vendredi 29 juin 2012

Les derniers hommes, épisode 3, les légions de l'apocalypse, Pierre Bordage

Et je continue tout doucement à lire la saga des Derniers hommes. 

Attention, spoiler sur les tomes précédents

Les derniers hommes, épisode 3, les légions de l'apocalypse, Pierre Bordage

Edition : Au diable Vauvert
Année de parution : 2010 au diable vauvert, 2000 chez librio
Format : Epub
Poids : 265 ko
A lire si :
- Vous avez aimez le premier tome
- Vous aimez le post-apocalyptique
- Vous voulez un peu d'action
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé le premier tome
- Vous cherchez de la romance
Présentation de l'éditeur
Grâce à Solman, une partie du peuple de l'eau a pu se sortir du piège de Galice et venir en aide à deux Albains, Ibrahim et Kadija, cernés par une nuée de sauterelles venimeuses. Mais tandis que les Aquariotes entament leur périlleux voyage dans l'hiver du Nord, la nouvelle se confirme qu'une guerre totale a été engagée contre les peuples nomades.
L'apocalypse est en marche.
Le danger ne vient plus seulement d'une nature hostile, ni d'un adversaire acharné à leur perte, mais des Aquariotes eux-mêmes. Une terrible menace plane alors sur Solman, soupçonné de folie, et sur les deux Albains, jugés indésirables. Pourtant, la clef du salut se cache peut-être dans l'esprit de la troublante Kadija. A-t-elle été envoyée pour aider les derniers hommes à vaincre les légions de l'Apocalypse ?
Mon avis
Bon plus j'avance dans la série, plus je l'apprécie. Elle gagne vraiment en puissance au fur et à mesure de l'avancement des épisodes et ce tome trois est encore mieux que les deux premiers.

Après la découverte des deux Albains, le peuple aquariote continue son long exil vers le nord. Durant le trajet, quelqu'un empoissonne Kadija, Raïma décide d'adopter Glenn et Solman essaie de redonner confiance au peuple. Pris au piège par une explosition volcanique dans le massif central, il est obligé de se rendre dans une ancienne fortresse trouvait par Solman. Là, le peuple de l'eau se reconstruit petit à petit autours des deux derniers restant du conseil.

Dans cet épisode, nous nous concentrons un peu plus sur les personnages et surtout sur Solman, toujours en proie à de multiples doutes. Le personnage s'étouffe encore un peu plus. D'ailleurs, c'est aussi le cas pour Moram, l'un des chauffeurs qui lui voue une confiance aveugle. Par contre, nous en apprenons beaucoup moins sur Raïma ou sur Chak, ce que je trouve dommage. Mère Gwenuver refait une apparition et on la découvre encore plus manipulatrice qu'avant.

Pour les nouveaux personnages, finalement, nous n'apprenons presque rien de Kadija, rapidement empoissonnée et donc réduite encore plus au silence durant plus de la moitiè du livre. Ishmahil n'est pas forcément très présent non plus mais on le soupçonne rapidement d'être plus que ce qu'il veut bien dire. Quant à Glenn, le jeune garçon rescapé du relais de Galice, il n'est pas aussi présent que je l'aurais souhaité malgré le rôle que lui donne Bordage dès le début du livre.

La première moitié du livre se passe toujours durant l'exode du peuple nomade, la seconde par contre voit les aquariotes obligés de se sédentariser un peu, au moins pour l'hiver. L'idée n'est pas du tout mauvaise, surtout que du coup, Bordage passe un peu plus de temps à nous expliquer certaines coutumes de ce peuple, comme celle de adoption.

Cette situation permet aussi de voir l'évolution de la mentalité aquariote, évolution du au père Irwann et à la mère Gwenuver, en guerre contre Solman mais aussi du à Raïma, toujours aussi folle de jalousie. Du coup, Solman est vu comme un fou par le peuple et sa relation avec lui se dégrade tout au long du roman. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié de la voir se dégrader comme ça, petit à petit et pas d'un coup.

Par contre, ce tome ne répond pas vraiment aux questions que l'on se pose dans le deux. On ne sait toujours pas qui sont réellement les Albains, pourquoi ils sont là. Ni qui a pu tuer les parents de Solman. A la place, on s'en pose d'autres. Je suppose que le prochain tome nous aidera un peu à y répondre.

Finalement, j'ai aimé ce troisième épisodes, plus que les autres, par cet aspect psychologique des personnages même si à part l'éruption volcanique et la fin, il n'y a pas vraiment d'action. Les personnages s'étoffent un peu plus et c'était je trouve un peu ce qu'il manquait aux deux autres.
A présent, je m'en vais télécharger l'épisode 4...

Des choses Fragiles, Neil Gaiman

Et voilà un nouveau Gaiman a mon actif. Cette fois, il s'agit donc d'un de ses recueils de nouvelles.

Des choses Fragiles, Neil Gaiman

Edition : J'ai lu
Collection : fantastique
Année de parution : 2010 chez J'ai lu, 2009 au Diable Vauvert
Titre en VO : Fragile things
Année de parution en VO : 2006
Pages : 477

A lire si
- Vous aimez les nouvelles
-Vous aimez les fantômes

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les nouvelles

Présentation de l'éditeur

Des choses fragiles Nouvelles et merveilles Rencontrer les Grands Anciens dans les rues de Londres, goûter la chair de l'oiseau-soleil d'Égypte, survivre aux antivirus de la Matrice, voilà un aperçu des voyages auxquels nous invite Neil Gaiman, dans autant de fables tragiques et grotesques, de poèmes doux et cruels, de récits terribles et merveilleux, où réalité et fantasme s'accouplent à l'ombre de Conan Doyle, H.P. Lovecraft, C.S. Lewis ou encore Ray Bradbury. Une mosaïque de sons, d'odeurs, d'idées, d'échos, de souvenirs éphémères, de choses fragiles à garder précieusement dans le grenier...

mon avis

Il est toujours très compliqué de donner un avis sur un ensemble de nouvelles qui parfois non rien en commun à part leur auteur ou le genre. C'est donc pour cette raison, en plus de celle que cela me permettra de retrouver facilement certaines nouvelles, que j'ai décidé de parler de chacune des nouvelles.

Une étude en vert
Cette nouvelle parait être un remix d'une étude en rouge de Sir Conan Doyle. Tout y est, le détective, son ami, Baker Street, l'enquête ressemblant à celle d'une étude en rouge. Et pourtant... Neil Gaiman nous plonge dans une étrange nouvelle où personne ne semble être qui il devrait être.
Bon j'avoue par contre que n'étant pas une experte de Holmes, j'ai du lire un peu de critique pour comprendre certaines choses.

La Grand'roue Féérique
Un petit poème mettant en scène un homme et une fée. J'ai bien aimé mais je me demande toujours dans ce cas-là si ce n'est pas mieux de le lire en VO

La présidence d'Octobre
Dans cette nouvelle, nous avons deux histoires en une. La première raconte un feu de camp à la manière scout avec pour protagonistes les mois de l'année, la seconde, racontée par Octobre, raconte l'histoire d'un petit garçon s'enfuyant de chez lui et rencontrant un autre petit garçon, mort lui. Elle fait beaucoup pensé à Nobody Owens.
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle-ci même si on ne sait pas vraiment comment cela se finit pour le petit garçon.

