mercredi 27 février 2013

Joyeux anniversaire ma PAL !!

Bonjour bonjour !

Aujourd’hui, 28 février 2013 (en fait nous sommes le 27, mais je ne sais pas pourquoi blogguer ne veut pas que je programme la publication de l'article et demain je risque de ne pas pouvoir poster), c’est l’anniversaire de la Pile à Lire. Un an que je bloggue ici, vous donnant mes impressions et avis sur les livres que j’ai pu lire. Je crois que c’est le blog que j’ai le plus longtemps tenu aussi régulièrement.

JOYEUX ANNIVERSAIRE LE BLOG !

En un an, j’ai lu pas mal, 96 romans/nouvelles qui se décompose de cette façon :

livres papier : 77
livres numérique : 19

Mais aussi :
Romans tout genre confondu : 84
Nouvelles (ou recueil de nouvelles) : 10
Autobiographie/biographie : 1
roman graphique : 1

mais on peut aussi les décomposer de cette façon (oui ça ne fait pas 96 mais certains livres ont plusieurs genres) :
Fantasy : 26
Fantastique : 40
Science-fiction : 24
thriller/policier : 4
classique : 5
contemporain : 7
Horreur : 4
Young Adult : 3
Drame 1
Théatre : 1


Mais c’est aussi : 39 livres écrits par des auteurs français, 33 livres écrits par des auteurs américains, 5 livres écrits par un auteur suisse (Marika Gallman), 3 écrits par un auteur belge (Gudule), 1 écrit par un auteur canadien (Martin Rouillard) et 1 écrits par un auteur japonais (Ryu Muramaki). Ce fut aussi 19 coup de coeur, dont beaucoup de livres francophones. D’ailleurs, en parlant d’auteurs francophone, ce fut l’année de mon premier challenge (pas encore fini), qui m’a permis de découvrir tout plein de nouveaux auteurs.

Je retiens beaucoup de choses de cette année, pas que les chiffres. J’ai fait de belles rencontres avec des auteurs que je ne connaissais pas et auxquels je ne me serais pas forcément intéressés si je n’avais pas tenu ce blog. Je pense notamment aux auteurs des petites maisons d’édition que je ne trouve pas dans ma librairie et que j’ai découvert grace à Cécile Duquenne et son challenge 100%SFFF francophone (d’ailleurs, lisez Cécile, elle est merveilleuse, en tant que blogueuse comme en tant qu’auteur), mais aussi grâce à Livraddict. Livraddict qui m’a permis de faire des connaissances virtuelles sympas et surtout de partager ma passion de la lecture avec d’autres personnes que moi-même.
J’ai fait des découvertes passionnantes et je me suis éloignée un peu de mon univers de prédilection, la fantasy. J’ai lu beaucoup et beaucoup de bons, même si je n’ai pas pu finir un livre (Worl War Z, mais ce n’est que partie remise) et que j’ai eu beaucoup de mal avec un autre (Love and Pop, vraiment trop étrange pour moi). J’ai aussi entamé une nouvelle relecture de la Roue du Temps de Jordan, chose que je n’aurais pas forcément fait si je n’avais pas tenu le blog. J’ai aussi découvert plein de nouvelles sagas, comme le Trône de Fer (l’intégrale 4 est prévue pour mes vacances de mars) ou Dune ou la saga du Bourbon kid pour ne citer que celles-là, mais j’ai aussi découvert pleins de one-shot vraiment excellent (je pense par exemple à Entrechat de Cécile Duquenne ou la Pucelle et le Démon de Benedicte Taffin), ce fut aussi le cas pour les autres genres d’ailleurs. J’ai pu lire le nouveau Syven et j’ai hâte de pouvoir lire les prochains d’elle.

Cette année passée sur le blog fut donc forte en découvertes et émotions. J’ai repris plaisir à lire grâce à la Pile à Lire, qui depuis le début du blog, n’a pas démunie pour autant (elle est à 33 livres en ce moment et à vrai dire, je crois qu’elle a toujours été en moyenne à 30 livres depuis un an). Je compte bien continuer à remplir ma Pile à Lire, que se soit le blog ou la physique. J’espère pouvoir passer une nouvelle année en votre compagnie, pouvoir continuer à échanger sur les livres lus ou à lire.


