu'elle peut sentir et user du Pouvoir. C'est aussi une femme de caractère dont la vie n'a pas été simple et qui ne pense quasiment que par son travail. Elle est rationnelle la plupart du temps et surtout passionnée par ce qu'elle fait. Les personnages qui vont l'entourer durant cette aventure sont tous aussi intéressant qu'elle, plus particulièrement Albert (je vous laisse découvrir ce qu'il est) ainsi que Philidor Magnus. Malheureusement, je ne peux pas en dire de même des autres personnages féminins, un peu trop effacées.

Quant à l'histoire, je dois bien dire que les défauts du premier n'apparaisse que très peu ici. Même si la novella reste courte, elle permet tout de même d'avoir une histoire à rebondissement dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde. Il faut dire qu'entre la disparition de Dowell, collègue de Constance, l'apparition de démons, celles des Licteurs ou encore la découverte d'une machine qui pourrait tout crée grace à la magie, notre héroïne n'a pas le temps de s'ennuyer et nous n'ont plus par la même occasion. De plus, tous les éléments s'enchainent parfaitement et mieux, je n'ai pas vu venir certains rebondissement (du moins pas complètement).

Au final, je suis une nouvelle fois ravie de ce que j'ai pu lire. Alex Evans est une auteure à suivre, capable de créer des univers passionnants et vastes ainsi que des histoires qui se lisent comme des petits pains.

mardi 17 juin 2014

Pour l'honneur des Mérina, Alex Evans

Ce midi, j'ai eu envie d'une lecture rapide, un truc que je pouvais commencer et finir à l'heure du repas. Mon choix c'est porté sur cette nouvelle d'Alex Evans, dont j'ai lu il n'y a pas si longtemps une novella qui m'avait bien plu.

Pour l'honneur des Mérina, Alex Evans

Editeur : Voy'el
Collection : E-courts
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez une lecture rapide
- Vous aimez les histoires fantasy avec des fantomes
- Mais vous n'aimez pas forcément vous faire peur

A ne pas lire si :
- Vous voulez un univers étendu
- Vous voulez une fin surprenante

Présentation de l'éditeur : 

Améyo, fille d’une famille de riches marchands tombée dans la misère, vivote entre une belle-mère alcoolique et deux belles-sœurs. Criblées de dettes, leur jugement tombe : elles doivent tout rembourser dans trois jours, ou bien elles seront vendues comme esclaves.
En désespoir de cause, la jeune fille décide d’invoquer le fantôme de son grand-père. Il pourra peut-être lui dire où se trouve la pieuvre des Mérina. Ce joyau perdu de la famille leur permettrait de payer tous leurs créanciers.
Sauf que ce n’est pas le bon grand-père qui apparaît…

Mon avis

Alex Evans semble avoir un don pour nous faire pénétrer en quelques paragraphes dans ses univers. C'était déjà le cas pour la Chasseuse de livres, ça l'est aussi pour cette nouvelle. Elle nous plonge rapidement dans l'univers d'Améyo, nous offrant un monde à la fois familier et en même temps avec une pointe d'exotisme matinée d'hindouisme. 

La jeune Améyo est la fille d'un riche marchand déchu. Sa belle-mère, ses demies-soeurs et elle doivent rapidement payer la dette de son père, mort depuis un moment si elles ne veulent pas être vendues comme esclaves. Si la belle-mère ne se rend compte de rien, trop imbibée d'alcool et les deux soeurs ainées essayent de fuir la ville, Améyo, elle va essayer de régler la dette. Pour cela, elle va donc invoquer le fantome de son grand-père pour que celui-ci lui dévoile l'endroit où est caché un des joyaux de la famille. Mais forcément, tout ne se passe pas comme prévu. La jeune fille va découvrir un autre secret de famille qui va bouleverser sa vision des choses et surtout celle qu'elle a de sa famille.

J'ai beaucoup aimé suivre Améyo, qui en l'espace de quelques pages, grandit énormément sous nos yeux.  C'est une jeune fille pleine de principe, intelligente et qui réfléchie vite, loin de l’héroïne trop forte tout de même. Le fantôme qu'elle fera apparaitre apporte une touche de légèreté dans la nouvelle, étant un petit rigolo. Les autres personnages sont pour le moins inexistant, mais cela ne dérange pas sur un format aussi court. 

Le ton de la nouvelle est assez léger, bien qu'elle traite de sujet qui ne le sont pas vraiment. Cela permet de la lire facilement et d'en faire une petite nouvelle vraiment agréable. De plus la chute, même si elle est facile à découvrir avant est plutôt sympathique et clos parfaitement le tout. 

