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jeudi 19 août 2021

Héros Malgré eux, Firefly, tome 1, James Lovegrove

 J'aime beaucoup beaucoup la série Firefly de Whedon et je regrette toujours autant qu'il n'y ait eu qu'une seule saison. Enfin, une seule, si on veut. Whedon, comme avec le Buffyverse, a utilisé les comics et les novellisation pour faire vivre un peu plus sa série. Nous sommes ici sur le premier roman d'une petite série de plus, qui se déroule après la série TV. Mais qu'est-ce que ça donne ?

Héros Malgré eux, Firefly, tome 1, James Lovegrove

Editeur : Ynnis
Collection :
Année de parution : 2020
Titre en VO : Firefly, book 1 : Big damn hero 
Année de parution en VO : 2018 
Format : AZW

A lire si :
- Vous connaissez la série (et le film Serenity)

A ne pas lire si 
- Vous ne connaissez pas la série (ou ne l'avait pas aimé)

Présentation de l'éditeur : 

Inspiré de la série télévisée Firefly, créée par Joss Whedon, ce roman met en scène les aventures de l'équipage du vaisseau spatial Serenity. Transporter une cargaison depuis la planète Perséphone jusqu'à un client impatient aurait dû être un travail de routine pour l'équipage du Serenity. Dieu sait que le capitaine Mal Reynolds a besoin d'argent, comme d'habitude, en partie pour assurer la maintenance du vaisseau spatial. Seulement voilà, le mystérieux client n'est autre que Badger, et ses transactions notoirement suspectes ne laissent rien augurer de bon. Il s'avère que la cargaison est remplie d'explosifs pouvant exploser à tout moment.... Juste avant le décollage, Mal disparaît. Alors que la cargaison devient de plus en plus volatile, et que les croiseurs étatiques de l'Alliance commencent à s'intéresser à la contrebande en cours, il appartient au premier lieutenant de Serenity, Zoë, de choisir entre le sauvetage de son capitaine et celui de son équipage...

Mon avis

Figurez-vous que je cherche depuis que j'ai pris le livre si je n'ai pas déjà lu un roman de l'auteur. Le nom me parlait beaucoup. C'est en regardant enfin sur Livraddict, presque une semaine après avoir fini le livre (oui, je suis toujours en retard, mais c'est le dernier avis à l'être) que je me suis rendu compte que je l'avais déjà croisé. James Lovegrove se trouve dans ma PAL pour le premier tome des Dossiers Cthulhu et il a déjà eu un article ici, pour Royaume Désuni (en 2015) que je n'avais pas tant aimé que ça. Bref, je sais enfin pourquoi le nom me parlait autant. Mais comme ce n'est pas du tout le sujet de cet avis, passons et revenons à ce Héros malgré eux.

Ce roman se déroule après la série télévisée. Et les deux premiers chapitres sont là pour nous faire des rappels absolument pas discret de certains épisodes. Nous sommes sur Perséphone, (là où Mal acheta une robe pour Kaylee) (le rappel de cet épisode est clairement là pour rien, je tiens à le dire), le jour de l'Alliance. Mal et l'équipage, à court de liquidité, comme bien souvent, font affaire avec Badger (et on en profite pour rappeler les évènements de l'épisode 5, Sains et Saufs) pour livrer une cargaison dangereuse sur une planète minière. Le capitaine en profite aussi pour essayer de gagner un second contrat. Mais ça va mal tourné, comme toujours. Mal est enlevé, l'Alliance se pointe pour mettre la mains sur River Tam et Zoe va devoir prendre le commandement du Serenity si elle ne veut pas que tout parte encore plus en cacahouète. Mais, on le devine, tout va continuer à se compliquer.

