mardi 29 mai 2012

Challenge 100%SFFF francophone

Céile Duquenne a lancé un petit challenge sur son blog 100% SFFF francophone qui me plait beaucoup beaucoup.

Le principe ?
Lire 20 livres de SFFF francophone qui viennent tous de petits maisons d'édition et qui sont tous à moins de 20 euros et cela de juin 2012 à mai 2013 inclus.
Je vous renvoie vers l'entrée du blog de Cécile pour avoir le règlement au complet.

Voici d'ailleurs la liste des livre, en gras, les 10 livres que je compte lire et chroniquer en priorité :

* [Nathalie Dau] Les débris du chaudron (13€50 Argemmios)
* [Laurent Whale] Les pilleurs d'âmes (18€, Ad Astra)
* [Ophélie Bruneau] Et pour quelques gigahertz de plus (20€, Ad Astra)
* [Jeanne A. Debats] Métaphysique du vampire (13€, Ad Astra)
* [Christophe Nicolas] Projet Harmonie (19€90, Riez)
* [Franc Ferric] La loi du désert (19€90, Riez)
* [Céline Guillaume] Le ballet des âmes (18€90, Riez)
* [Cécile Duquenne] Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue (10€, Voy'el)
* [Christian Léourier] L'arbre-miroir (13€, Voy'el)
* [Lia Vilore] Vampires d'une nuit de printemps (17€90, Petit Caveau)
* [Lydie Blaizot] La maison de Londres (18€90, Petit Caveau)
* [Jacques Fuentealba] Retour à Salem (14€, Midgard)
* [Anthony Brocard] Erèbe (19€, Midgard)
* [Christian Perrot] Les naufrageurs (15€50, Midgard)
* [Estelle Valls de Gomis] Les gentlemen de l'étrange (9€, Black Book)
* [Yan Marchand] Comme un poison dans l'eau (8€, Griffe d'encre)
* [Marie Lé-Camille] Les voyageurs (20€, Griffe d'encre)
* [Sophie Jomain] Les anges mordent aussi (18€, Rebelle)
* [Roland C. Wagner] Le serpent d'angoisse (8€10, ActuSF)
* [Nicolas Debandt & Marc-Antoine Fardin] Iluvendal (19€90, Homme sans nom)
 
Ayant déjà lu Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue, je ne le compterais pas dans le challenge (plus que 19 livres pour moi donc)

Top ten tuesday : Les 10 livres qui ont été écrits dans les 10 dernières années que vous aimeriez encore voir lus dans une trentaine d'années par d'autres personnes

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

10 livres qui ont été écrits dans les 10 dernières années que vous aimeriez encore voir lus dans une trentaine d'années par d'autres personnes

Comme toujours, il n'y a pas d'ordre de préférence pour ce classement

1. La saga des Harry Potter de Rowling, ne serait-ce que pour qu'elle continue de faire aimer la lecture aux plus jeunes et de faire lire des personnes qui jusque là ne lisaient pas vraiment comme elle a pu le faire à sa sortie.

2. Les Milléniums de Larson, parce que c'est véritablement une bonne série policière/thriller (jamais réussi à le mettre dans l'un ou l'autre) et qu'elle a pour moi renouveller un peu le genre que je trouvais de plus en plus "plat"

3. L'assassin Royal de Hobb (même si le premier livre est paru en 1995, le dernier lui a moins de dix ans), juste parce que j'aime tellement cette série

4. La Roue du temp de Jordan, pour les même raisons que Hobb et parce que c'est tout de même une saga à découvrir bien que longue, très longue

5. Le Trône de Fer de Martin (que j'ai à peine commencer finalement et que j'aime déjà beaucoup), pour ses intrigues politiques, sa violence finalement proche de celle de notre temps et parce que j'aime

6. Les aventures du Bourbon Kid d’anonyme, parce que je trouve que ces livres reflétent bien la culture de notre époque, enfin surtout la culture de pop de notre époque

7. La horde du contrevent de Damasio, qui fut pour moi un véritable choc autant par son écriture que son histoire et qu'il faut découvrir à tout prix

8. Au sortir de l'Ombre de Syven, juste parce que c'est mon livre préféré que je l'aime et que j'aimerai lui voir un bel avenir.

9.La saga Hunger Games de Collins, parce qu'après Potter, c'est la saga jeunesse qui m'a le plus marqué et qu'en plus elle fait pas mal réfléchir

10.

lundi 28 mai 2012

Les derniers Hommes, Episode 1, le peuple de l'eau, Pierre Bordage

Oui, je viens de finir mon premier roman en format numérique, n'ayant lu jusque là que des nouvelles dans ce format. 

Les Derniers Hommes, épisode 1, le peuple de l'eau, Pierre Bordage


A lire si
- Vous aimez le post-apocalypse adultes
- Vous aimez les grandes étendues

A ne pas lire si
- Vous cherchez de la romance
- Vous ne voulez pas vous poser de questions

Présentation de l'éditeur

Le futur proche, après la troisième guerre mondiale. Dans une Europe dévastée par les pollutions chimiques, nucléaires et génétiques, les rares ressources intactes sont partagées par des tribus nomades qui ont pris chacune en charge l'exploitation d'une denrée spécifique. Solman le boiteux, du peuple aquariote - qui découvre et contrôle les sources d'eau -, possède le don de clairvoyance : infaillible juge des âmes, cet atout le confine aussi à l'écart de tous, qui se méfient de son talent. Seuls Raïma, la guérisseuse, puis la mystérieuse Kadija et un vieux scientifique de l'ancien monde vont l'accompagner dans sa quête pour échapper à l'apocalypse qui semble menacer les derniers hommes...

Mon avis

Nous voici dans un futur plus ou moins lointain où la troisième guerre mondiale a faillit exterminer l'humanité. Nous suivons le jeune Solman dans un voyage initiatique sur fond d'apocalypse. 

Ce premier tome est surtout là pour mette l'univers en place et présenté les différents peuples qui survivent comme ils le peuvent dans ce monde complétement détruit par l'homme. Le premier peuple que nous rencontrons est donc celui de Solman, les Aquariotes, seul peuple à pouvoir trouver de l'eau potable en Europe, nous rencontrerons ensuite d'autres peuples, certains élèvant le bétails, d'autre ayant encore la science des armes. Aucun peuple ne possède deux sciences différentes. Nous découvrons donc comment ils vivent ou du moins essayer de vivre en harmonie.

Pour cela, nous avons donc la vision de Solman, donneur de son peuple. Il est capable de "voir" les émotions des autres, de savoir s'ils mentent ou non. C'est un personnage très intéressant qui de très naif au début commence à se rendre compte que tout le monde n'est ni blanc ni noir. Il y a aussi Raïma que je n'ai pas vraiment apprécié, qui essai de le mettre en garde contre les hommes en général. Les personnages sont d'ailleurs fort bien construit. Ni bon ni mauvais, humain, simplement.

Et puis, il y a les questions que posent ce livre. Les générations futures sont-elles condamnées à refaire les erreurs des anciennes ? L'homme ne peut-il s'empêcher de vouloir dominer son prochain ? Les derniers hommes ne nous laissent pas indifférents à cause d'elles, et pourtant, il n'est pas sans espoir.