La chambre dissimulée
A nouveau un petit poème. D'après l'introduction, c'est une histoire de Barbe-bleue. J'y est surtout vu l'histoire d'une personne sombrant vers la folie.

Les épouses interdites des esclaves sans visages dans le manoir secret de la nuit redoutable
Cette nouvelle m'a un peu perturbée dans le sens où j'ai eu beaucoup de mal à comprendre là ou Gaiman voulait réellement . D'ailleurs, je l'ai du coup relus deux fois pour comprendre et finalement, j'ai beaucoup apprécié. Elle nous compte l'histoire d'un auteur vivant dans un monde d'épouvante essayant d'écrire un récit réaliste donc fantastique pour lui, tout cela dans un manoir peuplé par des fantômes et autres étranges créature.

Le chemin caillouteux du souvenir
C'est une histoire de fantôme ici aussi mais assez frustrante (il le dit lui même d'ailleurs dans l'introduction). Elle ressemble beaucoup à un témoignage sur un fait divers et j'avoue qu'elle me laisse carrément sur ma faim avec une fin trop abrupte.

L'heure de la fermeture
Un homme raconte une étrange histoire dans un club. Ca parle de fantôme et de maisonnette de jeux qui semble hantée. Une petite histoire que j'ai bien aimé.

Devenir Sylvain
Encore un petit poème cette fois sur un homme qui voudrait devenir un elfe des bois. Court mais sympa.

Amère mouture
Une petite histoire sur les zombies où finalement on en voit très peu. C'est surtout l'histoire d'un homme piquant l'identité d'un autre. J'ai beaucoup aimé le nom des chapitres de la nouvelle, qui sont tous une citation connues

Les autres
Un gros coup de coeur pour cette nouvelle en forme de ruban de Mobius. Elle parle d'enfer et de purgatoire. J'ai aimé le thème mais aussi la manière dont il a été traité.

Souvenirs et Trésors
Ici nous suivons l'homme de main d'un homme fort riche. Cet homme souhaite acquérir le plus bel homme du monde pour son propre plaisir. J'y ai apprécié de découvrir un homme qui n'a aucun remords du tout mais qui fait tout pour "plaire" à son patron.

Les bons garçons méritent une récompense.
Un jeune garçon se découvre soudain particulièrement doué pour la contrebasse, instrument qu'il a choisi juste parce qu'il trouvait amusant de se tenir debout à côté. Un petit moment de magie qui ne dure pourtant pas. Une histoire agréable à lire.

La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch
Un cirque étrange s'installe en ville. Un groupe d'amis va le voir. Ce qu'il s'y passera changera l'un d'eux d'une manière irréversible. Une très bonne nouvelle pour moi, surtout que le thème du cirque et des freaks me plait beaucoup.

D'étranges petites filles
Il s'agit en fait de courtes histoires illustrant d'après ce que dit Gaiman dans son introduction un album de Tori Amos. Ce sont généralement des histoires assez tristes mettant en scène des enfants ou des femmes. J'en ai aimé quelques unes, d'autres m'ont semblé un peu trop stéréotypées.

La saint valentin d'Arlequin
Que se passe-t-il lorsqu'Arlequin tombe amoureux pour la saint valentin? Et bien il offre son cœur. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu pour lui. Une histoire sympathique dont j'ai beaucoup aimé le retournement de situation à la fin.

Boucles 
Un nouveau petit poème mettant en scène un père parlant du conte de boucle d'or et des trois ours. Une belle déclaration d'amour à un enfant.

Le problème de Susan
Lors d'une interview une professeur parle du problème de Susan dans Narnia à une jeune journaliste.
J'avoue que je me pose quelques questions sur cette nouvelle-ci, à savoir surtout est-ce que le professeur n'est pas la Susan de Narnia ?

Instructions
Encore un poème qui se place dans l'univers des contes de fées. Si jamais vous tombez dans cet univers, suivez donc les instructions de ce poème.

Qu'est-ce que tu crois que ça me fait ?
Un amour qui tombe à l'eau, une déception et voilà qu'une petite gargouille vient protéger le cœur du malheureux. J'avoue qu'elle ne fait pas partie de mes nouvelles préférées pourtant le thème me plaisait bien.

Ma vie
Un monologue d'alcoolique sur sa vie, tout cela en poème. Intéressante mais sans plus pour moi.

Quinze cartes peintes d'un tarot vampire
J'ai beaucoup aimé la description de ces quinze cartes, surtout celle de la papesse en fait. Toute décrive des vampires qui parfois n'est pas celui que l'on croit.

Nourrir et manger
Une histoire de cannibalisme et de vie éternelle assez dérangeante. J'ai aimé la manière dont elle est raconté et j'avoue que sa fin m'a fait frisonner.

Le croup de l'inventeur de maladie
Une nouvelle décrivant les symptômes d'une maladie imaginaire sauf que l'inventeur de maladie qui l'a décrit en est atteint. Vraiment interessant.

A la fin
Ce court texte est une petite réinterprétation biblique.

Goliath
Ce texte-ci se situe dans l'univers de Matrix. Pas de Némo ni autre ici, juste un homme choisit par le "monde" pour le sauver. Histoire pleine de situation de "déjà-vu" écrites de manière vraiment sympathique et pourtant assez loin du film.

Pages d'un journal trouvé au fond d'une boite à chaussures laissée dans un bus quelque part entre Tulsa, Oakland et Louis-ville, Kentucky
Je crois que Gaiman aime les titres longs... Cette nouvelle est une nouvelle d'introspection pour le personnage principal, en quête d'une fameuse Scarlet mais qui finalement semble plus se trouvait elle.

Comment parler aux filles pendant les fêtes
Une petite nouvelle toute mignonne où un jeune garçon essaie de draguer durant une fête où les jeunes filles semblent réellement très étranges puisqu'elles sont en fait des extra-terrestre en voyage scolaire.

Le jour de l'arrivée des soucoupes
C'est encore un poème qui lui raconte ce qu'il peut se passer alors qu'on attends patiemment ou pas d'ailleurs devant son téléphone un appel important ou pas d'ailleurs.

L'oiseau-soleil
Dans cette nouvelle, nous suivons des Épicuriens, amateur de n'importe quel mets à la chasse à l'oiseau-soleil afin de pouvoir manger la dernière créature qu'ils n'aient pas mangé. Mais la plupart des membres ont un mauvais pré sentiment quant à l'oiseau-soleil.  C'est une nouvelle très sympathique que j'ai bien aimé.

Inventer Aladdin
Un nouveau poème. Ici, nous suivons comment Shéhérazade a crée les contes des milles et une nuit en partant simplement de mot qu'elle a pas rencontré comme le sésame au marché. Un poème sur l'imagination que j'ai aussi beaucoup aimé

Le monarque de la vallée
Ceci est le court roman du recueil. Je me suis demandé si j'allais vraiment le lire, vu que son personnage principal est un personnage d'American Gods que je n'ai pas lu. J'avais peur de me spoiler. Finalement, je l'ai lu et finalement, il semble que je me suis spoilé. Tant pis pour moi, mais je préfère mettre en garde.
Donc nous suivons Ombre en Écosse. Celui-ci est approché par un autochtone qui lui demande s'il ne voudrait pas surveiller une fête durant le weekend contre une grosse somme d'argent. Malgré quelques réticence, il accepte et finit par rencontrer Smith et M. Alice (que nous avons déjà vu dans la nouvelle Souvenirs et Trésors). On s'en doute tout ne se passe pas comme Ombre l'espèrait.
J'ai beaucoup aimé ce court roman (ou longue nouvelle). L'ambiance m'a beaucoup plus, le personnage d'Ombre est très interessant et sa rencontre avec Smith et M. Alice m'a beaucoup plus. Il est par contre dommage que le format soit si court, je commençais vraiment à apprécier tout ce petit monde et puis pouf, c'était la fin.