Prochains objectifs pour cette nouvelle année parmi vous :
- Passer la barre des cent livres par an
- Découvrir encore et toujours plus d'auteur
- Découvrir encore et toujours plus de personne partageant la passion de la lecture.

mercredi 20 février 2013

Loup, y es-tu ?, Henry Courtade

J'ai fini le livre lundi soir et je n'avais pas encore eu le temps de mettre mon avis dessus. J'ai enfin pu le prendre, la voici donc

Loup, y es-tu ?, Henry Courtade

Editeur : Folio
Collection : SF
année de parution : 2013 pour Folio, 2010 chez Milles Saisons en GF.
Nombre de pages : 388

A lire si :
- Vous aimez les contes de Grimm et Perrault
- Vous aimez les voir adaptés à notre époque

A ne pas lire si :
- Vous voulez du conte, du vrai

Présentation de l'éditeur

Et si les êtres maléfiques des contes de notre enfance existaient réellement?
Sans doute ces créatures vampiriseraient-elles notre planète. Elles seraient de tous les génocides, manipuleraient les plus grands dictateurs. Bref, tapies dans l’ombre d’Hitler ou sous le feu des projecteurs des plateaux télé, elles auraient entre leurs mains expertes le devenir de l’humanité.
Sinistre tableau !
Si de tels êtres vivaient, il serait à souhaiter que leur alter ego bienfaisant existe également. Qu’en ce début du XXIe siècle, ces personnages merveilleux s’éveillent et décident de se battre.
Et alors, qui sait de quel côté la balance pencherait…

Mon avis

Loup, y es-tu ? est une réécriture des contes de fées sans en être une. Imaginez donc que les créatures qui les peuplent vivent toujours, à notre époque, que la méchante reine nous manipule tous et que pour tous nous sauver, nous ne pouvons compter que sur Blanche Neige et sur le Petit Chaperon Rouge, qui ne savent plus qui elles sont. Le pitch en lui-même devient à présent pas mal connu. Nous avons eu des séries là dessus, que se soit TV ou livre. C'est devenu un sujet assez casse gueule pour un auteur tellement ça a été vu et revu. Quand est-il donc de cette version ?

Tout commence par les assassinats de celles qui furent Cendrillon et la Belle au bois dormant. Enfin, l'histoire commence là, parce qu'en vrai tout à commencer bien plus tôt mais nous l'apprendrons plus tard dans le roman. Marylin Von Sydow, méchante reine de Blanche Neige veut dominer le monde. Pour cela, elle a d'abord fait amie-ami avec Hitler à l'époque. Mais il la un peu laissé tomber. Alors elle prend les rênes et s’attèle à la tache, en manipulant les chefs d'états mais aussi les médias et l'armée. Ainsi, elle place Cendrillon sur les tours jumelles le 11 septembre 2001 et elle permet le transfert d'une mouche tsé-tsé dans la région où se trouve la Belle au bois dormant. Mais voilà, sa véritable ennemie, Blanche-Neige reste encore et toujours dans l'ombre. Ce qui n'est pas le cas de la dernière jeune femme de conte, Virginia Woolf, le chaperon rouge. Elle envoie donc le Loup chercher Virginia et part à la recherche de Blanche Neige.

A partir de là, nous suivons surtout les deux jeunes femmes. Albe (Blanche Neige donc) vit dans le Queens. Elle est interpellée à son boulot par un nain qui va faire en sorte qu'elle se souvienne de qui elle est. Viriginia sera sauvé par le Traqueur et mênée à Albe jusqu'à la bataille finale.

Les personnes de Henri Courtade sont très intéressants et portent fantastiquement l'histoire. Marylin V.S. est la parfaite méchante reine qui ne pense qu'à sa beauté et à sa conquête du monde. Albe n'est pas uen cruche (oui, je trouve généralement BN cruche). On s'attache très facilement à elle et pas que parce qu'elle est l'héroïne principale de l'histoire. Viriginia, mon personnage préférée, est un chaperon rouge qui n'aime pas le rouge, une jeune femme libérée, intelligente, moderne. Mais les personnages les plus interessants pour moi, se sont le Loup même si on n'en voit pas de lui jusqu'à la fin et le Traqueur dont on ne connait finalement pas grand chose et les nains dans leur quête de justice contre les nazis. J'ai beaucoup aimé la dualité qu'on trouve dans les différentes personnalités, ni complétement méchant, ni complétement bons et purs pour d'autres.

Mais personnellement, ce que j'ai le plus apprécié sur Loup, y es-tu ? reste l'histoire se mêlant à l'Histoire. Marilyn aide Hitler durant la deuxième WW, elle manipule pas mal de monde pour arriver à ses fins et cela donne des explications sur certains événements de l'Histoire. Il en va de même pour le Loup par exemple. En plus grace à cela, on peut suivre la quête des nains toujours en vie contre le couple de médecins nazis qui a fait tant de mal à l'humanité.  Ce petit plus est vraiment appréciable pour moi.