Le roman ferait un bon épisode de Firefly, sur ce point, je n'ai rien à redire. S'il lui manque l'aspect visuel, avec les mimiques des personnages ou les décors (ça pèche un peu sur les descriptions, je dois dire), on est vraiment sur une aventure à la Firefly (heureusement, me direz-vous). On y retrouve l'humour de la série (quoique là encore, pour Mal par exemple, il manque vraiment la gestuelle de Nathan Fillon pour s'y croire vraiment), l'action et les situations de crises. Il s'ancre parfaitement dans l'univers, rappelant donc les anciens épisodes et nous entrainant dans le passé de Mal alors que celui-ci se trouve sur Shadow un peu avant de rejoindre les Browncoats. C'est un épisode qui fait suite à l'épisode 12, le Message. J'apprécie qu'il mette en avant le pasteur Book ainsi que le jeune Mal. Bien entendu, les autres ne sont pas en reste même si je trouve que Kaylee, Tam et Simon sont en retrait (chose qui arrive malheureusement souvent aussi dans la série).

Malheureusement, le roman souffre d'être si attaché à sa série de base. Il en fait trop par la rappeler, ramenant des souvenirs (la fameuse robe de Kaylee par exemple, ou les conséquences de l'attaque du train de l'épisode 2) qui risquent de perdre le lecteur néophyte. De plus, pour moi, les divers rappels sont bien souvent inutiles et ne sont là que pour les fans (j'en fais parti, mais perso, ça m'a un peu saoulé de les voir revenir si souvent et souvent pour ne pas faire avancer plus que ça notre histoire). Si je suis ravie d'avoir un roman Firefly, j'aurais aussi voulu pouvoir faire découvrir la série par ce biais. Ce ne sera pas le cas (par contre, il existe une novellisation du film Serenity, qui elle pourrait permettre un lecteur de découvrir l'univers)(il faudrait que j'y mette la main dessus un de ces jours).

Au final, le roman s'inscrit donc fort bien dans la continuité de la série. Il est plutôt bon sur ce point, et permet vraiment de continuer l'aventure avec les membres du Serenity. Il souffre parfois de son style (un peu trop "scolaire", je dirais) mais se laisse lire, un petit sourire aux lèvres. Mais il est vraiment fait pour les connaisseurs. Un lecteur qui n'a jamais vu la série risque de se sentir perdu dedans alors même que le roman est fait pour être lu indépendamment (c'est faux, et on le savait hein). Il n'empêche que je m'offrirai bien les deux tomes suivants.

vendredi 13 février 2015

Royaume Désuni, James Lovegrove

IL m'aura fallu du temps pour finir cet ebook, mais alors, vraiment. J'ai même cru que j'allais y passer le mois. Pourtant, j'avais le temps de lire et il n'est pas l'un de plus gros que j'ai pu rencontré. 

Royaume Désuni, James Lovegrove

Editeur : Bragelonne
Collection :
Année de parution : 2013
Titre en VO : Untied Kingdom
Année de parution en VO : 2003
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez une Angleterre dévastée
- Vous voulez du road-trip

A ne pas lire si :
- Vous voulez une grande aventure
- Vous n'aimez pas les parties qui se ressemblent trop

Présentation de l'éditeur : 

Sarajevo, Grozny… Londres ?
Dans une Grande-Bretagne mise au ban de la communauté internationale, bombardée au hasard, qui n’est plus que ruines, de minuscules communautés survivent tant bien que mal en s’accrochant aux traditions ancestrales et aux mythes qui structurent leur identité.
C’est dans cette Angleterre à la fois terrifiante et magique que l’instituteur Fen Morris va entreprendre un voyage afin de sauver celle qu’il aime…

Mon avis :

Dire que la quatrième de couverture me semblait des plus alléchantes. Mais vraiment. Une Angleterre dévastée, mise de côté pour une raison encore inconnues, des personnes essayant tant bien que mal de vivre, voire de survivre et un homme qui part pour sauver sa femme. Je m'attendais à plein de chose, des choses plutôt sympas d'ailleurs, ou pas. Un monde apocalyptique, un personnage qui doute surement, des rencontres surprenantes. Oui, tu vois, je peux avoir une imagination débordante quand je veux. Et pourtant, j'ai eu du mal, beaucoup de mal avec ce livre. Parce qu'il n'a pas répondu à ce que j'attendais de lui, déjà et puis pour plein d'autres petites choses.