En conclusion, j'ai donc pas mal apprécié ce recueil de nouvelles. L'univers de Gaiman est réellement riche, ce dont on ne peut vraiment se rendre compte avec ces romans (surtout que je n'en ai lu que deux...). Il a de très bonnes nouvelles et des un peu moins bonnes, mais dans l'ensemble, je ne me suis pas ennuyée comme ça peut parfois être le cas.

jeudi 28 juin 2012

Découverte : le Prologue de la Guerrière fantôme de Syven

Tout le monde connait mon amour pour les écrits de Syven ? Et bien aujourd'hui est un super jour pour moi puisque Syven nous fait partager le prologue de son nouveau livre, la guerrière fantôme. Voici le lien où vous pouvez le lire :

Prologue de la Guerrière Fantôme de Syven

Autant vous le dire, j'ai plus que hâte de lire la suite. J'espère donc que la Guerrière fantôme trouvera rapidement un éditeur.

mardi 26 juin 2012

Top ten Tuesday : Les 10 livres qui vous remontent le moral rien que d'y penser

Aujourd'hui un nouveau top ten tuesday, toujours repris en français par Iani.
Nous parlerons donc des :

10 livres qui vous remontent le moral rien que d'y penser

Je l'avoue j'ai failli faire une liste uniquement avec des Pratchett, du coup, j'ai tout de même réfléchi un peu plus pour trouver d'autres livres remontent moral. Bon comme toujours, ils ne sont pas classés par ordre de préférence

10. Le père porcher, Pratchett
Parce qu'il est mon Pratchett préféré et que c'est l'un de ceux qui me fait le plus rire

9. Mortimer, Terry Pratchett
Bon j'avoue j'aime tellement la mort que les livres dont il est le héros me remontent direct le moral

8. De bons présages, Terry Pratchett et Neil Gaiman
Que dire sur ce livre, il est juste fantastique et tout plein d'humour anglais

7. Les aventures du Bourbon Kid, Anonyme
Du moins les trois que j'ai déjà lu, soit le livre sans nom, l'oeil de la lune et le cimetière du diable. Ils sont tellement déjantés

6. Au sortir de l'Ombre, Syven
Me dire que je peux à tout moment replonger dans cet univers me remonte le moral à coup sur, pourtant le livre est plutôt sombre.

5. Les chtits hommes libres, Pratchett
Un livre jeunesse dont les personnages principaux parlent avec un accent irresistible

4.  Le magasin des suicides, Teulé
Parce que c'est bien le seul livre qui traite un thème triste normalement de manière aussi décalé et humoristique

3. La roue du temps, Jordan
N'importe quel tome. Je suis tellement fan de la série que je suis capable d'en lire les 22 tomes en ma possession d'affilé (déjà fait lorsque j'ai reçu le tome 18 à l'époque)

2.Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue, Duquenne
Une novella qui fait du bien.

1.Alice détective, Quine
Mes premiers romans d'aventures. J'ai des tas de souvenirs de ma cousine et moi jouant à Alice

Dans ma PAL, il va y avoir... (2)

Il faisait longtemps que je n'avais pas fait de "Dans ma PAL il va y avoir", il faut dire que je n'ai pas forcément beaucoup commandé ces derniers temps. Mais là, une commande a pris le pas sur la prochaine (qui devait être celle aux Éditions du Riez). C'est un livre que j'attends depuis un moment et pour une raison totalement égoïste vu que l'héroïne porte mon prénom ! C'est un fait assez rare pour le signaler.



La pucelle et le démon, Benedict Taffin aux Editions Asgard

Présentation de l'éditeur
Le mercenaire Sidoine de Valzan est chargé d'escorter la prophétesse Jehanne.
La jeune femme prétend pouvoir remettre le Dauphin sur le trône et rétablir la paix dans le royaume.
Mais à son arrivée, Sidoine découvre qu'elle a été assassinée par des démons.
Il lui faut absolument trouver une femme pour sauver le royaume, mais qui ? Il ne connaît personne en ces terres étrangères.
Personne, hormis la prostituée avec laquelle il a passé la nuit précédente : Oriane.
Oriane... Jehanne... qui verra la différence ?


Autant dire que sa sortie chamboule un peu l'ordre de mes lectures...

jeudi 21 juin 2012

Le livre perdu des sortilèges,Alls Souls, tome 1, Deborah Harkness

Et un nouveau livre de lu ! Je commence à vider tranquillou ma PAL de livre qui ont été de gros coup de cœur sur la blogosphère et que c'est à cause de ça que je les ai pris. Et finalement, la blogo, elle n'a pas forcément tord.

Le livre perdu des sortilèges, tome 1, Deborah Harkness

Edition : Le livre de poche
Collection : fantastique
Année de parution : 2012 pour le Livre de poche, 2011 pour Orbit
Année de parution en VO : 2001 chez Vikings Books
Pages : 833

A lire si :
- Vous aimez les histoires de sorcières
- Vous aimez aussi celles de vampires
- Vous aimez l'alchimie

A ne pas lire si :
- Vous cherchez des vampires à la twilight (bien qu'ici, ils peuvent sortir de jour)
- Vous cherchez de l'action, beaucoup d'action

Présentation de l'éditeur :

Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.


Mon avis

J'aime beaucoup les histoires de sorcière. Mais alors beaucoup beaucoup. Mais généralement, je suis déçue à cause de la simplicité de leur pouvoir ou parce que justement l'histoire n'en tient pas forcément compte. Ici, je n'ai pas été déçue et cela ne m'était pas arrivé depuis un moment sur ce genre de livre.

Le livre perdu des sortilèges (le nom est assez long, mais je vous mets tout de même son sous-titre : au commencement étaient la peur et le désir) est conté par Diana Bishop, sorcière descendant de la première sorcière tuée à Salem. Elle part une année à Oxford pour y donner des cours mais aussi pour parfaire ses recherches. C'est dans la bibliothèque Bodléienne que tout commence pour elle lorsqu'elle demande à voir un manuscrit alchimique que personne n'a pu réussir à voir depuis 150 ans environ. Dès qu'elle a ce manuscrit dans les mains, les créatures (vampires, démons et sorcières) s'interresse à elle. Tout particulièrement Matthew, vampire de son état. A partir de là, les ennuis commencent pour Diana et ils ne sont pas des moindres.

Déjà, Diana est une sorcière qui ne veut pas utiliser ses pouvoirs. Elle compte même le nombre de fois où elle se retrouve obligé de le faire (elle en est à cinq depuis le début de l'année). Ensuite, le manuscrit en question est ensorcellé et il semble que seule elle puisse l'ouvrir.  Forcément, cela attire beaucoup de monde et pas forcément des gens bien attentionnés. D'ailleurs, Matthew ne le semble pas et la suit à longueur de temps. 

