lundi 30 juin 2014

L'école de la Nuit, All Souls, Tome 2, Deborah Harkness

Cela fait presque deux ans que j'ai lu le tome 1 de All Souls, Le livre Perdu des Sortilèges et presque six mois que j'avais ce tome 2 dans la PAL. Il était peut-être un peu temps que je le lise. Et autant le dire de suite, je reste mitigée après lecture.

L'école de la Nuit, All Souls, Tome 2, Deborah Harkness

Editeur : Le livre de poche
Collection : /
Année de parution : 2013
Titre en Vo : All Souls Trilogy, book 2: Shadow of night
Année de parution en VO : 2012
nombre de pages : 923

A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimé les histoires de sorcière et de vampire
- Vous voulez du voyage dans le temps

A ne pas lire si :
- La romance vous gonfle
- Vous voulez des faits historiques exacts

Présentation de l'éditeur 

L'historienne Diana Bishop, issue d'une lignée de sorcières puissantes et le vampire Matthew Clairmont ont violé les lois de séparation des créatures. Lorsque Diana a découvert un manuscrit alchimique magique à la Bodleian Library, elle a déclenché une lutte dans laquelle elle est devenue liée à Matthew. Maintenant la coexistence fragile entre sorcières, démons, vampires et humains est dangereusement menacée.
Cherchant la sécurité, Diana et Matthew ont voyagé dans le temps pour se retrouver à Londres, en 1590. Mais ils réalisent vite que le passé n'est un havre de paix. Retrouvant son ancienne identité en tant que poète et espion de la reine Elizabeth, le vampire retombe avec un groupe de radicaux connus sous le nom de l'École de la Nuit. Beaucoup sont des démons rebelles, les esprits créatifs de l'âge, dont le dramaturge Christopher Marlowe et mathématicien Thomas Harriot.
Ensemble Matthieu et Diana chercheront le Londres des Tudor pour trouver le manuscrit insaisissable, l'Ashmole 782, et la sorcière qui va enseigner à Diana comment contrôler ses pouvoirs remarquables.

Mon avis

J'étais plutôt contente de retrouver Diana et Matthew dans ce second tome. La quatrième de couverture annonçait plutôt du bon. Un voyage dans le temps, un groupe de radicaux, Matthew espion de la reine. Sur le coup, je me suis dit "cool, on va voir de l'action". C'était sans compter que nous n'en avions presque pas eu dans le Livre Perdu des Sortilèges et qu'au final, l'Ecole de la Nuit suit le même chemin.  Ce n'est pas que j'ai quelque chose contre les livres sans action. J'en lis. Juste que celui-ci pourrait en avoir un peu plus, ça ne serait pas plus mal. Surtout vu les personnages qui le peuplent. Or, justement, les personnages ne semblent pas être les mêmes que dans le tome un, ou alors ma mémoire a vraiment flanché en deux ans.

Commençons par Diana. Elle passe de femme forte, s'assumant parfaitement à épouse dominée par son mari. Bon, j'exagère un peu, je l'avoue. Mais voilà, elle se conforme au mode de vie des femmes de 1590 et même si celles-ci étaient plutôt libres, elles se devaient de rester dans l'ombre de leur époux. En plus de ça, Diana amoureuse est particulièrement niaise. Mais vraiment. Heureusement que dès qu'elle se penche sur l'alchimie, elle redevient la Diana que j'avais apprécié pendant le premier tome. Matthew est déjà beaucoup plus interessant, si on oublie qu'il est vu par sa femme qui l'adule. Le vampire de 1590 est tout de même plus passionnant que celui de notre époque. Surtout, nous découvrons énormément de facette de sa personnalité que nous n'avions fait qu'entrevoir jusque là.

Les autres personnages sont malheureusement trop peu présent. Il est vrai que l'histoire tourne autour de Diana et Matthew mais avec un livre se nommant l’École de la Nuit, j'aurais bien voulu en savoir plus sur ceux qui la compose cette fameuse école. Or, si Kit Marlowe est assez présent, les autres sont plutôt transparents. Il en va de même avec la maisonnée de Matthew pourtant plutôt présente. Même les sorcières qui vont aider Diana ne sont pour moi pas assez développées et pourtant, il y avait de quoi. Heureusement, le passage à Sept-Tours, avec Phillipe de Clermont est bien plus interessant. Le père de Matthew est un personnage vraiment surprenant et je trouve dommage qu'au final, nous ne le verrons pas plus que là. C'est un personnage complexe, tout comme son fils.

Mais voilà, l'histoire se concentre surtout sur Diana et Matthew, tombant très vite dans la romance, oubliant rapidement pourquoi ils sont dans le passé. Bien qu'à partir du milieu du roman, ils vont tout deux repartir à la recherche de l'Ashmole 782. A partir de là, l'histoire redevient intéressante. Il est d'ailleurs dommage qu'il faille autant attendre pour qu'enfin le fait que les héros se trouvent dans le passé devienne si interessant.

Mais heureusement que dans tout cela, il y a toute la partie "Historique". Alors, oui, je n'y connais pas grand chose à la période Elisabethaine, et c'est aussi très romancé, mais tout de même. Je trouve toujours très interessant de voir comment un auteur s’approprie une partie du passé. Et j'avoue avoir apprécié la façon dont la fait Deborah Harkness, mélangeant les personnages fictifs à la version romancée de ceux ayant existé. Nous avons aussi un aperçu de ce que pouvait être la vie à ce moment-là, côté noblesse et même côté "bas-peuple".  Autre point appréciable, le fait que les faits et gestes de Diana et Matthew dans le passé est une conséquence dans le présent. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais je trouve cela beaucoup plus juste, plus "normal". Et puis, ça va surement pimenter un peu le dernier tome de la série, du moins j'espère.

Au final, je dois dire que je suis très mitigée quant à ma lecture. J'ai apprécié certaines choses, beaucoup moins d'autres. J'ai vraiment trouvé que la romance prenait bien trop de place, et surtout changer beaucoup trop le caractère des personnages, surtout celui de Diana. Je dois bien dire que je n'ai pas reconnu la Diana du tome 1. Pourtant, il y a de très bonnes idées dans le roman et j'ai vraiment apprécié ce petit tour dans le passé de Matthew. Mieux, je compte bien lire le troisième tome après sa sortie en poche pour connaitre le fin mot de l'histoire.

jeudi 26 juin 2014

Le Baiser de Fer, Mercy Thompson, tome 3, Patricia Briggs

Je crois que Mercy, tout comme Kate, commence à prendre une place importante dans ma PAL. Il faut dire que ce genre de série, c'est quand même drolement addictif en fait. 

Le Baiser de Fer, Mercy Thompson, tome 3, Patricia Briggs 

Editeur : Milady
Collection : Bit-lit
Année de parution : 2009
Titre en Vo : Mercedes Thompson, book 3 : Iron Kissed
Année de parution en VO : 2008
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez du loups-garou
- Vous voulez des faes
- Vous voulez une héroïne sympathique
A ne pas lire si :
-Vous voulez voir du vampire

Présentation de l'éditeur

"Je retroussai mes babines pour lui donner une bonne vue de mes crocs. J'avais beau ne pas peser plus de quinze kilos sous ma forme de coyote, j'étais néanmoins un prédateur..."
La forme de Mercy Thompson est peut-être changeante, mais ce n'est pas le cas de sa loyauté. Lorsque son ancien patron et mentor est arrêté pour meurtre et abandonné par les siens, Mercy est la seule à vouloir l'innocenter, qu'il le veuille ou non.
Le coeur de Mercy , quant à lui, est à l'image de la nature de sa propriétaire : partagé. il balance entre deux loups-garous. Or, ces derniers ne sont pas réputés pour leur patience, et si elle ne parvient pas à faire un choix, Sam et Adam s'en chargeront peut-être pour elle...

Mon avis 

Mercy a un don particulier, elle attire tous les ennuis vers elle. Même lorsqu'elle souhaite être tranquille, ils arrivent à grand pas. Cette fois, c'est Zee qui vient la chercher pour qu'elle aide les faes. Enfin, aider est un bien grand mot puisqu'en fait, les faes sont des gens particulièrement secrets et sectaires qui ne font confiance à personne. Elle va devoir user de son nez de coyote pour trouer l'assasin de plusieurs membres de la communauté. Mais voilà, elle le trouve et Zee et Oncle Mike vont chez lui pour faire justice. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu et le mentor de notre amie se retrouve accuser du meurtre du suspect numéro 1. Mercy va alors mener l'enquête envers et contre tous.