Du coup, j'ai vraiment beaucoup aimé le livre même si j'avoue que la fin est venue pour moi trop rapidement. Bien trop par rapport au reste du livre merveilleusement servi par une écriture fluide. Et puis j'avoue que le "happy end" de la fin m'a un peu déçu aussi (mais après avoir lu le chapitre juste après, le happy end prend un tout autre sens. En tout cas, je recommande vraiment ce livre, petit mélange de fantastique, d'enquête et de trhiller écrit avec une très belle plume.


vendredi 15 février 2013

Le Ballet des Ames, Céline Guillaume

Hum, je crois que ça se voit que je suis en vacances non ? Une journée pour lire ce petit roman, ça fait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé. Il est le Dixième livre lu pour le challenge 100%SFFF francophone, j'ai donc réussi la moitié du défi.

Le Ballet des Ames, Céline Guillaume

Editeur : Editions du Riez
Collection : Vague Celtique
Année de parution : 2010
Nombre de page : 242

A lire si :
- Vous aimez les livres à la première personne
- Vous aimez les histoires se situant à une époque médiviale

A ne pas lire si :
- Vous voulez de la légende bretonne
- Vous espèrez découvrir comment aurait pu vivre les bretons au moyen âge.
- Vous voulez des personnages dévellopés.

présentation de l'éditeur

Voilà une fresque pleine de souffle et d’émotion, en cette aube du XIIIème siècle, celui d’un parcours extraordinaire, celui d’Enora, une simple paysanne orpheline, qui depuis son enfance, porte le poids d’une terrible prophétie.
Comme des enluminures: la pourpre et l’acier des chevaliers, l’envoûtante et mystérieuse Bretagne des Légendes, le ferraillement des tournois et des guerres féodales… suivez ces destins enchevêtrés dont Enora tient les fils.  

Mon avis

J'ai eu un peu de mal avec ce livre et je vais vous expliquer pourquoi. Il doit être le seul livre des Editions du Riez que j'ai le moins apprécié. Pas que je n'ai pas aimé le livre, juste que je m'attendais à autre chose, je pense.

L'histoire est celle d'Enora, jeune orpheline ayant une étrange marque dans le dos. Suite à l'attaque de son village par le seigneur des lieux, elle trouve refuge auprès d'Urielle et de la vieille Linus dans le chateau du dit seigneur. Là, elle devient servante de Josselin de Kerjean mais aussi son amante. Mais la prophétie liée à la marque qu'elle porte n'est jamais bien loin.

Enora est le narrateur de l'histoire. Elle a douze ans au début de l'histoire, se trouve moche et inutile. Elle en aura quinze ou seize à la fin et se trouvera toujours aussi moche et inutile. Enora n'est pas un personnage que j'apprécie beaucoup. Elle se demande continuellement qui elle est, d'où elle vient. Elle a le symptome du "pourquoi moi ?" qui me gonfle déjà à la base et qui m'a vraiment beaucoup déplu ici. On passe très rapidement sur les autres personnages, même les importants. On ne connait rien d'Urielle, de Linus, de Josselin ou même de Kristell. Autant dire que niveaux personnages, j'ai été déçue. A cause de cela, j'ai eu l'impression de survoler le récit, de ne pas y entrer.

Mais le problème des personnages n'est pas le seul. Le livre se situe en bretagne au moyen-âge. J'avais espéré de la légende bretonne surtout avec Linus, Urielle et Enora qui sont tout de même des "sorcières". Et ben non. A vrai dire, le récit aura bien pu se passer sur les bords de la mediterranée que ça aurait presque été pareil. Heureusement, parfois, il y a l'Ankou qui nous rappelle que oui nous sommes en bretagne. L'Ankou et les paysages parfois.

Les paysages, leur descriptions, sont tout bonnement magnifiques. En fait, le livre fonctionne bien de par ces descriptions magnifiques et le style de Céline Guillaume. Elle a une écriture vraiment belle, qui m'a fait pensé au conte de fée un peu. C'est un style très poétique teinté par un vocabulaire utilisé au moyen-age. En fait, pour moi, c'est vraiment le style de Céline Guillaume qui a fait que finalement, j'ai aimé lire ce livre. Pas l'histoire ni les personnages, mais bien l'écriture.

En conclusion, c'est donc une lecture en demie-teinte pour moi sur ce Ballet des Âmes. 


jeudi 14 février 2013

Le Jeu des Ténébres, La Roue du Temps, tome 6, Robert Jordan

Et voilà un nouveau tome de relu pour cette saga. Je pense qu'à partir de maintenant, je vais un peu réduire le temps entre deux tomes. J'ai beau aimé la saga, j'ai trop de livres dans ma PAL et j'ai peur de commencer à me lasser de la Roue du Temps

Le Jeu des Ténébres, La Roue du Temps, tome 6, Robert Jordan

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2001
Titre en VO : The Dragon Reborn
Année de parution en VO : 1991
Nombre de page : 411

A lire si
- Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous avez envie d'en découvrir plus sur le Cor
- Vous voulez du mystère, des complots, de la magie...