J'ai beaucoup aimé le personnage de Diana même si parfois je la trouve un peu trop soupe au lait. C'est tout de même une femme forte, qui veut faire sa carrière par ses propres moyens et non grâce à la sorcellerie. D'ailleurs, c'est carrément cela qui m'a plu chez elle. Enfin une sorcière a qui rien ne tombe tout cuit. Enfin une sorcière qui n'idéalise pas ses pouvoirs. Bon par contre, le côté demoiselle en détresse que lui donne Matthew et qu'elle se donne elle aussi m'a un peu gonflé, heureusement, ça s'arrange dans la seconde partie du livre.

Parlons un peu de Matthew. C'est donc un vampire. Un vampire amateur de bon vin, chercheur en science depuis pas mal de temps et qui se fait protecteur de Diana contre son avis. On en apprend peu sur lui durant bien le quart voir plus du livre. Juste qu'il est là, qu'il aime le vin, le yoga et la chasse. Il faut attendre qu'il amène Diana en france pour en découvrir plus sur lui, comme son passé, ses colères ou encore comment sa mère l'a transformé.

Parmi les autres personnages, j'ai beaucoup apprécié Isabeau, la mère de Matthew, Sarah et Em, les tantes de Diana (avec un gros plus pour Sarah) ainsi que les fantômes de la famille Bishop et la maison (oui pour moi c'est un personnage). Mais j'ai aussi aimé les méchants de l'histoire qui sont particulièrement bien fait, méchant à souhait, manipulateurs et terriblement fascinants.

Le livre se compose de deux parties bien distingues, d'abord la partie Europe qui est toute en émotion et en découverte, puis la partie Amérique qui est plus basé sur l'action. Autant le dire, même si j'ai aimé la partie Europe pour le côté rat de bibliothèque de Diana et Matthew et pour le séjour en Auvergne où on commence à avoir un peu d'action, j'ai nettement préféré la partie Amérique avec l'apparition de Sarah et Em et surtout de la maison des Bishop (je veux la même). Du coup, le point négatif de ce livre pour moi est bien le manque d'action. Je suppose que le tome 2 devrait en voir un peu plus (enfin je l'espère).

Passons un peu au style de l'écrivain (ou du traducteur, c'est à voir). L'écriture est fluide, agréable à lire. Deborah Harkness a choisi Diana comme narrateur et cela nous donne beaucoup de non-dit, de mystère et de secret. J'ai aussi beaucoup aimé cette façon de mettre en avant les vieux manuscrit, qu'ils soient d'alchimie ou non (ça c'est mon côté "j'aurais voulu être bibliothècaire" et "j'aime les antiquités" qui ressort).

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher une fois pris en main. J'attends donc avec impatience la suite.

mardi 19 juin 2012

Top ten tuesday :Les 10 livres que vous aimeriez lire cet été

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

10 livres que vous aimeriez lire cet été

Ce top ten est donc l'occasion de faire un petit point sur ma PAL et de voir ce que je vais lire cet été. Bien sur, il n'y a pas d'ordre du tout et cette PAL de l'été risque de changer. C'est parti :

10. Léviatemps de Chattam, pour la partie policier/thriller.

9. Dune d'Herber. J'ai déjà la partie 1 et 2 du premier tome (merci le découpage français) dans ma PAL, il me faudra la 3 mais cela ne serait tarder.

8. Dreamcatcher de King, parce qu'un été sans King n'est pas vraiment un été

7. Le régiment monstreux de Pratchett, idem que pour King.

6. L'intégrale 2 du Trône de Fer de Martin, pour la partie fantasy pure

5. Divergent de Roth depuis le temps que j'en entends parler et que je l'ai dans ma PAL

4. La loi du Désert de Ferri pour le challenge 100% SFFF francophone (que je dois donc commander le mois prochain)

3. Le Ballet des âmes de Guillaume pour les mêmes raisons que le 4.

2.  A voir

1. A voir aussi

lundi 18 juin 2012

Les derniers Hommes, Episode 2, le cinquième ange, Pierre Bordage

Parallèlement à mes lectures papiers, je continue la saga des Derniers Hommes de Bordage sur l'iphone. Je viens de finir le second tome à l'instant.

Attention, spoiler sur le premier tome

Les derniers Hommes, Episode 2, le cinquième ange, Pierre Bordage

Edition : Au diable Vauvert
Année de parution : 2010 au diable vauvert, 2000 chez librio
Format : Epub
Poids : 265 ko

A lire si :
- Vous avez aimez le premier tome
- Vous aimez le post-apocalyptique
- Vous voulez un peu d'action
A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas aimé le premier tome
- Vous cherchez de la romance

Présentation de l'éditeur

Trois Slangs, des troqueurs d'armes, ont tendu un piège à Solman lors du grand rassemblement : il doit maintenant juger ses propres pères et mères, soupçonnés d'avoir volontairement livré de l'eau empoisonnée.
Mais au-delà de ce procès, c'est une guerre totale qui s'engage désormais contre les peuples nomades. Une intelligence semble en effet œuvrer à travers les Slangs et poursuivre son entreprise d'extermination, en envoyant un à un les anges de l'Apocalypse.
Le salut du peuple aquariote repose désormais entièrement sur la clairvoyance de Solman. Mais lui-même n'est-il pas le jouet de forces qui le dépassent ? N'est-il pas atteint par la folie des donneurs ? Et le cinquième ange n'a-t-il pas pris l'apparence de l'un de ses proches ?

Mon avis

Je me demande généralement pourquoi je mets autant de temps à lire les épisodes des Derniers Hommes alors qu'en fait, en format papier ils font une centaine de pages. Je me demande aussi pourquoi j'ai plus de mal à lire la première partie de chacun des romans alors que je dévore la seconde.  Les réponses seront peut-être dans ce qui suit... (ou pas)

Dans ce second épisode, nous retrouvons Solman exactement là où nous l'avions laissé à la fin du précédent épisode, devant le grand rassemblement, plein de question quant à la déclaration des Slangs contre les mère et père du peuple aquariote. Pour rappel donc, ils sont accusés d'avoir empoissonné l'eau. Le jeune homme devra à nouveau sortir son peuple d'une bien mauvaise situation mais aussi passé de l'enfance à l'âge adulte pour le moins brutalement.

Le premier tome nous faisait découvrir le peuple aquariote, ce second tome est beaucoup plus centré sur Solman et son existence. Il répond aussi à beaucoup de question que le jeune homme commençait à se poser vers la fin du premier. Ainsi, il apprendra la vérité sur les pères et mères de son peuple, vérité qui n'est pas reluisante mais aussi sur ses origines et un peu sur son devenir. 

Solman grandit dans ce tome là, un peu trop vite surement d'ailleurs. Suite à la fuite de son peuple durant le grand rassemblement et l'attaque de celui-ci lors d'un ravitaillement, il prend carrément les rênes des aquariotes. Bien sur cela ne se fait pas dans la douleur.

