jeudi 27 août 2015

Thunderstruck, Les Foulards Rouges, épisodes 3 saison 2, Cécile Duquenne

C'est qui qui s'est prise sa dose mensuelle des Foulards Rouges ? C'est bibi. Je ne peux décidément pas résister à un nouvel épisode.

Thunderstruck, Les Foulards Rouges, épisodes 3 saison 2, Cécile Duquenne

Editeur : Bragelonne
Collection : Snark
Année de parution : 2015
Format : epub

A lire si : 
- Vous avez lu et aimé la première saison
- Vous voulez une série qui mélange les genres avec bonheur

A ne pas lire si :
-... (toujours pas trouvé pourquoi il ne faudrait pas les lires, les Foulards Rouges)

Présentation de l'éditeur : 

Retrouvez l'incroyable et saisissante Lara dans son périple avec la saison 2 des Foulards Rouges de Cécile Duquenne ! (tiens, ils ont fait court pour la quatrième Bragelonne cette fois).

Mon avis

Lorsqu'on attend avec impatience son petit épisode de série durant un mois, il est fort probable qu'on le lise dans la journée. Du coup, on a plein de chose à dire, mais on doit s'empêcher de spoiler. Et cet épisode ne déroge pas à la règle. Trop de chose à dire qu'il ne faut pas dire justement pour les nouveaux qui commence à lire les Foulards. Bref, je sens que je vais faire comme pour le dernier épisode d'Exil, une partie sans spoiler et l'autre, à la fin, avec spoiler.

Partie sans (trop) de spoiler

Nous avions laissé nos héros à peu près bien installé chez les Libres Penseurs à la fin de l'épisode deux. Mais comme nous le savons tous, le calme n'est pas une option pour Lara, Renaud et les autres. Si nous trouvons beaucoup d'action dans la seconde partie de l'épisode, c'est vraiment la première qui m'a le plus plu dans cet épisode. Pourquoi ? Parce qu'on commence petit à petit à voir, à comprendre peut-être (à douter en fait) de ce qu'il risque de se passer. Tout le monde n'est pas blanc chez les Libres Penseurs, loin de là. Un passage surtout me fait beaucoup douter sur un personnage, du moins sur ses motivations. De plus, cette première partie est un petit crève coeur pour l'un des personnages. La seconde partie, elle, est donc plus basée sur l'action, une action qui va aussi donner le ton, je suppose, à la suite. Une petite révélation se cache aussi là-dedans.

Niveau personnage, et surtout relation, on a un peu de tout. Des petits nouveaux arrivent que nous allons surement suivre pendant un moment et dont le petit groupe semble particulièrement intéressant. Leur interaction entre eux et avec les anciens Foulards risquent de faire quelques étincelles bien sympa. En plus, leur arrivé semble créer une nouvelle dynamique. Certains autres personnages se dévoilent un peu plus. Quant à Lara et Renaud, et bien, j'en parlerais dans le spoiler. L'évolution de Lara reste tout de même le grand truc de cet épisode. C'est fou comme elle a pu passer de cette femme peu sûre d'elle cachée derrière le personnage de Lady Bang à quelqu'un qui fait enfin confiance aux autres pour ensuite réussir à faire cohabiter les deux tout en gardant la fragilité de l'une et la force de l'autre. Il en va de même avec Renaud, dont le personnage me plait de plus en plus (et quand on s'est que je l'adore depuis le début).

Au final, avant de passer à la partie spoiler, je dois dire que cet épisode est fort fort bon, qu'il finit comme toujours avec une lectrice qui attend avec hâte le mois prochain (c'est trop long un mois complet). On commence à voir se profiler ce qu'il va se passer par la suite et tout cela s'annonce fort bon.

Maintenant passons à la partie spoiler. Donc comme toujours, si vous ne voulez pas savoir, ne lisez pas.

mercredi 19 août 2015

Le Long chemin de l'exil, Exil épisode 7, Stéphane Desienne

La série Exil prend fin. Je m'étais habituée à lire mon petit épisode régulièrement. Ca me fait toujours bizarre lorsque je finis une série comme ça. On s'habitue à l'histoire, aux personnages et puis on est triste de quitter tout cela.