Au final, j'ai vraiment apprécié la nouvelle et elle me prouve une fois de plus que son auteure est particulièrement douée pour créer des micros univers passionnant. J'espère pouvoir la lire à nouveau assez rapidement.

jeudi 20 mars 2014

La Chasseuse de Livres, Alex Evans

Ce livre est sorti il y a vraiment peu et je dois bien dire que j'ai été attiré à la fois par sa maison d'édition, Walrus, qui ne m'a jamais déçue, et par sa couverture, vraiment très belle. A vrai dire, je n'ai pas vraiment lu sa quatrième de couverture.

La chasseuse de Livres, Alex Evans


Editeur : Walrus Book
Collection : One-shot
Année de parution :2014
Format : Epub

A lire si :
- Vous aimez les romans courts, les novellas
- Vous voulez un peu de magie

A ne pas lire si :
- Vous voulez du long
- Vous voulez trois tonnes d'actions.

Présentation de l'éditeur :
Cassandra est une étudiante un peu particulière : héritière de l'antique famille royale des Galata, la jeune princesse prépare une thèse de Magie à l'université. Passant en revue les grimoires les plus vénérables et les plus prestigieux, l'académicienne mène une vie rangée et, pour tout dire, un peu ennuyeuse : elle rêve par-dessus tout d'aller sur le terrain et de devenir enfin Chasseuse de livres. Car la Magie a beau avoir déserté le pays depuis quatre siècles, certains nostalgiques des arts occultes semblent convaincus que l'énergie mystique est sur le point de reparaître. Mais les évènements prennent une tournure inattendue le jour où la jeune érudite reçoit une invitation pour une soirée à la Fondation des Sciences Occultes. La vénérable Tamora Caton a en effet une mission à lui confier : retrouver le mythique "L'Appel des Anciens", plus qu'un livre, une légende des arts magiques et une source de pouvoirs terribles pour celui qui mettra la main dessus. L'occasion est trop belle. Mais l'étudiante n'imagine pas encore que son chemin sera parsemé d'embuches et dépassera de loin sa simple curiosité scientifique. Dans l'ombre, les convoitises s'aiguisent.

Dans un monde mêlant légendes bibliophiles et steampunk assumé, Alex Evans nous offre une novella riche en rebondissements, en personnages passionnés et en atmosphères dépaysantes, et ouvre une porte sur un univers bouillonnant où magie et ambition ne font pas toujours bon ménage.

Mon avis :

Comme je le disais, je n'ai pas vraiment lu la quatrième de couverture de ce livre. Je suis restée sur ce que j'ai pu en lire sur Twitter mais aussi sur la couverture que je trouve magnifique. Et puis, je sais d'expérience que Walrus sort des bouquins qui sont plus que susceptibles de me plaire, ayant toujours trouvé une bonne lecture chez eux. 

La chasseuse de livres nous conte l'histoire de Cassandra de Galata, princesse de son état. Oui, une princesse. Mais en fait, cette partie là nous est expliqué dès le départ et nous finissons par l'oublier pendant un bon moment du livre. Il faut dire que Cassandra n'a rien à voir avec ce que l'on peut penser des princesses. Elle est indépendante, n'a pas sa langue dans sa poche. Elle m'a un peu fait penser à Alexa dans le Protectorat de l'ombrelle. Une femme comme je l'ai apprise pas mal, en fait. La jeune femme se voit mander pour trouver un mystérieux livre de magie. Elle, simple étudiante, va découvrir le métier de Chasseur de Livre qui lui plait plutôt pas mal.

L'univers de la chasseuse de livre m'a beaucoup plus. La magie réapparait avoir disparu pendant 400 ans et elle est une science, une vraie. D'ailleurs, c'est cela qu'étudie notre héroïne. Le monde semble être à peu-près égal au notre durant la période victorienne, au vu de l'habillement de Cassandra mais aussi de quelques autres éléments. Cela donne un petit côté steampunk à l'univers (mais pas trop développer non plus).

Le seul problème que je trouve au livre, reste sa longueur. Il est très court, quelques 160 pages environ. Du coup, tout va très vite. Peut-être un peu trop pour moi (surtout que je sors de deux longs romans). Pourtant, l'auteur (auteure ? je n'ai pas trouvé) réussi à nous faire vivre une véritable aventure assez complexe tout en nous donnant des indications sur le passé de son monde et de ses personnages. Mais tout cela a un prix, j'ai trouvé la fin un peu trop abrupte, trop rapide et finalement, j'ai encore des questions sur le livre. 

Au final, cela reste une très agréable lecture, bien que trop courte (une heure/une heure et demie de lecture). J'ai aimé l'univers, le personnage principal mais tout était, à mon gout, bien trop rapide.