Autre Solman, le personnage de Raïma évolue lui aussi. De plus en plus atteinte par sa maladie, on découvre une femme emplie de jalousie et de haine pour elle-même. J'ai beaucoup plus apprécié le personnage dans ce livre-ci que dans le premier. Elle prend une toute autre dimension plus noire que précédemment. Nous découvrons aussi Chak, chauffeur de son état mais aussi lié à Solman d'une manière que l'on attendait pas vraiment et qui nous fait poser de nouvelles questions. Viennent ensuite deux Albains, Ismahil et Kadija, tout à la fin du livre et l'on se doute bien qu'ils ne sont pas là par hasard.

Là où la première partie du livre est très "blabla" et découverte, la seconde est beaucoup plus centré sur l'action et la fuite des aquariotes. Je crois que c'est pour cette raison que je lis généralement plus vite la seconde partie dans cette série. Il n'y a que peu de temps mort, qui sont utilisés pour la réflexion et réellement beaucoup d'action durant le voyage vers la survie des aquariotes.

Ce second épisode répond donc à beaucoup de questions mais en laisse aussi beaucoup en suspens. Il nous permet aussi de voir à quel point le monde va mal, beaucoup plus mal que ce qu'on le pensait. Le périple du peuple Aquariote et de son donneur n'est absolument pas fini.

En tout cas, il est sur que je vais continuer cette série avec le troisième tome, les légions de l'apocalypse.

mercredi 13 juin 2012

Les gentlemen de l'étrange, Estelle Valls de Gomis

Le troisième roman pour le challenge 100% SFFF francophone est fini depuis hier soir, passons à mon avis dessus.

Les gentlemen de l'étrange, Estelle Valls de Gomis

Édition : BlackBook
Collection : A dé couvert
Année de parution : 2010 chez BlackBook, première parution en 2007 chez le Calepin Jaune
Pages : 313

A lire si 
- Vous aimez les romans-feuilleton
- Vous aimez les aventures à la Sherlock Homes teintée de fantastique

A ne pas lire si
- Vous n'aimez pas les histoires répétitives

Présentation de l'éditeur

Dans le Londres du XIXe siècle, il se trame dans le brouillard des faits étranges et fantastiques. Manfred, psychiatre et criminologue, accompagné de son ami Wolfgang, impulsif dandy mystérieux aux aptitudes encore plus mystérieuses, enquêtent et découvrent ce qui se cache sous le vernis apparemment lisse du réel. Des souterrains londoniens aux sombres dédales vénitiens en passant par les plaines glacées et sauvages d'Amérique du Nord, ils rencontreront des créatures aussi effrayantes que fascinantes et réaliseront que les mythes ne meurent jamais : ils se métamorphosent.

Mon avis

Encore une auteure que je ne connaissais que de nom. J'ai entendu beaucoup de bien d'Estelle Valls de Gomis et j'avoue que si ce n'avait été pour le challenge, je n'aurais pas vraiment commencé par ce livre-ci mais par Le cabaret vert ou encore Lancelot ou le chevalier trouble. Je ne suis tout de même pas dessus d'avoir lu les gentlemen de l'étrange qui est un fort bon roman-feuilleton.

Les Gentlemen nous conte donc l'histoire de deux jeunes gens londonien, Manfred et Wolfgang, qui ont pour passe-temps la résolution d'affaire surnaturelle. C'est ainsi qu'au fur et à mesure des dix histoires et accompagné par Ernest une souris de 50cm et Wilhemine, la gouvernante un peu sorcière de Wolgang, ils nous entraine à la poursuite d'un bestiaire de "monstres" surnaturels, allant du vampire au farfadet en passant par le loup-garou ou encore le wendigo.

L'avantage du format nouvelle/roman-feuilleton reste que nous sommes de suite plonger dans l'histoire. Pas de temps mort, il faut aller vite. Peut-être un peu trop en fait du coup. Il faut dire qu'ainsi l'on remarque rapidement le plan des nouvelles qui ne changera absolument pas : intro de l'affaire (généralement par Scotland Yard ou une connaissance), développement surnaturel, résolution rapide (trop peut-être) de l'enquête. Cela m'a un peu chagriné, surtout qu'au bout de la troisième nouvelle, on se doute pas mal de se qui va se passait dans les autres... Mais comme je le disais, c'est le format qui veut ça.

Mais passons aux personnages, qui finalement furent une déception pour moi dans la non évolution de leur relation. Nous avons d'abord Manfred, le seul personnage de la bande qui est "normal". Psychiatre de profession, il a tendance à un peu plus rationnalisé que son ami Wolfgang. Il reste le personnage qui évolue le moins dans l'histoire. Wolfgang lui est un jeune dandy riche et dont la famille semble venir de roumanie ou un pays pas très loin. Nous ne savons pas grand chose de lui mais nous le voyons sombrer dans une espèce de folie au fur et à mesure de l'avancer des épisodes. Ernest la souris de 50 cm de haut parle et vit comme un être humain. D'ailleurs, chose étrange mais j'y reviendrais, personne ne semble s'en inquiète vraiment. Whilhemine est la gouvernante de Wolfgang dont elle semble amoureuse. On la décrit comme un peu sorcière mais finalement, nous n'en serons pas vraiment plus sur elle. Viennent s'ajouter des personnages secondaires régurents comme Mespin, de Scotland Yard, Apad, le vampire et bien sur le bestiaire fantastique. On trouve aussi des personnes ayant existées, telle que Bram Stoker ou encore Alister Crowley.

Comme je le disais le manque d'évolution des personnages et de leur relation m'a attristé. Le format court ayant surement aussi ici prévalue sur cela. C'est bien dommage, surtout que moi, j'aime voir une évolution même minime là dedans. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'apparition de Bram Stoker ou de Crowley qui aide un  peu plus à situé l'action.

A présent, parlons un peu du style de l'auteur et de l'histoire. Nous sommes en pleine période victorienne et cela se ressent ne serait-ce qu'aux dialogues. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la manière d'écrire d'Estelle Valls de Gomis qui est très imagé et particulièrement fluide. Du coup, le livre se lit facilement et on peut aisement visualiser les décors où se trouvent les personnages.

Autre chose que j'ai bien apprécié dans ce livre, c'est l'ajout d'une nouvelle ayant rapport avec l'une des histoires qui fait à l'origine parti de l'anthologie Des roses et des monstres. Elle permet ainsi de découvrir une autre facette de l'écriture d'Estelle Valls de Gomis.

Encore une chose, la première nouvelle a reçu en 2002 le prix de la nouvelle victorienne du centre de recherche holmesiennes et victoriennes.

En conclusion, les gentlemen des l'étrange est un livre sympathique mais qui peut vite lasser de par sa construction. J'aurais tendance à dire qu'il faudrait le lire par petit bout, mettant au moins une semaine entre chaque nouvelle pour l'apprécier à sa juste valeur.

mardi 12 juin 2012

Top ten tuesday : Les 10 livres à lire à la plage

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

10 livres à lire à la plage

Je tiens à dire que tout cela reste purement objectif, ce sont plus les dix livres que je pourrais lire à la plage (mais ça c'est pour la semaine prochaine en fait) que ceux que je conseille vraiment.

10. Un bon thriller/policier comme Millénium de Stieg Larsen : parce que rien de mieux qu'être sur le sable (ou sur un transat hein) pour lire ça. En plus à la plage on a tout le temps de bien en profiter.

9. Un bon Stephen King : Pour moi, l'été reste ma période King, c'est sur la plage que je les ai quasiment tous lu. Cette année, se sera Dreamcatcher normalement qui y passera.