Nous allons donc en découvrir un peu plus sur les faes de l'univers Thompson. Enfin, un peu plus est un bien grand mot. Comme je le disais, les faes sont secrets et sectaires. Mercy va tout faire pour comprendre ce qu'il a pu se passer mais elle va surtout s'attirer les foudres des Seigneurs Gris, les chefs des faes. Nous n'aurons, comme elle, au final qu'un mince aperçu de ce peuple, aperçu pourtant fort instructif. Patricia Briggs se base vraiment sur ce que nous-même connaissons du Petit Peuple, ce qui fait qu'au final, nous ne sommes pas vraiment perdu. J'ai apprécié le mélange des vieilles légendes à l'univers de Briggs, qui prend tout de même quelques libertés. J'ai apprécié qu'au final, les faes soient plus proches du Petit Peuple, avec leur violence, leur secret et leur étrange magie, que des contes de fées. 

L'enquête qui va découler de tout cela est, pour le moment, la plus passionnante que j'ai pu lire sur les trois tomes. Déjà parce que je me suis fait avoir sur le tueur, ce qui reste rare avec moi, ensuite parce qu'elle m'a permis d'assouvir ma passion pour les faes, les légendes celtiques et qu'elle est extrêmement bien foutue. Jusqu'au bout, on se demande vraiment qui est le meurtrier et même pourquoi il l'est.

Mais ce tome n'est pas qu'une enquête de plus. Côté affectif, Mercy va devoir faire des choix, ou du moins, va comprendre beaucoup de chose ce qui va l'amener à choisir. Elle va comprendre beaucoup de chose sur les deux hommes de sa vie. La première, c'est pourquoi ça ne le fera jamais avec Samuel. La seconde c'est ce que signifie le fait qu'Adam l'ai nommé sa compagne pour les loups-garou et surtout pour lui et que définitivement, il se passe un truc entre eux. Émotionnellement, elle est donc plus fragile et cela va se ressentir sur l'enquête. 

Ce n'est d'ailleurs pas le seul personnage a révélé quelques faiblesses dans ce tome. Celui qui m'a le plus touché, c'est Ben, sur la fin du livre. Vraiment, je ne m'attendais pas à ça de sa part. C'est un personnage complexe (ça, je le savais depuis le tome 2) et j'espère vraiment qu'il prendra de l'importance dans les prochains tome. Et puis, il y a Adam aussi, forcément. On le découvre d'une autre manière puisque les sentiments de Mercy pour lui évolue beaucoup. Je trouve qu'il gagne de plus en plus en humanité là où durant le premier tome, je le voyais vraiment comme un type ultra froid. 

Au final, c'est un très bon tome de Mercy Thompson. On y trouve autant d'action que de "romance" et de sentiment. C'est d'ailleurs un très bon équilibre qu'a trouvé Briggs. Et puis, bon, avouons, les légendes du Petit Peuple m'ayant toujours plus, voir l'action se dérouler autour d'eux ne pouvait que me faire plaisir.

mercredi 25 juin 2014

Purespace, Episode 2 et 3, Cécile Duquenne

Hier est sorti le troisième épisode de Purespace de Cécile Duquenne. Comme d'habitude, aussitôt eu, aussitôt lu. Je profite donc pour faire aussi la review de l'épisode deux que je n'ai pas encore faite.

Purespace, Episode 2 et 3, Cécile Duquenne

Editeur : Les Editions du Petit Caveau
Collection : Sang numérique
Année de parution 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous avez aimé le premier épisode
- Vous aimez les vampires
- Et aussi la SF
A ne pas lire si :
- Vous n'aimez les vampires
- Vous n'aimez pas le format feuilleton court
 
Présentation de l'éditeur :
 
Reine du plus vaste clan d’Europe, Shereen est une vampire dont le but est d’offrir aux victimes une seconde chance, soit par la vengeance, soit par l’immortalité.
Elle tient plus que tout à son groupe, chaque membre étant quelqu’un qu’elle a sauvé des griffes de ses bourreaux.
Alors qu’elle vient de sauver une nouvelle victime de ses tortionnaires, son clan est attaqué par un véritable vaisseau spatial qui décime leurs rangs.
Cette invasion extra-terrestre semble viser uniquement les espèces surnaturelles. On les appelle les Purespaces...

Mon avis :

Le premier épisode de Purespace m'avait beaucoup plu, je me demandai si le reste le ferait aussi. Je me suis jetée sur l'épisode deux comme un vampire en manque de sang et idem pour le troisième. Ok, la série me plait, sur cela, pas de doute. J'aime ce mélange subtil entre genre et j'aime beaucoup être surprise comme peu le faire Purespace et Cécile. D'ailleurs, je me pose encore la question de comment fait Cécile pour nous surprendre autant sur un format aussi court. Bref... 
 
L'épisode deux se concentre sur la fin (pour le moment, me dis-je) de la fuite du clan de Shereen. Les voilà, elle et ses vampires en Italie, dans le domaine d'Aramis, son ami mais aussi loup-garou. L'épisode est plein de tension entre les deux espèces, il faut dire qu'elles ne s'entendent pas à merveille, ce qui n'est pas le cas de leur chef.  Nous découvrons un peu le fonctionnement des loups-garous. Mais surtout, nous continuons a en découvrir plus sur Shereen. 
 
L'épisode trois lui se concentre plus sur l'arrivé de nouvelles créatures au palais d'Aramis et de ce que tout cela implique. Quatre "races" se retrouvent au même endroit, vampires, loup-garou, sorcière et fées.Mais surtout, l'arrivé de Cade, le créateur de Shereen, va venir foutre un peu la merde. Comme quoi, pas besoin des Purespaces pour que rien n'aille dans le royaume des créatures. Mais la défense s'organise et les créatures ne comptent pas se laisser faire, malgré quelques problèmes dans leur camps...

C'est assez amusant de se dire que durant les deux épisodes, on ne voit pas les Purespaces. La menace est bien réelle, et ne pas les voir, ne pas savoir ce qu'ils font la rend encore plus présente. De plus, ils ne sont pas la seule menace qui pèse sur Shereen. Elle a peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir protéger les siens, de faire des conneries, de faire du mal à Aramis, son ami... Elle est bourrée de doutes et de failles et pourtant, alors qu'elle pourrait juste se poser et se recroqueviller sur elle-même, elle avance, utilisant son passé et ses doutes pour cela de manière intelligente. Oui, j'aime beaucoup Shereen. Tout comme j'apprécie ce que gravite autours d'elle. J'ai même un petit faible pour Cade, qui semble pour le moment faire parti des méchants dans l'histoire (mais on en sait trop peu sur lui pour en être sûr).

Au final, plus j'entre dans l'univers de Purespace, plus j'apprécie. Il est dur de faire passer beaucoup de chose dans des formats si courts mais Cécile Duquenne y arrive plutôt pas mal, allant même jusqu'à nous révéler un peu du passé de ses personnages tout en faisant avancer le présent. J'ai hâte de pouvoir lire la suite, surtout que comme à son habitude, Cécile nous laisse avec beaucoup de question et une grande envie de lire la suite à cause de ses fins d'épisodes.


Liebster Award

Bonjour,

Récemment, j'ai été taggué par Anatarya, du blog Un Océan de pages. Je trouve toujours amusant de répondre à ce genre de chose même si je ne sais jamais qui taggué par la suite. 


Pour info, rappel sur le Liebster Award, pour ceux qui ne savent plus ou ne savent pas ce que s'est :
  • On répond à 11 questions posées par la personne qui nous a tagué
  • On énonce 11 choses sur soi-même
  • On tague 11 personnes en leur posant 11 questions qu'on aura inventées
Voilà les question d'Anatarya :

Achètes-tu plutôt des livres neufs ou d'occasion ? Je suis plutôt livres neufs. Mais si je tombe sur une bonne occasion ou s'il me faut un livre qui n'est plus édité, je prends de l'occasion.

As-tu tendance à relire les livres qui t'ont plu ? Oui mais pas tous. Autant je peux relire la Roue du Temps, la Petite fadette ou le Seigneur des Anneaux de multiples fois, autant parfois, j'ai adoré un livre à la première lecture et je l'abandonne à la suivante.

Plutôt graphique (BD, manga, comics, etc.) ou écriture pure ? Plutôt écriture pure.

Lis-tu des livres en VO ? Pas encore. J'ai un peu peur de ne pas comprendre ce que je vais lire et puis l'anglais et moi ne sommes plus très amis depuis que j'ai quitté les études.