L'épisode un se finit par un énorme cliffhanger qui donne vraiment envie de lire la suite. Surtout que la dite suite est à 0,99 euros sur Kinddle ou istore pour chacun des cinq livres suivants (celui-ci étant gratuit). En tout cas, je conseille ce livre.

Edit : suite au commentaire de Taliesin (merci à toi), petit  changement de dystopie en pots-apocalypse.

vendredi 25 mai 2012

Les deux orfèvres, Cécile Duquenne

Et je continue dans ma lancée des nouvelles que l'on peut trouver seule sur l'istore. Cette fois, il s'agit dons d'une nouvelle de Cécile Duquenne (déjà présente par ici) paru dans l'anthologie Sang et Or aux éditions du Petit Caveau

Les deux Orfèvres, Cecile Duquenne


A lire si
- Vous aimez les nouvelles
- Vous aimez les histoires de vampire mais pas que

A ne pas lire si
- Vous voulez du sang du vrai


Présentation de l'éditeur

Les deux Orfèvres de Cécile Duquenne fait partie de l'anthologie Or et Sang. Cette nouvelle a été finaliste au Prix Merlin 2010.

Mon avis

Bon, j'ai déjà lu les deux livres de Cécile Duquenne et autant le dire, j'ai beaucoup aimé. J'avoue avoir plus apprécié Quadruple Assassinat... pour son côté fantastique. Les deux Orfèvres le rejoint sur ce point.

La nouvelle nous conte l'histoire de Valerne, étrange homme vivant la nuit, à la fois peintre, écrivain et orfèvre. Ce charmant garçon a passé un contrat avec un orfèvre de Florence. Or ce contrat arrive à sa fin et n'a pas été encore honoré. Les deux Orfèvres nous raconte donc ce qu'il va se passer en ces derniers jours de contrat.

L'histoire est assez prenante. Le fait de ne pas suivre seulement Valerne est vraiment sympa. On découvre ainsi tous les protagonistes de l'histoire et leur motivation. Il y a donc Valerne à la recherche de son âme, Ottavio, orfèvre mais aussi alchimiste avec qui il a passé son contrat, Febo, le fils de celui-ci. 

Comme c'est une nouvelle, à part connaitre les tenants et aboutissement de leur actes, nous ne serons pas plus des personnages. Mais finalement, ce n'est pas vraiment cela qui compte dans cette histoire. C'est réellement la quête de chacun d'eux et la manière dont cela va se terminer.

Outre l'histoire j'ai aussi aimé le style de Cécile Duquenne sur cette histoire. Les deux livres qu'elle a publié sont plus dans une époque qui pourrait nous être contemporaine, ici, nous sommes à la Renaissance. Elle a su donner à ses phrases la beauté de cette époque et les dialogues n'en sont que plus prennant.

Les deux Orfèvres est donc une nouvelle fort sympathique que j'ai beaucoup apprécié, me permettant de dire que oui, j'aime beaucoup le travail de Cécile Duquenne.


Curiosité Malsaine, Syven

Il y a des nouvelles qu'on a envie de lire à tout prix mais qu'on ne trouve pas forcément. Curiosité Malsaine en fait partie. Je remercie grandement les Editions du Riez ♥  pour l'avoir sorti en numérique.

Curiosité malsaine, Syven

 (bon je n'ai trouvé que l'image pour la version Kindle de la couverture...)

A lire si
- Vous aimez le fantastique
- vous avez lu Au sortir de l'ombre et vous avez aimé
- Vous aimez les histoires courtes

A ne pas lire si
- Vous avez lu Au sortir de l'ombre et vous n'avez pas aimé
- Vous n'aimez pas les histoires qui vont très vite
- Vous voulez des personnages développé (mais si ça existe même dans les nouvelles)
- Vous pensez voir le Gothan

Présentation de l’éditeur
Tiré de l'univers de l'ouvrage de Syven, Au Sortir de l'Ombre, finaliste du prix Bob Morane 2012, ce texte peut aussi bien se lire en introduction de l'univers qu'en bonus de l'histoire !
Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut ? 
Mon avis

Bon je suis sure que vous le savez mais Au sortir de l'ombre, le premier livre de Syven est mon livre préféré entre tous (dépassant même la Roue du Temps ou l'assassin Royal c'est pour dire). Lorsque j'ai vu sur Twitter que la nouvelle dont il était inspiré sorter en numérique sur toutes les plateformes, je l'ai de suite pré commandé. Sorti aujourd'hui, lu aujourd'hui. En même temps, c'est assez court.

Curiosité malsaine est donc un espèce de Prequel à Au sortir de l'ombre mais il peut parfaitement se lire sans avoir lu le livre et même en l'ayant lu. Il ne reprend pas les personnages principaux du livre.

Nous suivons Monsieur et Madame Prue, petit couple bien tranquille jusqu'à l'arriver d'une étrange voisine Miss Trina. Une nuit, Monsieur Prue entendant du bruit, il va voir  ce qu'il se passe dehors. Il découvre Miss Trina, hurlant comme une folle. C'est à partir de ce moment-là que tout bascule.

Bon autant ne pas en dire plus, cela gacherait le plaisir. 

Des personnages, nous n'apprenons vraiment pas grand chose. Nous ne savons pas qui est Miss Trina, pourquoi elle devient folle, qui sont ces étranges visiteurs. A vrai dire, si on a lu le livre, nous le savons fort bien. Les Prue ne sont pas plus développés mais en même temps, ils ne sont que des pions dans l'histoire.

J'ai particulièrement aimé retrouvé l'ambiance d'Au sortir de l'Ombre. Et je pense que pour ceux qui ne connaissaient pas le livre mais qui aime se faire quelque frayeur, ils apprécieront tout autant cette ambiance. Nous évoluons dans le noir le plus complet, dans les Ombres.

Cette nouvelle tout comme le livre est pour moi un vrai coup de coeur. Ce n'est pas pour rien que Syven est mon auteur préféré en fantastique français (j'espère pouvoir trouver d'autre de ces nouvelles avant la sortie de son prochain livre qui est il me semble en recherche d'éditeur en ce moment). 

mardi 22 mai 2012

Top ten tuesday : Les 10 livres que vous avez achetés à cause du titre ou de la couverture

Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

 Les 10 livres que vous avez achetés à cause du titre ou de la couverture

Autant le dire, 10 livres à peine, ce n'est pas beaucoup vu que ne lisant quasi jamais la quatrième de couverture, je choisie bien souvent mes livres à leur couverture...

10.  Love and Pop de Muramaki
 Je n'aime pas le rose en général, mais là, c'est surtout lui qui m'avait attiré. Et puis la jeune fille est tout mignonne et je trouve que la couverture va parfaitement avec le titre. Par contre, j'avoue qu'à part le fait que la jeune fille soit japonaise, je n'ai pas vu trop de rapport avec le contenu

9. Druide de Peru
Une couverture juste sublime pour moi, et en plus réalisé par l'auteur du livre. Ajoutez-y le mot Druide dessus et je ne pouvais que prendre ce livre.

8. Vegas Mytho de Lambert
Lui aussi c'est pour la couverture, une Athéna accoudée à une machine à sous ne pouvait que me plaire.

