lundi 31 mai 2021

Les Saisons de la Tempête, Elle Cosimano

 Ce roman est dans ma PAL depuis sa sortie mais je ne l'avais pas encore lu. Bon faut dire que j'ai pas mal de bons bouquins dans ma PAL qui ne demande que ça depuis un moment et que je dois faire des choix. J'ai donc profité du mois de la fantasy pour le sortir.

Les Saisons de la Tempête, Elle Cosimano

Editeur : De Saxus
Collection : 
Année de parution : 2021
Titre en VO : Seasons of the Storm
Année de parution en VO : 2020
Nombre de pages : 48

A lire si : 
- Vous voulez un road-trip dangereux
- Vous voulez de la romance

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez d'une romance omniprésente
-Vous n'aimez pas quand ça va trop vite

Présentation de l'éditeur : 

Lors d'une froide et longue nuit, Jack Sommers a été confronté à un choix: vivre pour toujours selon les anciennes règles magiques Gaïa, ou mourir.
Jack a choisir de vivre, et en échange, il est devenu un Hiver -une incarnation physique et immortelle de la saison sur Terre.
Chaque année, il doit chasser la Saison qui le précède. L'Été tue le printemps. L'Automne tue l'Été. L'Hiver tue l'Automne. Et le Printemps tue l'Hiver.
Le tout est régi par un macabre classement qui donne droit à des promotions ou à une Annihilation totale.
Mais contre toute attente, Jack tombe amoureux de Fleur, la Printemps chargée de l'éliminer. Pour être ensemble, ils vont devoir échapper au terrible cycle meurtrier dans lequel ils sont prisonniers. Mais leur créateur ne les laissera pas partir si facilement…
Ensemble, ils sont la tempête !

Challenge mois de la fantasy 

J'ai choisi ce roman pour l'item "nous avons un destin", les personnages étant des sortes d'élus incarnant les saisons.
Il peut aussi entrer dans les catégories suivantes : 
- Nous avons rencontrés des gens extraordinaires : les saisons ont toutes des pouvoirs magiques
-Et commence le périple : nous suivons Jack et ses potes durant un road-trip à travers les USA
- Pour y trouver l'amour : Tout tourne quand même autour de ça, hein.


Mon avis

La première fois que j'ai ouvert le livre, je suis tombée sur le premier chapitre et une date. Le 12 mars. C'était suffisant pour que, un, je prenne le bouquin avec moi, deux, je sois persuadée qu'il serait fait pour moi. Non mais c'est vrai, un roman qui commence le jour de mon anniversaire ne peut qu'être fait pour moi. Ou presque donc. Oui, il ne me faut pas grand chose, je l'avoue. Il n'empêche que même sans ça, je l'aurais pris ce roman, parce que le résumé me plaisait beaucoup. Elle Cosimano réinterprète le mythe des saisons dans son roman tout comme certains passages de la mythologie grecque (même si là, elle prend un grand virage à 180 en faisant de Gaïa la fille de Chronos alors que c'est plutôt l'inverse). On part donc sur de la bonne vieille mythologie grecque couplée à la mythologie un peu plus récente anglo-saxonne avec la légende de Jack Frost. Vous sentez la grosse hype que j'ai pu avoir ? 

Malheureusement, je devrais le savoir, quand un roman annonce trop de bonne chose, il a toutes les chances de me décevoir à un moment où un autre. Et ça n'a pas raté avec les Saisons de la Tempête. Je m'en vais vous expliquer pourquoi. Tout est une question d'univers et peut-être aussi un peu de genre. J'avais oublié que je me trouvais sur du Young-Adult se passant à notre époque et, surtout, que j'avais affaire à une romance. Ce qui aurait pût être un roman se rapprochant d'un Hunger Game (avec une arène aussi vaste que les Etats-Unis) est devenu, eh bien, un peu moins bien que ce que j'espérais. L'univers est pourtant bien là. J'ai adoré la manière dont l'autrice utilise le mythe de Chronos, tout comme celui de Gaïa. J'ai beaucoup apprécié voir les Saisons personnifiées, avec des pouvoirs qui leur sont propres, la manière dont elles interagissent entre elles, s'entretuant à chaque changement. Mais une fois encore, il y a la romance omniprésente. Tout tourne autours. A la base, ce n'est pas quelque chose qui me dérange énormément. J'aime de plus en plus les romances dans les romans de SFFF (ça se voit ) un bon paquet de mes lectures actuelles).

Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? J'ai pas totalement accroché à ce qu'il se passe entre Jack et Fleur. J'ai aimé les deux personnages. J'ai de suite accroché avec Jack. Il a un côté rebelle au grand cœur que j'apprécie assez tout en doutant énormément de lui tout le long de l'aventure. Pour Fleur, se ne fut pas le coup de foudre de suite mais là encore, c'est le genre de personnage que j'apprécie, un peu effacé au début mais avec une force qui pousse les autres à faire de leur mieux. Mais l'alchimie entre eux ne m'a pas de suite sauté aux yeux. Et franchement, j'ai mis un moment avant de comprendre ce qu'ils pouvaient bien faire ensemble ces deux-là. Un truc qui n'est pas arrivé avec Julio et Amber, l'été et l'automne, dont l'alchimie m'a de suite sauté aux yeux. Du coup, ça m'a un peu plombé l'ambiance tout ça, surtout que les sentiments des deux jeunes gens sont omniprésent. Jack n'agit que pour sauver Fleur (parfois les autres, mais principalement elle). 

L'autre soucis, c'est que je trouve que le roman manque de développement. L'univers m'a beaucoup plut mais je trouve qu'il manque un petit quelque chose pour qu'il soit encore mieux. Il n'est pas assez expliqué et finalement peu exploité. On reste sur du road-trip avec une petite partie de fantasy sur une bonne partir du roman. De même, les personnages secondaires sont parfois un peu trop en retrait. Je comprends que les Superviseurs (que j'ai adoré en plus) ne sont pas les éléments les plus essentiels du roman, mais j'aurais voulu en connaitre plus sur eux et leurs rôles si particuliers. De même pour Julio et Amber, les deux autres saisons ou encore Lyon, Gaïa et Chronos. Mais il est possible que les éléments qu'il me manque soit apparemment dans le second tome prévu pour cette année (à savoir qu'à l'époque où de Saxus a acheté les droits, les Saisons de la Tempête devait être un one-shot. Il se suffit d'ailleurs à lui-même parfaitement).

Après, je râle beaucoup mais il n'empêche que ce fut une lecture assez agréable. Il fait parfaitement son job, ce roman. Bon, oui, je trouve la romance trop présente et pas toujours évidente. Mais j'ai adoré suivre les Saisons dans leur quête de liberté. Ce n'est donc pas une si grande déception que ça. Disons qu'il est comme on pourrait finalement l'attendre, divertissant.

mercredi 26 mai 2021

Le cheval et son écuyer, le Monde de Narnia, tome 3

 On continue tranquillement notre lecture commune de Narnia sur Instagram. Nous voilà déjà rendu au tome trois, qui est le cinquième à avoir été écrit par l'auteur. 

Le cheval et son écuyer, le Monde de Narnia, tome 3

Editeur : Gallimard
Collection : Jeunesse
Année de parution : 2005
Titre en VO :The Chronicles of Narnia 
Année de parution en VO : 1998
Nombre de pages : 869

A lire si :
- Vous voulez de la fantasy jeunesse

A ne pas lire si :
-Vous voulez un roman long
- Vous n'aimez pas le manque de nuance


Présentation de l'éditeur :

Guidés par le Lion Aslan, découvrez dans son intégralité la saga fantastique du grand romancier, ami de Tolkien.
Grâce à la langue limpide et énergique de C. S. Lewis, à son génie du suspense, l’univers du "Monde de Narnia", où s’accomplissent conflits héroïques et quêtes magiques, peut séduire un large public, quel que soit son âge.

Challenge mois de l'imaginaire

Le cheval et l'écuyer a été choisi pour l'item "se laisser porter" puisqu'il s'agit d'une lecture commune.
Il peut aussi entrer dans les catégories suivantes : 
- Nous avons vécu de longues aventures : Narnia est une série
- Nous avons découvert que nous avons un destin : désolée, je spoile le roman rien qu'en disant ça.
- Et commençons le long périple : Shasta et Aravis voyagent ET nous découvrons une contrée d'inspiration arabique
- Pour y trouver un apprenti : c'est un roman jeunesse

Mon avis

Le cheval et son écuyer fait partie des tomes moins connus de Narnia puisqu'il ne fut pas adapté en film (sachant qu'à l'époque, les films suivaient l'ordre de publication des tomes et non l'ordre chronologique des histoires, on ne l'aurait surement pas eu de toute manière.) C'est aussi une de mes préférées de l'intégrale lors de ma première lecture. Un sentiment qui pour le moment n'a pas changé (mais j'attends avec impatience le mois prochain pour voir si j'aime toujours autant le Prince Caspian ou pas).

Le cheval et son écuyer a le gros avantage de ne pas se passer à Narnia même. Nous allons découvrir Calormen, empire d'inspiration arabique se trouvant au sud de Narnia. C'est là que nous faisons la connaissance du jeune Shasta, fils adoptif d'un pauvre pécheur. En début d'aventure, son père compte le vendre comme esclave à un  tarkhaan. Le garçon s'enfuit alors avec le cheval de celui qui aurait dû devenir son maitre. Or, Bree, est un cheval narnien parlant. Il réussit à convaincre son nouvel ami de partir pour son pays d'origine. En chemin, ils vont croiser Aravis et Hwin, qui fuit aussi Calormen pour Narnia. Décidant de faire route ensemble, tous les quatre vont vivre quelques aventures... 