A ne pas lire si
- Vous ne voulez pas de livre initiatique
- Vous n'aimez pas que les personnages soient dispersés dans le monde
 
Présentation de l'éditeur
 
Aux yeux de bien des hommes, Rand al'Thor doit encore prouver qu'il est le Dragon Réincarné. Et pour l'heure, il reste introuvable. Partis des montagnes de la Brume, ses compagnons, Perrin, Loial et Moiraine, se pressent sur ses traces. Mat, dont le curieux destin entre Ombre et Lumière se précise lentement, quitte Tar Valon à bord du premier bateau en partance, La Mouette Grise. Egwene, Nynaeve et Elayne voguent vers Tear, sur le fleuve Erinin, le long des villages incendiés, dévastés par la guerre civile. Elles vont bientôt croiser le chemin des Aiels, ces redoutables guerriers d'au-delà de l'Echine du Monde. Les aventures succèdent aux aventures, suivies d'un duel avec le Ténébreux, Seigneur du Mal. Si Rand en sort vainqueur, nul ne pourra contester qu'il est bien la réincarnation du Dragon dont parle la légende. Mais aura-t-il la force de triompher ?
 
Mon avis :
 
On se souvient avoir laissé Rand en fuite, Mat avec Nyneave, Egwene et Elayne à Tar Valon, Moiraine avec Lan, Perrin et Loial à la recherche de Rand. Que se passe-t-il dans ce tome ? Les filles partent pour la ville de Tear en mission pour l'Amyrlin à la recherche des treize de l'Ajah Noire. Mat est envoyé à Caemlyn par Elayne porter une lettre à la reine Morgase. Moiraine et les autres sont toujours à la recherche de Rand. 
 
Ce tome fait la part belle à Mat pour mon plus grand plaisir (je l'aime, Mat). On commence à entr'apercevoir le rôle du jeune homme dans l'histoire. Il n'est pas que le Sonneur du Cor de Valère. Bien sur pour le moment, on ne sait toujours pas trop ce qu'il va devoir faire, tout comme d'ailleurs on ne le sait pas vraiment non plus pour Perrin (il faudra attendre encore quelques tomes pour cela). Mat fuit donc de Tar Valon en compagnie du Tom, le menestrel qu'il a retrouvé dans une taverne. Ils se rendent tous deux à Caemlyn où le jeune homme entre par effraction dans le palais royal (il emprunte le même chemin que Rand quelques tomes plus tôt). Là, il découvre que Caemlyn et la reine sont sous l'influence d'un Réprouvé et surtout que celui-ci veut la mort d'Elayne et de ses compagnes. Ni une ni deux, il part donc avec Tom pour Tear afin de sauver les jeunes femmes.

Jeunes femmes qui ont eu quelques ennuies pour arriver à Tear. Capturée par des bandits, elles sont sauvés par les Aiels dont elles ont fait la connaissance quelques heures plus tôt. C'est d'ailleurs là que nous faissons la connaissance d'Avhienda, jeune Vierge de la Lance que nous retrouverons plus tard (et que j'adore). Finalement, elles arrivent à Tear et se font loger chez une Sagette. Là, elles engagent Juilin Sandar, un preneur de larron, pour trouver les femmes de l'Ajah Noire.

Et pendant ce temps, Moiraine, Lan, Loial et Perrin sont toujours à la suite de Rand. Ils vont faire la connaissance de Faile, une chasseuse du Cor qui va les suivre dans leurs aventures. Ils vont se rendre en Illian, découvrir que la capitale est sous le contrôle d'un Réprouvé (encore un) et fuir devant la Chasse SAuvage de celui-ci pour finalement se trouver à Tear eux-aussi.