7. Le louvetier, Gallica tome 1 de Loevenbruck
 Deux raisons pour celui-ci, déjà un loup sur la couverture et je fond complétement. Ensuite Louvetier dans le titre, donc encore une histoire de loups et je me précipite avec à la caisse. En plus de ça, j'avais beaucoup aimé la série juste avant celle-ci, La Moïra. D'ailleurs, les livres de la Moïra ont été acheté pour la même raison que celui-ci...


6. Starters, Lissa Price
J'aime beaucoup cette couverture, je la trouve simple et plutôt classe. Vu que la quatrième de couverture n'apporte rien à l'histoire, c'est vraiment elle qui m'a fait prendre ce livre (en plus des avis des autres bloggeurs)


5.Par le sang du démon de Schilli
Ceci doit être ma couverture préférée entre toutes, en plus de celle d'Au sortir de l'ombre. D'ailleurs, elles sont toutes les deux d'Aurélien Police, un illustrateur que j'adore.


4. Le magasin des suicides de Teulé
Une couverture qui m'a bien plut et un titre qui m'a fait tilté dans le magasin.


3. L'étrange vie de Nobody Owens de Gaiman
La couverture de l'édition de poche m'a beaucoup plus, avec ces ombres chinoises. J'avoue même la préféré à celle du Grand format


2. Le livre sans nom de Anonyme
Un titre étrange, une photo tout en noir et blanc digne d'un vieux film de western. Ok, je prend de suite. Idem d'ailleurs pour les autres tomes. Chose sympa, la version Grand Format et la version poche ont les mêmes couvertures.


1. Au sortir de l'Ombre de Syven
Je triche parce que c'est ma couverture préférée et que je voulais ce livre à tout prix parce que je suis le blog de l'auteur. Mais je serais tombée dessus en librairie sans connaitre du tout, j'aurais pris direct pour la couverture d'Aurélien Police et le titre qui me plait aussi beaucoup.

dimanche 20 mai 2012

L'étrange vie de Nobody Owens, Neil Gaiman

Et voilà, je n'ai pas résisté à l'envie de lire les deux Gaiman l'un après l'autre. Il fallait si attendre. 

L'étrange vie de Nobody Owens, Neil Gaiman

A lire si
- Vous aimez les ambiances cimetière
- Vous aimez les histoires de fantômes

A ne pas lire si
- j'avoue ne pas trouver pourquoi ne pas le lire....
- Allez disons si vous n'aimez pas les jeunes héros
- Ou encore si vous n'aimez pas les histoires initiatiques

Présentation de l'éditeur

Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...

Mon avis

Voilà à présent je peux dire que j'aime beaucoup ce qu'écrit Gaiman et que j'aime particulièrement l'étrange vie de Nobody Owens.

L'histoire commence donc par le meurtre d'une famille entière. Enfin, non pas de toute la famille, le bébé en réchappe et se réfugie au cimetière le plus proche. Là, il est élevé par les fantômes des Owens et par son tuteur Silas.  Nobody va apprendre à vivre dans le cimetière parmi les morts et faire tout plein de découverte. Mais dehors, le meurtrier de ses parents guette.

L'histoire de Nobody Owens n'est pas simple. Ce sont surtout plusieurs scènettes qui en composent les divers chapitres. Jusqu'au milieu du livre environ, on ne sait trop rien de son ennemi, ni de ce qu'il se passe à l'extérieur. Mais au fur et à mesure, les petites scènes deviennent une histoire et l'on est happé dans le monde de Nobody.

L'histoire est surtout centré sur Nobody et son tuteur. On découvre d'autre personnages, tous presque des fantômes, vivant dans le cimetière. Nobody est un petit garçon plein de ressources et très curieux que l'on suit sans problème. Silas, son tuteur est mystérieux à souhait, on n'en apprend vraiment sur lui qu'à la fin du bouquin. J'ai beaucoup aimé Liza, le fantôme sorcière ouencore Miss Lupsecu, le chien de Dieux (loup-garou).

J'ai aussi beaucoup apprécié suivre l'évolution de Nobody parmis les fantômes. Avec eux il apprend l'Effroi, L'Effacement ou encore la Songerie. IL n'est pas qu'humain, il est aussi fantôme. J'aime beaucoup cette dualité en lui.

Mais c'est vraiment l'ambiance, avec un soupçon de baroque et de gothique qui m'a beaucoup plus dans ce livre. Ajoutez à cela le style de Neil Gamain (qui est vraiment un bon auteur), et j'avais l'impression d'être dans le cimetière avec Nobody et les fantômes.

L'étrange vie de Nobody Owens est donc parfaitement servie par une ambiance géniale (qui serait parfaite dans pour un film de Burton ou Selig) et des personnages hauts en couleur. C'est un véritable coup de coeur pour moi que ce petit livre.

vendredi 18 mai 2012

Coraline, Neil Gaiman

Et voilà, j'ai enfin lu mon premier Neil Gaiman où il écrit tout seul !

Coraline, Neil Gaiman

A lire si
- Vous avez vu le film et voulez connaitre l'histoire de base
- Vous aimez les contes noirs

A ne pas lire si
- Vous avez vu le film et n'avez pas apprécié
- Vous n'aimez pas les histoires un peu tordues

Présentation de l'éditeur

Coraline vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs : deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice !", clame Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend.

Mon avis

Enfin, je peux lire un Gaiman qu'il n'aura pas co-écrit. Autant dire que j'attendais ce moment avec impatience. Ma librairie ayant mis en rayon deux Gaiman, je me suis empressée de les acheter et surtout de les lire. Coraline est fini, j'ai commencé le second dont je vous parlerais plus tard.

Coraline raconte l'histoire d'une petite fille qui s'ennuie chez elle. Un jour, elle récupère la clef d'une étrange porte qui se trouve dans le salon. Elle passe la porte et découvre un monde pareil au sien mais où les habitants, parfait reflets de ceux de son monde, ont des boutons à la place des yeux. Un monde inquiétant dont elle va devoir s'enfuir...

L'histoire n'est pas si simple que ce que je viens d'en dire. Elle est même assez tordue et très inintéressante. Ayant vu par contre le film avant de lire le livre, j'ai été un peu influencé et surtout j'ai trouvé dommage de ne pas découvrir l'histoire par le livre (ça m'apprendra). Par contre, je suis un peu déçue du manichéisme de l'histoire. Mais en même temps, à la base Coraline est un livre jeunesse.

Pour les personnages, j'ai beaucoup apprécié Coraline, une héroïne qui n'est pas si héroïque que cela (moins que dans le film en tout cas), Le chat ainsi que l'autre mère, un personnage vraiment méchant qui n'a absolument rien de bon. D'ailleurs j'ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires.  Je trouve que Gaiman s'est dépeintre ses personnages pour en faire des personnes "vivantes".

D'ailleurs, le style de Gaiman m'a beaucoup plus. Moi qui avait peur que finalement dans les deux livres qu'il a co-écrit et que j'ai lu ce n'était pas vraiment son style que j'appréciais, je n'ai pas été déçu. J'aime la manière dont il manie les mots et son imagination débordante. 