Le Long chemin de l'exil, Exil épisode 7, Stéphane Desienne

Editeur : Walrus
Collection : série
Année de parution : 2015
format : epub

A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série


Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)

La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?

Mon avis

Je sens que je vais avoir du mal avec cet avis. J'ai beaucoup de chose à dire dessus, mais malheureusement, ça va beaucoup spoiler si je fais ça. Ce serait dommage du coup pour ceux qui n'ont pas encore lu la série. Bref, je vais donc faire un avis avec plus bas, le spoiler, histoire que les gens qui ne veulent pas l'être ne le lise pas. Parce que définitivement, il faut que je parle de ce qui me "chiffone". 

Le sixième épisode commençait à nous donner les clefs de Concordia et de l'histoire. Des clefs infimes pour la peine, préparant juste ce qu'il allait se passer dans cet ultime épisode. Et il se passe beaucoup mais alors beaucoup de chose et ça de partout. Les personnages se révèlent enfin dans l'adversité et si certains restent droit dans leurs bottes, du moins ne changent pas vraiment d'un iota par rapport à ce qu'on a déjà vu d'eux, d'autres m'ont surprise, de manière agréable (Dalton par exemple, qui même si sa ligne de conduite ne change pas vraiment, fait un geste que je n'aurais pas cru venir de lui). De plus, l'action ne prend pas le pas sur les révélations, c'est plutôt du cinquante cinquante, et j'apprécie ça. Surtout lorsqu'on se prend un torrent de révélation comme ce fut le cas pour moi. Je m'attendais à certaines, d'autres m'ont surprises. Au final, l'épisode se révèle génial, une bonne conclusion pour cette histoire qui m'aura embarqué durant presque tout l'été. Peut-être même le meilleur de tous. 

Mais comme pour le reste des épisodes, j'ai surtout vraiment apprécié le fond de la série. Le sentiment d'Exil qui s'y trouve, que se soit pour Emily qui ne se sent pas à sa place à Seward après juste être parti en exil, pour les Sewardiens, finalement exilé de leur propre patrie, Oleg, le russe ou même les habitants de Concordia, ayant choisi l'Exil volontaire, la dénonciation de la société de consommation et le fait qu'on y apporte pas vraiment de solution, sauf pour les plus aisés, la fraternité qui peut se créer dans des moments difficiles... Bref, des thèmes bien abordés, sans en faire trop, ni trop peu. Le tout porté par l'écriture de Stéphane Desienne, toujours vive, rapide, imagée et allant droit au but.

A présent passons au spoiler. Donc je le redis, lecteur, si tu ne veux pas être spoiler, ne lis pas la suite.

mardi 18 août 2015

Le Diable à Westease, Vita Sackville-West

Ce livre, c'est la faute à Virginia Woolf. Voilà. Parce que Vita fut son amante et qu'elles ont beaucoup communiqué entre elles et que je me suis dit que si Virginia l'avait apprécié, c'est qu'elle devait pas faire n'importe quoi. Bref, fallait bien que la faute retombe sur quelqu'un.

Le Diable à Westease, Vita Sackville-West

Editeur : Le livre de poche
Collection : biblio
Année de parution : 2014 pour cette édition
Titre en VO  : Devil at Westease
Année de parution en VO : 1947
Nombre de pages : 240

A lire si :
- Vous voulez un roman à la Agatha Christie
- Vous voulez le charme de la campagne anglaise
- Une histoire alambiquée

A ne pas lire si :
- Vous voulez une "vraie" enquête policière
- Vous voulez des personnages devellopés.