8. Harry Potter : Parce que comme ça, on a tout le temps de relire les sept

7. De la fantasy légère, très légère : Terry Pratchett ! Et si en plus vous vivez dans une station touristique, autant lire les deux premiers qui traite justement du touriste

6. De la SF légère aussi, sauf que là j'ai pas vraiment d'exemple...

5. De la chick-lit, je pense que c'est le genre de lecture vraiment adapté à la plage, comme par exemple Briget Jones (seul livre de Chick lit que j'ai pu lire jusqu'à maintenant)

4.  De la romance, comme l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux de Evans que je relis tous les deux étés depuis que j'ai quatorze ans, ou encore Autant en Emporte le vent de Mitchell (il faut lire ce livre si ce n'est pas déjà fait !)

3. Un livre de Dan Brown, le Da Vinci code par exemple, je n'ai jamais pu lire un de ses livres en dehors que l'été à la plage ou au bord de la piscine

2. Une histoire mêlant mythologie et fantasy ou fantastique, comme les Dames d’Avalon de Marion Zimmer Bradley ou les Débris du Chaudron de Nathalie  Dau ou encore bien d'autre

1. Des magazines mode, people, finalement des choses très légère qu'on lit plus facilement l'été (ou dans la salle d'attende du médecin)

dimanche 10 juin 2012

Les débris du Chaudron, Nathalie Dau

Second livre du challenge 100 SFFF francophone pour moi. 

Les débris du Chaudron, Nathalie Dau

Editeur : Argemmios
année de parution :  2008
Pages : 210

A lire si :
- Vous aimez la mythologie celte (et surtout galloise)
- Vous aimez les histoires d'amour immortelles

A ne pas lire si
- vous n'aimez pas les histoires de réincarnations

Présentation de l'éditeur

L’amour et la vengeance ont l’art de traverser les âges, et ce d’autant plus lorsque les dieux sont impliqués.
Pour certains mortels, cela signifie un héritage lourd à porter, mêlé de malédiction.
Ainsi en va-t-il d’Augusta Quinn et d’Alwyn Archtaft. Destinés à réparer le chaudron de Kerridwen, afin de permettre le retour de la déesse, ils devront compter avec Affang, le terrible démon des eaux, qui les poursuivra de sa haine.
Mais en cette fin de XXème siècle, un dieu veille et se souvient. Capable d’arpenter les lieux d’ici et d’ailleurs, Kernunnos, sous l’un ou l’autre de ses avatars, permettra à la réalité de rattraper le mythe... et de le dépasser. 

Mon avis 

 Le choix de ce livre a été très simple pour moi, le nom de Kerrydwen me renvoyant directement à mon amour pour la mythologie celte. Or cette mythologie là me plait beaucoup et il faut le dire, je ne connaissais pas l'histoire de Kerrydwen autant que je l'aurais voulu. Du coup, c'était une évidence pour moi, il me fallait lire ce livre.

Les débris du chaudron nous amène en premier hors du temps et nous raconte l'arrivée de Kerrydwen et de Kurnennos en Gwynned. Là nous assistons à la victoire de la jeune femme sur une vielle sorcière et à son ascension en temps que reine puis à sa déchéance à cause de son dernier fils. Cette histoire est entrecoupée par celles de deux familles subissant une malédiction en liant avec le chaudron brisé de la déesse Kerrydwen.

J'ai beaucoup apprécié cette manière dont est conté l'histoire. D'abord, on en apprend plus sur la déesse, son époux et ses enfants puis on découvre leurs héritiers et la malédiction qui plane sur eux. Les différentes époques se mélangent facilement au fils des chapitres jusqu'au milieu du livre environ où les deux époques se mélangent enfin.

Les deux époques sont portés par un seul et même personnages, lien entre les deux, Kernunnos, le dieu cornu mais aussi par les enfants de la Déesse et leur incarnation. Ce sont réellement les liens entre les deux époques mais aussi les héros de la partie "moderne" du livre. 

Le fait que les personnages soient des réincarnations et donc par là de "simples" humains à la base m'a beaucoup plus. Il permet de ne pas avoir des héros déjà surpuissants et surtout ennuyeux parce qu'ils savent tout. Ici ce n'est donc pas le cas, et on apprend avec eux les tenants et aboutissement de l'histoire. Dans la partie "mythologique", on découvre des dieux et déesses plutôt humains dans leur comportements. Et leur déchéance n'en est que plus dure.

Je ne parlerais pas vraiment des personnages en tant que tel, il faut réellement les découvrir pour comprendre ce qu'ils sont, ce qu'ils vont être.

Passons à présent au style de l'auteur. Et quel style ! Nathalie Dau n'écrit pas des romans, elle écrit des chansons très longues. Non vraiment, elle a cette écriture chantante et poétique digne d'un barde. Le roman ne s'en lit que plus facilement et nous plonge encore plus dans l'univers des Débris du chaudron. 

Pour moi, les débris du chaudron est un véritable coup de cœur et je le conseille à tous ceux qui aime la mythologie celte.

samedi 9 juin 2012

Métaphysique du vampire, Jeanne-A Débats

Voilà le premier livre pour le challenge 100 SFFF francophone.

Métaphysique du vampire, Jeanne-A Débats

Edition : Ad Astra
Collection : /
Année de parution :2012
Nombre de page :180

A lire si
- Vous aimez les histoires de vampires
- Vous aimez qu'il y ai un peu de violence (mais pas trop)

A ne pas lire si
- Vous voulez du vampire qui brille
- Vous n'aimez pas la bit-lit
Présentation de l'éditeur
Raphaël est un drôle de vampire. Non seulement il est vieux et immortel, mais il entretient un rapport ambigu avec le Vatican. Pour tout dire, il travaille en sous-main pour lui… comme espion assassin. Normal, avec ses dons de vision, ses capacités surnaturelles, Raphaël ne peut être qu’un agent hors normes ! Or, voici qu’il doit se rendre au Brésil, mis sur la trace d’un dangereux nazi en fuite, qu’il doit capturer… ou éliminer. Accompagné d’un prêtre, Ignacio, et d’une vampire, Dana, le voici embarqué dans une sombre aventure où la moindre erreur peut se révéler fatale. Mais Raphaël pense. Lui.
Mon avis
Je ne connaissais absolument pas Jeanne-A Débats mais je n'en avais entendu que du bien. Le challenge 100% SFFF francophone était donc l'occasion de faire sa connaissance.

La quatrième de couverture, une fois n'est pas coutume, résume parfaite pour moi le livre, mais ajoutons un peu parce que finalement, elle ne nous apprend pas vraiment grand chose (comme toutes les quatrièmes en même temps). Raphaël est donc un vampire qui bosse pour le Vatican. Il est engagé par Israel pour retrouver un nazi et lui faire subir la justice des juifs. Il part donc pour Rio à la recherche de cet homme. Sauf qu'on s'en doute tout n'est pas si simple.

Premièrement, j'ai aimé l'idée d'une créature du mal travaillant pour le Vatican. Je crois qu'elle n'est pas nouvelle (ou alors c'est moi qui est déjà imaginé une chose comme ça) mais je trouve que ça marche à merveille.