Quand tu as aimé un livre d'un auteur, vas-tu faire confiance à cet auteur et lire d'autres livres de lui les yeux fermés ? Je dirais oui et non. Oui, parce que généralement, je sais que si un livre m'a plu, les autres auront toutes les chances de me plaire aussi. Non parce que j'ai déjà eu l'occasion de voir que ce n'est pas forcément vrai.

T'acharnes-tu sur un livre avec lequel tu as du mal pour le terminer, ou le laisses-tu en cours de route ? Avant, je m'acharnais, quitte à passer des semaines sur un même livre. Maintenant, je me suis rendue compte que je n'aurais pas assez de toute une vie pour lire tout ce que je voudrais lire. Du coup, si vraiment je n'y arrive pas, je laisse tomber.

T'informes-tu avant de lire un livre ou y vas-tu à l'instinct ? Tout dépend le livre. En fait, j'ai souvent envie d'un livre parce que la moitié de la blogopshère en a parlé et pour me faire mon propre avis dessus. Mais généralement, je prends le premier livre dont la couverture et le titre me plait lorsque je suis devant les étagères de la librairie. Au final, je dirais donc plus à l'instinct.

Quels sont les livres que tu verrais disparaître sans aucun problème ? Aucun. Tous les livres sont importants, pour plein de raison, même le pire navet qui soit ou le livre le plus controversé.

Quel serait pour toi le livre parfait ? Voilà une question difficile. Je dirais un livre qui me face voyager pendant longtemps dans un autre monde, un qui ferait réfléchir, qui ne finirait pas forcément bien, avec des personnages géniaux mais pas manichéens, une intrigue qu'on ne voit pas venir à des lieux à la ronde, une couverture magnifique (signée Aurelien Police tiens, ou Bastien Lecouffe Deharme) et une histoire prenante.

As-tu réussi à finir Le seigneur des anneaux (si tu t'y es attaqué) ? Oui, quatre fois. Ma première lecture remonte à mes dix-onze ans. La dernière a mes dix-huit, il me semble. Entre les deux, j'ai découvert beaucoup de chose qui m'étaient passés sous le nez et surtout j'ai mieux compris l'histoire.

Quel est ton dernier coup de cœur livresque ? Subliminale de Syven, une auteure que j'apprécie beaucoup et la série des Foulards Rouges de Cécile Duquenne, que j'aime beaucoup aussi.

Onze choses sur moi :

J'ai tendance à accumuler un peu tout, les livres, les figurines, les poupées, les carnets... Cela devient un vrai problème dans notre petit appartement. Surtout pour les livres, je n'ai plus de place.

J'ai un énorme projet de roman à écrire, un truc qui me tient au corps depuis très longtemps. Le problème, c'est que je veux qu'il soit parfait de chez parfait, alors je le recommence très régulièrement, sans jamais en voir la fin. C'est con, je connais mon histoire par coeur.

Je fais toujours au moins trois choses à la fois. Je suis incapable de fixer mon esprit sur une seule tache, ça m'ennuie rapidement. 

Je suis quelqu'un de particulièrement timide. J'ai du mal à parler avec les gens que je ne connais pas vraiment. Même sur internet, je n'y arrive pas. D'ailleurs, c'est une des raisons qui fait que je ne laisse quasi aucun commentaire sur les blogs que j'aime. Parce que j'ai toujours l'impression que ça va mal passer, que je n'ai rien à y faire, que la personne ne va pas m'aimer... Et puis, ça me fait rougir.

Je ne tiens jamais mes bonnes résolutions. Il n'y a qu'à voir celle sur les séries prises ici. 

Je suis tête en l'air, mais vraiment. J'oublie tout, tout le temps, même lorsque c'est très important. Par contre, je suis capable de me souvenir d'une parole prononcée par quelqu'un alors que je n'avais que quatre ans.

Je suis très bordélique mais je sais parfaitement où sont rangés mes affaires, du moins tant que ma mère n'a pas la lubie de tout ranger à sa manière.

J'ai toujours de quoi lire sur moi. D'ailleurs, je suis ravie de mettre mise aux livres numériques, mon sac a fait un petit régime et mon épaule à moins mal. Et puis comme mon téléphone me suit partout, j'ai toujours de la lecture.

Ma fille a trois ans, et elle me pique mes livres pour faire comme maman. Généralement, elle prend les plus gros, style les Intégrales du Irone de Fer. Ce qui est cool par contre, c'est que du coup, elle s'interesse aussi à tous les livres que j'ai pu lui acheté et qu'enfin, elle réclame un peu que je lui fasse la lecture.

J'ai toujours lu et j'ai surtout toujours étonné les gens de mon entourage par mes lectures. Très tôt, je me suis attaquée à de grande série adulte, sans que cela ne me pose problème. Faut dire que je n'avais pas vraiment le choix, ma mère en ayant marre de m'acheter un livre tous les deux jours, elle m'a dit de piocher dans les siens. Elle m'en avait interdit certain, mais j'avoue ne pas l'avoir écouter. C'est comme ça que j'ai lu le Seigneurs des Anneaux la première fois ou que j'ai lu mon premier King à onze ans, un peu trop jeune d'ailleurs pour ça.

Je ne sais jamais quoi mettre comme dernière information dans ce genre de tag.


Voilà. C'est donc fini. Je ne tague personne, vu que je ne sais pas trop qui tagguer ni même quelle question posée.
 


mercredi 18 juin 2014

Fire Made Flesh, Les Foulards Rouges, Episode 6, Cécile Duquenne

Comme d'habitude, je me suis jetée sur le nouvel épisode des Foulards Rouges dès sa sortie ce matin. Forcément, à midi, il était fini. Par contre, maintenant, je déprime un peu de me dire qu'il ne reste plus qu'un seul épisode pour finir cette saison 1...

Fire Made Flesh, Les Foulards Rouges, Episode 6, Cécile Duquenne

Editeur : Bragelonne
Collection : Snark
Année de parution : 2014
Format : epub


A lire si :
- Vous avez lu les trois premiers épisodes
- Vous aimez le mélange des styles. 
 
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé les premiers épisodes
 
Présentation de l'éditeur : 
 
Lara et Renaud chevauchent à bride abattue vers le Hubb, dont ils doivent récupérer la précieuse cargaison. C’est sans compter sur la nouvelle menace qui plane littéralement au-dessus de leur tête : l’apparition dans le ciel de Bagne de dizaine de vaisseaux du Parti... Mais que vient chercher le Parti sur la planète-prison ? La vérité sur Renaud, ou le déclenchement d’une nouvelle guerre ? Quoi qu’il en soit, s’évader n’a jamais été aussi vital !
  
Mon avis

Après les révélations de l'épisode précédent, je me demandai ce que Cécile Duquenne allait bien pouvoir écrire pour encore une fois nous en mettre plein la vue. Et après lecture faite, moi, je me demande comment je vais réussir à ne rien spoiler... 

Bref, Lara et Renaud sont partis de l'Hacienda et chevauchent tous les deux dans le désert de Bagne. Ils sont toujours bien décider à partir de là, même si leur plan est un peu chamboulé vu ce qu'il a pu se passer. Sauf qu'en chemin, ils vont tomber sur un représentant d'Evoria qui va leur apprendre que la guerre est plus que proche mais qu'Evoria peut les sauver sous certaines conditions. Voilà donc pour le résumer, sans trop spoiler (et rien que là, j'aurais pu le faire mais vraiment, quand je dis que c'est dur).

Donc après les révélations en nombre de l'épisode 5, nous voici plongé cette fois dans un peu plus d'action et surtout vers le proche dénouement de la saison. N'allez pas croire que ce sixième épisode ne nous offre pas non plus des révélations, elles sont moindre mais il y en a un peu. Une fait son petit effet, à savoir qui sont les mystérieux Evorians. Je dois dire que cela m'a un peu scié. Je m'attendais à beaucoup de chose, mais pas à ça. Ça ? Je vous laisse le découvrir. En tout cas, je ne m'y attendais mais cela prouve que les Foulards Rouges piochent dans beaucoup de genre et cela de manière brillante.
 
L'épisode est tourné vers l'action, entre l'arrivée des vaisseaux du Parti pour la Paix et des Evorians, ainsi qu'entre les conflits déjà connus sur Bagne. Heureusement pour nous, Lara et Renaud se trouvent en plein milieu des deux et nous pouvons suivre le tout facilement. Nous allons assister à quelque combat, dont plus particulièrement un qui nous permet de voir un peu mieux ce que Renaud peut faire. 
 
