dimanche 26 mai 2013

Plongée sur R'Lyeh, Loic Richard

Outre son challenge 100 SFFF francophone (qui fini bientôt d'ailleurs) et surtout ses livres qui sont juste fabuleux, Cécile Duquenne s'est un peu la fille qui me donne envie d'agrandir ma pal à vitesse grand V. Ce livre, c'est à cause d'elle que je l'ai lu, et je la remercie beaucoup.

Plongée sur R'Lyeh, Loic Richard

Edition : Walrus Book
Collection :Rendez-vous au 14
Année de parution : 2013
Format : Epub

A lire si :
- Vous voulez être le héros d'un livre
- Vous aimez l'univers lovecraftien

A ne pas lire si :
- Vous êtes mauvais perdant.
- Vous êtes claustrophobe

Présentation de l'éditeur :

Mars 1938. L’Allemagne est sur le pied de guerre et l’Europe à l’aube d’un embrasement fatal. Malheureusement pour le lieutenant Dieter Neuer — allemand certes, mais sûrement pas nazi — cette situation critique est sur le point d’empirer lorsqu’il apprend qu’il est affecté à une mission d’exploration qui semble particulièrement tenir à coeur au Führer : un voyage en plein Pacifique à bord d’un sous-marin ultra-perfectionné spécialement affrété pour l’occasion, navigant vers l’inconnu à la recherche de… à la recherche de quoi, déjà? Les instructions sont claires: la mission est top secrète.
Mais si Neuer en sait un peu plus que nous, c’est aussi et surtout parce qu’il est une taupe, agissant au sein de l’armée allemande pour le compte des Veilleurs, une organisation ésotérique chargée de maintenir la paix sur le globe. L’ambition d’Hitler est claire : grâce à ses chercheurs déments, le dictateur sanguinaire a découvert l’emplacement de la mystérieuse et terrifiante cité sous-marine de R’Lyeh. Oui, vous avez bien lu : là où sommeille le puissant Cthulhu. S’il venait à le réveiller, ce serait alors l’Apocalypse assurée.
Alors? Prêt à relever le défi ? Car « Plongée sur R’Lyeh » est un Livre dont vous êtes le Héros dans lequel vous incarnerez le lieutenant Dieter Neuer. À vous de faire les bons choix, d’agir en toute discrétion, et surtout de faire de votre mieux pour qu’Hitler ne relâche pas le monstre légendaire de sa prison aquatique !

Mon avis

Ce livre, Plongée sur R'Lyeh est pour moi une plongée dans mes souvenirs. Je t'explique. Enfants, mon frère et moi ont dévoré les livres dont vous êtes le héros. On y passait des heures et des heures. Et puis, ils n'ont plus été édités ou sont devenus introuvables et on a abandonné, gardant juste nos préférés avec nous. Et puis j'ai lu un article de Cécile Duquenne et j'ai découvert les édition Walrus Book et leur collection Rendez vous au 14. Mon coeur a fait un saut. Ca existe toujours ! Vite, vite, il m'en fallait un.

Et j'ai donc choisi Plongée sur R'Lyeh, comme elle d'ailleurs. Parce que sur le coup, c'est le seul qui m'a plu en lisant les résumés. Faut dire que moi, j'étais plus Livre dont vous êtes les héros fantasy que fantastique et que malheureusement pour moi, je ne connais pas Lovecraft qui est (du moins c'est l'impression que j'ai eu), le fils conducteur de cette collection. Mais pas de soucis, si comme moi, vous n'avez jamais lu Lovecraft, ce n'est pas gênant du tout.

Donc je suis devenue le temps de ma lecture Dieter Neuer, un jeune allemand durant l'époque Nazi. Avec lui, je suis donc partie sauvée le monde si possible. Et je le dis de suite, je n'y suis pas encore arrivée.