Présentation de l'éditeur :

Westease, adorable village de la campagne anglaise, préservé des horreurs d'une guerre encore route fraîche, est bien tranquille... Trop, peut-être ? Lorsque Roger Liddiard, jeune et brillant romancier, s'y arrête au volant de sa Jaguar, il en tombe amoureux et décide de s'y établir, non loin du Professeur, vieux gentleman solitaire, du peintre Wyldbore Ryan, et de Mary Gatacre, la fille du révérend.
Voici que Mr Gatacre est assassiné, sans raison ni indice évidents... Liddiard brûle de résoudre l'énigme. Sans savoir à quel point sa propre responsabilité pourrait être engagée.

Mon avis

De Vita Sackville-West, je ne connais pas grand chose si ce n'est sa liaison avec Virginia Woolf et le fait que se soit une poétesse à la base. C'était tout. Dans la possibilité que je lise un jour (dès que je la trouve en fait), leur correspondance, je me suis dis qu'il serait tout de même bien que j'en connaisse un peu plus sur elle. Et donc sur ses romans. C'est par le Diable à Westease que je commence, un roman décrit sur la quatrième comme un polar. En fait, il s'agit d'une histoire un peu à la Agatha Christie, un mystère à dénouer pas si simple que cela.

Tout commence avec l'arrivée de Roger Liddiard à Westease, petit village anglais tout ce qu'il y a de plus charmant. Il y fait connaissance des habitants, s'attachant à certains, se méfiant d'autres. Petit à petit, il s’intègre, lie amitié et même plus avec la jeune Mary Gatacre. Mais le tableau idyllique part en éclat lorsqu'on découvre le père de Mary, révérend de son état, assassiné chez lui. Si tous les soupçons se tournent vers elle, Liddiard, lui ne veut pas y croire et "mène" sa petite enquête. Une enquête qui ne semble pas vraiment en être une. En fait, au lieu de chercher indices et autres, il va plutôt se baser sur le caractère des personnes qu'il croise, sur ses appréciations de celle-ci et des déductions qu'il peut faire.

L'enquête prend donc un tournant très personnel pour Liddiard et nous permet, à nous, d'en découvrir un peu plus sur les gens de Westease. Sackville-West s'appuie bien plus sur les diverses personnalités que sur les faits en eux-même, brossant ainsi un tableau pas si charmant parfois des villageois anglais. On se laisse petit à petit prendre dans l'histoire, Il faut dire que son écriture y est aussi pour quelque chose, c'est frais, poétique, charmant. Et puis, il y a la résolution de l'enquête qui même si j'ai commencé à me douter du truc vers la moitié de celle-ci, prend tout de même un peu au dépourvu. C'est d'ailleurs là, qu'on sent l'influence de Miss Christie. Liddiard n'est ni Poiroit, ni Miss Marple, mais il pourrait en être de la même famille. 

Au final, ce fut une lecture fort plaisante, rapide aussi. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteure décrit les personnages (même si je trouve que parfois, elle ne fait vraiment que les effleurer) ainsi que la campagne anglaise. Enfin, même si la résolution peut sembler bien fantaisiste, l'enquête a été agréable à suivre et avec quelques rebondissements bien sympathique. Une jolie découverte donc.

PS: C'est marrant par contre, le livre qui suit sur ma table de chevet est un Virginia Woolf, comme quoi, le programme aléatoire de livraddict pour choisir un livre dans sa pal fait bien les choses.


vendredi 14 août 2015

Dix heures et demi du soir en été, Marguerite Duras

Je voulais découvrir Duras, outrement que par un film qu'elle renie d'ailleurs (l'Amant). Je voulais voir ce qu'il en été. J'ai donc choisi un livre plutôt court, dont j'ai lu pas mal d'éloge.

Dix heures et demi un soir d'été, Marguerite Duras

Editeur : Folio
Collection : /
Année de parution : 1986 (première édition en 1960)
Nombre de pages : 150

A lire si :
- Vous voulez quelque chose de court
- Vous voulez un roman plein d'érotisme
- Vous voulez de la chaleur

A ne pas lire si 
- Vous voulez des personnages ultra développés.
- Vous voulez une histoire compliquée dans les faits

Présentation de l'éditeur :

C'est encore une fois les vacances. Encore une fois les routes d'été. Encore une fois des églises à visiter. Encore une fois dix heures et demie du soir en été. Des Goya à voir. Des orages. Des nuits sans sommeil. Et la chaleur. Un crime a lieu cependant qui aurait pu, peut-être, changer le cours de ces vacances-là. Mais au fond qu'est-ce qui peut faire changer le cours des vacances ?