Coraline est un petit livre qui m'a vraiment beaucoup plus et qui me donne envie d'en découvrir beaucoup plus de Gaiman


mercredi 16 mai 2012

Teen Spirit, Virginies Despentes

Et un nouveau Despentes à mon actif. Décidément, elle devient un peu incontournable par ici.

Teen Spirit, Virginie Despentes


A lire si :
- Vous aimez le style de Despentes
- Vous aimez les personnages perdus, largués

A ne pas lire si
- Vous vous attendez à une vraie relation père-fille

Présentation de l'éditeur

" Deux versions bien distinctes d'elle-même se disputaient dans un seul corps et se partageaient le temps d'action. Entre la montre Kitty et le bracelet clouté, elle n'avait pas encore choisi son camp. "
Nancy a passé treize années chez sa mère, Alice, une dame branchée fric et névroses. Bruno a passé trente ans enfermé chez lui, devant sa télé, à ne pas faire grand-chose. Nancy est la fille de Bruno, mais ni l'un ni l'autre ne sont au courant. Un jour, pourtant, Bruno voit Nancy débouler dans sa vie.
Soudain papa, le punk rocker va affronter toutes les épreuves de l'adolescence... avec une nouveauté de taille : les " conneries ", ça n'est plus lui qui les fait... quoique ?

Mon avis

Je lis les livres de Despentes à l'envers de leur date de parution. C'est assez amusant de voir de cette manière comment son style a évolué. 

Teen Spirit, c'est l'histoire de Bruno, un énorme looser persuadé qu'il est claustrophobe (je vais revenir sur ce point) et qui vit au crochet de sa compagne. Jusqu'à ce que débarque dans sa vie Alice, la fille qu'il a connu à l'âge de dix-sept ans et qu'elle lui apprenne qu'il est père d'une gosse de treize ans. On le suit de cette découverte à l'acceptation du fait. 

Comme souvent (toujours ?) dans les romans de Despentes, les personnages sont largués. Bruno se croit claustro (en fait ce n'est même pas de la claustrophobie, mais plus de l'agoraphobie en fait), il passe sa vie chez sa compagne qu'il prend pour une esclave, il ne travaille pas, pense un jour écrire le roman du siècle. Alice est une bourgeoise (il en fallait bien une) qui depuis la naissance de sa fille ne controle plus rien. Nancy la fille oscille entre enfance et adolescence, elle se rebelle, se plaint. Sandra, amie de Bruno, est une fille de prolo qui essaie de s'en sortir comme elle peut. Encore une fois Virginie Despentes nous décrit donc des personnages comme elle les apprécient, torturés et sous marijuana.

Pour le style, c'est du Despentes tout craché, ça critique à tout va, la société de consommation, les bourgeois, l'adolescence perdue... Elle écrit de manière très orale, mais j'ai trouvé que c'était un peu moins trash dans les paroles que Bye Bye Blondie par exemple.  On trouve aussi beaucoup moins de sexe que dans Apocalypse Bébé, et ce n'est finalement pas plus mal.

Par contre, je reste déçu sur certaines choses. Bruno ne m'a pas plut comme personnage, sa façon de pensée est trop décousu et donc vu qu'il est narrateur principal, l'histoire semble elle aussi décousu. J'aurais cru que le livre parlerait un peu plus de Nancy, la fille, ce n'est pas vraiment le cas, on est vraiment centré sur Bruno, son adolescence perdue et ses états d'âme. Malgré cela, Teen Spirit reste un roman agréable à lire, bien que j'ai largement préféré Bye Bye Blondie.

Prochain Despentes sur ma liste, les Jolies Choses que j'ai vraiment hâte de lire mais dont je recule toujours ce moment.

mardi 15 mai 2012

Top ten tuesday : Les 10 livres dont vous n'attendiez pas grand chose mais qui vous ont positivement surpris

Et nous revoilà pour un nouveau top ten tuesday.
Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

 Les 10 livres dont vous n'attendiez pas grand chose mais qui vous ont positivement surpris.

Il n'y aura finalement que 6 livres dans ce top 10, ma mémoire de poisson rouge me jouant des tours.

1. Les contes de la Fée Verte de Poppy Z. Brite
Acheté parce qu'il était là, tout seul dans son coin, parce que je ne savais pas quoi prendre, parce que je ne connaissais pas l'auteur. 
Adoré pour son univers sombre et son style d'écriture

2. Le magasin des Suicides de Jean Teulé
Acheté pour son titre, j'ai finalement apprécié cette petite histoire à l'humour noir

3. La petite Fadette de Georges Sand
Acheté pour l'école, j'étais sure de ne pas aimé surtout après avoir lu la mare au diable. Finalement, il est le livre que j'ai le plus souvent relu après le seigneur des Anneaux.

4. L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux de Nicholas Evans
Lu chez ma grand mère pendant les vacances, seul livre dont le titre me plaisait. Finalement, j'ai adoré vivre dans les montagnes et découvrir l'histoire d'amour naissante entre les deux héros.

5. Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
Conseillée par ma mère qui a des gouts différents du mieux. Son plus grand argument, l'histoire d'amour va te plaire, tu verras. Sauf que j'aimais pas les histoires à l'eau de rose et que pour moi Autant en emporte le vent en était une. J'ai enchainé les trois tomes sans m'en rendre compte plus Scarlett d'Alexandra Ripley, la suite. Ce n'est finalement pas l'histoire d'amour qui m'a plus, mais l'histoire tout court.

6.L'Apocalypse selon Marie de Patrick Graham
Imaginez-vous dans le mini rayon livre du petit super marché d'un village un peu paumé, où vous ne trouvez quasiment que du harlequin ou du livre pour gamin. Et puis le titre m'a tapé dans l'oeil. La quatrième de couverture un peu moins, mais je n'avais plus de livre à la maison. Finalement, ce livre est une petite merveille que j'ai beaucoup apprécié.

lundi 14 mai 2012

Starters, Tome 1, Lissa Price

Et une dystopie de plus, une. En ce moment, j'ai l'impression de ne lire que de ça. 

Starters, Tome 1, Lissa Price

A lire si
- Vous aimez les dystopies
- Vous aimez les héros jeunes

A ne pas lire si
- Vous en avez marre des dystopies
- Vous voulez juste une dystopie toute simple
- Vous n'avez pas de commencer une nouvelle série

Présentation de l'éditeur

Dans un futur proche : après les ravages d’un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps. L’esprit d’une vieille femme en prend possession pour retrouver sa jeunesse perdue. Malheureusement, rien ne se déroule comme prévu… Et Callie réalise bientôt que son corps n’a été loué que dans un seul but : exécuter un sinistre plan qu’elle devra contrecarrer à tout prix !

Mon avis

Encore un livre prit pour sa couverture et à cause du Buzz autours. Autant dire que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre (enfin si en fait). Mais à l'inverse de Druide et comme pour tous les romans jeunesses et YA que je lis, je n'avais pas vraiment peur d'être déçue, sachant que généralement, ça se lit tout de même assez vite. Et celui-ci ce lit vite et bien.