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre s'est l'avantage du numérique sur une version papier. Ici, pas de limite imposée par le format papier, du coup, on a vraiment beaucoup mais alors beaucoup de possibilité. Et ce dès le début. D'ailleurs, dès le début, on peut mourir. Si on rate le moindre plus petit élément, c'est mort pour nous. J'ai clairement apprécié cela. On n'est à l'abris de rien et il faut réfléchir tout le temps. Et un gros avantage de la version numérique, on peut revenir facilement là où quelque chose à clocher, beaucoup plus que dans mes souvenirs des versions papiers.

Finalement, je ne suis pas arrivée à sauver le monde (malgré cinq bons essais à partir d'un certain moment) mais je me suis carrément amusée avec ce livre. Il est vraiment très bien foutu et l'aventure est plus que passionnante. Je le recommande vraiment à tout ceux qui ont déjà lu ce genre de livre et à ceux qui veulent les découvrir.

samedi 25 mai 2013

Zombie Business, Jesse Petersen

Lui aussi date d'il y a deux semaines environ. J'ai vraiment l'impression d'être à la bourre, je n'aime pas ça du tout.

Zombie Business, Jesse Petersen

Edition : Bragelonne/Milady
Collection : /
Année de parution : 2011
Titre en VO : Living with the Dead, book 2: Flip this Zombie
Année de parution en VO : 2010
Format : Epub

A lire si
- Vous avez aimez le tome 1, Zombie thérapie
- Vous aimez les zombies
A ne pas lire si
- Vous voulez du gore bien gore
-Les bons sentiments vous agacent 
 
Présentation de l'éditeur
 
Tout ne va pas si mal pour Sarah et David.
Leur mariage se porte mieux que jamais, ils ont même monté leur petite entreprise d’extermination. Le marché est florissant : plein de zombies et donc plein de clients désireux de s’en débarrasser ! Sauf que… le cours du zombie s’affole quand certains s’avèrent plus difficiles à zigouiller. Une mutation ? Ce serait le début de la crise pour Sarah et David.
Les zombies, ça oblige à se creuser la tête !
 
mon avis
 
Avec une lecture comme Moi, Christiane F... il me fallait du plus léger à côté. Or quoi de plus léger qu'une Apocalypse Zombie vu par Jesse Petersen ? J'avais adoré le tome 1, j'aime encore plus le deux.
 
Nous retrouvons Sarah et David en plein coeur des badlands, territoire envahi par les zombies. Tout va bien entre eux, ils ont même créée une entreprise d'extermination de mort-vivant. Tout semble donc aller pour le mieux dans leur petit monde chamboulé. Pourtant, une rumeur sur des zombies plus forts, plus intelligent se propoage dans les camps de survivants tandis que nos amis sont engagés par un étrange scientifique pour lui attraper des zombies vivants. 
 
J'aime toujours autant le personnage de Sarah même si sur ce tome, j'ai bien eu envie de lui foutre une ou deux baffes. Mon dieu qu'elle est influençable parfois. J'ai beaucoup plus apprécié David sur ce tome par contre. Et puis leur couple fonctionne toujours aussi bien, entre moment romantique (si on veut) et coup de gueule qui me font toujours autant rire. Un troisième personnage vient se greffer à eux, Robbie, dit le Kid. C'est un gamin de onze ans, livré à lui-même qui permet de donner une autre dynamique à Sarah et David et qui est assez raffraichissant, je dois bien dire.
 
Comme pour le tome 1, l'histoire reste simple (quoiqu'un peu moins, je dois bien l'avouer) et ce qui fonctionne vraiment, ce sont les personnages et leur dialogue. Sur ce point, pas de soucis, ça fonctionne toujours autant. Ce qui fonctionne toujours aussi bien, ce sont les diverses allusions à notre culture (Resident Evil, même si elle est simple, Paris Hilton...). Du coup, on aurait presque l'impression que ça peut arriver demain. 
 
Un seul bémol à cette suite pour moi, sa prévisibilité. Parce que oui, on devine toujours trop tot par rapport à Sarah et Dave. Et moi, parfois, ça me gonfle (d'où les baffes à Sarah). C'est dommage, ça coupe un suspens qui aurait pu apporter un petit plus au livre en plus de l'humour (toujours aussi présent). 
 