Mon avis

Dix heures et demie du soir en été est donc un court roman, qui se lit assez vite (sauf quand on tombe de sommeil le soir, mais c'est une autre histoire). L'histoire se déroule durant un voyage vers Madrid, l'été. Ce sont les vacances, il fait beau, chaud. Et comme souvent dans ces cas-là, un violent orage explose, forçant Maria, Pierre, son mari, Claire, son amie et Judith, sa fille de quatre ans, à s'arrêter dans un petit village pour la nuit. C'est là que tout va être chambouler. Un double homicide a été commis par un homme trompé. Il a tué sa femme et son amant et le voilà en fuite. En même temps, Maria se rend compte qu'entre Pierre et Claire, c'est bien plus de l'amitié. Impuissante, elle voit leur amour naître, là où le leur s'étiole. 

Je ne parlerais pas forcément plus de l'histoire, si ce n'est que j'aurais peut-être un peu plus apprécié si nous avions eu un autre point de vue que celui de Maria. Bien que personne principal de ce texte, nous ne faisons que la découvrir en surface. D'ailleurs, c'est le problème du livre, nous ne faisons qu'effleurer les choses. C'est dommage, mais peut-être était-ce ce que voulait l'auteure. J'avoue avoir du mal à dire pour le moment. Quant aux autres personnages, c'est pire. Nous ne savons finalement pas grand chose.

Mais si j'ai donc eu du mal avec les personnages, j'ai par contre beaucoup apprécié le reste. La manière d'écrire de Duras, en premier. C'est très poétique, beau. Ça entraîne ailleurs. On sent bien l'orage, la tension qu'il engendre et puis cette chaleur étouffante des nuits d'été. Et il y a aussi cet érotisme, présent du début à la fin sans en faire trop. On baigne dedans sans même s'en rendre compte. C'est très subtil.

Une autre chose, c'est l'effet miroir du texte, des personnages. Roberto, l'assassin, qui s'est vu trompé et qui a finalement tué sa femme et son amant. Maria, qui sait que cela ne va pas tarder et qui ne sait pas ce qu'elle fera. Et si elle voulait sauver cet homme pensant qu'elle se sauverait aussi ? Et si c'était pour ne pas reproduire ses erreurs à lui ? En fait, Duras nous laisse carrément dans le flou sur ça, et finalement même sur le dénouement de l'histoire entre Claire et Pierre (Maria rêve-t-elle cela ou pas ?). On assiste finalement à l'éclatement du couple de deux manières différentes sur la fin.

Au final, si j'ai apprécié lire la prose de Duras, si j'ai bien aimé cet effet miroir, je ne regrette pas pour une fois que le livre soit court. Car l'histoire si on lui enlève ces deux points n'est pas remarquable, du moins, pas impérissable. Je pense même qu'il peut carrément en ennuyer certain tant il peut sembler plat si on ne fait pas attention à l'écriture de l'auteure ou à l'effet miroir. D'ailleurs, j'ai failli totalement passé à côté durant presque la moitié, c'est pour dire. A présent, je pense que je lirais un autre livre de l'auteure pour me faire une idée plus précise d'elle.

mercredi 12 août 2015

Concordia, Exil, épisode 6, Stéphane Desienne

Alors que sort aujourd'hui l'ultime épisode d'Exil, j'ai à peine fini hier l'avant dernier. Ce qu'il y a de bien, c'est que comme ça, pas de coupure, je peux enchaîner direct.

Concordia, Exil, épisode 6, Stéphane Desienne

Editeur : Walrus
Collection : série
Année de parution : 2015
format : epub

A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série


Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)

La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?