Nous avons aussi quelques petites réflexions sur le Parti de la Paix et la Terre, tout comme un début d'explication de l'arrangement entre celle-ci et Evoria et du pourquoi ça ne va plus tenir longtemps. Et puis, nous avons un passage qui ravira les lecteurs qui veulent de la romance. D'ailleurs, je ne parlerais pas de ce passage, très sympathique à lire, parce que vraiment, je crois qu'il faut le découvrir par soi-même.

La seule chose que je peux reprocher à cet épisode, c'est le manque de Lara. Bien qu'elle soit présente tout le long, elle m'a paru extrêmement distante de tous les évènements qui arrivent d'un coup. Je ne dis pas là qu'elle ne s'implique pas, ce n'est pas le cas, mais je ne sais pas, j'ai eu l'impression qu'au final, elle se laissait porter par Renaud (bon en même temps, vu comme j'aime Renaud, ça ne m'a pas tant posé de problème que ça). En même temps, je me dis qu'avec tout ce qu'elle a vécu depuis six épisodes, c'est peut-être aussi un peu normal, on va dire que c'est un petit coup de fatigue passagère.
 
Pour finir, je dois bien dire que j'ai hâte d'être à dans un mois. Enfin, oui et non. Non parce qu'il faudra attendre après je ne sais trop combien de temps pour avoir la seconde saison et oui, parce que là, je veux savoir si oui ou non nos héros vont pouvoir quitter Bagne, ensembles et en entiers. Fire Made Flesh m'aura tenu en haleine tout le long et même s'il n'a pas répondu à ma loooongue liste de question (cf l'avis de Mastermind), je dois bien dire qu'il fait parfaitement son travail d'avant dernier épisode.


mardi 17 juin 2014

Pour l'honneur des Mérina, Alex Evans

Ce midi, j'ai eu envie d'une lecture rapide, un truc que je pouvais commencer et finir à l'heure du repas. Mon choix c'est porté sur cette nouvelle d'Alex Evans, dont j'ai lu il n'y a pas si longtemps une novella qui m'avait bien plu.

Pour l'honneur des Mérina, Alex Evans

Editeur : Voy'el
Collection : E-courts
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez une lecture rapide
- Vous aimez les histoires fantasy avec des fantomes
- Mais vous n'aimez pas forcément vous faire peur

A ne pas lire si :
- Vous voulez un univers étendu
- Vous voulez une fin surprenante

Présentation de l'éditeur : 

Améyo, fille d’une famille de riches marchands tombée dans la misère, vivote entre une belle-mère alcoolique et deux belles-sœurs. Criblées de dettes, leur jugement tombe : elles doivent tout rembourser dans trois jours, ou bien elles seront vendues comme esclaves.
En désespoir de cause, la jeune fille décide d’invoquer le fantôme de son grand-père. Il pourra peut-être lui dire où se trouve la pieuvre des Mérina. Ce joyau perdu de la famille leur permettrait de payer tous leurs créanciers.
Sauf que ce n’est pas le bon grand-père qui apparaît…

Mon avis

Alex Evans semble avoir un don pour nous faire pénétrer en quelques paragraphes dans ses univers. C'était déjà le cas pour la Chasseuse de livres, ça l'est aussi pour cette nouvelle. Elle nous plonge rapidement dans l'univers d'Améyo, nous offrant un monde à la fois familier et en même temps avec une pointe d'exotisme matinée d'hindouisme. 

La jeune Améyo est la fille d'un riche marchand déchu. Sa belle-mère, ses demies-soeurs et elle doivent rapidement payer la dette de son père, mort depuis un moment si elles ne veulent pas être vendues comme esclaves. Si la belle-mère ne se rend compte de rien, trop imbibée d'alcool et les deux soeurs ainées essayent de fuir la ville, Améyo, elle va essayer de régler la dette. Pour cela, elle va donc invoquer le fantome de son grand-père pour que celui-ci lui dévoile l'endroit où est caché un des joyaux de la famille. Mais forcément, tout ne se passe pas comme prévu. La jeune fille va découvrir un autre secret de famille qui va bouleverser sa vision des choses et surtout celle qu'elle a de sa famille.

J'ai beaucoup aimé suivre Améyo, qui en l'espace de quelques pages, grandit énormément sous nos yeux.  C'est une jeune fille pleine de principe, intelligente et qui réfléchie vite, loin de l’héroïne trop forte tout de même. Le fantôme qu'elle fera apparaitre apporte une touche de légèreté dans la nouvelle, étant un petit rigolo. Les autres personnages sont pour le moins inexistant, mais cela ne dérange pas sur un format aussi court. 

Le ton de la nouvelle est assez léger, bien qu'elle traite de sujet qui ne le sont pas vraiment. Cela permet de la lire facilement et d'en faire une petite nouvelle vraiment agréable. De plus la chute, même si elle est facile à découvrir avant est plutôt sympathique et clos parfaitement le tout. 

Au final, j'ai vraiment apprécié la nouvelle et elle me prouve une fois de plus que son auteure est particulièrement douée pour créer des micros univers passionnant. J'espère pouvoir la lire à nouveau assez rapidement.

lundi 16 juin 2014

Liavek, Megan Lindholm, Steven Brust, Gregory Frost

J'essaie de faire rentrer Megan Lidholm dans ma bibliothèque depuis quelques temps. J'avoue qu'autant je suis fan de Robin Hobb, autant je connais très mal ce qu'elle a pu écrire avant l'AR. Bref, je fais en sorte de combler cette lagune et ce livre m'y aide un peu

Liavek, Megan Lindholm, Steven Brust, Gregory Frost

Editeur : ActuSf
Collection ; Perles d'épices
Année de parution : 2014
Nombres de pages : 288

A lire si :
- Vous voulez un recueil de nouvelles qui se suivent
- Vous voulez de la magie
- Vous voulez des personnages que l'ont retrouve d'une nouvelle à l'autre

A ne pas lire si :
- Vous voulez du Robin Hobb
- Vous voulez des nouvelles dans le même univers mais qui ne se suivent pas.

Présentation de l'éditeur

Dans la majestueuse cité portuaire de Liavek, les habitants reçoivent une dose de « chance » chaque année, le jour de leur anniversaire. La plupart des gens ne peuvent utiliser ce pouvoir, seuls les sorciers ont appris à le manipuler, souvent à leur propre profit. Kaloo, une jeune orpheline, sent qu’elle pourrait apprivoiser et développer sa « chance », mais comment faire alors qu’elle ignore sa date de naissance ? Taraudée par cette question, elle consulte un mage pour tenter de lever le voile sur ses origines. Commence pour elle une quête initiatique qui l’emmènera sur des sentiers dangereux.Certains mystères devraient rester dans l’ombre...

Mon avis

Avant de parler du livre lui-même, j'aimerais bien parler de Liavek en général. Ce que je vais écrire, je l'ai découvert dans le livre en question. Liavek est un univers crée dans les années 1985 et qui a connu cinq anthologie mêlant les nouvelles de plusieurs auteurs américains dont Alan Moore, Megan Lindholm, Gene Wolf et bien d'autres (dont je ne connais pas même la moitié, je dois bien l'avouer). Tous ont utilisé comme engrais la ville de Liavek pour la faire vivre et les personnages qui apparaissent dans le recueil d'ActuSF ont été repris par d'autres de nombreuses fois. Je dois bien dire que c'est une chose que j'aime beaucoup, ces univers reprit à plusieurs. Je trouve dommage par contre qu'on n'en voit pas plus que cela de nos jours et que les anthologies de Liavek n'aient pas été traduites en français.

Passons à présent au présent livre. Liavek se compose de six nouvelles, deux de Steven Brust, deux de Megan Lindholm, une des deux ci-nommés et une dernière des deux premiers et de Gregoy Frost. Leur point commun est que toutes ensembles, elles nous content l'histoire de Kaloo, une jeune fille orpheline et du Conte Dashif, un noble à la solde du Régent de Liavek. Mises bout à bout, nous suivons donc les deux personnages pour avoir au final une véritable histoire.