Deuxièmement j'ai adoré tous les personnages. C'est assez rare de ma part, généralement, je trouve toujours un personnage qui m'insupporte, mais là non. Raphael le vampire est cynique à souhait, d'un humour qui m'enchante, Ignacio est un prêtre vraiment original et Dana, jeune vampire créée depuis peu est aussi amusante que Raphael et forme un bon duo avec lui. Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste, loin de là.

Ensuite, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur (et encore plus la petite interview après le livre en lui-même) et sa façon de mener cette histoire. Elle fait de Raphael le narrateur et autant dire, le vampire est un parfait narrateur qui arrive même à se perdre dans le fils de ses pensées et à nous le faire partager. C'est carrément sympa ça.

Métaphysique du vampire est donc un livre que j'ai grandement apprécié et qui en plus de ça m'a fait découvrir une auteure que je ferais mieux de suivre.

mercredi 6 juin 2012

Le corps Exquis, Poppy Z. Brite

Après le Trône de Fer, j'avais envie de revenir à quelque chose qui se lit vite et qui me change un peu de la fantasy. Ce fut donc le Corps Exquis qui prit la relève.

Le corps Exquis, Poppy Z. Brite

Titre original : Exquisite Corpse
Edition : J'ai lu
Collection : Nouvelle génération
Année de parution :1999
Nombre de page : 286

A lire si
 - Vous aimez la violence.

A ne pas lire si
 - Vous n'aimez pas la violence
- Vous n'aimez pas les relations sexuelles crues

Présentation de l'éditeur

Perversion des âmes et poésie du macabre au service d'une des fictions les plus noires jamais publiées sur les serial killers : sans concession, choquante, répulsive. Un roman fascinant et extrémiste. Un livre violent dont aucun lecteur ne sortira indemne.

« Le corps exquis est un roman ambitieux, une troublante histoire d'amour. C'est probablement une des oeuvres phares de ce que les Anglo-Saxons ont accompli en littérature : donner des lettres de noblesse à leur culture underground. » ... Lire la suite

« Poppy Z. Brite est une sorcière de l'écriture : elle mélange dans son chaudron moderne des ingrédients dont l'assemblage, aujourd'hui, illustre notre fin de siècle par le biais de la métaphore violente. »

Mon avis

 Ce livre doit être le livre le plus dérangeant, violent, malsain et pourtant fascinant que j'ai pu lire jusqu'à présent. J’avertis de suite, il n'est PAS à mettre entre toutes les mains.

Le corps exquis raconte une rencontre étrange et perverse entres deux tueurs en série et leur dernière victime. L'histoire commence par l'évasion du premier, Andrew Compton, d'une prison d’Angleterre. Ensuite, nous faisons la connaissance des divers protagonistes de l'histoire jusqu'au milieu du livre environ où Andrew rencontre Jay, tueur en série lui aussi. Tout cela se déroule dans une ambiance homosexuelle, puisque tous les protagonistes (je ne peux vraiment pas dire héros) sont gays. Tous sans la moindre exception, mais aussi dans une ambiance extrêmement violente que se soit à cause des meurtres, des relations sexuelles digne de SM ou encore du SIDA, bien présent dans le livre.

Parlons un peu des personnages. Andrew est un tueur en série (vingt trois victimes à son actif au début du livre) totalement obsédé par ces garçons mais surtout la solitude. Il garde les corps de ses victimes plusieurs jours après leur mort, en usant et abusant sans problème. Jay Byrne est lui aussi un tueur. Sauf qu'en plus de cela, il est cannibale. Tran est un jeune vietnamien qui se remet d'une rupture avec Lucas. Il est totalement fasciné par Jay et par les tueurs en série en général. Enfin Lucas, rattaché à l'histoire par Tran, est séropositif, raison pour laquelle il s'est fait largué par Tran d'ailleurs, et surtout dépressif.

La galerie des personnages nous présente donc des hommes qui sont tous atteint de solitude finalement. Chacun de leur manière va essayer de la combler. Ce sera le meurtre pour Andrew et Jay, l'attachement à Jay pour Tran et pour Lucas, se sera de balancer sa haine sur une radio pirate. 

Comme souvent avec Brite, c'est finalement les personnages qui nous touchent le plus, malgré leur défaut (et là ils sont quand même bien gros surtout pour Andrew et Jay). Elle sait les dépeindre avec une poésie touchante alors que pour deux d'entre eux ce sont tout de même des monstres.

En parlant de poésie, c'est réellement comme cela que je vois l’œuvre écrite de Brite et ce livre ne déroge pas à la règle. Elle est capable de mettre de la beauté dans des actes vicieux. Même lorsque Andrew est narrateur de l'histoire, elle est capable de lui faire dire des choses superbes, alors qu'il est par exemple en train de nous raconter comment il se débarrasse d'un corps. 

La narration est assez particulière. D'abord Andrew est le narrateur, puis lorsque nous découvrons Tran, Jay et Lucas, la narration passe à la troisième personne. Du coup, on se sent réellement immergé dans l'univers d'Andrew, moins dans celui des autres. Je suppose que c'était ce que voulait l'auteur. D'ailleurs, les plus grandes scènes de violence, de viol et j'en passe sont écrites avec le point de vue d'Andrew ce qui rajoute encore plus de glauque et de malsain au livre.

Tiens d'ailleurs, je n'ai pas encore parler du malsain de ce livre. On assiste à des meurtres, à des viols, à des tirades surréalistes à quasiment toutes les pages. Même les relations consenties ont eu tendance à me déplaire. Brite emploie des termes très crus, aime bien mettre du sang un peu partout et autant le dire, aime les descriptions macabres. Mais c'est aussi ce qui fait la "beauté" de ce livre.

J'ai finalement apprécié ce livre en dépassant la lecture au premier degrés. Oui il est malsain, oui il est glauque, noir, affreux, vicieux, pervers mais il est fascinant. Oui les personnages principaux sont des monstres mais ils ont un quelque chose qui fait que finalement, on en vient à les apprécier, à avoir de la peine pour eux. Et puis vous pouvez ajouter à cela une critique sur le VIH (pour l'époque) plus que pertinente qui les fait paraitre encore plus humain.

C'est donc un bon livre mais qu'il ne faut pas lire si on est sensible ou qu'on n'a pas le cœur bien accroché.

PS : Je crois que c'est ma plus longue chronique jusqu'à maintenant
PS2 : Je ne sais pas si vous avez remarqué mais à partir de maintenant, je vais mettre des informations sur l'objet livre en lui-même comme la maison d'édition ...

lundi 4 juin 2012

Le trône de fer, intégrale 1, GRR Martin

Il m'aura fallu deux longues semaines pour finir cette première partie du trone de fer. Autant dire que ça m'a parut très long pour moi qui finit en ce moment mes livres en moins d'une semaine. Mais voilà, c'est fini, et vient donc le temps de donner mon avis la-dessus

Le trône de Fer, intégrale 1, GRR Martin


A lire si
- Vous aimez la fantasy médiévale
- Vous aimez avoir à faire à de multiples personnages
- Vous aimez les complots et intrigues de cour

A ne pas lire si
- Vous vous perdez facilement avec plus de cinq personnages
- Vous voulez des elfes et autres créatures magiques
- Vous voulez de la magie
- Vous n'aimez pas la violence

Présentation de l'éditeur

Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le Duc Edward Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...