Mon avis

Avec Concordia, avant dernier épisode de la série, l'étaux se resserre pour tout le monde. La tension arrive à son presque plus haut niveau et nous, lecteur, commençons enfin à réussir à démêler quelques fils. Pas tous, il faut en garder pour la fin. Mais assez pour se dire que la fin va être bien bien sympathique aussi.

Mais où en sommes nous ? Concordia dévoile peu à peu ses plans, aux lecteurs déjà, mais aussi, à certaines personnes de Seward. Mais quand je dis peu à peu, c'est plutôt une infime partie de ses plans. Parce que les administrateurs cachent toujours autant de chose et peu s'en rende compte, sauf peut-être Emily. Pourquoi elle ? Parce qu'elle découvre quelques petites choses sur son passé, plutôt celui d'un des membres de sa famille mais surtout par son propre passé et son expérience en Californie. Oui, révélation là aussi, du moins, en partie, une fois encore. Côté Seward, ça accélère aussi pour certains, là où d'autre semble un peu plus stagner. Le tout risque fortement de se retrouver sur l'éco-cité ou pas très loin d'après moi dans la suite.

Ce que j'ai vraiment apprécié, c'est qu'enfin, les personnages se dévoilent vraiment, surtout par rapport à certains autres. Et enfin, je peux me dire que j'avais pas trop mal jugé la plupart des personnages jusque là. Ça fait plaisir de voir que malgré des doutes, des entourloupes, tout ça tout ça, j'ai tout de même plutôt bien cernés la plupart, mais là encore, je m'avance peut-être un peu, vu qu'il reste un dernier épisode.

Au final, même si j'ai été un peu plus longue que d'habitude à lire cet épisode (trop de monde à la maison pendant les vacances), j'ai pris grand plaisir à le lire. Et là, j'ai juste hâte d'être tranquille à la maison pour pouvoir commencer le dernier épisode qui s'annonce explosif !

mardi 11 août 2015

Le Trône de Fer, intégrale 5, GRR Martin

Deux ans après avoir lu l'intégrale 4, me revoilà avec la 5. Et maintenant, j'ai plus qu'à espérer (mais si, on y croit) que la 6 mettra pas plus de temps à venir.

Le Trône de Fer, intégrale 5, GRR Martin

Editeur : J'ai lu
Collection :/
Année de parution : 2015
Titre en VO : Song of Ice and Fire, book 5 : A dance with Dragons
Année de parution en VO : 2011
nombre de pages : 1200

A lire si :
- Vous aimez la fantasy médiévale
- Vous aimez avoir à faire à de multiples personnages
- Vous aimez les complots et intrigues de cour

A ne pas lire si :
- Vous vous perdez facilement avec plus de cinq personnages
- Vous voulez des elfes et autres créatures magiques
- Vous voulez de la magie
- Vous n'aimez pas la violence

Présentation de l'éditeur : 

Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...

Mon avis

Je me suis demandée comme j'allais donner mon avis sur cet énorme pavé sans trop en dire. Le problème avec la série, c'est qu'on se fait tout de même spoiler à tout va entre ceux qui ont déjà lu l'intégrale (en VO ou en GF), ceux qui ont vu la dernière saison de la série TV ou juste ceux qui veulent nous embêter sur les réseaux sociaux (même le journal de ma région m'a spoilé sur le net, sans déconner)(sur un mort en plus, comme si ça pouvait pas être sur autre chose). Bref, je vais donc faire du spoiler. Un peu, pas trop quand même, et pas sur la fin des storylines non plus (on ne sait jamais, il doit rester des gens qui ne se sont pas fait spoiler d'une manière ou d'une autre sur ça). Mais commençons à présent.