Finalement, j'ai plus aimé que le tome 1, je me suis régalée à le lire et je n'ai pas vu le temps passé avec lui. Je le conseille vraiment si vous avez aimé le tome 1. Et dites, ceux qui sont plus au courant de l'actu que moi, y aura un tome 3 ? Dites moi oui !

Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée..., Kai Hermann & Horst Rieck

j'ai quelques problèmes de connexion en ce moment, du coup, je chronique ce livre seulement maintenant alors que cela fait déjà deux semaines que je l'ai fini. 

Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée..., Kai Hermann & Horst Rieck

Editeur : Folio
Collection : /
Année de parution : 1983
Titre en VO : Wir Kinder vom Bahnhof Zoo
Année de parution en VO : 1979
Nombre de page : 342

A lire si : 
- Vous aimez les biographies
- Vous avez le coeur bien accroché
- Vous avez envie de savoir pourquoi des enfants en viennent à se droguer

A ne pas lire si :
- Vous étes trop sensibles
- Vous ne voulez pas connaitre les ravages de la drogue

Présentation de l'éditeur

Ce livre terrible a connu un retentissement considérable en France et dans toute l'Europe. Ce que raconte cette jeune fille sensible et intelligente, qui, moins de deux ans après avoir fumé son premier «joint», se prostitue à la sortie de l'école pour gagner de quoi payer sa dose quotidienne d'héroïne, et la confession douloureuse de la mère font de Christiane F. un livre sans exemple. Il nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la drogue et le désespoir, mais aussi sur la détérioration du monde aujourd'hui.

Mon avis

J'avais envie de lire ce bouquin depuis très mais alors très longtemps. Je ne sais toujours pas ce qui m'a retenu de le faire pendant de nombreuses années. Peut-être le sujet, qui reste assez tabou même de nos jours. En tout cas, j'ai finalement ouvert le livre et j'ai commencé à lire. 

Le prologue fut le plus long à lire. Trop scientifique, trop psy, trop lourd. J'ai prié pour que le livre ne soit pas pareil et j'ai continué à lire. J'ai eu raison. Christiane va alors nous raconter son histoire, celle d'une enfant qui veut échapper à un monde qu'elle trouve dur, noir et terne. 

On commence par son enfance. Un père violent, une mère qui se laisse faire, voilà pour le moment les parents de Christiane.  Et puis il y a le déménagement à Berlin, à la citée Gropuis (sorte de cité HLM chez nous). Elle ne s'y fait pas, n'y a pas d'amis, rêve de son village. Petit à petit, Christiane va rencontrer la bande trop cool de la cité et va trainer avec. C'est alors le début de la déchéance de la jeune fille.

A 13 ans, elle commence la drogue. De la drogue douce, elle passe aux médocs puis au LSD pour enfin finir par l'héroine à 14 ans. Or pour se payer sa dose, elle va finir par se prostituer. La descente aux Enfers de Christiane semble se faire doucement mais surtout très logiquement. Plus elle monte en puissance au niveau drogue, plus on sent vraiment son mal-être mais aussi celui de la société allemande de fin 70. Christiane essayera de s'en sortir plus d'une fois dans son récit. Mais chaque fois, elle retombera.

Le livre est dur. Très dur. Christiane raconte son histoire d'une façon un peu détachée. Pour elle, ce qu'il se passe au fur et à mesure semble tellement normal. Le passage de la drogue douce à la dure, la prostitution, elle a toujours une bonne raison pour tout faire. Même lorsqu'elle se sèvre et retombe dans l’Héroïne. Elle nous raconte la mort de certains de ses amis (ou non), d'une manière particulièrement détachée. Et pourtant, lorsqu'elle parle de la sienne, elle n'est absolument pas détachée, on sent sa peur, alors que pour les autres, c'était presque logique.