Je dois avouer une chose, bien qu'il fasse parti de mes tomes préférés, je trouve quelques défauts à ce roman. Déjà, les longueurs. Oui, sur un roman tout de même assez court, l'auteur nous offre pas mal de longueur. C'est qu'il prend son temps C.S. Lewis dans ce tome. Certains passages sont clairement trop long pour moi (surtout quand les deux jeunes gens sont à Tashbaan, la partie où Aravis se retrouve chez son amie n'apporte pas grand chose et dure des plombes). L'autre défaut, ce sont les personnages des chevaux. En fait, qu'ils puissent parler n'apporte pas grand chose à part peut-être le coup de pouce pour le départ des deux enfants. Bree est pour moi carrément insupportable et Hwin complètement transparente.

Heureusement, il n'a pas que des défauts. J'aime beaucoup Shasta, même s'il est parfois un peu pleurnicheur. C'est quelque chose qu'il finit par dépasser sans forcément s'en rendre compte d'ailleurs. Il n'a pas grand chose d'un héros à la base et le devient un peu par hasard. Aravis est aussi intéressante quoique je la trouve parfois un peu trop hautaine (voire insupportable au départ). Il est appréciable qu'elle ait un vrai rôle même si celui-ci est un peu émoussé à la fin (elle ne participera pas à la bataille finale mais aura oeuvré pour éviter le pire, finalement bien plus que Shasta). Il est appréciable aussi de revoir Edmund et Susan dans ce roman. Ils n'ont pas un grand rôle mais ils permettent de situer l'histoire dans la chronologie narnienne. Et puis, j'aime beaucoup la ville de Tashbaan. Je ne saurais trop vous dire pourquoi, mais c'est un lieux fictif que j'apprécie. Surement à cause de ses tombeaux. D'ailleurs, elle me fait assez penser au Caire, une ville que je rêve de visiter depuis mon enfance. 

Au final, c'est un conte que j'ai beaucoup apprécié malgré ses longueurs et Bree. D'ailleurs, c'est, pour l'instant, le roman qui a le plus ce petit côté conte assez appréciable. Le style de l'auteur va parfaitement avec ce genre-là je trouve. Et pus, faut avouer que ça fait du bien d'avoir un roman où nous ne sommes pas "polluer" par la vision des films.

mardi 25 mai 2021

Je m'habillerai de nuit, Terry Pratchett

 La dernière fois que j'ai lu un tome de Tiphaine Patraque, c'était l'Hiverrier en mars 2015. Je crois que j'ai fait un blocage à ce moment-là, parce que j'adore Tiphaine et les Feegle. Il était temps de le dépasser.

Je m'habillerai de nuit, Terry Pratchett

Editeur : Pocket
Collection : Fantasy
Année de parution : 2020
Titre en VO : I shall wear midight
Année de parution en VO : 2010
Nombre de pages : 453

A lire si :
- Vous aimez les histoires de Tiphaine Patraque
- Vous aimez les sorcières et les crossover

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les Feegle (même si on ne les voit pas assez à mon gout)
- Vous voulez continuez à voir Tiphaine évoluer dans les contes de fées.

Présentation de l'éditeur : 

Rude existence que celle d’une sorcière de seize ans dans le Causse. Outre le quotidien d’une infirmière doublée d’une assistante sociale, il faut aussi gérer les crises qui fermentent et la mort prochaine du vieux baron.
Guère de magie là-dedans, guère de sommeil non plus.
Alors, si quelque part une pelote inextricable de malveillance et de frustration s’est réveillée pour inciter à la haine des sorcières et à leur destruction, voilà Tiphaine Patraque soudain démunie…
«J’ai la trouye pou la ch’tite michante sorcieure jaeyante.»
Il reste les Nac Mac Feegle, me direz-vous, toujours prêts à la bataille. Mais si eux-mêmes se mettent à douter...

Challenge Mois de la fantasy

J'ai choisi Je m'habillerai de Nuit pour la catégorie "A la rencontre des autres" qui demande donc des êtres du petit peuple. Forcément avec les Feegle, je tape plutôt juste.
Il peut aussi faire partie des catégories suivantes : 
- Nous avons appris : Tiphaine bien que sorcière officielle apprend toujours de ses ainées.
- Nous vécumes de longues aventures : le Disque-Monde, c'est quand même une quarantaine de bouquins tout regroupé.
-Nous avons rencontré des gens exceptionnels : Les sorcières
- Pour y trouver un apprenti : les romans du Disque-Monde sont considéré comme du jeunesse, même si je trouve celui-ci plus adulte que les autres

Mon avis

Tiphaine a grandit. Elle est revenu de Lancre pour prendre sa place en tant que sorcière du Causse. Elle y fait tout ce que les autres ne veulent pas faire, son travail et puis le reste, qui finalement fait aussi parti de celui-ci. Mais dans le Causse, comme ailleurs sur le Disque-Monde, quelque chose ne va pas. Les Sorcières ne sont plus appréciées et petit à petit, la haine semble monter contre elles. Mais s'il n'y avait que ça, alors que Tiphaine galère à trouver sa place dans le monde du haut de ses seize ans, une étrange entité sans yeux la pourchasse. 