L'histoire démarre fort avec Callie notre héroïne de seize ans qui débarque à la Banque des Corps, de son vrai nom Prime Destination. Elle vient pour se renseigner quant à la location de son corps pour vieux en mal de sensation forte et surtout afin de trouver un moyen d'avoir assez d'argent pour soigner son frère. Sauf qu'elle en repart, sans avoir signer de contrat. Elle retrouve Tyler (son frère donc) et Mickaël son ami dans leur squat. Qu'ils vont devoir très vite quitté. Désespérée, la jeune fille finit par retourner à la Banque et à louer son corps. Sauf que bien sur, tout ne se passe pas comme prévu (sinon ça aurait été trop simple). 

Voilà pour le début de l'histoire (fort mal racontée d'ailleurs...). Je n'en dirais pas plus, vu que se serait spoiler un peu trop. A savoir donc que dans l'univers de Callie ne restent plus que les enfants et ado et les vieux. Les adultes ont tous été éradiqué par la troisième guerre mondiale qui a fini un an avant l'histoire. Nous n'en découvrirons pas plus sur la guerre et sur l'univers de Starters mais étrangement, je trouve que ce n'est pas plus mal. Seule chose que j'ai eu du mal à comprendre c'est "mais pourquoi vacciner les Vieux ?".  Ma réponse est simple : sinon l'histoire aurait été moins sympa.

Passons aux personnages. Callie, la narratrice, est comme souvent une gamine qui m'exaspère avec le leitmotiv "mais pourquoi moi ?". Dommage, elle est intelligente, vaillante, gentille. Tyler son petit frère fait un peu office de mascotte dans le livre et Mickaël m'a moins plus que dans la nouvelle Portrait d'un Starter. Les personnages que j'ai le plus apprécié sont finalement les vieux. D'abord Helena, la locataire de Callie pour sa détermination, puis Madison, enfin Rhiannon, une autre locataire carrément fofolle. J'ai beaucoup aimé ces vieux dans le corps de jeune, qui retrouve une seconde jeunesse et compte bien en profiter. Ils permettent de mieux comprendre pourquoi Prime Destination existe.

Pour le style de l'histoire, c'est d'abord une dystopie qui se transforme petit à petit en un espèce de thriller futuriste assez sympa. Le style de l'auteure est clair, concis et, chose que j'ai apprécié vu que l'on suit tout de même une ado de seize ans, emploi quelques fois des termes assez familier. On plonge rapidement dans le livre grâce à tout cela sans avoir l'impression d'avoir un adulte dans le corps d'une gamine (ah ah ah, c'est quand même un peu le sujet du livre...).

En tout cas, Starter est un bouquin que j'ai beaucoup apprécié et rien qu'à cause de son cliffhanger de la mort qui tue à la fin, j'ai hâte de pouvoir lire la suite (soit deux nouvelles et le tome 2).

vendredi 11 mai 2012

Wreck this journal, Kerry Smith

Bon j'avoue, Wreck this journal n'est pas vraiment un livre et je ne l'ai pas vraiment fini (loin de là), mais j'avais envie d'en parler un peu alors c'est partit

Wreck this journal, Kerry Smith

A lire si
- Justement vous voulez un livre qui ne se lit pas vraiment
- Vous avez envie de vous amuser un peu

A ne pas lire si
- Vous voulez un vrai livre
- Vous ne comprenez pas l'anglais
- Vous ne vous sentez ni l'ame d'un "artiste" ni celle d'un destructeur

Présentation de l'éditeur

For anyone who's ever wished to, but had trouble starting, keeping, or finishing a journal or sketchbook comes Wreck This Journal, an illustrated book that features a subversive collection of prompts, asking readers to muster up their best mistake- and mess-making abilities to fill the pages of the book (and destroy them). Acclaimed illustrator Keri Smith encourages journalers to engage in "destructive" acts-poking holes through pages, adding photos and defacing them, painting with coffee, and more-in order to experience the true creative process. Readers discover a new way of art and journal making-and new ways to escape the fear of the blank page and fully engage in the creative process. 
(Oui j'ai pas envie de traduire)

Mon avis

J'ai acheté il y a quelques temps ce petit carnet qui m'intriguait beaucoup surtout après l'avoir vu plusieurs fois sur Flickr. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, ni même si le concept aller me plaire.

Parlons de ce concept, vous avez entre les mains un bouquin/carnet que vous allez devoir détruite de plusieurs façon. Faisant partie des gens qui sont incapables de corner un livre parce que ça l'abime, autant vous dire que j'ai trouvé ce concept très étrange. En fait, chaque page contient une instruction, vous commencez assez soft avec l'ajout des numéros de page, puis vous passez à craquer le dos, à marcher sur votre livre, à y renverser du café et ceci n'est que le début.

Et en fait, c'est assez sympa de faire ça. Carrément sympa même. Je peux faire sur ce carnet tout ce que je ne fais pas avec mes livres. En plus de cela, pas besoin d'être un grand artiste pour remplir les pages, juste avoir un peu d'imagination. Du coup, ouvrir ce livre est un grand moment de plaisir et surtout de non prise de tête, et parfois, ça fait du bien.

jeudi 10 mai 2012

Druide, Olivier Peru

Il faisait un moment que je n'avais pas lu de Fantasy médiévale. La dernière fois s'était avec la trilogie des rois de Katherine Kurtz et cela remonte à décembre dernier (je ne compte pas les Pratchett). Du coup, renouer avec cet univers m'a beaucoup plus.

Druide, Olivier Peru

A lire si
- Vous aimez la fantasy médiévale
- Vous aimez les druides
- Vous aimez les personnages torturés

A ne pas lire si
- Vous n'avez pas envie d'une histoire compliquée
- Vous cherchez des dragons

Présentation de l'éditeur

1123 après le Pacte.
Au nord vivent les hommes du froid et de l'acier, au sud errent les tribus nomades et au centre du monde règnent les druides. Leur immense forêt millénaire est un royaume d'ombres, d'arbres et de mystères. Nul ne le pénètre et tous le respectent au nom du Pacte Ancien. Les druides, seigneurs de la forêt, aident et conseillent les hommes avec sagesse mais un crime impensable bouleverse la loi de toutes les couronnes : dans la plus imprenable citadelle du Nord, quarante-neuf soldats ont été sauvagement assassinés sans que personne ne les entende seulement crier.
Certains voient là l'oeuvre monstrueuse d'un mal ancien, d'autres usent du drame comme d'un prétexte pour relancer le conflit qui oppose les deux principales familles régnantes. Un druide, Obrigan, et ses deux apprentis ont pour mission de retrouver les assassins avant qu'une nouvelle guerre n'éclate. Mais pour la première fois, Obrigan, l'un des plus réputés maître loup de la forêt, se sent impuissant face à l'énigme sanglante qu'il doit élucider… Chaque nouvel indice soulève des questions auxquelles même les druides n'ont pas de réponses.
Une seule chose lui apparaît certaine : la mort de ces quarante-neuf innocents est liée aux secrets les plus noirs de la forêt

Mon avis

J'ai choisi ce livre dans ma librairie première parce que j'en avais entendu que du bien, deuxièmement parce que la couverture est juste magnifique (et réalisé par l'auteur lui-même). Arrivée chez moi, je me suis demandée si j'allais vraiment apprécié vu que j'ai tendance à ne pas trop aimé les livres qu'on adoré tous les blogueurs ou presque. Et puis finalement, je les ouvert et j'ai beaucoup aimé.