Les propos de Christiane sont entrecoupés par des témoignages de diverses personnes, dont sa mère. Ce furent les plus dur témoignages pour moi. Me dire que cette femme, qui l'élève pourtant, n'a rien vu, n'a pas voulu voir peut-être, m'a fait mal au coeur, parce que je suis mère aussi et que je prie pour ne pas être dans sa situation. On sentait vraiment sa détresse à cette femme durant les quelques témoignages qu'elle livre.

J'ai été souvent "choquée" par les propos de Christiane. La vie des toxicos est peu connu, même de nos jours. Découvrir la prostitution des enfants pour se payer leur drogue a, je crois, été pour moi, mère, le plus dur à lire. Comment cela peut-il arriver ?

En tout cas, ce livre ne m'aura pas laissé indifférente. Pas du tout même. Il m'a retourné les tripes d'une manière dont je ne m'attendais pas du tout.

dimanche 12 mai 2013

Projet Harmonie, Christophe Nicolas

Nouveau livre pour le challenge 100%SFFF Francophone. Peut-être le dernier aussi puisque le challenge fini au premier juin. Il sera donc le 12 livres lus sur 20. Plutôt pas mal non ? (un article viendra donc en juin sur le challenge.

Projet Harmonie, Christophe Nicolas

Editeur : Editions du Riez
Collection : Sentiers obscurs
Année de parution : 2012
Nombre de pages : 348

A lire si :
- Vous aimez le suspens
- Vous aimez l'anticipation

A ne pas lire si :
- Vous voulez de beaucoup de violence (il y en a mais pas tant que ça)
- Vous voulez suivre un seul personnage

Présentation de l'éditeur


Yannick Diaz, journaliste dissident, vient de perdre sa place au Républicain suite à l’écriture d’un essai sur les médias qui n’épargne personne. Depuis son malaise en direct sur le plateau d’un débat télévisé, d’étranges images se bousculent dans sa tête : l’épidémie de grippe qui s’étend en Amérique latine, le visage bouffi du ministre de l’Intérieur et le nom d’un laboratoire… LAMIPROH. D’où viennent ces souvenirs qui ne sont pas les siens ?

À peine évoque-t-il ses visions que son confident est assassiné. Accusé du meurtre, la police aux trousses, il doit trouver les preuves de son innocence. Mais il y a plus en jeu que son seul avenir. Peut-être celui de l’humanité tout entière…

Mon avis

Ca faissait longtemps que je n'avais pas lu de trhiller. Faut dire que généralement, je lis ceux écrits par les américains et que je trouve que tout se ressemble plus ou moins. J'avais oublié à quel point mes compatriotes pouvaient se montrer tout aussi efficace que les américains et surtout beaucoup plus surprenant.

Je ne parlerais pas de l'histoire en elle-même de peur de trop spoiler. Je vais donc faire court. Yannick Diaz tombe dans les vapes durant un direct. Lorsqu'il se réveille à l’hôpital, un mot s'impose à son esprit, LAMIPROH. De ce mot va découler une enquête qui le menera au plus profond de l'enfer.

Projet Harmonie mêle subtilement trhiller et anticipation. Nous découvrons l'anticipation au fil des pages. Pages qui d'ailleurs se tournent sans qu'on s'en rende compte. J'ai eu beaucoup de mal le soir à lâcher mon livre pour dormir. Une chose qui ne m'était pas arrivée depuis bien longtemps. J'ai eu envie de savoir ce qu'il allait arriver aux protagonistes de l'histoire, que se soit du côté des "gentils" que de celui des "méchants" d'ailleurs.

En parlant des personnages, j'ai un peu regretté qu'ils ne soient pas plus devellopés. Je veux dire par là qu'à part ce qu'il se passe au moment ou on lit, on ne connait pas grand chose d'eux, pas même tous les sentiments qu'ils ressentent. En même temps, je pense que si cela avait été le cas, j'aurais peut-être moins accroché. Parce que c'est vraiment la manière dont le roman est écrit qui fait tout.