J'ai trouvé ce tome plus adulte que les précédents. Encore une fois, Tiphaine a grandit (elle avait neuf ans lors de sa première aventure, les Ch'tits hommes libres (que je n'ai pas chroniqué ici), elle en a à présent seize. Cela se ressent dans sa manière de voir le monde, de l'appréhender et d'agir dans celui-ci. Tiphaine quitte l'enfance et les contes de fées (qui ont émaillé les tomes précédents) pour l'âge adulte et la vie "réelle". Elle y découvre que l'homme est parfois plus terrifiant que la reine des fées ou l'Hiverrier. Ainsi dès le début du roman, on assite à quelques scènes pas franchement joyeuse pour la jeune femme (elle doit empêcher la chasse sauvage (qui n'est ici autre que la vengeance des villageois) de se défouler sur un homme ayant battue sa fille, puis le dépendre après qu'il est tenté de se suicider suite à son geste par exemple)(ce sont des passages que j'ai trouvé très dur d'ailleurs, parce que si Tiphaine fait ce qu'il doit être fait, il n'en reste pas moins que l'homme est une belle pourriture et qu'à sa place, j'aurais peut-être pas été aussi clémente). Outre cela, elle doit aussi trouver sa place dans le monde. Or, Tiphaine est une sorcière, jeune qui plus est. Sa place n'est pas totalement définie à cause et de son âge et de ce qu'elle est. Cela se voit beaucoup lorsqu'elle parle avec le sergent Brian par exemple, qui l'a connu enfant et qui a du mal à voir en elle La Sorcière du Causse (surtout que dans le Causse, les sorcières, ben y en avait pas vraiment avant elle). Tout cela fait de Je m'habillerai de nuit (dont l'explication du titre est je trouve fort poétique au final) un tome un peu à part par rapport aux trois premiers et propulse Tiphaine définitivement pour moi dans le cycle des Sorcières.

D'ailleurs, en parlant des Sorcières, j'ai été ravie de les revoir (je rappelle que j'ai fini le cycle il y a un petit moment déjà (le dernier étant Carpe Jugulum, que bien sûr je n'ai pas chroniqué ici). Mais surtout, j'ai apprécié retrouver Eskarina, qui est l'héroïne du troisième tome des Annales, la Huitième fille (idemn que pour Carpe Jugulum) que je n'avais pas vu depuis, ben le dit troisième tome (que j'ai du lire il y a bien dix ans si ce n'est plus). J'ai quasiment sauté de joie en la retrouvant, surtout que, de part son histoire (la seule femme à la fois sorcière et mage), elle se rapproche beaucoup de Tiphaine. Mais elle n'est pas la seule à faire son apparition, puisque Tiphaine faisant un petit tour par Anck-Morckpock va rencontrer le Guet. J'aime beaucoup quand les divers "univers" de l'auteur se rencontre, ça donne toujours des situations des plus amusantes (il n'aurait manqué que les mages à ce tome, puisque la Mort, comme souvent avec les sorcières, est aussi au rendez-vous). C'est aussi pour ça que je trouve que les aventures de Tiphaine mériteraient vraiment d'être prise en compte dans les annales (et dans le cycle des sorcières).

Enfin, on retrouve dans ce roman ce qui fait l'essence des Tiphaine Patraque, que se soit par les thèmes (la transmission, trouver sa place, le deuil aussi etc...) ou les personnages. On retrouve avec bonheur les Feegle, même si je les ai trouvé moins présent que d'habitude, mais la Kelda, Roland, le vieux baron et les parents de Tiphaine. C'est un univers que l'on connait bien à présent et dans lequel je me sens comme chez moi. Alors oui, il est un peu moins "humoristique" que les autres tomes, il est plus adulte aussi, mais ça reste du Tiphaine Patraque. On y retrouve les Feegle et leur parler si particulier, on y retrouve les collines tant aimé de la jeune fille, on y retrouve cette atmosphère un peu conte de fée aussi. Et s'il n'est pas le meilleur tome du Disque-Monde, il est pour l'instant mon préféré de Tiphaine (il m'en manque plus qu'un à lire, le tout dernier, que se soit de la série ou de Pratchett, j'ai peur de le lire, je dois l'avouer). 

mercredi 19 mai 2021

La pierre d'Aube, Les pics Celestes, tome 1, Marine Gautier

 J'ai récupéré ce roman lors du premier confinement et il a fini par se perdre dans les limbes de ma PAL numérique. Je profite du mois de la fantasy pour le sortir.