Et je m'arrête donc là pour le résumer. Dans ce tome, on suit très peu Rand, ce qui finalement n'est pas forcément plus mal. On prend le temps d'en découvrir plus sur les autres, surtout Mat qui jusque là n'avait pas vraiment eu un rôle très important (sauf pour le Cor, mais ça ne dure pas longtemps). Pourtant Rand reste très présent sans l'être puisqu'Egwene rêve de lui souvent, tout comme Perrin ou même Mat. On se doute un peu de l'état d'esprit du jeune homme mais sans plus. Ce qui n'est pas le cas de Mat et Perrin donc. Mat voit sa chance augmenté de manière étrange, surtout pour tout ce qui est hasard. Il ne sait pas trop comment cela ce fait et ne fait aucun rapport avec le fait qu'il soit Ta'veren et ami de Rand. D'ailleurs, il est sur qu'on veuille le tuer à cause de la lettre d'Elayne. Perrin est en proie au symptôme du "pourquoi moi", et je n'en peux plus de lui. L'arrivée de Faile dans l'histoire arrange un peu le coup mais pas assez pour moi. C'est vraiment dommage, il aurait pu faire un personnage vraiment sympa s'il n'était pas si Gary-Sue pour moi. Quant aux trois filles, on ne les voit finalement pas assez pour en apprendre un peu plus sur elles et leur vraie motivation.

La chose importante de ce tome reste pour moi l'arrivé des Aiels, et le fait qu'une partie des Propheties du Dragon se réalise. De plus, on commence à en apprendre un peu plus sur les Réprouvés et à voir ce qu'ils sont capables de faire au niveau international. Ainsi Cairhien et Tear sont quasiment en guerre, Andor compte prendre possession de Cairhien qui rappelons le est en pleine guerre de succession. Et tout cela est la faute des Réprouvés, ce qui nous prouvent bien que ce ne sont pas de simples sous fiffre. Du coup, moi et ma passion pour la politique dans les livres, je suis ravie. 

Finalement, c'est donc un tome avec pas mal d'action et d'intrigues où on ne s’ennuie pas (sauf certains passages de Perrin, mais c'est surement du au fait que je ne l'aime pas). On voit les fils du Destin se resserait sur Rand qui est enfin proclamé pour de bon Dragon Réincarné, du moins dans les Terres Humides (pour les Aiels, faut attendre encore un peu). Vivement la suite (parce que je la connais et je sais qu'elle va me plaire)

mardi 12 février 2013

Memories of Retrocity, Bastien Lecouffe Deharme

J'ai reçu ma dernière commande aux éditions de Riez ce mardi matin. J'ai ouvert mon paquet, rangé le Ballet des Ames avec les huit autres livres du Riez et pris en main Memories of Retrocity pour ne le lâcher qu'une fois fini, deux heures plus tard environ. Et comment dire, j'ai pris une grande claque dans ma tête.

Memories of Retrocity, Bastien Lecouffe Deharme

Editeur : Editions du Riez
Collection : Graffics
Année de parution : 2011
Nombre de page : 123

A lire si :
- Vous aimez les beaux livres dérangeants
- Vous aimez les ambiances sombres

A ne pas lire si :
- Vous cherchez une intrigue policière
- Vous avez du mal avec les ambiances froides, sombres

Présentation de l'éditeur

A la veille de l'hiver 2004, William Drum, ex-inspecteur de la police criminelle de Chicago, est exilé par ses superieurs à Retrocity.
Retrocity, la Cité déchue, fermée sur elle-meme, que l'on tente de faire disparaitre des consciences depuis plus d'un demi-siècle.
A l'aide d'une machine à écrire trouvée dans son appartement, William se lance dans la rédaction de son journal de bord, et s'enfonce dans la ville.
Une ville hors du temps, que les citoyens ont depuis longtemps désertée.
Une ville où la mécanique remplace les organes humains.
Une ville malade et rongée par un étrange virus.
Une ville de laquelle on ne revient pas.

Mon avis

Je l'ai dit dès l'introduction, ce livre est une claque bien forte dans ma tête. Un vrai coup de coeur comme ça fait longtemps que je n'en avais pas eu pour un format de livre assez étrange, à la limite entre le livre et l'artbook. 

Avant de parler de l'histoire, je vais parler de l'objet livre. Memories a pour format le format BD. Un beau format avec du papier brillant et épais. J'ai rarement de BD dans les mains (j'en lis peu j'avoue) mais j'aime bien le format quoique peu pratique à mettre dans un sac à main. La couverture et la quatrième sont justes magnifiques avec le noir mat, le dessin bien brillant et le sigle de la Hover gravé dans le dos. Un véritable objet d'art. Et puis on l'ouvre et on est éblouie par ce qu'on y trouve.

Car en plus de l'histoire de William Drum, flic déchu envoyé dans une étrange ville-prison, on découvre des illustrations magnifiques dans leur noirceur. Les deux, écrits et illustrations, nous content alors la vie dans cette ville étrange qu'est Retrocity, nous en montre les habitants, les travers. Une déchéance de l'homme qu'est Drum mais aussi de la ville que fut Retrocity.