Les premières nouvelles sont les nouvelles individuelles. Ne connaissant absolument pas le travail de Steven Brust, j'ai été plutôt contente de le découvrir. J'ai beaucoup aimé son écriture et la façon dont il mène ses deux nouvelles. Concernant Megan Lindholm, j'ai retrouvé ce que j'aimais chez elle ainsi que les thèmes qu'elle aborde régulièrement (la famille, la magie...). J'ai aussi trouvé un début de Robin Hobb (elle ne prendra ce pseudo que dix ans plus tard pourtant) dans la manière d'écrire, un peu différente de ce que j'ai pu lire dans Héritages ou le Peuple des Rennes, un peu plus Hobb finalement. Mais cela est assez minime et me conforte dans l'idée que Hobb et Lindholm sont deux personnalités bien différentes de l'auteure. Les deux dernières nouvelles sont écrites à plusieurs mains (l'une à quatre, l'autre à six). Je dois bien avouer que les styles des auteurs se mélangent parfaitement sans toutefois réellement s'englober. Je veux dire par là que l'on reconnait tout de même ce qui est écrit par Lindholm ou par Brust. Le mélange fonctionne du coup à merveille, offrant, surtout pour la toute dernière nouvelle du recueil, un véritable spectacle.

Mais je dois bien avouer que ce que j'ai le plus apprécié fut de voir comment chaque auteur s'est approprié les personnages tout en gardant leur nature première. Je ne sais pas si c'est Brust qui créa le comte Dashif, mais il semble bien que Kaloo soit une création de Lindholm (du moins, elle ressemble pas mal à beaucoup de ses personnages). Il n'empêche que d'un auteur à l'autre, on retrouve quasi exactement le même personnage, avec ses défauts et qualités, son physique et ses idées. Du coup, ce n'est plus le personnage de tel auteur ou celui d'un autre. Chacun va apporter sa touche, et faire ainsi grandir le personnage. L'alchimie entre les trois auteurs est donc parfaite et nous offre une histoire qui ne souffre que de peu d'erreur de chronologie ou de caractère.

Au final, j'ai beaucoup aimé suivre l'histoire de la jeune Kaloo, partie à la recherche de sa date de naissance mais surtout d'elle-même et du comte Dashif, qui au final, part aussi à la recherche de lui-même et du pardon. Les six nouvelles forment un roman plaisant, emplie de magie dans un univers bien foutu. Le tout forme un ensemble agréable à lire (même si peut-être un peu court du coup) qui donne envie d'en connaitre bien plus sur le monde de Liavek.

Attaque Magique, Kate Daniels, tome 3, Illona Andrews

La série des Kate Daniels est vraiment une série que j'apprécie énormément. J'y trouve beaucoup de chose que j'aime, et j'apprécie beaucoup l'aspect plus urban fantasy que bit-lit qu'on y trouve.

Attaque Magique, Kate Daniels, tome 3, Illona Andrews

Editeur : Bragelonne
Collection : Bit-lit
Année de parution : 2010
Titre en VO : Kate Daniels, book 3 : Magic strikes
Année de parution en Vo : 2009
Format : epub

 
A lire si :
- Vous avez aimé le tome 1
- Vous aimez les héroines fortes
- Vous voulez des monstres mythologiques
- Vous aimez les garous
 
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas un monde futuriste
- Vous ne voulez pas commencer une série qui risque de ne jamais voir ses derniers tomes édités en français et que comme moi, vous êtes une bille en anglais
 
Présentation de l'éditeur :
 
La magie frappe et Atlanta menace de s'écrouler : c'est un boulot pour Kate Daniels.
Engagée par l'Ordre des Chevaliers de l'Aide Miséricordieuse, Kate a tant de problèmes paranormaux à régler ces derniers temps qu'elle ne sait plus où donner de la tête. Pourtant, lorsque Derek, son ami loup-garou, est retrouvé presque mort, elle est confrontée à son défi le plus crucial : trouver l'auteur du crime et déjouer un sombre complot qui implique la communauté des Changeformes... Voilà qui n'arrange pas son planning !

Mon avis:
 
Kate Daniels semble s'être remise des évènements du tome précédent. Elle a reprit une vie normale, du moins pour elle. Mais voilà qu'elle est appelé par Saiman pour regler un petit problème causé par Derek, son ami loup-garou. Elle va alors découvrir les Jeux de Minuit, combats clandestins dont Curran a interdit à tout membre de la Meute de participer. Or Derek veut aller à l'encontre de la loi de Curran. A cause de cela, il va se retrouver à l'article de la mort et Kate va enquêter sur les étranges Moissonneurs, l'équipe qui a battu Derek.
 
Attaque Magique commence un peu lentement. Il faut dire que la première partie du livre, pas tout à fait le premier tiers, est consacré à la découverte par la jeune femme des Jeux de Minuits. C'est un nouvel élément dans le monde de Kate et pas des moindres, surtout qu'il va servir de théâtre à la plupart du livre. Et quel théatre ! Les jeux de Minuit sont les arènes de Rome moderne où s'affrontent les créatures les plus puissantes ainsi que quelques humains. Nous y trouvons énormément de cruauté, de sang et de manigances. Guidé par Saiman, nous allons découvrir tout cela en même temps que Kate et je dois dire que je partage son avis sur tout ça. Une fois que nous avons compris les Jeux de Minuit, l'histoire commence réellement et de manière très dure, avec l'agression de Derek. A partir de là, Kate, avec l'aide de Jim et quelques autres, va partir en guerre contre les Moisonneurs et contre la volonté de Curran.

On retrouve rapidement dans ce tome ce qui m'a plu dans les deux précédents, l'humour, l'action, les ennemis basés sur la mythologie ainsi que des relations "humaines" très fortes et un univers magique qui en met tout de même plein la vue. Les évènements d'Attaque Magique vont aussi nous permettre de répondre à quelques questions et d'avoir la confirmation de qui est réellement Kate (chose dont on se doute tout de même fort à la fin du second tome). Kate prend alors une toute autre dimension et surtout sort un peu du personnage assez mystérieux, et cela pour notre plus grand plaisir. Elle n'en perd pas moins son identité, juste qu'elle devient un peu plus accessible et plus "humaine". Je pense aussi que le fait que Derek soit entre la vie et la mort y fait aussi beaucoup. Les autres personnages, plus particulièrement Jim, Curran et Derek ainsi que Dali, la petite nouvelle du groupe ne sont pas en reste. Nous en apprenons aussi un peu sur eux, et sur leur passé (surtout pour Curran).

L'aspect action, assez présent dans le tome (avec une arène comme décors, c'est peu étonnant en même temps). Nous sommes abreuvés de combat, régulièrement. Pourtant, il n'y a aucun moment où l'on s'ennuie de tant de violence ou alors où l'on trouve que tout se ressemble. D'ailleurs, niveau violence, il y a en a, on ne peut pas non plus passer outre, mais au final, pas tant que ça. Oui, nous avons du sang, des os brisés, des têtes qui volent, mais l'auteure ne s'y attarde pas, ne nous écœurant donc pas avec tout cela.

Et puis, enfin, il y a aussi la mythologie. Encore une fois, Illona Andrews se base sur l'une des nombreuses mythologie de notre monde pour créer son histoire. Après la celte, nous nous plongeons dans la mythologie hindoue. Je ne sais pas si tout ce que l'auteure raconte est très juste ou si c'est très romancé, mais je trouve toujours tout cela vraiment interessant à lire, surtout lorsque c'est Dali (nouveau personnage juste génial, une tigre-garou, quasi aveugle et végétarienne) qui raconte tout ça. Et puis, ça permet aussi un peu de se faire une petite approche de la mythologie hindoue.

Au final, je trouve que ce tome est pour le moment l'un des plus réussi de la série. Le mélange relation humaines, action, mythologie est parfaitement géré et des plus agréables à lire. Il permet aussi de mieux comprendre Kate grâce aux révélations qu'il contient et je ne doute pas que la suite va être des plus passionnantes.

mardi 10 juin 2014

Arcadia, Intégrale, Fabrice Colin

Je n'ai pas lu de livre de Fabrice Colin depuis Comme des Fantômes, en 2012 (c'était au tout début du blog, ça date quand même). A l'occasion du dernier mois du cuivre, Bragelonne a sorti l'intégrale d'Arcadia, je me suis dit que c'était une bonne occasion pour relire du Colin

Arcadia, Intégrale, Fabrice Colin

Editeur : Bragelonne
Collection : Mois du Cuivre
Année de parution : 2014
Nombre de pages : 360

A lire si :
- Vous voulez un texte onirique
- Vous voulez une revisite des légendes arthuriennes et du Londres de l'époque victorienne

A ne pas lire si :
- Vous voulez un récit qui se tient du début à la fin
- Vous n'aimez pas les changements de point de vue, de personnage, de narration

Présentation de l'éditeur

« Votre âme s’est étourdie aux lumières de Londres, et vous avez oublié que Camelot était le coeur d’Arcadia… » Londres, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.