Cette intégrale prend place quasiment en même temps que la quatrième. Si celle d'avant se concentrer sur les sudiers et les filles Stark, celle-ci nous entraîne dans le Nord, le Mur et l'autre côté du globe du côté de Meereen. Bref, tous les personnages que nous n'avions pas rencontré dans A Feast For Crows sont de retour dans cette Danse avec les Dragons. Et puis, au bout d'un long moment de lecture, on va tout de même retrouver quelques sudiers, pas beaucoup et fort peu longtemps. Et puis,  bien sur, presque pas de fin de storyline. Bref, une intégrale intermédiaire plutôt sympa si on apprécie les personnages point de vue.

Chez moi, c'est là où ça blesse un peu. Trop de Daenerys. Pas que je n'aime pas le personnage, il devient toujours plus intéressant à la longue, juste que les intrigues de cours et se voir répetter cinquante fois la même chose, ça me saoule un peu. Oui, des intrigues à la cour qui me saoule, c'est rare, mais à Meereen, on perd, je trouve le piquant de Westeros. Peut-être aussi parce que j'ai du mal avec ceux qui entoure la mère des Dragons. Heureusement, il n'y a pas que Dany de ce côté là du monde et l'autre personnage relève carrément le niveau (mais j'ai un énorme faible pour lui, donc forcément). Surtout qu'en plus de ça, il lance une nouvelle storyline, un peu sorti de nulle part, qui ne va pas tarder, je pense à mettre un peu plus d'huile sur le feu côté Westeros. Je sens qu'on va bien s'amuser.

Côté Nord, on s'amuse tout de même beaucoup moins par contre. L'hiver vient. Et il n'est plus très loin. Sur le Mur, Jon s'acharne à faire ce qu'il peut pour contrer les Autres. Il s'acharne aussi à faire en sorte que la Garde ne prenne pas parti, chose un peu compliqué lorsqu'elle héberge Stannis et la Dame Rouge, puis la reine Selyse (un monstre celle-là, aussi froide qu'un Autre, sans déconner). Rien ne va donc comme il le faudrait. Côté Stannis non plus d'ailleurs, le voilà qui part en guerre contre les Boltons et qui se prend une bonne vieille tempête de neige dans la tête. Ni côté Greyjoy, avec deux des leurs dans le Nord, pas des moindres, mais en bien mauvaise position pour les deux. Et puis, hop, on a même des chapitres sur Bran, trop peu, alors que ça devient intéressant pour lui. Par contre, toujours pas de nouvelles de Rickon, sauf une allusion à un moment. 

Au niveau intrigue, on en a pas mal côté Meereen, c'est plus calme côté Westeros où s'est plutôt les armes qui parlent (toutefois, il a aussi des intrigues d'un côté et de la guerre de l'autre). Ça équilibre un peu mais malheureusement, à cause de ça, ça tire en longueur pas mal de storyline. Certaines trainent vraiment trop, du coup, on a souvent de bons moments qui semblent être des copiers/collers d'autres, ou l'impression que l'auteur ne sait réellement pas où il va. Et j'ai horreur de ça (surtout quand on se dit qu'il reste minimum deux livres à écrire et que l'auteur n'est pas rapide). Côté personnage, nous avons quelques introductions, mais la plupart sont déjà plus que connus. Toujours autant de mort, dans les secondaires ou pas. Bref, sur ça, rien ne change vraiment. 

Ah si, une chose qui change, le traducteur. On passe donc de Jean Sola à Patrick Marcel. Le style change. Et là où je ne suis pas forcément ultra d'accord avec certain, j'ai trouvé celui de Marcel plus lourd que celui de Sola et un peu moins "poétique". Je n'ai pas trouvé non plus qu'il soit plus moderne que Sola, se serait même l'inverse pour certains passages. Après, ça se lit toujours aussi bien, pas de soucis à se faire là-dessus.

Au final, j'ai beaucoup aimé certaine storyline, moins d'autre, et j'en suis toujours à me demander ce qu'il va bien pouvoir se passer et à quoi serve vraiment certain personnage. Et vu la fin, j'ai hâte de revenir à Westeros (pas avant bien deux ans, et je suis gentille...)

lundi 3 août 2015

Alliances, Exil, épisode 5, Stéphane Desienne

C'est reparti pour un peu d'Exil par ici. Le prochain épisode sort demain, il est donc temps que j'écrive mon avis sur le précédent, non ?