Car l'histoire de Drum se calque sans faute à celle de la ville dans lequel il est prisonnier. On découvre une ville malade à l'esthétisme 50's teintée de mécanique où les habitants se font greffés des parties mécaniques pour éviter la mort. Et Drum devient l'un d'eux sans le vouloir, sans l'accepter. Alors il tape sur sa machine à écrire son histoire et celle de cette étrange ville.

La force de ce livre s'est qu'on s'y croit vraiment et cela grâce à l'objet livre. Les écrits ont la police d'écriture d'une machine à écrire (j'aime beaucoup ça d'ailleurs), les illustrations nous font vraiment entrer dans Retrocity. Et puis on y voit la beauté de la ville, celle des gens qui l'habitent en plus d'y voir la noirceur incroyable qui s'y trouve. On est plongé dans Retrocity tout comme Drum.

J'ai lu le livre d'une traite et je crois vraiment que c'est ainsi qu'il faut le lire. Ne pas prendre le temps de réfléchir. Comme le héros, se retrouver perdu dans Retrocity et sombrer dans cette ville. Enchainer les entrées du journal et les illustrations, lire les unes et les autres jusqu'au bout. Voir comment tout cela se met en place et même si dès le milieu du roman, on se doute de ce que sera la fin.

Voilà, Memories of Retrocity est donc un livre fabuleux. Un livre à la fois beau et dérangeant. J'ai vraiment eu le coup de coeur pour ce bouquin. Alors je sais, mon avis est peut-être un peu court, mais j'avoue ne pas savoir quoi dire de plus sans trop en dire en fait.


lundi 4 février 2013

Le Livre de la Mort, Anonyme

Je sais, normalement, j'aurais du lire le tome 6 de la Roue du Temps. Normalement. Sauf que mercredi sortait en poche le dernier livre d'Anonyme et que forcément, je l'avais en main mercredi. J'ai tenu, un peu, avant de le commencer. Fallait finir Insurgent. Sauf que dès jeudi midi, je commençais à le lire. Je l'ai fini le vendredi soir. Ben oui, un livre d'Anonyme ça se lit vite, surtout quand on aime.

/!\ GROS SPOILER

Le Livre de la Mort, Anonyme

Editeur : Le livre de poche
Collection  : \
Année de parution : 2013 pour le livre de Poche, 2012 pour Sonatine
Titre en VO : Book of the Death
Année de parution en VO : 2011
Nombre de page : trop peu, à non pardon, 504

A lire si
- Vous avez aimé les trois tomes précédents
- Vous aimez la violence, le sang, l'humour
- Vous aimez les vampires
- Vous aimez le Bourbon Kid

A ne pas lire si :
- Non franchement, faut le lire et les trois d'avant aussi
- Mais sinon, si vous n'aimez pas la violence, le sang et l'humour

Présentation de l'éditeur

Officiellement mort, le Bourbon Kid, le tueur le plus impitoyable que la terre ait jamais portée, devrait, pour sa part, pouvoir aspirer à des jours heureux en compagnie de Beth, son amour de jeunesse enfin retrouvé. Encore faudrait-il que sa nouvelle identité reste secrète, sans quoi ses nombreuses victimes et ses ennemis, plus nombreux encore, pourraient bien s’unir pour élaborer une terrible vengeance. Mais quand Beth est kidnappée et qu’il s’avère être le seul à pouvoir sauver la petite ville de Santa Mondega d’un terrible bain de sang, le Bourbon Kid n’a plus qu’une solution : revenir d’entre les morts. Plus sauvage et impitoyable que jamais.

Mon avis

Je crois que dès l'introduction, tu as compris, ceci est un coup de cœur. Un vrai, un gros. Cette fin des aventures du Bourbon Kid est juste passionnante, énorme, magnifique. Je suis triste que tout s'arrête maintenant et j'ai juste hâte que l'Anonyme le plus célèbre de cette époque sorte un autre bouquin, même si ce n'est pas forcément une aventure du Kid (même si je veux un cinquième tome).

Mais revenons en au livre. Ce quatrième tome débute là où à fini le second. Je vous rappelle que le troisième était un prequel se passant dix ans plus tôt. Nous voilà donc un jour même après après les événement de l'Oeil de la Lune. Le Kid est redevenu humain avec une âme et une conscience et espère couler des jours heureux avec Beth. Dante et Kacy, eux, sont devenus des vampires, Sanchez reste Sanchez et les méchants sont toujours là. Et c'est là que le bas blesse, Gaïus et sa fille, Jessica compte asservir le monde grâce au Livre de la Mort. Sauf que le Livre de la Mort est donc dans les mains de Sanchez et que le Kid est toujours en vie.