La pierre d'Aube, Les pics Celestes, tome 1, Marine Gautier

editeur : Alter Real
Collection : Imaginaire
Année de parution : 2018
Format : AZW

A lire si : 
- Vous voulez de la romance FF
- Vous voulez de l'action

A ne pas lire si : 
- Vous voulez beaucoup voir les griffons

Présentation de l'éditeur : 

Grâce à l’escouade volante des Sphinx, la ville d'Erygia résiste tant bien que mal aux assauts répétés des Amélunes, des créatures mi-hommes mi-spectres. La dévotion de ces patrouilleurs et de leurs griffons force l’admiration de Callie, une jeune serveuse au tempérament bien trempé. Nuit après nuit, elle les observe et rêve secrètement de les rejoindre. Particulièrement lorsqu’Alex, héritier des Fondateurs et futur dirigeant de la cité, fend les airs sur sa majestueuse panthère ailée.
Les combats font rage et, malgré l’énergie déployée par les Sphinx, un soir tout bascule : l'ennemi envahit la cité, forçant les habitants à fuir leur foyer. Au cœur de ce mouvement de panique, Callie parvient à s’échapper in extremis. Déterminée à survivre, elle fera tout pour aider sa ville et se mettre à l’abri du danger.
Pendant son périple, elle devra faire alliance avec Alex, qui cache un énorme secret.

Challenge mois de la fantasy

Le roman a été choisi exprès pour la catégorie " la fin en la survolant" qui doit mettre en scène des créatures ailés. 
Il peut aussi entrer en compte dans les catégories suivantes : 
-Nous avons vécu de longues aventures : c'est une série en trois tomes
-Pour y trouver l'amour : Je m'y attendais, on a une belle romance 

Mon avis

Je dois bien dire que la présentation du roman me plaisait beaucoup. Des griffons, on n'en voit pas forcément beaucoup dans la littérature de l'imaginaire, surtout pas en monture. J'avais très envie de voir ce que ça allait donner. Malheureusement pour moi, on ne voit pas autant que je l'aurais voulu les mythiques animaux. Et ce n'est pas la seule déconvenue que j'ai eu avec ce roman qui pourtant est des plus interessant. Bref, allons-y.

Bienvenu à Erygia, ville située dans les pics Celestes, seul passage entre le nord et le sud de l'univers que nous découvrons (premier petit bémol pour moi, il n'y a pas de carte dans l'édition numérique, je ne sais pas si c'est pareil en papier). La ville est un point stratégique et depuis plusieurs années la cible des Amélunes, des créatures monstrueuses mi-homme mi-spectre qui ne sortent que la nuit. Jusque là, les Sphinx, escouade volante à dos de Griffons a toujours réussi à les repousser. Jusque là... Mais voilà qu'une nuit, les Amélunes réussissent à prendre la ville. Callie, jeune serveuse pour le moins intrépide, parvient à s'échapper sur le dos du griffon de son protecteur. Elle va alors rencontrer Alex, enfant des Fondateurs et futur dirigeant de la ville. Or, celui que tout le monde prend pour un homme est en fait une jeune femme, bien déterminée à récupérer sa ville.

Je ne m'attendais pas vraiment à ce qui allait suivre. Sauf sur un point : la dernière phrase et l'énorme secret d'Alex, le "fils" des Fondateurs, les dirigeants de la ville. Un point que j'ai du coup plutôt apprécié, notre prince est en fait une princesse. Cela permet à l'autrice de créer une romance lesbienne entre la princesse et la serveuse, qui fonctionne pas trop mal. Pas trop, parce que j'ai trouvé que ça allait un peu vite entre les deux et que parfois j'ai surtout eu l'impression que cette pauvre Alex n'était là que pour que Callie ait un Love-interest dans tout ça. Parce que oui, la véritable héroïne du roman, c'est bien notre serveuse. Et j'ai eu un peu de mal avec elle. Callie est intrépide, forte, courageuse, belle etc etc... Des défauts ? Oui, un, elle est un peu têtue sur les bords, et encore, finalement, ce n'est que de la détermination. Vous sentez le problème ? Pour moi, l'autrice l'a voulu trop parfaite. Et je me suis vite ennuyée à la suivre. Or, elle occupe toujours le devant de la scène. A côté d'elle, les autres personnages font toujours pâle figure, même Alex qui pourtant devrait partager l'affiche avec elle. 