Alliances, Exil, épisode 5, Stéphane Desienne

Editeur : Walrus
Collection : Série
Année de parution : 2015
Format : epub

A lire si :
- Vous voulez une belle brochette de personnages
- Vous voulez un monde quasi post-apocalypse mais pas tout à fait quand même

A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas attendre la suite, où si vous n'avez pas envie d'une série


Présentation de la série par l'éditeur (je ne mets pas le résumé des épisodes, vu que ça pourrait spoiler)

La société de consommation a terminé d’épuiser l’humanité. Désormais la guerre civile fait rage à travers la planète. Pendant que les gouvernements tentent de préserver les infrastructures, seuls les plus riches tirent leur épingle du jeu : des dizaines d’années plus tôt, des précurseurs s’étaient lancés dans l’édification des « éco-cités », de gigantesques villes flottantes bâties pour fuir la misère et s’isoler au large. Les plus folles rumeurs circulent à leur sujet : technologie d’avant-garde, richesse totale, soins poussés à l’extrême, le tout dans un luxe et un confort absolus. On raconte également que leurs habitants sont éternellement jeunes.
Mais si ces éco-cités pharaoniques sont réellement si étrangères au malheur qui frappe la Terre, pourquoi a-t-on vu l’une d’entre elles mettre le cap sur l’Alaska ? Qui sont réellement ses habitants, et en quête de quoi se sont-ils lancés ?

Mon avis

Les épisodes d'Exil se suivent mais ne se ressemblent pas. Autant le dire, c'est quand tu es persuadé d'avoir au moins une des clefs de la série qu'en fait, tu te rends compte que pas du tout. Alliances, cinquième épisode sur sept n'est toujours pas celui des révélations, par contre, il est celui de l'embrouille totale. Parce que l'auteur a décidé de montrer un peu plus ses cartes et qu'on se demande bien ce qu'il va finir par se passer. 

Alliances porte en tout cas fort bien son nom. Les divers personnages avancent leurs pions avec précision et surtout s'acoquinent les uns aux autres. Enfin, presque du moins. Car si effectivement quelques alliances prennent forme, ils ont tous un petit quelque chose dans la tête qui fait que ce n'est finalement que pour mieux tromper leur adversaire. Et cela est sans parler des alliances forcées. Parce que bien sur, Stéphane Desienne ne fait rien au hasard et qu'il a fort fort envie de surprendre son lecteur. Ca fonctionne d'ailleurs fort bien avec les deux trois mini révélations dont une dès le début ou presque et l'autre un peu plus proche de la fin de l'épisode. Tout cela présage du bon pour le lecteur, du moins bon pour les personnages de la série.

Niveau personnage, si Emily reste encore et toujours le centre de tout, j'ai bien aimé le fait qu'on s'attarde peut-être un peu plus sur Dokes, le pécheur, qui bien que je n'apprécie pas le personnage, est particulièrement intéressant. L'homme en connait plus qu'il ne veut bien le dire sur pas mal de chose et on commence un peu mieux à le comprendre. C'est le personnage central de cet épisode, et il me semble mieux tirer les ficelles que Dalton dans Seward. Il aurait pu être maire, celui-là. En tout cas, c'est le genre de personnage que je trouve super bien foutu, même si comme je le disais, ce n'est pas celui que j'apprécie le plus. Par contre, je trouve dommage de ne pas avoir eu trop de passage avec Oleg et Pop (je les aime bien tous les deux en fait) et que les Concordiens m'ont semblé un peu "effacés" sur cet épisode (mais je sens que la suite va les remettre à l'honneur).

Au final, un très bon épisode, une fois encore. Je continue à me poser plein de question et espère commencer à avoir trouvé quelques réponses (mais je doute). Bref, je verrais cela demain avec l'avant dernier épisode de la série (déjà ? ça passe super vite en fait)