L'écriture est rapide, haché. Tout s'imbrique parfaitement et donne envie de tourner les pages encore et encore. Surtout qu'il faut avouer que la plupart des événements qui composent le roman sont assez imprévisible bien que tellement logique finalement. Christophe Nicolas est particulièrement efficace, il n'y a pas à dire.

J'ai donc été prise en même temps que Yannick et les autres personnages dans le Projet Harmonie. J'en suis ressortie avec un énorme coup de cœur pour ce livre efficace et terriblement stressant pour son lecteur.

samedi 11 mai 2013

Sur des mers plus ignorées, Tim Powers

J'ai enfin fini Sur des mers plus ignorées. Comme toujours lorsque je lis un epub, je mets quarante ans, même si j'aime beaucoup le livre.

Sur des mers plus ignorées, Tim Powers

Editeur : Bragelonne
Collection : /
Année de parution : 2012
Titre en VO : On stranger tides
Année de parution en V0 : 1987
Format : epub

A lire si :
- Vous aimez les histoires de pirates
- Vous aimez les histoires de vaudou

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas le mélange personnages Historiques, personnages inventés

Présentation de l'éditeur

Fin du XVIIe siècle, dans le Nouveau Monde. Là seulement la magie continue de procurer la jeunesse éternelle, de ramener les morts à la semi-vie et de rendre fous d'horreur les rares Européens qui s'y aventurent ; tel ce père qui cherche à faire revivre sa femme dans le corps de sa fille...
Voguant vers la plantation qui lui revient de droit, Chandagnac est capturé par des pirates et sera forcé de se joindre à eux. Pour sauver Beth des atroces pratiques magiques que son père s'apprête à lui faire subir, devra-t-il aussi s'initier aux fabuleuses puissances du vaudou et de ses loas ? mener une lutte sans merci contre les magiciens et les pirates, les loas et les bocors, les zombies, la folie et la mort ?

Mon avis

J'ai pris cet epub durant l'opération Bragelonne, me disant qu'il pourrait être bien sympathique vu le thème. J'aime bien les histoires de pirate mais je n'en lis presque jamais (je préfére les voir à la TV ou au ciné généralement). 

L'histoire commence lorsque le Carmickael, un trois mats, est pris à l'abordage par des pirates. A son bord, se trouve John Chandagnac, jeune homme venu dans le Nouveau Monde pour venger son père ainsi que les Hurwood, père et fille. Par un concours de circonstence, Jhon devient Jack Shandy, un pirate. Il va alors suivre le capitaine Davies, Barbe-noire, Hurwood et Beth jusqu'à un endroit étrange dans les Caraibes...

L'histoire n'est absolument pas simple (ça me change de mes dernières lectures). On passe de la piraterie, au vaudou et à la fontaine de Jouvence de manière fluide et pourtant compliqué. Le fils rouge restant Hurwood et son obsession pour sa défunte femme ainsi que la magie vaudou bien présente tout au long du livre.

Les personnages ne sont pas en reste au niveau de la complexité. Du moins, les principaux. Parce qu'il faut avouer que les secondaires sont très secondaires sauf un ou deux et encore. Mais revenons aux principaux et surtout à Jack qui porte l'histoire. C'est un homme à plusieurs facettes. D'abord simple quidam qui veut se venger de son oncle, puis pirate forcé et enfin pirate pour de bons. Il garde pourtant sa nature première même en commettant les atrocités de la piraterie. En plus, on découvre avec lui la piraterie. Ce n'est pas négligeable quand comme moi, on n'en connait pas forcément beaucoup.

L'autre point vraiment bien traité pour moi, c'est le vaudou. Je n'y connais pas grand chose (ça change...) mais je connaissais Baron Samedi. J'ai beaucoup aimé comment le vaudou vient mettre son petit grain de sel dans l'histoire. C'est plutôt bien géré et surtout, cela permet pas mal de rebondissement.