Mon avis :

Je dois bien avouer que j'ai du mal à trouver comment commencer cet avis. Il faut dire qu'Arcadia est un livre pour le moins étrange. Il mélange tant de chose, suit son propre cours qu'au final, je ne sais trop par où commencer. Donc je m'excuse par avance si cet avis ressemble à un gros fourre-tout.

Aracadia, donc, est un diptyque fantastique qui mêlent allégrement fantastique donc, légendes arthuriennes, Alice au pays des Merveilles mais aussi de rêves, du steampunk (à petite dose par contre) et d'art. Bref, un joli mélange qui donne un livre des plus étranges à lire et surtout qui pourrait malheureusement en perdre plus d'un en route. Car bien qu'il suive une "vraie" histoire, on se retrouve vite perdu entre Arcadia, notre monde (du moins ce qu'il pourrait être), le rêve et le reste. 

Arcadia commence de manière très étrange. D'abord, on suit les derniers moments d'un poète, puis nous passons aux quatre principaux personnages, Rossetti, les Morris, Jane et William et Swinburne. Pour ceux qui connaissent le mouvement Préraphaelite, les noms ne doivent pas être inconnu. J'avoue que pour moi, ils l'étaient (mais du coup, je me suis un peu penché sur le dit mouvement). Leur monde nous parait de suite étrange, et c'est bien le cas. Il faut dire qu'ils vivent à Arcadia où la magie existe toujours et où les Sidhe côtoient les humains normaux. Puis, on passe à un autre groupe, celui qui vit à notre époque, dans ce qui pourrait être notre monde. A partir de là, l'histoire prend déjà un peu plus forme et bien que le lecteur puisse toujours être perdu, il commence à comprendre ce qu'il se passe. Ensuite, une fois les fondations posées, si l'on peut dire, c'est partie pour la grande aventure.

Une grande aventure qui m'a beaucoup fait penser à Alice au Pays des Merveilles et de l'Autre Côté du Miroir, dont nous retrouvons d'ailleurs l'auteur dans le livre ainsi que son Dodo. Tout semble parfaitement irréel, absurde pour certaines choses. On ne sait plus où se fini la réalité et ou commence le rêve. A certain moment, je me suis même demandé si notre "réalité" n'était pas le rêve d'Arcadia et non l'inverse. Cette impression de rêve est d'autant plus forte qu'elle est servie par l'écriture de Fabrice Colin, une écriture très poétique, très onirique.

Au final, je dois dire que j'ai beaucoup aimé Arcadia, son monde, ce mélange tellement étrange et la poésie qui en découle. J'avoue mettre perdue plus d'une fois dedans, à relire certains passages, à m'imaginer un monde aussi étrange et beau que celui d'Arcadia. Je pense ne pas avoir commencé par le roman le plus facile de Fabrice Colin, mais cela me conforte dans l'idée que je mettais faite à la lecture de Comme des Fantomes de l'auteur et de ses récits.


jeudi 5 juin 2014

Récapitulatif des séries en cours.

Lors de la prise des bonnes résolutions, j'ai osé dire ça :

Finir au moins une série commencée (et dont je peux trouver les tomes, donc adieu pour le moment le Trône de fer...) avant d'en commencer une nouvelle.

Je crois que cela n'étonnera personne lorsque je vais dire que je ne m'y suis absolument pas tenu durant ses six premiers mois de l'année 2014. Bon, du coup, je fais un petit récapitulatif des séries en cours. Et je me rends compte qu'en fait, j'ai fini 5 séries et que j'en ai commencé 8. C'est pas si mal en fait (si on ne compte pas le fait que forcément, les huits commencées ne l'ont pas été alors que je n'en avais pas finie une autre...)

✔ Les séries finies dont au moins un livre est chroniqué sur le blog
Anonymes, le Livre sans nom (tome 1, tome 2, tome 3, tome 4)
Bordage, Les derniers Hommes (épisodes 1, 2, 3, 4, 5, 6)
Collins, Hunger Games (tome 1, tome 2, tome 3)
Pevel, Les lames du Cardinal (tome 1, tome 2, tome 3)

✔ Les séries finies en cette première moitié de 2014
Sanderson, Fils-de brume (tome 1, tome 2, tome 3, l'Alliage de la Justice)
Jomunsi, Jesus VS Hitler (épisode 1 intégrale)
Desienne, Toxic saison 1 (épisode 1,2,3,4,5,6)
Lynch, Les salauds Gentilhommes (tome 1, tome 2, tome 3)
Gallman, Maeve Regan (tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5)


✔ Les séries que je peux finir car entièrement publiées
 Kurtz, les Derynies (la Trilogie des Magiciens étant le seul chroniqué sur le blog). Me manque à lire La trilogie du Roi Kelson qui dort dans la PAL depuis bien deux ans.
Harkness, Le livre perdu des sortilèges ( tome 1), le tome 2 est dans la PAL depuis le début de l'année.
Herbert, Dune (tome 1, tome 2, tome 3, tome 4), me manque deux tomes
Roth, Divergent (tome 1, tome 2) le tome 3 est dans la PAL depuis peu
Debandt et Fardin, Iluvendal (tome 1), me manque un tome
Gemmel, saga Drenai (tome 1, tome 2, tome 3), me manque 8 tomes
Andrews, Kate Daniels (tome 1, tome 2), me manque deux tomes en VF
Lu, legend  (tome 1), me manque un tome
Zimmer Bradley, La romance de ténébreuse (intégrale 1, intégrale 2) l'intégrale 3 est dans la PAL
Adams, le guide du voyageur galactique (tome 1), me manque 5 tomes
Guittaud, Aquatica (tome 1) me manque deux tomes
Briggs, Mercy Tompson (tome 1, tome 2) me manque 5 tomes
Garriger, Le Protectorat de l'Ombrelle (tome 1) me manque 4 tomes

✔ Les séries dont j'attends des parutions
Petersen, zombis thérapie (tome 1, tome 2) un troisième tome pas encore traduit.
Duquenne, Les Nécrophiles Anonymes (tome1, tome 2)
Martin, Le trone de Fer (intégrale 1, intégrale 2, intégrale 3, intégrale 4)
Gallman, Bad Moon Rising (Episodes 1, 2, 3)
Peschet, La brigade des loups (épisode 1, 2, 3, 4)
Syven, les chroniques de Siwès (tome 1)
Andoryss, Les enfants d'Evernight (tome 1)
Duquenne, Foulards Rouges (Episode 1, 2, 3, 4, 5)
Duquenne, Purespace (Episode 1, 2)
Van Wilder, les Outrepasseurs (tome 1)
Dabat, Sainte Marie des Ombres (tome 1)
Syven, la balance brisée (tome 1)

✔ Les séries que je ne finirais surement pas
Price, Starter (tome 1, nouvelle 1, nouvelle 2)

✔ Les séries qui ne comptent pas
Jordan, La Roue du Temps, parce que c'est une relecture, parce qu'il me manque les trois derniers tomes en VF
Pratchett, les Annales du Disque-Monde, parce que je n'arrive pas à me dire que c'est une série, en fait.


Bref, je crois que je vais mettre ce petit récapitulatif sur la barre d'accueil, histoire de me le garder bien en vue. Et surtout, que je vais enfin me mettre à respecter la résolution de l'année. Pas de nouvelles séries avant d'arriver à huit finies ou du moins à huit avec celles dont j'attends des parutions (dire que j'ai dans la PAL un autre feuilleton de chez Walrus...)

Sur les Dents, Maeve Regan, tome 5, Marika Gallman

Bon ben voilà, encore une série de finie. Cette fois-ci c'est la série de Marika Gallman, ma première série "bit-lit" (enfin, moi je dirais plus urban fantasy, mais gardons la dénomination de Milady). Et je dois bien dire que je suis encore une fois tristounette de quitter Maeve et son petit monde.