Un autre défaut du roman, pour moi, c'est la romance qui prend clairement le pas sur le reste. Or, on se retrouve du coup avec des passages importants pour l'histoire qui se retrouve quelque peu effacé par les sentiments de Callie pour Alex. Et comme j'ai du mal avec Callie... C'est vraiment dommage d'ailleurs parce qu'à part son héroïne, j'ai aimé pas mal de chose dans le roman. En premier lieux, l'univers, qui reste classique mais plutôt bien foutu. Il est fouillé, intéressant. J'ai aimé découvrir Erygia, sa culture et ses habitants (même si on finit par peu les voir). Le reste du monde à l'air tout aussi passionnant mais nous ne le voyons pas beaucoup sur ce premier tome (je rappelle que la série est une trilogie, il est normal que l'autrice garde certaines choses pour les autres tomes). L'histoire l'est aussi, même si comme dit en intro, j'aurais clairement voulu voir plus souvent les griffons. D'ailleurs, là aussi, on reste sur quelque chose de classique (je le dis souvent ça, mais je n'ai jamais précisé que pour moi, ça n'a rien de péjoratif). Il y manque peut-être un peu plus de nuances et certains précisions sur quelques points mais, une fois encore, sans l'omniprésence de la romance (en même temps, la maison d'édition édite de la romance, j'aurais peut-être pu me renseigner un peu avant aussi, hein), ça aurait été presque parfait.

Au final, je suis un peu déçue de ma lecture. Elle avait beaucoup de chose pour me plaire, sa romance FF, son univers, son histoire et puis tout est tombé par terre à cause de son personnage principal. C'est rare quand ça m'arrive quand même. J'ai fini la lecture de ce tome mais je ne continuerai pas la série. 


samedi 15 mai 2021

Perfidie, La Roue du Temps, Tome 18, Robert Jordan

 Qui dit challenge mois de la fantasy dit forcément Jordan pour moi. S'il existe bien un auteur qui a sa place ici, c'est bien lui. Et puis, ça me permet d'avancer dans ma énième relecture du cycle, surtout que Bragelonne est enfin au niveau de l'ancienne traduction depuis le début du mois. Ce qui veut dire que d'ici un an ou deux, je pourrais enfin lire la suite en VF (même si je me tâte toujours à prendre toute la saga en VO un de ses jours)(mais ça va me couter bonbon alors, du coup, je tempère un peu)(rien qu'en numérique, ça fait quelques 61 euros le pack des 14 romans).

Perfidie, La Roue du Temps, Tome 18, Robert Jordan

Editeur : France Loisir
Collection : Fantasy
Année de parution : 2009
Titre en VO : Winter's Heart
Année de parution en VO : 2000
Nombre de pages : 512

A lire si :
- Vous avez aimé les premiers tomes
- Vous aimez les séries à rallonge
- Vous aimez vous perdre avec beaucoup de personnages

A ne pas lire si 
- Vous n'aimez pas avoir tous vos personnages dispersés un peu partout dans le monde

Présentation de l'éditeur :

Après avoir réussir à fuir Cairhen avec Min, Rand l'Thor poursuit et élimine les traites Asah'man, à Far Madding. Il devrai pourtant résoudre un problème plus épineux encore : ses relations amoureuses avec Min, Elayne et Aviendha ! Mat est toujours prisonnier. Il monde un plan pour s'échapper, mais récemment, la chance semble l'avoir quitté. Pourtant, son destine va encre pourvoir prendre un tournant décisif...

Challenge mois de la fantasy 

Ce roman a été choisi pour "nous avons vécu de longues aventures", une saga en 14 tomes originaux, ne pouvait aller que là.
Il entre aussi dans les catégories : 
- Nous avons rencontré des gens exceptionnels : Les Aes Sedai et les Asha'man 
- Nous avons un destin : Rand est le Dragon Réincarné et une prophétie court sur la tête de Mat.
- Pour y trouver l'amour : Mat est un coureur de jupons, certes, mais Rand est en couple avec trois femmes, je tiens à le rappeler... Et même si on les voit peu, il y a aussi Nynaeve et Lan.
(score beaucoup moins élevé que l'année dernière où le premier tome de Winter's Heart en VF entrer dans toutes les catégories sauf une...)

Mon avis

Perfidie est donc la suite directe du Coeur de l'hiver, lu l'année dernière à la même époque. Il m'a donc fallu relire mon article de celui-ci avant de me replonger dedans (heureusement que je tiens ce blog ne serait-ce juste que pour y relire les résumés des tomes précédents de la Roue du Temps vu l'écart entre deux tomes).