Enfin le dernier bon point, le mélange personnages historiques et inventés. C'est généralement compliqué de faire coexister les deux dans un roman et ça ne fonctionne pas à tous les coups. Powers a choisi un personnage ayant existé avec assez de part d'ombre pour que cela fonctionne. Barbe Noire aurait pu être un personnage inventé comme les autres du romans et c'est cela qui fonctionne vraiment.

Niveau point faible du roman, j'avoue ne pas en avoir vraiment trouvé, à part peut-être des passages qui semblent n'être là que pour faire des mots en plus. Mais en fait, on se rend compte que même ces passages sont là pour quelques choses vers la fin de l'aventure.

En conclusion, j'ai vraiment beaucoup mais alors beaucoup aimé ce roman. J'ai adoré le mélange piraterie/fantastique, éléments réels/imaginaires.

Une aventure d'Alexia Tarabotti, le Protectorat de l'ombrelle, tome 1, Sans Ame, Gail Garriger

Revenons un peu à ma mini PAL faite il y a deux semaines. Après avoir lu Dernière semaine d'un reptile, j'ai donc pris Sans Ame qui trainait dans ma PAL depuis un petit moment déjà.

Une aventure d'Alexia Tarabotti, le Protectorat de l'ombrelle, tome 1, Sans Ame, Neil Carriger

Editeur : Le livre de poche
Collection : 
Année de parution : 2012
Titre en Vo : The Parasol Protectorate, book 1: Soulless 
Année de parution en VO : 2009
Nombre de pages : 425

A lire si :
- Vous aimez les héroines qui n'ont pas vraiment leur langue dans leur poche
- Vous aimez la mode victorienne
- Vous voulez du vrai vampire et du vrai loup-garou

A ne pas lire si :
- Attendre parler franfeluche victorienne vous gonfle un peu
 - Vous voulez beaucoup d'action

Présentation de l'éditeur

Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Mon avis

Comme je le disais en introduction, ce livre est resté un moment dans ma PAL. La raison ? Trop connu, trop aimé. J'ai eu un peu peur de ne pas apprécier juste à cause de ça. Du coup, j'ai attendu que l'interet pour ce tome 1 retombe pour le lire tranquillement.

L'histoire de ce Sans-âme n'est pas des plus originale, avouons-le. Une jeune femme mène l'enquête sur des disparations de vampire solitaire en parallèle du BUR, organisation surnaturelle chargée officiellement de l'enquête.  L'originalité vient du personnages principal lui-même. Miss Alexia Tarabotti est née sans âme. Une particularité qu'elle partage avec très peu de monde et qui fait d'elle une personne hors du commun. Il faut ajouter à cela qu'elle a un caractère bien trempé plutôt sympathique. 

Les pesronnages secondaires ne sont pas non plus en reste. Lord Maccon, loup garou ecossais et membre du BUR, essaie de ne pas se laisser marcher sur les pieds par notre héroine. Il a un côté bourru qui fait du bien. Son bêta, le professeur Lyall n'est pas en reste non plus. Et que dire de Lord Akeldama, vampire solitaire et surtout très haut en couleur (j'ai beaucoup aimé son personnages, tout dans l'exagération). On peut vraiment dire que tout le livre repose sur les personnages et qu'ils le porte vraiment bien.

L'ambiance du livre est aussi vraiment bien. Un petit mélange victorien/steampunk qui n'est pas pour me déplaire, surtout vers le dernier tiers du livre (ou cela se sent vraiment plus). J'ai souvent eu l'impression de me trouver dans le Londres Victorien et ça, j'ai beaucoup aimé.

Je pourrais continuer dans les éloges du livre si ce n'était qu'un point m'a beaucoup géné. Les franfeluches. J'aime beaucoup la mode victorienne, j'avoue mais là, c'était surement un peu trop. On  lit souvent la manière dont Alexia, ses demis-soeurs ou même les hommes sont vêtus et j'avoue que moi, ça m'a un peu gonflé au bout d'un moment.  C'est bien dommage parce que si on enleve tout ces passages (qui ne servent pas à grand chose en plus généralement), on doit perdre un bon quart du livre.... Mais cela reste un détail dans un livre vraiment sympathique.