Mon avis

 J'avoue ne pas avoir vraiment envie de vous faire un résumé parce que déjà, il sera nul et en plus il ne couvrirait que le début si je ne veux pas trop en dire. Et puis, il faut le lire ce bouquin, un point c'est tout. Mais bon si vous insistez...

Le royaume des Sept couronnes vit en paix depuis  l’avènement au trône de Robert Baratheon. Sauf que qui dit paix dans un royaume dit complot à la cour. Suite à la mort de Jon Arryn, sa Main (son premier ministre quoi), Robert part pour Winterfell charger son meilleur ami, Eddard Stark du rôle de Main du roi.  Et on devine que c'est à partir de là que tout commence.

Le trône de fer est donc une histoire de complot. Et des complots, il y en a beaucoup, tout le monde voulant tirer la couverture à lui. Au milieu de tout cela, il y a les Stark, seuls à sembler encore à peu près sain d'esprit et encore. Loin de la cour et de ses complots, ils ont fait de l'honneur un art de vivre. Autant dire que l'arrivée d'Eddard à Port Réal, la capitale va changer bien des choses.

Mais en plus de cela, nous suivons aussi Daenerys, fille de l'ancien roi exilée avec son frère de l'autre côté de la mer. La jeune fille est vendue en temps qu'épouse à Khal Drogo par son frère contre l'armée qui lui permettra de reconquérir le trône de fer. J'avoue qu'au début, on se demande un peu ce qu'ils font dans l'histoire tant ils sont éloignés du reste.

L’intérêt du trône de fer, en plus de ces complots à tout va, c'est bien sur les personnages. Nous n'avons le point de vue que d'une poignée d'entre eux. Cela implique donc que nous ne savons pas tout de suite et tant mieux. De plus les personnages ne sont ni bon ni mauvais, adieux manichéisme donc. Et ça fait du bien. Il est très simple de dire que les Lannister sont méchants et les Stark gentils or ce n'est pas le cas et nous l'apprenons au fur et à mesure de notre lecture.

En parlant de personnages, j'ai un gros faible pour Jon Snow, batard d'Eddard Stark, pour Bran et Arya Stark, enfants d'Eddard mais aussi pour Tyrion Lannister et Lysa Arryn, devenue totalement folle suite à la mort de son mari. J'avoue avoir moins aimé la droiture d'Eddard ou les caprices de Sansa, sa fille et de Joffrey Baratheon le fils du roi. 

Et puis, il y a les loups... Rien de moins pour que j'accroche à mort au livre. Surtout qu'ils sont des personnages à part entière dans le roman (et que j'ai pleuré pour l'un d'eux, si si).

J'ai particulièrement aimé la mise en place des diverses intrigues ainsi que celle des personnages. On ne s'ennuie pas dans le trône de fer. La violence qu'on y trouve ne m'a absolument pas choqué, il faut dire qu'elle se rapproche assez de ce que j'imaginais comme vie au moyen âge. On trouve du sexe et du sang, je l'avoue. On trouve du viol, de l'inceste aussi, mais cela sert l'histoire.

J'ai grandement aimé ma lecture, d'ailleurs, ce livre est un coup de cœur pour moi. J'ai hâte de me replonger dans le royaume des Sept Couronnes pour connaitre la suite.

dimanche 3 juin 2012

Le cimetière du Diable, Anonyme

Et voilà, la troisième aventure du Bourbon Kid est finie pour moi. Il ne m'en manquera plus qu'une, le livre de la mort.

Le Cimetière du Diable, Anonyme

A lire si
- Vous avez aimé les deux précédents livres
- Vous aimez les concours de chant
- Vous aimez les zombies

A ne pas lire si
- Vous cherchez de la romance
- Vous n'aimez pas les huit-clos
- Vous n'aimez pas Elvis

Présentation de l'éditeur

Vous n’avez pas lu Le Livre sans nom ? Vous êtes donc encore de ce monde, et c’est tant mieux. Vous allez pouvoir assister à un spectacle sans précédent, mettant en scène Judy Garland, James Brown, Johnny Cash, les Blues Brothers, Kurt Cobain, Elvis Presley, Janis Joplin, Freddie Mercury, Michael Jackson… et le Bourbon Kid.

Les héros du Livre sans nom se retrouvent cette fois dans une délicieuse petite bourgade enplein milieu du désert pour assister à un festival de musique au nom prometteur : Back from the dead. Imaginez un Dix petits nègres rock revu et corrigé par Quentin Tarantino… Vous y êtes ? C’est encore mieux !

Mon avis

Depuis que j'ai découvert le livre sans nom, j'adore l'univers crée par Anonyme. J'aime ce mélange de culture pop et de meurtre en folie.  Ce cimetière du Diable ne déroge pas à la règle, j'ai aimé, beaucoup. Et pourtant, il m'a un peu déçu par rapport aux deux premiers.

Le cimetière du diable n'est pas la suite directe de l'Oeil de la Lune. En fait, nous sommes dix ans après la transformation de notre héros en Bourbon Kid, soit donc huit ans avant les aventures de l'Oeil de la Lune. Mais ça, nous ne l'apprenons qu'au bout du second chapitre a peu près et autant le dire, voir la Dame Mystique m'a fait un petit choc sur le coup. 

L'action se déroule à l'hotel Pasadena, situé en plein Cimetière du Diable. Là, se déroule le concours de chant Back fron the dead, réunissant des chanteur sosie de chanteur mort. Sanchez, ayant remporté un concours, si trouve, ainsi qu'Elvis et le Bourbon Kid. J'avoue on se demande un peu se que vient faire le Kid là... Et forcément, tout ce petit monde finit par se tirer dessus sans problème. 

L'histoire est simple, vraiment. Mais en même temps, avouons que ce n'est pas vraiment l'histoire qui nous fait aimer les aventures du Kid, enfin pour moi. Moi j'aime les interactions entre les personnages et les coups de sang de chacun. 

En parlant de personnages, nous avons donc un Sanchez toujours égal à lui-même, toujours aussi lache et crétin. Elvis revient pour mon plus grand bonheur (j'adore Elvis), le Kid est un peu plus bavard qu'avant (enfin après) et les nouveaux personnages ne sont pas mal non plus. J'ai beaucoup aimé Jacko, imitateur de Mickael Jakson mais pas que, Emily, imitatrice de Dorothy du magicien d'oz (et cela à toute son importance d'ailleurs) qui ne laissera pas indifférent notre Bourbon Kid et Angus, l'autre tueur à gage. Je pense que si on avait vu un peu plus de Gabriel, je l'aurais bien aimé aussi. Sinon, on a droit à des allusions sur Jefe et Rodéo Rex mais ils n'apparaissent pas vraiment.
 

Là ou j'ai été déçu c'est que pour moi, ce livre n'apporte pas grand chose. Peut-être pour le livre de la mort, mais en tout cas, pas pour les deux autres livres. Du coup, j'ai l'impression qu'il a été écrit juste pour le plaisir de l'écrire (ce qui n'est pas un mal non plus). J'aurais voulu avoir des réponses à certaines questions. Je les aussi trouvais un peu moins surprenant que les deux premiers. 

Il reste une lecteur fort sympathique que j'ai apprécié.

Maintenant plus qu'à attendre une bonne année avant de pouvoir lire la quatrième et dernière aventure du Bourbon Kid pour l'avoir en poche...