Comment vous dire que j'étais juste ultra heureuse de tomber directement sur Mat dès les premières pages. Mieux, je savais que je n'aurais pas Perrin dans ce livre (non, je ne l'aime toujours pas). Mat est toujours à Ebou Dar où il est le mignon de la reine Tylin. Alors que les Seancheans sont de plus en plus nombreux, il continue à mettre en place son plan pour fuir la ville. Un plan qui va rudement se compliquer puisqu'il va devoir prendre avec lui trois Aes Sedai, dont deux ont été faite damanes. Autant dire qu'il va bien galérer. Si j'aime beaucoup Mat, je trouve que tout son plan d'évasion et sa préparation sont trop lents. On passe des heures à s'appesantir dessus, pire que lorsque Perrin devait se décider à suivre les Shaidos qui ont enlevé sa femme dans le tome précédent. Heureusement, ça reste Mat et rien n'est jamais simple pour lui.  Si son plan finit par bel et bien entrer en action, il va encore plus se compliquer avec l'apparition d'Egeanin et de Bayle Dorman (qu'on a pas vu depuis Tanchico, ça remonte à un petit moment déjà) mais surtout celle de Tuon, la Fille des Neufs Lunes (ce que Mat va apprendre au tout dernier moment, et qui va bien l'ennuyer quand même)(rappèlez-vous la prophétie qui court sur lui à partir du tome 8).

On passe ensuite du côté de Rand où il se passe le plus de chose. Le jeune homme se trouve à Far Madding avec Min, Nynaeve et Lan. Il a toujours l'intention de purifier le saidin avec l'aide de Nynaeve mais avant ça, il compte bien se venger des Asha'man rebelles qui ont tenté de l'assassiner. Et comme rien n'est simple, Cadsuane et quelques autres sont à sa poursuite, non pas pour le tuer mais bel et bien pour l'aider dans son entreprise. Du moins, s'il fait ses excuses à Cadsuane. Far Madding m'a parut long à souhait même si j'ai adoré l'idée d'une ville où on ne peut pas canaliser. Dommage que l'auteur n'est pas developer ça d'ailleurs. Bien plus interessante est la dernière partie avec Rand mais je ne vous en dirais pas trop pour l'instant. 

Enfin, on va passer quelques temps avec Elayne, Aviendha et Brigitte à Caemlyn. Je ne vais pas m'attarder dessus. C'est court, ça complote à peine et franchement, une Elayne enceinte est pire qu'une Fille-Héritière bornée. Le pire, c'est que dans mes souvenirs, ça ne s'arrange pas du tout cette histoire. C'est dommage, Elayne est un personnage qui vaut mieux que ça, tout comme Aviendha et Brigitte. Malheureusement, du moment où Jordan en à fait un des Love-Interest de Rand, elle a beaucoup perdu (tout comme Aviendha et Min, même si cette dernière me semble un peu plus présente et moins chiante que les deux autres face à Rand)

Au final, cette seconde partie aurait été un peu trop lente pour moi. On commence à sentir que, souvent, l'auteur rame un peu avec tout ce qu'il a mis en place. Ce fut le cas pour ce tome, du moins pour moi. Mais en même temps, il doit mettre en place la Dernière Bataille et à beaucoup de pions à bouger. Il n'empêche que l'univers reste fouillé (même si, avec Far Madding, je trouve qu'il en fait le minimum).  Par contre, je trouve que ça manque cruelle d'Egwene et de complot entre Aes Sedai sur tout le tome (lui et le 17 donc). Ca reste une bonne lecture, dans un univers doudou pour moi mais j'en ressors quand même un peu déçue puisqu'en 500 et quelques pages, j'ai eu l'impression que peu d'entre eux avancer.



lundi 10 mai 2021

L'Empire Ultime, Fils-de-Brumes, tome 1, Brandon Sanderson

 Tout comme l'année dernière, je participe au challenge du mois de la fantasy. J'ai une PAL assez conséquente (et un article qui ne va pas tarder avec la dite PAL, faut juste que je le finisse...). Pour le premier thème, j'ai ressorti une vieille série que j'avais très envie de relire depuis le temps (depuis le jour où j'ai fini de la lire en fait, en 2013)(autant dire que je m'étonne toute seule de ne pas l'avoir fait avant).

L'Empire Ultime, Fils-de-Brumes, tome 1, Brandon Sanderson

Editeur : Le Livre de poche
Collection : Fantasy
Année de parution : 2011 (2010 chez Orbit)
Titre en VO : Mistborn, book 1 : The Final Empire 
Année de parution en VO : 2006
Nombre de pages : 906

A lire si :
- Vous aimez la fantasy sans grosses créatures
- Vous aimez les personnages assez complexes
- Vous aimez Robert Jordan (non je plaisante, fallait juste que le casse ça).

A ne pas lire si :
- Vous voulez découvrir tout un pays, un monde
- Vous voulez du "vrai" voyage initiatique

Présentation de l'éditeur

Les brumes règnent sur la nuit,
Le Seigneur Maître sur le monde.
La jeune Vin ne connait de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux.
Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un combat sans merci. Car Kelsier, revenu de l’enfer, nourrit un projet fou : renverser l’Empire.

Challenge mois de la fantasy

Ce roman a été choisi spécialement pour l'item "Nous avons appris" qui demande un livre sur l'apprentissage. Ici, c'est celui de Vin comme allomencienne. 