Du coup, pour tuer le Kid, Jessica kidnappe Beth et part à la recherche du Livre. Pendant ce temps, Dante et Kacy fomentent un plan avec Vanité, chef du gang vampire des Shades pour enlever l'Oeil de la Lune de l'orbite oculaire droite de Gaïus et Sanchez devient flic (oui rien que l'idée fait rire, je l'accorde). Les amoureux demandent de l'aide au Kid sauf que... Sauf qu'il a une conscience à présent. Du coup, il se rend au cimetière du Diable (et on comprend pourquoi le tome trois existent du coup) pour s'en débarrasser, redevenir le Kid et sauver sa femme.

Ça s'est donc en gros ce qu'il se passe. En gros, parce que ça part dans tous les sens comme d'habitude et on ne sait plus où donner de la tête. Mais c'est ça qui donne sa force au roman, comme cela a donné leur force au trois premiers. Parce qu'en plus de tout ça, on peut ajouter un père noel vampire qui tue des gosses, des zombies qui reviennent d'entre les morts et encore tout plein d'autres choses.

Comme toujours dans la saga du Bourbon Kid l'humour est toujours là. Forcément avec un Sanchez flic, on pouvait s'y attendre. Mais il n'y a pas que ça. L'humour d'Anonyme est toujours aussi noir, aussi ironique et aussi burlesque que d'habitude. Voir Sanchez se faire courser par une troupe de Scouts est juste jouissif par exemple. Comme toujours, on a aussi droit à beaucoup de référence de la pop culture, du Stars Wars, du Twilight et bien d'autres. On rit à presque toutes les pages. Et ça mort à presque toutes aussi.

Pas de temps mort donc dans le Livre de la Mort. Tout s'enchaine rapidement, passant du point de vue d'un personnage à l'autre, comme nous en avons l'habitude. Et c'est jouissif. J'ai vraiment aimé suivre tout ce petit monde, surtout Sanchez et Flake en fait. Leur duo fonctionne vraiment d'enfer, aussi bien que celui Kacy et Dante (qui je te rappelle sont un peu mes chouchous avec le Kid). En parlant des personnages, on retrouve beaucoup de personnages des autres tomes, même des morts, soit par leur présence, soit juste parce que les persos principaux en parle. Du coup, j'ai été contente de retrouver Rodéo Rex, Elvis, Jacko et l'homme en rouge même si ce n'était que pour un court passage. 

Mais le Livre de la Mort est aussi le livre marquant la fin des aventures du Kid. On apprend alors beaucoup mais alors beaucoup de chose sur le Kid, sur l'homme en rouge, sur les vampires, enfin sur tout ce qui nous a fait poser des questions dans les trois précédents tomes, fermant ainsi la boucle. Bon je gentille, je ne spoilerais pas tout ça (j'en ai déjà spoiler pas mal en fait) et je vous laisse découvrir le tout.

Voilà, en conclusion, je suis triste. Triste que la saga s'arrête. Parce que moi, le Bourbon Kid je l'aime beaucoup. Et j'aime beaucoup son auteur aussi (même si je ne sais pas qui sait). J'ai vraiment eu le coup de cœur pour la saga complète, même si j'avoue avoir moins apprécier le second tome par rapport aux autres. Ce dernier tome est une apothéose de la saga pour moi. Une fin juste énorme et sublime. Un truc de dingue. Je sais déjà que dans pas longtemps, je vais surement me relire les quatre d'un coup, parce que quand on aime, on ne compte pas. 

Et sinon, j'ai écrit sur  mon blog perso un petit article sur le pourquoi j'aime tant cette saga. Je vous donne le lien : BOURBON KID (d'ailleurs, le Kid a vachement apprécier sur Twitter (et moi je suis devenue aussi rouge qu'une pivoine quand j'ai lu sa réaction))


vendredi 1 février 2013

Insurgent, Véronica Roth

Un nouveau livre de fini. J'averti de suite, j'ai lu le livre avec la moche couverture de la version française et le titre Divergente 2. J'ai du mal avec l'un comme avec l'autre. Du coup, vous verrez le titre en VO idem pour la couverture.