Au final, j'ai passé un très bon moment avec Alexia et Lord Maccon. Le livre se laisse vraiment bien lire (trois jours pour moi) et ne souffre finalement que de peu de défaut. Du coup, je vais surement acheter la suite rapidement (dès qu'elle sera en format poche en fait).

lundi 6 mai 2013

Dernière semaine d'un reptile, Franck Ferric

Il fallait si attendre, je n'ai pas vraiment suivi mon planning de lecture. Il faut dire que j'attendais ma commande du Riez depuis un moment et que cette chère poste lui avait fait faire un retour à l'envoyeur. Heureusement que les gens du Riez sont justes géniaux et gentils. Ma commande m'a été renvoyé en un rien de temps.

Dernière semaine d'un reptile, Franck Ferric

Edition : Editions du Riez
Collection ; Brumes Etranges
Année de parution : 2013
Nombre de pages : 235

A lire si :
- Vous aimez les nouvelles
- Vous aimez les recueils avec un mélange de genre

A ne pas lire si : 
- Vous voulez un vrai format recueil de nouvelles.

Présentation de l'éditeur :
Dans son petit appartement minable, Julius vit une existence qui ne vaut pas beaucoup mieux. Sa petite amie l’a plaqué. Son job est idiot. Sa voisine est fêlée. Son unique échappatoire est l’écriture, à laquelle il se consacre tous les jours. Ses histoires parlent de plombiers de l’espace lancés à travers les intestins de l’Univers, de clochards vampires courant après le soleil, de gamins qui préfèrent la chasse au dragon aux bancs de l’école.

À travers huit nouvelles de fantastique, de fantasy et de science fiction, toutes liées à de grands thèmes mythiques ou légendaires, « Dernière semaine d’un reptile » retrace les sept derniers jours d’un écrivain looser et solitaire, sa glissade délirante dans sa folie intime, dans la folie du monde.

Mon avis

Dernier semaine d'un reptile est le premier format poche des Editions du Riez. Au niveau prix, c'est un peu plus cher qu'un poche de grande maison d'édition. Au niveau qualité de l'objet, c'est pour moi bien meilleur. Pour tout dire, c'est plus solide (lui et un autre poche dans mon sac, lui intact, mon autre poche beaucoup moins). Les pages sont agréables au toucher, la couverture est un peu plus épaisse. Un bel ouvrage.

Passons à présent au contenu du livre. Dernière semaine est un livre hybride pour moi. On y retrouve des nouvelles, huit au total, ainsi que l'histoire de leur écrivain entre elles. On suit donc tout le long Julius, écrivain à la vie ratée et le pourquoi du comment il va écrire ses huit nouvelles durant une semaine entière. Cette incursion dans la vie de l'auteur m'a beaucoup plus. Elle donne au recueil une autre dimension. 

Le personnage de Julius est à l'image de ses nouvelles. C'est un homme perdu, déboussolé. Sa vie est triste, redondante. Son seul échappatoire reste ce qu'il écrit. Il faut dire qu'entre son travail pas vraiment interessant et sa voisine Poireau, vieille femme puante et surtout plus que curieuse, rien ne va réellement. Il traine donc un certain blues derrière lui qui va alimenter, tout comme la musique et ces lectures, son art. Nous allons donc le suivre durant une dernière semaine où il va littéralement péter un plomb (mais je n'en dirais pas plus sous peine de spoiler)

Au niveau des nouvelles en elles-mêmes, on passe allégrement du fantastique à la SF. Le mélange fonctionne parfaitement grâce aux aventures de Julius. Chacune des nouvelles y est attachée et en les lisant, on en apprend un peu plus sur le personnage de l'auteur. Pour une fois, je ne parlerais pas de l'intérieur des nouvelles, vous en laissant le bonheur de les découvrir l'une après l'autre et surtout de voir comment elles sont liées à notre homme. Je vous dirais juste que j'ai beaucoup aimé Les pas du Golem ainsi que Vieille Branche. J'ai un peu moins aimé Dieu de Bile qui est pourtant bonne mais un peu en dessous des autres pour moi.