Il peut aussi entrer dans les catégories suivantes : 
- Nous avons vécu de longues aventures ; c'est une série
-Nous avons rencontré des gens exceptionnels : les allomenciens
- Nous avons un destin : pour Kelsier surtout
- Pour y trouver l'amour : il y a toujours un peu de romance dans les Sanderson

Mon avis

Je fais partie de ces personnages qui aiment relire leurs livres. Je n'ai pas toujours le temps de le faire, parce qu'il y a tellement de livres que j'aimerais lire ou relire et que je n'ai pas assez de temps. Depuis quelques années, j'essaie au moins de relire une ou deux sagas par an que j'apprécie beaucoup. Cette fois, c'est donc Fils-de-Brumes que je relis, et autant vous dire que j'avais plus que hâte de le faire tellement cette série m'a marqué la première fois, surtout la trilogie de base (mais ça, c'est juste parce que je n'ai lu qu'un seul tome de la seconde partie)(ce qui va changer bientôt puisque j'ai les deux autres tomes dans ma PAL). 

Autant le dire de suite, je crois que les Sanderson, c'est encore meilleur à la relecture. Parce qu'il n'y a pas la découverte de l'univers, des personnages et de l'histoire. Alors, oui, on y perd un peu. J'ai perdu la dite découverte que j'avais tant apprécié la première fois. Je savais ce qu'il allait se passer, quand et comment (même si j'avoue que huit plus tard, je ne me souvenais pas de certains points, mais dans l'ensemble, le déroulé de l'histoire ne m'était pas inconnue). C'est à la fois dommage, puisqu'il n'y a plus la découverte et génial parce que je peux voir des détails que je n'avais pas vu ou auquel je n'avais pas fait attention jusque là.

Je ne vais pas vous remettre le résumé que j'avais pu faire lors de ma première lecture, il est facilement retrouvable (sinon, y a un lien dans le paragraphe ci-dessus). Mais je reste sur ma première idée, les personnages sont vraiment l'un des gros points fort du roman. Comme souvent d'ailleurs avec Sanderson. J'aimais déjà beaucoup Vin, je l'apprécie encore plus. J'aime voir son évolution, la voir passer de petite chose fragile ayant peur de beaucoup de chose à Fille-de-Brume s'ouvrant enfin aux autres. Mais dans ce tome, c'est surtout Kelsier qui continue à me bluffer encore et encore. Il est et reste pour moi le personnage fort de ce tome et des suivants pour plein de raison. J'ai redécouvert sa fibre paternelle qu'on ne voit pas forcément à la première lecture, tellement on se focalise sur son côté voleur et surtout Survivant de Hathsin. Les trois sont très complémentaires et je comprends bien mieux ce qui va le mener à la fin du roman (bon par contre, même si je savais, ça m'a pas empêcher d'avoir une méchante boule au ventre quand ça arrive). Quant aux autres personnages, ils sont toujours aussi délicieux et j'apprécie encore plus leur discutions (surtout pour Brise et Ham). Et enfin, il y a Elend, sa rencontre avec Vin, leur relation naissante et tout ça. Ben figurez-vous que la mise en place de celle-ci est pas aussi simple que ce que l'on peut croire de prime abord et que j'avais complètement raté le côté surprotecteur de Kelsier face à ça, façon papa poule.

Enfin, on va pas se mentir, connaitre l'histoire, c'est pouvoir se plonger encore plus dans l'univers. Ici, l'univers se cantonne presque entièrement à Luthadel, capitale de l'Empire Ultime, centre de tout. Et autant dire que si l'arène du roman est restreinte tout le reste ne l'est pas. Quel bonheur de retrouver l'allomancie, magie basée sur les métaux, qui m'avait manqué (les pouvoirs des Radieux dans les Archives de Roshar sont vraiment sympa, mais je leur préféré l'allomancie, moins spectaculaire que certains radieux mais tout aussi impressionnante quand utilisée). Et puis, moi qui aime les jeux politiques, je suis servie ici. J'apprécie énormément voir la magie avoir un rôle des plus importants dans ceux-ci. Tout est lié dans les romans de Sanderson et c'est un vrai régal de lire un de ses romans rien que pour ça. Tout comme j'ai adoré redécouvrir et même découvrir des liens avec ses autres romans du Cosmere (ici, c'est surtout un personnage qui apparait dans les autres sagas de l'auteur), chose que je n'avais pas forcément vu lors de ma première lecture puisque c'était mon tout premier Sanderson.

Au final, vous l'aurez compris, j'ai encore plus aimé ma lecture que la première fois. Si si, c'est possible (j'aurais pas cru tellement l'Empire Ultime m'a marqué la première fois). J'aime tout dedans, et encore plus maintenant. D'ailleurs, si vous cherchez à découvrir l'auteur sans vous farcir les multiples tomes des Archives, lisez donc la trilogie Fils-de-Brume (et Elantris, plus court, en one-shot et tout aussi prenant)