Tout commence par une attaque terrible dans un fort à la frontière du Sonrygar et du Rahimir (je n'ai pas pu m'empêcher de penser Seigneur des Anneaux en lisant ce nom, allez savoir pourquoi). 49 soldats trouvent la mort dans des conditions effroyables et surtout inexpliqué. Obrigan, maitre druide, est envoyé suite à une missive du général du fort pour enquêter sur ces morts. Il part donc avec ses deux disciples mener l'enquête. Mais rapidement, un problème se pose, le roi du Sonrygar, pensant que le carnage a été fait par des hommes du Rahimir, déclare la guerre à son voisin. Obrigan parvient à gagner vingt et un jour pour élucider l'enquête qui le mènera à apprendre de lourds secrets. Je n'en dirais pas plus sur l'histoire, pour ne pas tout dévoiler.

Comme un peu le voir, c'est à la base une histoire simple, comme souvent en fantasy médiévale qui va prendre de l'ampleur au fur et à mesure de l'avancement dans le bouquin. J'avoue que je ne m'attendais pas vraiment à la plupart des rebondissements, surtout celui vers la fin où l'on apprend l'identité du chef des "méchants". L'histoire est en plus de cela mené par des personnages tous très interessant, même si j'avoue en avoir apprécié un moins que les autres.

Nous avons d'abord Obrigan, maitre druide de la faction des loups. C'est le héros principal de l'histoire. Et pour une fois, ce n'est pas un "simplet". Ce type a confiance en son ordre, il est intelligent, plein de bon sens. J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il est pas mal de point noir sur sa vie passée et qu'il se sente coupable de la mort de son frère de sève, Atrien. Viennent ensuite ses disciple, Tobias et Kesher. J'ai aimé Tobias pour sa fraicheur, j'ai eu du mal avec Kesher et je ne serais dire pourquoi. S'ajoutent encore le prince Jarekson du Rahimir et le roi Yllias du Sonrygar ainsi qu'Arkantia un peu plus tard, druidesse de l'ordre des ombres. Tous ces personnages ne sont ni bons ni mauvais, chacun ayant sa part d'ombre et sa part de lumière. Du coup, on évite un peu le manichéisme souvent rencontré en Fantasy médiévale.

Maintenant, le style de l'auteur. L'écriture est riche, vraiment. Elle sert parfaitement le monde qu'a mis en place Olivier Peru. J'ai vraiment eu l'impression de me promener (si je puis dire) dans cet univers.  J'ai aimé les descriptions (même celle du carnage) qui n'en font pas trop et qui pourtant nous en donne beaucoup. Peru a su retranscrire aussi parfaitement les émotions de ses personnages sans tomber dans le banal ou le mièvre. Et que dire des scènes d'action qui fonctionnent toute parfaitement.

Au final, j'ai donc beaucoup apprécié ce bouquin d'un peu plus de 600 pages qui se lit facilement malgré une histoire complexe. Ce n'est pas un coup de coeur par contre vu qu'il manque un petit je ne sais quoi pour moi (peut-être à cause de la relation avec la Louve qui n'est pas assez présente à mon gout, mais ça c'est mon amour pour les loups et surtout pour Oeil de Nuit (dans l'assassin royal) qui me fait dire ça.


mardi 8 mai 2012

Portrait d'un Starter, Starters tome 0, Lissa Price

Alors que je lis toujours Druide, j'ai fait l’acquisition de cette petite nouvelle. Comme le tome 1 de Starters est dans ma bibliothèque...

Portrait d'un Starter, Starters tome 0, Lissa Price

A lire si :

- Vous avez envie de découvrir l'univers de Starters avant de lire le livre
- Vous aimez les nouvelles

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas lire la série Starters


Présentation de l’éditeur

Une nouvelle exclusive pour découvrir l'univers de la série événement STARTERS, la nouvelle étoile noire de la dystopie.

Dans un futur proche : après les ravages d'un virus mortel, seules ont survécu les populations très jeunes ou très âgées : les Starters et les Enders. Réduite à la misère, la jeune Callie, du haut de ses seize ans, tente de survivre dans la rue avec son petit frère. Elle prend alors une décision inimaginable : louer son corps à un mystérieux institut scientifique, la Banque des Corps...

Mon avis

Portrait d'un starter est une petite nouvelle d'une quarantaine de page (si comme moi on le lit sur son iphone...) qui permet sans rien dévoilé que ce que l'on sache déjà de Starter de par sa quatrième de couverture, de découvrir le petit univers qu'à créer Lissa Price. En tout cas, c'est comme ça qu'elle est présentée. A vrai dire, à part qu'il existe des Starters et des Enders et qui ils sont, elle ne révèlent pas vraiment l'univers en lui-même. Pour moi, elle raconte plus le pourquoi de la couverture du tome 1 de la série. Et en cela, j'ai trouvé cette histoire intéressante.

Elle commence avec le jeune Mickaël, starter de son état donc, et compagnon de Callie (héroïne du premier tome). Il dessine son amie sur son carnet de croquis. Elle finit par la fin du croquis qui est donc la couverture du tome 1. Entre les deux, une petite péripétie de Mickaël nous faisant découvrir les Enders et leur peur des Starters.

Nous n'avons pas le temps en quarante pages de s'attacher à Mickaël ou à Callie qu'il suit durant la journée. D'ailleurs, les personnages sont un peu secondaires finalement, puisque nous sommes vraiment dans la découverte.

Je n'ai pas encore lu le tome 1 de la série (avec un peu de chance c'est le prochain livre que je lirais) mais j'ai bien aimé ce principe de nouvelle avant (même si le nom de tome 0 est peu être éxagéré...). D'ailleurs, R (collection Robert Laffont), prévoit deux autres nouvelles avant la sortie du second tome. Espérons qu'elles seront gratuites elles aussi (oui je suis un peu radine)

Top ten tuesday :Les 10 couples préférés dans la littérature

Et nous revoilà pour un nouveau top ten tuesday.
Je rappelle que le top ten tuesday a été repris en français par Iani sur une idée de The Broke and the Bookish.
Cette semaine nous parlerons donc des :

 10 couples préférés dans la littérature

Je précise qu'ils ne sont pas dans l'ordre de préférence du tout et que je n'entends pas vraiment couple comme un gars et une fille qui s'aiment...

1. Fitz et Oeil de Nuit, l'assassin royal, Robin Hobb
Et dès le départ, ce n'est donc pas un couple d'amoureux. Mais franchement, la relation entre ces deux-là est juste magnifique. Ajouté à cela qu'ils sont fusionnels et qu'ils vont parfaitement ensemble et moi je craque carrément.

2. Fitz et le fou, l'assassin royal, Robin Hobb
Toujours pas un couple d'amoureux, quoique... Le pire c'est que Fitz a une amoureuse dans cette histoire, Molly est que bien que j'aime leur relation, elle passe carrément en arrière plan par rapport à Fitz et Oeil de Nuit et Fitz et le Fou.