Premier point, l'Angleterre du livre. Je la voyais vraiment dévastée et voilà qu'on arrive dans un petit village, qui certes n'a plus les mêmes commodités qu'avant mais qui fonctionne presque comme un village "normal", avec son école, son maire mais des magasins fermés et un système de troc. Bref, pour un pays qui a groûlé sous les bombes, rien de bien folichon. Et autant le dire, si ce n'est les routes défoncés, le manque de moyen et la capitale en fort mauvais état, on ne se rend pas forcément compte que le Royaume a été bombardé. Dommage, j'aurais voulu plus d'apocalypse, plus de dévastation. Oui, je suis comme ça, surtout quand on me vend du rêve en quatrième de couverture.

Second point, l'intrigue. A l'intrigue, elle partait bien elle aussi. Un homme à la recherche de sa femme. Mouais, sauf que la dite femme ne l'aime plus, qu'il se demande tout de même s'il va vraiment aller la chercher et que nous, on se demande pourquoi il le fait. On va donc partir avec Fen dans son road-trip, composé de trois parties. La première, il rencontre un gars qui vit seul dans sa locomotive. Le gars est légèrement fou du fait de la solitude. Ça se passe mal, Fen saute en route, il se casse une jambe. Plutôt chanceux, notre bonhomme est accueilli dans une étrange communauté qui vit au rythme de l'écriture. Ça pourrait être sympa s'ils ne prenaient pas la place de la communauté religieuse des livres de zombies. Bref, ça se passe mal une nouvelle fois, il se barre. Grande chance pour lui, voilà qu'il est à nouveau accueilli par une autre communauté, drôlement plus sympa. Il compte même s'y installer. Sauf que... Ben oui, ça se passe mal, il se casse. Et le schéma se répète sans cesse, jusque là fin. Du coup, autant le dire, on se doute très rapidement de ce que la suite va donner. 

Troisième point, Fen. Le personnage principal ne m'a pas plu. Pourtant au début, entre lui et moi, ça aurait pu coller. Mais dès la première mésaventure, s'en était fini. Fen n'a rien d'un héros, je n'en cherchais pas un mais je ne cherchais pas non plus une personne aussi antipathique. Rien ne m'a plu en lui au final. Le fait qu'il ne tire aucune leçon de ce qui lui arrive, le fait qu'il s’apitoie sur son sort, qu'il a bien cherché soit dit en passant la plupart du temps, bref rien ne va. Il aurait pourtant pu être bien ce personnage. Mais non, ça ne fonctionne pas avec moi, du tout et du coup, comme il occupe presque tout le livre, ben moi, je me suis ennuyée.

Et pourtant, j'ai lu le bouquin et j'ai tout de même trouvé du bon. En la personne de Moira, la femme de Fen, enlevée par une bande qui sévit dans Londres pour servir de catin à leur chef. Moira évolue durant tout le livre. Elle se pose des questions, comprend rapidement ce qu'il se passe, tire des leçons de ce qu'elle voit. J'ai aimé la voir évoluée dans ce monde qu'elle ne connait pas, reprendre petit à petit gout à la vie. D'ailleurs, j'ai largement préféré les moments chez les Bulldogs anglais que tout ceux que Fen va vivre. J'ai même eu l'impression que les personnages y étaient plus réfléchis, plus "profond". Heureusement donc qu'il y a ces passages où Moira devient la narratrice et où enfin, l'auteur nous montre un peu plus ce qu'il est décrit dans la quatrième.

Au final, déception pour moi à la lecture de ce livre. Déçue parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que j'allais trouver dedans. Déçue parce que je n'ai pas accroché à la plupart de ses éléments, ni tout à fait à la manière d'écrire de son auteur (ou du traducteur, va savoir). J'ai pourtant fini de le lire, alors que plusieurs fois j'ai voulu arrêté la lecture, espérant juste qu'à un moment, ça allait changer. Ben non, pas même sur la fin. Dommage, son pitch était pourtant sympa.