Pour finir, j'ai pris plaisir à suivre Julius et ses écrits. J'ai adoré la forme du recueil, sortant vraiment des sentiers battus. Et puis, l'écriture de Ferric est toujours aussi merveilleuse pour moi, toujours aussi percutante. C'est vraiment un auteur que j'apprécie beaucoup.

jeudi 2 mai 2013

Le guide du Voyageur Galactique, H2G2 tome 1, Douglas Adam

Qui dit petit livre dit lecture rapide. Pour preuve, il ne m'a fallut que deux soirs pour lire ce petit classique de la science-fiction.

Le guide du Voyageur Galactique, H2G2 tome 1, Douglas Adam

Editeur : Folio
Collection : SF
Année de parution : 2010 pour mon édition (qui est une réédition)
Titre en VO : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy, book 1
Année de parution en VO : 1979

A lire si :
- Vous aimez l'humour
- Vous aimez le nonsense
- Vous voulez voyager dans la galaxie
- Vous aimez Pratchett et que vous voulez lire un truc qui y ressemble mais en SF

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas être perdu avec des retours en arrière, des passages qui semblent ne rien à voir à faire avec ce que vous lisez
- Vous voulez beaucoup d'action qui saigne

Présentation de l'éditeur

Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d'autoroute ; que la Terre va être détruite d'ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d'une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s'apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ? Pas de panique ! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l'accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.

Mon avis

Bon tu es au courant, je ne suis pas spécialiste en SF, je lis beaucoup plus de Fantasy et Fantastique. Donc je comble ce retard en lisant quelques fois des classiques de la SF et plus souvent des trucs tout nouveau. Ici, c'est du classique. Tellement classique qu'il existe même un film, que je n'ai pas vu. Donc je partais avec zéro apriori, ce qui n'avait pas été le cas pour Dune par exemple.

L'histoire du Guide (on abrège hein) est plutôt simple. La Terre se fait pulvériser pour qu'une autoroute galactique soit construite à sa place. Deux personnes en réchappent, Arthur, Terrien de son état et Ford, ET de son état. Forcément, ils vont vivre quelques aventures galactiques. Jusque là, c'est simple, normal et agréable à lire. 

Mais autant le dire, l'histoire en elle-même est bien trop simple finalement. Pourtant, ce n'est absolument un problème. Parce que Adams réussit à l'agrémenter de beaucoup d'humour, de nonsense et surtout de passage vachement sympa (des retours en arrière, des passages qui semblent ne rien à voir à faire avec l'histoire sur le coup). De plus, ses personnages sont vraiment très interessant. Nous n'avons pas juste le Terrien qui n'y comprend pas grand chose, les E.T. ou le robot. Non, ils ont chacun un petit truc qui fait qu'on les aime de suite, même Marvin, le robot dépressif (qui est juste très drôle).

En lisant ce Guide, j'ai eu l'impression de lire du Pratchett à la sauce SF. Or j'adore Pratchett. Je n'ai donc pu qu'aimer le Guide. C'est vraiment un beaucoup très sympa, particulièrement appréciable pour son humour et le fait que se soit de la SF "facile" et ludique (à l'inverse de Dune par exemple). Et puis, nous avons enfin la Réponse à la question sur la Vie, l'Univers et le Reste (mais pas la Question en elle-même). D'ailleurs, si vous demandez à l'ami Google "the answer to life, the universe and everything", il vous répondra 42.

Donc en conclusion, j'ai vraiment adoré ce bouquin. J'espère que ses suites (il y a en quatre) sont tous aussi bonnes parce que j'ai bien envie de continuer à lire les aventures d'Arthur Dent.