3. Rand et Aviendha, la Roue du temps, Robert Jordan
A savoir que Rand a quand même trois bonnes femmes rien que pour lui. Pourtant, c'est l'histoire avec Aviendha qui me plait le plus, je la trouve plus spontanée que les autres. Et puis voir Aviendha pendant quelques tomes essayer d'échapper à cette relation m'a beaucoup plu (alors que les deux autres tombent dans les bras de Rand ultra facilement)

4. Nynaeve et Lan, La Roue du temps, Robert Jordan
Mon couple préféré de la saga. Ils sont tellement différents que je n'y ai pas cru au départ et pourtant, ça fonctionne tellement bien.

5. Scarlett et Rhett, Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
je crois qu'il n'est pas besoin de dire pourquoi.

6. Rhys Michael et Michaella, la trilogie des héritiers, la saga des Derynis, Katerine Kurtz
Jetés dans les bras l'un de l'autre sans même sans rendre compte par les régents de Gwynedd et déjà carrément amoureux. Ils doivent affronter tellement d'épreuve pour la survie de Rhys Michael puis celle de leur fils que j'en avais mal au cœur pour eux. Et puis, ils sont tellement mignons ensemble

7.Charis et Taliesin, Taliesin, le cycle de Pendragon, Stephen R. Lawhead
Parce que même après la mort de Taliesin, elle continue à le faire vivre en elle.

8.Tobin/Tamir et Ky, le Royaume de Tobin, Lynn Flewelling
Que se soit lorsqu'ils sont enfants et que Tobin est un encore un garçon ou lorsqu'ils sont plus vieux et qu'elle est une fille, je trouve leur relation magnifique.

9.Aziraphale et Rampa, De bons présages, Neil Gaiman et Terry Pratchett
Encore un couple qui n'en est pas vraiment un mais qui fonctionne vraiment comme tel

10. Katniss et Peeta, Hunger Games, Suzanne Collins
Parce que ce n'est pas gagné entre ces deux-là, parce qu'il y a Gale aussi au milieu, parce qu'ils veulent toujours se protéger l'un l'autre, parce que finalement ils sont tellement semblables.  En fait, j'aurais aussi pu mettre Katniss et Gale mais je trouve que c'est vraiment la relation avec Peeta qui est la plus intéressante et la plus torturée. 

Et j'aurais pu ajouter : Arthur et Guenièvre (le cycle de Pendragon) / Egwene et Gawyn (la roue du temps) / Mat et Tuon (la roue du temps) / Roméo et Juliette (Roméo et Juliette) / Katniss et Gale (Hunger Games) / Finnick et Annie (Hunger Games) / Jack et Miss Acacia (la mécanique du coeur) / Bob et Népomucène (Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue) / Garion et Ce'nedra (la Belgariade) / Elane et Gaius (la colline du dernier Adieu) ...
 

vendredi 4 mai 2012

Love and Pop, Ryû Murakami

Et voilà, je ne pourrais plus dire que je ne connais rien de la littérature contemporaine japonaise. J'ai fini hier soir ma lecture de Love and Pop et par là mon livre d'un auteur japonais autre que mangaka

Love and Pop, Ryû Murakami

A lire si
- vous voulez découvrir une facette inconnue du japon

A ne pas lire si
- vous n'aimez pas les livres qui semblent brouillon
- vous avez envie d'une histoire compliquée
- vous n'avez pas envie de vous prendre la tête à comprendre où vous en êtes dans l'histoire

Présentation de l'éditeur

Love & Pop aborde une forme de prostitution propre au Japon, dont Murakami avait déjà fait le sujet troublant de son film Tokyo Decadence. Par l'intermédiaire de messageries téléphoniques, de jeunes lycéennes acceptent des rendez-vous avec des inconnus pour pouvoir s'acheter des produits de marque. Le roman raconte la journée d'une jeune fille qui, désirant absolument s'offrir une topaze impériale, accepte coup sur coup deux rendez-vous avec des hommes. Mais les rencontres ne vont pas se passer comme elle l'avait prévu. La littérature n'a que faire des questions de moralité, dit Murakami Ryû, qui a construit son roman à la manière d'une œuvre d'Andy Warhol, en fondant dans la narration des bribes de conversations, d'émissions de radio ou de télévision, des litanies de marques, de titres de films ou des paroles de chansons à la mode. Comme un bruit de fond faisant soudain irruption au premier plan pour saturer le sens de ces rencontres qui ouvrent sur tous les possibles de l'humain. Tandis qu'une violence latente se fait de plus en plus pressante et précise.

Mon avis

J'ai choisi ce livre plus pour sa couverture que j'aime beaucoup que pour sa quatrième que je n'avais pas vraiment lu (juste les trois premières phrases...). J'avais envie de me mettre un peu à la littérature contemporaine japonaise et je trouvais que ce petit livre devait être bien sympa pour ça. J'avoue c'était une erreur. J'aurais du commencer par autre chose que Love and Pop.

L'histoire se déroule sur une seule journée où l'on suit Hiromi, jeune fille de seize ans à la poursuite de l'argent qui lui permettra d'acheter une bague. On découvre aussi les amies de la demoiselle. Toutes quatre ont déjà eu des rendez-vous arrangés, certaines seules, d'autres à deux. Mais qu'est-ce qu'un rendez-vous arrangé ? Et bien c'est de la prostitution dite propre (toujours pas compris pourquoi d'ailleurs) où une jeune fille va donc à un rendez-vous souvent avec un homme bien plus vieux pour de l'argent et cela pour s'acheter des sacs ou vêtements de marque. Hiromi durant cette journée va donc avoir trois de ces rendez-vous dans l'espoir de pouvoir ce payer la bague qu'elle a vu en début d'après midi.

L’histoire aurait pu être sympa si j'avais pu y entrer. Or ce n'est pas du tout le cas. On suit Hiromi à la façon d'un voyeur. On ne connait rien d'elle, on ne sait pas ce qu'elle pense vraiment et personnellement sur le coup, je l'ai trouvé très loin de moi dans ses gouts et ses manières de faire. Ajouter à cela que l'auteur décide de nous faire entendre et voir ce qu'elle entend et voit par des listes très longue de choses, et dès le départ, je n'ai pas apprécié. 

Ces incursions "sensorielles" sont présentes partout à tout moment et surtout en plein milieu d'une phrase généralement. On ne sait plus très bien ou on en est, ni même ce qu'il se passe. Mention spéciale pour la liste des parfums dans le magasin ou celle des cassettes dans le vidéo club... On capte souvent des passages à la radio, des chansons, des conversations. Mais à vrai dire, je n'ai pas trouvé cela très interessant. Pour moi, c'était un peu comme si l'auteur s'était rendu compte qu'il n'avait pas de quoi faire un roman et qu'il avait meublé avec ce qu'il pouvait. Du coup l'histoire en devient brouillon, un véritable capharnaüm qui n'aide pas à la suivre.

Je n'ai pas encore parlé des personnages, et pour cause, à part Hiromi qui est le fils rouge, ils sont inexistants. Les amies d'Hiromi semblent superficielles à mort, les hommes qu'elle rencontre semblent tous avoir un sérieux problèmes. On ne fait que les survoler finalement.

Mais par contre, j'ai apprécié découvrir une facette du japon que je ne connaissais pas, celle de cette prostitution propre. Pour moi, ce sont des personnes un peu perdus qui s'y mettent, autant chez les femmes que chez les hommes. De plus Murakami n'a pas mis une once de morale dans son histoire (sauf peut-être un peu à la fin et encore), ce qui fait qu'on a plus l'impression de lire un documentaire qu'un roman. 