/!\ Spoiler !! (même dans la quatrième de couverture, si tu n'as pas lu le tome 4 (et les précédents aussi tiens), oublie de lire cette chronique)

Sur les Dents, Maeve Regan, tome 5, Marika Gallman

Editeur : Milady
Collection : Bit-lit
Année de parution : 2014
Format : epub

A lire si
- Vous avez aimé les tomes précédents
- Vous aimez les vampires
- Vous aimez les héroïnes forte mais qui peuvent douter
 
A ne pas lire si
- Vous voulez du vampire traditionnel
- Vous n'aimez pas la vulgarité et la violence
- Vous voulez une vraie fin heureuse
 
Présentation de l'éditeur :

e vous avais déjà dit que, avant, ma vie était simple et que je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre ? Eh bien, ça fait longtemps que je n’en ai pas vu, de barman.
Je croyais vraiment avoir chassé le mal ultime de ma vie une bonne fois pour toutes et mériter des vacances que je comptais prendre. Mais non.
Heureusement, j’ai une courte longueur d’avance dont je compte bien tirer parti. Car il est hors de question que je reste une proie facile. Cette fois, je serai le chasseur.
Cette fois, je serai l’illusion.

Mon avis 

Je déteste finir une bonne série. Surtout quand j'ai fini par m'attacher un peu trop aux personnages et à l'univers. Dès la lecture du tome 1, je l'avais dit, Maeve Regan s'est addictif. Trop même. Parce que comme toujours, je m'étais dit que j'allais prendre le temps pour lire ce dernier tome. Tu parles... C'est bien simple, j'ai lu le matin, j'ai lu le midi, j'ai lu le soir. En fait, j'ai lu chaque fois que j'avais cinq minutes devant moi. Du coup, je n'ai pas pris le temps. Et de toute façon, je n'aurais pas pu. Parce que Marika Gallman ne nous laisse pas le temps de le faire. Je voulais essayer de faire un avis sans spoiler, mais heu, c'est assez compliqué en fait. Parce que même si à la fin du tome 4 on se doute de beaucoup de chose, ça nous tombe sur le coin de la gueule dès le début du tome 5. Alors, oui, forcément, si tu vous  n'avez lu que le premier tome, voire le deux, il veut mieux stopper là. Par contre, si le spoiler ne vous fait pas peur...

Allez, c'est parti. Donc, dès le départ, Maeve nous annonce que Victor est en vie. Bon, l'effet de surprise n'était pas là pour moi, je m'en doutais (l'une des rares choses dont j'étais sure en fait). Autre bon point pour moi, j'avais aussi compris pour Rosita. Bon par contre, pas trop pour le reste (ce qui est couillon lorsqu'on compris qu'est Rosita). Et je dois dire que Marika Gallman semble avoir le même gout pour l'illusion et la surprise que Victor. Non parce que vraiment, je ne m'attendais pas forcément à découvrir qu'un des personnages étaient en fait Victor (non je ne dirais pas qui !). Du coup, voilà notre héroine et sa petite bande reparties pour tenter un régicide et cela en très peu de jours.

D'ailleurs, heureusement finalement que cela se passe sur, en gros, une semaine, vu ce qu'il va se passer. Parce que l'auteure ne nous épargne rien. Mais vraiment rien. Allant de surprise en surprise au fur et à mesure que toutes les questions que l'on s'était posé durant les quatre premiers tomes, nous allons découvrir des choses vraiment pas fun pour Maeve ou ses camarades. Toutes ses révélations sont entrecoupés par de l'action. D'ailleurs, il y a en a beaucoup dans ce tome. Le dernier combat est généralement le plus long, et celui-ci dure tout le long du roman. Il n'est d'ailleurs pas que physique. Entre Victor et Maeve, c'est aussi la guerre psychologique et je dois avouer que jusqu'au bout, j'ai eu du mal à savoir qui aurait le dernier mot.

Il faut dire que Victor prend soudainement beaucoup plus de consistance que dans les autres tomes. Peut-être parce que pour une fois, c'est bien lui que l'on a en face ? Si je devais choisir mon méchant préféré, il ne serait pas loin de la pole position, vraiment. Mais il n'est pas le seul personnage interessant du lot. Je pourrais là, maintenant, parler pendant un moment de Connor. Au début de la série, je ne l'aimais pas. Il m'a fallu attendre la fin du tome 3 pour prendre conscience qu'en fait, ce petit con, je l'adorais. Et je l'adore encore plus maintenant. Je trouve que c'est le personnage ayant le plus évoluer durant toute la saga et dans le bon sens. Il est passé de simple second rôle, derrière Victor, à personnage ayant beaucoup d'importance, derrière sa sœur cette fois.

En parlant des personnages, j'ai aimé la fin que leur offre à tous Marika Gallman. Déjà, parce que certains ne s'en sortiront pas. Il fallait sans douter, l'auteure n'a jamais fait dans la fin heureuse pour cette série et puis, elle est sadique, comme son méchant. Je trouve que pour chacun d'eux, leur fin est vraiment en adéquation avec le personnage et son caractère (sauf peut-être celle pour Lala, mais elle est plutôt ouverte donc...). D'ailleurs, je suis ravie que Marika Gallamn n'offre pas un vrai Happy Ending à Maeve. Cela reste aussi dans la continuité de la série. Je pense que son choix entre Lukas et Trevor est parfaitement justifié même si moi, j'aurais eu un faible pour l'un de deux (j'aime les bads boys, que voulez-vous ?). Par contre, j'avoue avoir trouvé dommage que finalement, nous nous concentrons surtout sur le trio Maeve, Victor, Connor. J'aurais voulu plus de Lukas et de Trevor, plus d'Elliot aussi.

Sur les Dents nous offre dons le dernier tour de piste de Maeve et de ses amis. Il le fait très bien, clôturant une série qui m'aura tenu en haleine jusqu'au bout, et surtout qui m'aura voulu quelques regards étranges lorsque je lisais tranquillement au café et que je tombais sur un passage drôle, un jeu de mot qui m'a plu ou que je me mettais à parler seule (un défaut qu'il faudrait que je gomme ça). J'ai trouvé dans cette série beaucoup de chose que j'apprécie. Une héroïne qui n'a pas froid aux yeux mais qui reste humaine, des histoires d'amour (qui ne finissent pas forcément bien), un super méchant et un petit con à baffer (Connor, je t'aime !), le tout avec de l'action et de la réflexion. Bref, je suis triste de quitter tout cela. Mais je me dis qu'il me reste Bad Moon Rising à lire (lorsque les trois derniers épisodes sortiront enfin (oui, ceci est un appel)), et que je suis sure que Marika Gallman a d'autres projets, tout aussi passionnant que Maeve. Et puis, je pourrais toujours relire la série. Parce qu'il faut avouer qu'après la lecture de ce dernier tome, j'ai bien envie de les relire tous d'un coup pour mieux comprendre ce que j'ai loupé.




lundi 2 juin 2014

Terminus Dubai, Episode 6, Toxic, Stephane Desienne

Et voilà, j'ai fini la saison 1 de Toxic. Et comme pour les séries TV que je regarde (et il y en a très peu), je suis un peu tristounette de quitter pour un temps cet univers. Bon le temps sera court, je me suis gardée en réserve la nouvelle MonaZtère pour le mois prochain...

Terminus Dubai, Episode 6, Toxic, Stephane Desienne

Editeur : Walrus
Collection : Série
Année de parution : 2014
format : epub

A lire si :
- Vous avez aimé les précédents épisodes
- Vous voulez du zombies
- Vous voulez aussi de l'alien
 
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas voir les humains comme des marchandises
 
Présentation de l'éditeur :
 
Une alliance inédite entre humains et extra-terrestres est peut-être sur le point de naître, et Elaine n’y sera peut-être pas totalement étrangère : prisonnière de la plate-forme pétrolière du site A, elle joue son va-tout en aidant l’alien Jave. Mais trouver un antidote au terrible virus qui dévaste l’espère humaine n’a jamais semblé être une issue aussi proche, aussi possible. Au bout du tunnel, les hommes finiront peut-être par entrevoir la lumière.
Mais alors que la seconde partie du groupe est aux prises d’une terrible attaque du Révérend et de ses sbires, qui n’hésitent pas à employer des zombies contre leurs semblables, l’étau se resserre. Les murs de la villa-forteresse auront-ils été suffisamment épais pour protéger nos héros ? Les assaillants en seront pour leurs frais. Car alors qu’ils pénètrent dans la maison, une surprise les attend.

Mon avis 

Voilà un final que j'attendais avec impatience. Je n'aurais pas cru lorsque j'ai commencé la série que je m'y attacherait autant. Au départ, ce n'était pas gagné entre Toxic et moi. Je crois l'avoir déjà dit, les histoires de zombies s'étaient pas trop ma came. J'en lisais mais sans plus. Puis Stephane Desienne est passé par là et son savant mélange entre alien et zombies m'a fait changer d'avis. Me voilà donc après presque six mois de lecture de la série (à coup de un épisode par mois sauf pour ce mois-ci) finissant la saison 1 et espérant que la deux ne tardera pas.

