mercredi 26 mai 2021

Le cheval et son écuyer, le Monde de Narnia, tome 3

 On continue tranquillement notre lecture commune de Narnia sur Instagram. Nous voilà déjà rendu au tome trois, qui est le cinquième à avoir été écrit par l'auteur. 

Le cheval et son écuyer, le Monde de Narnia, tome 3

Editeur : Gallimard
Collection : Jeunesse
Année de parution : 2005
Titre en VO :The Chronicles of Narnia 
Année de parution en VO : 1998
Nombre de pages : 869

A lire si :
- Vous voulez de la fantasy jeunesse

A ne pas lire si :
-Vous voulez un roman long
- Vous n'aimez pas le manque de nuance


Présentation de l'éditeur :

Guidés par le Lion Aslan, découvrez dans son intégralité la saga fantastique du grand romancier, ami de Tolkien.
Grâce à la langue limpide et énergique de C. S. Lewis, à son génie du suspense, l’univers du "Monde de Narnia", où s’accomplissent conflits héroïques et quêtes magiques, peut séduire un large public, quel que soit son âge.

Challenge mois de l'imaginaire

Le cheval et l'écuyer a été choisi pour l'item "se laisser porter" puisqu'il s'agit d'une lecture commune.
Il peut aussi entrer dans les catégories suivantes : 
- Nous avons vécu de longues aventures : Narnia est une série
- Nous avons découvert que nous avons un destin : désolée, je spoile le roman rien qu'en disant ça.
- Et commençons le long périple : Shasta et Aravis voyagent ET nous découvrons une contrée d'inspiration arabique
- Pour y trouver un apprenti : c'est un roman jeunesse

Mon avis

Le cheval et son écuyer fait partie des tomes moins connus de Narnia puisqu'il ne fut pas adapté en film (sachant qu'à l'époque, les films suivaient l'ordre de publication des tomes et non l'ordre chronologique des histoires, on ne l'aurait surement pas eu de toute manière.) C'est aussi une de mes préférées de l'intégrale lors de ma première lecture. Un sentiment qui pour le moment n'a pas changé (mais j'attends avec impatience le mois prochain pour voir si j'aime toujours autant le Prince Caspian ou pas).

Le cheval et son écuyer a le gros avantage de ne pas se passer à Narnia même. Nous allons découvrir Calormen, empire d'inspiration arabique se trouvant au sud de Narnia. C'est là que nous faisons la connaissance du jeune Shasta, fils adoptif d'un pauvre pécheur. En début d'aventure, son père compte le vendre comme esclave à un  tarkhaan. Le garçon s'enfuit alors avec le cheval de celui qui aurait dû devenir son maitre. Or, Bree, est un cheval narnien parlant. Il réussit à convaincre son nouvel ami de partir pour son pays d'origine. En chemin, ils vont croiser Aravis et Hwin, qui fuit aussi Calormen pour Narnia. Décidant de faire route ensemble, tous les quatre vont vivre quelques aventures... 

Je dois avouer une chose, bien qu'il fasse parti de mes tomes préférés, je trouve quelques défauts à ce roman. Déjà, les longueurs. Oui, sur un roman tout de même assez court, l'auteur nous offre pas mal de longueur. C'est qu'il prend son temps C.S. Lewis dans ce tome. Certains passages sont clairement trop long pour moi (surtout quand les deux jeunes gens sont à Tashbaan, la partie où Aravis se retrouve chez son amie n'apporte pas grand chose et dure des plombes). L'autre défaut, ce sont les personnages des chevaux. En fait, qu'ils puissent parler n'apporte pas grand chose à part peut-être le coup de pouce pour le départ des deux enfants. Bree est pour moi carrément insupportable et Hwin complètement transparente.

Heureusement, il n'a pas que des défauts. J'aime beaucoup Shasta, même s'il est parfois un peu pleurnicheur. C'est quelque chose qu'il finit par dépasser sans forcément s'en rendre compte d'ailleurs. Il n'a pas grand chose d'un héros à la base et le devient un peu par hasard. Aravis est aussi intéressante quoique je la trouve parfois un peu trop hautaine (voire insupportable au départ). Il est appréciable qu'elle ait un vrai rôle même si celui-ci est un peu émoussé à la fin (elle ne participera pas à la bataille finale mais aura oeuvré pour éviter le pire, finalement bien plus que Shasta). Il est appréciable aussi de revoir Edmund et Susan dans ce roman. Ils n'ont pas un grand rôle mais ils permettent de situer l'histoire dans la chronologie narnienne. Et puis, j'aime beaucoup la ville de Tashbaan. Je ne saurais trop vous dire pourquoi, mais c'est un lieux fictif que j'apprécie. Surement à cause de ses tombeaux. D'ailleurs, elle me fait assez penser au Caire, une ville que je rêve de visiter depuis mon enfance. 

Au final, c'est un conte que j'ai beaucoup apprécié malgré ses longueurs et Bree. D'ailleurs, c'est, pour l'instant, le roman qui a le plus ce petit côté conte assez appréciable. Le style de l'auteur va parfaitement avec ce genre-là je trouve. Et pus, faut avouer que ça fait du bien d'avoir un roman où nous ne sommes pas "polluer" par la vision des films.

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