Love and Pop n'a donc pas été une lecture facile, ni même appréciée. C'est un livre beaucoup trop capharnaüm pour moi. Heureusement, il ne fait que 222 pages et j'ai donc pris la peine de le finir. En tout cas, il n'a pas eu le temps de me faire apprécier la littérature japonaise et donc je lirais un nouveau livre de celle-ci mais pas forcément de cette auteure.
 

mercredi 2 mai 2012

La triste fin du petit enfant huitre et autres histoires, Tim Burton

Et voilà un petit livre qui n'aura pas fait long feu. Une dizaine de minutes ce matin plus une petite vingtaine à midi. Il faut dire qu'il ne fait que 122 dont la moitié est en anglais et qu'il a beaucoup d'illustration

La triste fin du petit enfant huitre et autres histoires, Tim Burton


A lire si :
- vous aimez les histoires soient tristes, soient macabres
- vous aimez Tim Burton

A ne pas lire si
- vous comptez les lire en français
- vous n'aimez pas Tim Burton

Présentation de l'éditeur

Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire.
Un livre pour les adultes et pour l'enfant qui est en nous.

Mon avis

J'aime les films réalisés ou produit par Tim Burton, j'aime sa façon de raconter des histoires, j'aime Tim Burton. Et j'aime ce petit livre.

Je ne sais pas trop quoi dire dessus en fait. J'ai aimé les petites histoires ainsi que les illustrations dont voici un petit exemple
J'ai retrouvé dans ce petit recueil ce que j'aime dans les histoires filmées de Burton, la mélancolie, la triste, l'humour noir. Les illustrations m'ont fait pensé à Nightmare before christmas pour certaines, d'autre à Vincent (petit court métrage à voir absolument). 

J'ai beaucoup aimé les histoires qui ont toutes une fin assez triste parfois une fin inattendu. Le format poème va bien avec elles d'ailleurs. Il renforce la mélancolie généralement. Par contre, pour certaines, je me demande qui a été crée en premier, de l'histoire ou de l'illustration puisqu'elles ne comportent qu'une phrase ou deux, par exemple, Stick Boy'festive season ou encore the pin chushion queen.

Le seul hic, c'est la traduction française. Des noms propres qui changent, des phrases à rallongent, une mauvaise traduction souvent. Je sais qu'il fallait faire en sorte de coller à l'original dans l'esprit, mais il fallait aussi le faire dans la forme je trouve.

Heureusement, mon édition est bilingue et je n'ai lu que la partie anglaise (sauf quand vraiment je ne comprenais pas). D'ailleurs, c'est assez simple à lire en anglais.

Donc un petit livre que j'ai apprécié mais dont je ne lirais pas la traduction française.

Hunger Games, La Révolte, tome 3, Suzanne Collins

Il m'aura donc fallu une petite semaine pour lire la trilogie des Hunger Games. Une semaine où j'ai eu beaucoup de mal à lâcher les livres tant je voulais connaître la fin. Amusant quand on pense que le tome 1 ne m'avait pourtant pas si emballée que cela.

Attention Spoiler possible sur le tome 1 et 2 ainsi que sur lui-même

Hunger Games, La Révolte, Tome 3, Suzanne Collins

A lire si
- Vous avez aimé le tome 1 et le 2
- Vous aimez les dystopie
A ne pas lire si :
-Vous espérez que les Jeux ont autant d'importance que dans le 1
- Vous chercher de l'action pure et dure
- Vous n'aimez pas les livres à la première personne
 
Présentation de l'éditeur
 
 Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu'elle est sortie de l'arène sanglante vivante, elle n'est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d'autre n'est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.


Mon avis

Katniss a survécu, une nouvelle fois. Sauvée par la rébellion, elle se trouve à présent au district 13, celui que tout le monde pensé détruit. Là, elle retrouve sa famille, ses amis. Mais pas Peeta, qui lui n'a pas été sorti de l'arène. Elle le pense mort d'ailleurs. On la découvre alors fragile psychologiquement (mais qui ne le serait pas) et vivant dans un environnement encore plus dur que ce qu'elle a connu jusqu'alors. Le 13 n'est pas du tout un district idyllique, c'est un district martial. Mais il faut continuer, libérer les districts du Capitole, gagner la guerre... L'histoire prend ici un nouveau tournant, nous passons de l'action pure et dure des premiers tomes à un livre plus porté sur la psychologie de Katniss mais aussi sur les conséquences de la guerre entre le Capitole et les rebelles. Autant dire que pour moi, elle est devenue réellement intéressante. Katniss comprend un peu mieux ce qu'il se passe et nous aussi par la même occasion.

D'ailleurs, la jeune fille est beaucoup plus intéressante pour moi que dans les autres tomes. Elle nous montre ses faiblesses, ses craintes. Elle n'est plus juste un pion, elle fait partie de la rébellion et compte bien avoir son mot à dire. Les personnages qui l'entourent sont tous aussi interessant, elle les voit enfin comme ils sont vraiment. Gale prend de l'ampleur, tout comme Finnick (qui est dans le même état qu'elle) ou Peeta (qui est dans un état bien pire). On en découvre plus sur ceux qui font la rébellion. J'ai beaucoup aimé le personnage de Boggs, beaucoup detesté celui de la présidente Coin. Katniss nous les décrit d'une manière bien différente de ce qu'elle avait pu faire jusqu'à maintenant. Elle essaie de comprendre les gens qui l'entourent.

Mais la partie que j'ai vraiment apprécié et celle sur sa "folie". Elle me parait plus humaine d'un coup, plus jeune fille de dis-sept ans qui n'a rien demandé à la base. Elle perd cette aura d’héroïne pour redevenir une enfant. Une enfant détruite par la guerre, par les Hunger Games, par le fait qu'elle ne soit qu'un pion. Et puis, elle reprend le dessus sur tout ça, du moins essaie. 

Beaucoup se sont plein de certaines morts dans ce livre, surtout une, qui je trouve pour ma part avait besoin d'être là. Katniss prend conscience de beaucoup de chose à ce moment, de l'horreur dans laquelle elle se trouve. Alors, oui, la fin est assez rapide mais je pense que cela est fait exprès par Collins. On ne sait pas trop ce qu'il se passe, parce que Katniss elle même ne le sait pas vraiment. Elle est enfin libre, mais à quel prix finalement. Ce n'est pas vraiment un Happy End et j'aime cette idée là.

Finalement, la Révolte est mon tome préféré de la saga, parce qu'il est le dernier, que l'on comprend beaucoup de chose et que c'est celui pour moi qui nous fait réellement réfléchir au message que Collins voulait faire passer. C'est aussi lui qui me fait apprécier après coup le premier tome que j'avais moins aimé. C'est avec ce tome qu'on comprend tout depuis le début. 

Je remercie Suzanne Collins d'avoir su faire une saga aussi prenante et qui me redonne espoir quant à la littérature jeunesse et Young adulte du moment qui m'avait semblé avoir baissé en qualité ces derniers temps.

Je parle aussi de ce tome ici et ici, par contre, attention il y a des spoilers là-bas aussi.