/!\ spoilers

Insurgent, Véronica Roth

Editeur : Nathan
Collection : 
Année de parution :2012
Titre en VO : Insurgent
Année de parution en VO : 2012 chez Harper Collins
Nombre de pages : 463

A lire si :
- Vous avez aimé le premier tome
- Vous aimé l'action

A ne pas lire si :
- Vous en avez marre des héroïnes qui se plaignent un peu
- Vous ne voulez pas d'amour

Présentation de l'éditeur

Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.
Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Mon avis

Bon avant tout, je voulais vous parler de ça :

Ça, c'est donc la couverture et le titre de la nouvelle version VF. Comment dire. Outre le fait que j'ai l'impression de voir Katniss d'Hunger Games et d'ailleurs une couverture ressemblant un peu à celle d'HG, j'ai du mal. Mais vraiment. Déjà elle n'a plus rien à voir avec la couverture du premier tome, ensuite, vraiment, celle en VO est tout de même bien plus belle et plus adaptée il me semble à l'histoire. 
Quant au titre, je n'en parlerais pas. Ada (autre maison d'édition que n'ai malheureusement pas chez mon libraire et qui en plus à garder la couverture VO), a traduit le titre VO, Nathan lui, nous garde le titre du tome 1, en VF (alors qu'en VO sur le tome 1) et à juste ajouter un 2.
Alors je ne sais pas si les gars du marketing de Nathan ont trouvé ça trop bien de faire une "copie" de HG ou quoi, mais j'ai été plus que déçue en voyant ça. Et pour tout dire, même si j'ai acheté le livre à sa sortie, je n'ai pas eu tellement envie de le lire à cause de ça, me demandant si l'intérieur et son contenu serait différent au même titre que les couvertures. Et finalement sur ce dernier point, je me suis trompée. Parce que le contenu il est bien, bien mieux que la couverture en tout cas.

Je ne vais pas vous faire de résumé du tome, ni de son précédent, parce que ça serait un peu compliqué à expliquer. Sachez juste qu'en gros, Tris et Quatre essaient de combattre les Erudits comme ils le peuvent. Pour cela, on va les suivre dans les différentes factions, et ainsi en apprendre plus sur celle-ci. C'est un des aspects que j'ai beaucoup apprécié dans le livre. On avait bien sur entendu parler de toutes les factions mais sans les voir vraiment. On découvre le mode de fonctionnement de chacune d'elle par le biais de Tris. 

Mais ce tome, c'est aussi beaucoup d'action. Ça court en tout sens, peut-être un peu trop. Du coup, parfois, j'ai eu l'impression d'être un peu perdu. Le fait qu'il n'y est pas beaucoup de moment de calme n'aide pas. Mais du coup, j'ai lu super vite et je suis restée plonger dans le livre de manière intense. Il reste tout de même des moments plus calmes. Les réunions dans les diverses factions en font parti. Et elles font réellement avancer l'histoire. A chaque fois que Tris va dans une faction ou lorsqu'elle est chez les Sans Factions, elle en découvre un peu plus sur ce qui a fait que les Erudits s'en sont prit aux Altruistes. On suit avec elle son enquête et on en vient à se poser les mêmes questions qu'elle (jusqu'au tiers du livre parce que malheureusement, à partir de là, j'avais compris ce qu'il se tramait vraiment...)

Passons aux personnages à présent. Tris m'a gonflé la plupart du temps. Et là, c'est dur pour moi parce que je l'aime beaucoup Tris. Suite à la mort de Will (c'est elle qui l'a tué) et de ses parents, la jeune fille courageuse du premier tome laisse place à une petite fille qui a peur de tout, surtout d'elle en fait. Du coup, elle se lamente pas mal. Et moi j'aime pas ça. Mais en plus de se lamenter, Tris a aussi des pulsions suicidaires qui lui font faire un peu n'importe quoi (mais qui font avancer l'histoire). Heureusement Quatre est là pour rattraper le coup la plupart du temps. Sauf que lui aussi a ses problèmes : ses parents. On en apprend du coup beaucoup plus sur le jeune homme (que j'apprécie toujours autant, lui). On le découvre aussi plus influençable qu'il ne parait mais je n'en parlerais pas trop. 

Parmi les personnages significatifs d'Insurgent, on trouve aussi Marcus, le père de Quatre, Evelyn, la mère de Quatre (il n'a vraiment pas une famille facile) mais aussi Jeanine, leader Erudites ou encore Johanna, leader Fraternelle. Les adultes prennent plus de place dans ce tome, ils sont les gardiens du secret et chacun à sa manière va essayer de mettre des bâtons dans les rues de Tris pour découvrir le dit secret.

Finalement, j'ai donc été un peu déçue par ce tome, du moins par l'attitude de Tris dedans. C'est bien dommage parce que comme je l'ai déjà dit j'aime bien Tris à la base. Par contre, il répond à beaucoup beaucoup d'interrogation et nous laisse carrément sur notre faim avec une fin pleine de révélations non complètes. Et donc, au vu des dites révélations, je n'ai plus qu'une hâte, que le tome 3 sorte (pas avant la fin de l'année minimun, voire l'année prochaine).