jeudi 21 juin 2012

Le livre perdu des sortilèges,Alls Souls, tome 1, Deborah Harkness

Et un nouveau livre de lu ! Je commence à vider tranquillou ma PAL de livre qui ont été de gros coup de cœur sur la blogosphère et que c'est à cause de ça que je les ai pris. Et finalement, la blogo, elle n'a pas forcément tord.

Le livre perdu des sortilèges, tome 1, Deborah Harkness

Edition : Le livre de poche
Collection : fantastique
Année de parution : 2012 pour le Livre de poche, 2011 pour Orbit
Année de parution en VO : 2001 chez Vikings Books
Pages : 833

A lire si :
- Vous aimez les histoires de sorcières
- Vous aimez aussi celles de vampires
- Vous aimez l'alchimie

A ne pas lire si :
- Vous cherchez des vampires à la twilight (bien qu'ici, ils peuvent sortir de jour)
- Vous cherchez de l'action, beaucoup d'action

Présentation de l'éditeur :

Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.


Mon avis

J'aime beaucoup les histoires de sorcière. Mais alors beaucoup beaucoup. Mais généralement, je suis déçue à cause de la simplicité de leur pouvoir ou parce que justement l'histoire n'en tient pas forcément compte. Ici, je n'ai pas été déçue et cela ne m'était pas arrivé depuis un moment sur ce genre de livre.

Le livre perdu des sortilèges (le nom est assez long, mais je vous mets tout de même son sous-titre : au commencement étaient la peur et le désir) est conté par Diana Bishop, sorcière descendant de la première sorcière tuée à Salem. Elle part une année à Oxford pour y donner des cours mais aussi pour parfaire ses recherches. C'est dans la bibliothèque Bodléienne que tout commence pour elle lorsqu'elle demande à voir un manuscrit alchimique que personne n'a pu réussir à voir depuis 150 ans environ. Dès qu'elle a ce manuscrit dans les mains, les créatures (vampires, démons et sorcières) s'interresse à elle. Tout particulièrement Matthew, vampire de son état. A partir de là, les ennuis commencent pour Diana et ils ne sont pas des moindres.

Déjà, Diana est une sorcière qui ne veut pas utiliser ses pouvoirs. Elle compte même le nombre de fois où elle se retrouve obligé de le faire (elle en est à cinq depuis le début de l'année). Ensuite, le manuscrit en question est ensorcellé et il semble que seule elle puisse l'ouvrir.  Forcément, cela attire beaucoup de monde et pas forcément des gens bien attentionnés. D'ailleurs, Matthew ne le semble pas et la suit à longueur de temps. 

J'ai beaucoup aimé le personnage de Diana même si parfois je la trouve un peu trop soupe au lait. C'est tout de même une femme forte, qui veut faire sa carrière par ses propres moyens et non grâce à la sorcellerie. D'ailleurs, c'est carrément cela qui m'a plu chez elle. Enfin une sorcière a qui rien ne tombe tout cuit. Enfin une sorcière qui n'idéalise pas ses pouvoirs. Bon par contre, le côté demoiselle en détresse que lui donne Matthew et qu'elle se donne elle aussi m'a un peu gonflé, heureusement, ça s'arrange dans la seconde partie du livre.

Parlons un peu de Matthew. C'est donc un vampire. Un vampire amateur de bon vin, chercheur en science depuis pas mal de temps et qui se fait protecteur de Diana contre son avis. On en apprend peu sur lui durant bien le quart voir plus du livre. Juste qu'il est là, qu'il aime le vin, le yoga et la chasse. Il faut attendre qu'il amène Diana en france pour en découvrir plus sur lui, comme son passé, ses colères ou encore comment sa mère l'a transformé.

Parmi les autres personnages, j'ai beaucoup apprécié Isabeau, la mère de Matthew, Sarah et Em, les tantes de Diana (avec un gros plus pour Sarah) ainsi que les fantômes de la famille Bishop et la maison (oui pour moi c'est un personnage). Mais j'ai aussi aimé les méchants de l'histoire qui sont particulièrement bien fait, méchant à souhait, manipulateurs et terriblement fascinants.

Le livre se compose de deux parties bien distingues, d'abord la partie Europe qui est toute en émotion et en découverte, puis la partie Amérique qui est plus basé sur l'action. Autant le dire, même si j'ai aimé la partie Europe pour le côté rat de bibliothèque de Diana et Matthew et pour le séjour en Auvergne où on commence à avoir un peu d'action, j'ai nettement préféré la partie Amérique avec l'apparition de Sarah et Em et surtout de la maison des Bishop (je veux la même). Du coup, le point négatif de ce livre pour moi est bien le manque d'action. Je suppose que le tome 2 devrait en voir un peu plus (enfin je l'espère).

Passons un peu au style de l'écrivain (ou du traducteur, c'est à voir). L'écriture est fluide, agréable à lire. Deborah Harkness a choisi Diana comme narrateur et cela nous donne beaucoup de non-dit, de mystère et de secret. J'ai aussi beaucoup aimé cette façon de mettre en avant les vieux manuscrit, qu'ils soient d'alchimie ou non (ça c'est mon côté "j'aurais voulu être bibliothècaire" et "j'aime les antiquités" qui ressort).

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher une fois pris en main. J'attends donc avec impatience la suite.

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