En essayant de ne pas spoiler, du moins pas trop, je peux dire que ce final est juste "wahou!". Il faut dire que nous avions laissé tout le monde, humains et aliens, dans des situations pas franchement simples. Elaine avait fait la connaissance de Jool, un autre Lyniens, et avait retrouvé Hector, Le reste du groupe faissait face au Révérend et à ses hommes, tandis que Jave devait faire face au Primark qui lui-même se retrouver avec ce qui pourrait être une invasion sur les fesses. Bref, rien n'allait pour personne. Et rien ne va non plus dans cet épisode là. Elaine semble sortir un peu son épingle du jeu, mais en fait pas vraiment, quand aux autres, leurs problèmes ne font qu'augmenter. Tout cela nous offre un dernier épisode empli de stress et de tension et cela jusqu'à la toute fin (et quelle fin d'ailleurs !).

Et entre le stress et la tension, vraiment palpable, voilà les révélations qui arrivent et les réponses à toutes nos questions (ou presque). Je dois dire que je suis plutôt contente d'avoir trouvé en avance pour un certain personnage (cela faisait déjà deux ou trois épisodes que ça tournait dans ma petite tête). Nous apprenons aussi pas mal de chose sur les aliens, la motivation de Jool et de Jave, pourquoi les empoisonneurs sont là etc.

Du coup, je suis restée scotchée à mon ipad durant quasiment toute la seconde partie de l'épisode, allant, aussi stressée que les personnages, vers la fin. Une fin bien menée et absolument angoissante. Parce que l'auteur nous offre une fin des plus ouvertes, présageant une seconde saison encore plus énorme que cette première saison.

Au final, je dois bien dire que Toxic est une putain de bonne série. Il m'a fallu un moment pour vraiment accrocher, deux épisodes au moins, mais une fois que ce fut le cas, j'ai eu du mal à la lâcher. Elle mêle parfaitement zombis et aliens, clichés repris pour mieux être détournés et personnages travaillés. Si vous aimez tout cela, jetez-vous dessus, elle en vaut vraiment la peine.
 

Subliminale, La Balance Brisée, Tome 1, Lise Syven

Syven (parce que je n'arrive pas à mettre Lise devant, la faute à ses deux premiers livres) est pour moi un auteur que j'apprécie tout particulièrement depuis Au Sortir de l'Ombre. C'est elle qui m'avait redonné le gout à la lecture il y a quelques années et j'avoue la suivre avec une affection toute particulière. Alors lorsqu'elle sort une saga pour la jeunesse, je ne me pose pas trop de question, je me jette dessus.

Subliminale, La Balance Brisée, Tome 1, Lise Syven

Editeur : Castelmore
Collection :
Année de parution : 2014
Nombre de pages : 464

A lire si :
- Vous aimez la littérature jeunesse et plus particulièrement Harry Potter
- Vous voulez de la magie
- Vous voulez une héroine qui pourrait presque être vous

A ne pas lire si :
- Vous voulez de la grosse bestiole
- Vous voulez une prophétie

Présentation de l'éditeur :

Mystères et sortilèges ! Élie vient de perdre ses deux parents dans un accident de voiture. Depuis, rien ne va plus. À la maison, son frère Karl nourrit une obsession absurde pour les canards en plastique et sa tante Magalie se met à fabriquer des badges à la chaîne. Le jour où l'adolescente surprend des messes basses entre eux deux où il est question d'un Ordre mystérieux et de sortilèges, elle se demande si elle n'est pas la seule personne saine d'esprit de sa famille ! Ou alors... cela pourrait signifier qu'elle aussi serait une magicienne. Et si la mort de ses parents n'était pas vraiment due à un accident ? Élie va mener l'enquête pour découvrir la vérité avec l'aide de son frère, de sa tante mais aussi de ses camarades de collège...

Mon avis

J'avais une grande peur lorsque j'ai commencé le livre. Peur dût au résumé en premier lieu mais aussi à la première critique du livre. Celle d'avoir affaire à une pseudo-copie d'Harry Potter. Il faut dire que quand comme moi (ou presque du moins), on fait partie de la génération Potter, tout livre y ressemblant de près ou de loin nous semble un peu fade. En même temps, c'est Syven et je sais à quel point elle est capable de faire de très bon roman. Tu imagines bien que cette peur est partie rapidement, dès les premières pages du livre. 

Subliminale nous raconte l'histoire d'Elie. La jeune fille vient de perdre ses parents et nous entrons dans sa vie juste après l'enterrement. Pourtant, nous évitons déjà le premier écueils, celui de la pauvre orpheline. Bien qu'Elie et son frère Karl n'ont plus de parents, nous n'avons pas le droit à la super complainte qui pourrait aller avec (et autant dire qu'ayant commencé le livre alors que le lendemain, j'enterrais ma grand-mère, cela m'a fait vraiment plaisir). La jeune fille va surprendre d'étranges conversations entre son frère et sa tante, devenue leur tutrice légale. De fils en aiguille, elle va se découvrir mage et surtout va mener l'enquête pour retrouver un étrange artefact et trouver qui a tué ses parents.

Comme toujours, Syven a soigné ses personnages. La jeune Elie, treize ans, ressemble à presque toutes les adolescentes de son âge (sans parler de ses pouvoirs). Elle est gentille, un peu peste parfois, mais au final, ça pourrait être moi lorsque j'avais son âge. Et elle a de vrais relations avec les jeunes de son âge. Son frère n'est pas en reste, tout comme sa tante et ses amies. Ils sont tous parfaitement caractérisés et je doute fort que personne n'arrive à s'identifier à l'un d'eux. L'aspect relation est vraiment important dans le roman. Que se soit entre frère et soeur, entre ado et adultes ou entre amis. si on enlève le côté magique de l'histoire, c'est vraiment la chose qui frappe dans le roman. Et ce qui en fait aussi un très bon roman jeunesse.

Passons au côté magique de la chose, celui qui me faisait un peu peur, parce que je ne voulais pas tomber dans du Harry Potter. Et bien justement, nous sommes loin du Sorcier anglais. Déjà pas de formule super simple, pas de baguette magique non plus. La magie du monde d'Elie est bien plus intéressante, divisée en plusieurs classes (un test est même proposé à la fin du livre pour savoir quelle sorte de mage nous sommes), elle se pratique de manière plutôt intuitive et sans fioriture. L'organisation des mages, même si finalement à peine entrevue, semble tout aussi intéressante, et j'avoue espérer en découvrir plus sur celle-ci lors des prochains tomes.

L'histoire n'ont plus n'est pas en reste. Les découvertes d'Elie sur qui elle est mais aussi son enquête pour trouver l'artefact et le meurtrier de ses parents sont passionnantes et les rebondissement plutôt bien foutus, amenant ainsi le lecteur, jeune ou non, dans une aventure complexe. Et même si personnellement, j'ai vu la fin venir un peu trop vite, je trouve l'intrigue bonne et passionnante (j'ai l'impression que je me répète moi).

Et enfin, j'avais envie de parler de certains thèmes, enfin surtout un, apporté dans le livre, celui du deuil. C'est une chose que j'apprécie régulièrement dans les livres jeunesse ou Young Adult, cette façon d'apporter des thèmes tristes (j'en parlais d'ailleurs ). Je ne suis pas sure que dans un roman plus adulte, cela serait si bien passé, et surtout aurait été dit avec les mêmes mots. Elie nous fait part de sa peine, essayer de ce l'expliquer, de vivre avec tout en oubliant pas. C'est un moment très dur pour elle, pour son frère. Comme je le disais, j'ai lu le livre alors qu'on allait enterrer ma grand-mère. J'ai beau avoir 28 ans et non 13 comme Elie, mais les mots que posent Syven sur la douleur d'Elie m'ont vraiment touché.

Pour conclure, j'espère que la Balance Brisée connaitra un succès aussi bon que Harry Potter. Elie et ses amis le mérite bien. Syven a su écrire un roman fantastique jeunesse qui tient bien la route, nous offre un vrai univers cohérent, des personnages fort sympa et une histoire des passionnantes. Vivement le prochain tome (ainsi que vivement le tome 2 des Chroniques de Siwés)

Et puis, une fois n'est pas coutume, une petite photo du livre à la maison, prise spécialement pour Syven (il faut lire le livre pour comprendre)