dimanche 10 janvier 2016

Le Journal de Frankie Pratt, Caroline Preston

La couverture de ce livre m'a intrigué à la librairie. Il m'a encore plus intrigué lorsque je l'ai un peu feuilleté. Forcément, il n'en fallait pas plus.

Le Journal de Frankie Pratt, Caroline Preston

Editeur : Pocket
Collection : /
Année de parution : 2015
Titre en VO : The Scrapbook of Frankie Pratt
Année de parution En VO : 2011
Nombre de pages : 233

A lire si :
- Vous voulez vous immergé dans les année 1920
- Vous voulez un journal intime original par sa composition

A ne pas lire si :
- Vous voulez beaucoup d'écrit.

Présentation de l'éditeur : 

1920. Frankie Pratt a 18 ans. Elève prometteuse, lectrice avertie, la jeune fille rêve de devenir écrivain. Avec une machine à écrire Corona et une fantaisie d'archiviste, elle se lance dans le récit de ses aventures sous forme de scrapbook. Tour à tour étudiante, danseuse de charleston amateur, rédactrice de potins à grands tirages, amoureuse éperdue de mauvais garçons, elle nous entraine dans son sillage, du New York de la prohibition au Paris des années folles.

Mon avis

Frankie Pratt reçoit de sa mère un carnet de scrapbook alors qu'elle a 17 ans. Elle se met en tête d'y écrire son journal intime à l'aide de la Corona de son père décédé. Nous voilà donc à la suivre dans sa vie de tous les jours, une vie qui aurait pu être calme si Frankie avait été moins curieuse et moins passionnée. Or ce n'est pas le cas, et rapidement, il va lui arriver un petit paquet d'aventure, nous plongeant ainsi dans les années 1920, le journal commençant en 1920 et finissant vers 1928. 

Si la partie "littéraire" se lit rapidement et reste parfois beaucoup trop évasive sur ce qu'elle peut vivre, si elle est parfois imparfaite (mais reste toujours dans l'optique d'un journal intime, ce qui ne rend cela que meilleur au final), la partie scrapbook, les collages et images, est la plus interessante (pour moi en tout cas). L'auteure a réuni beaucoup de pièces de cette époque pour pouvoir illustrer parfaitement son histoire (elle parle d'environ 300 vendeurs ebay tout de même). 

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié pouvoir regarder tout cela, vu comme j'apprécie pouvoir me plonger dans une époque comme celle-ci. On retrouve dans le livre beaucoup de petite chose de la vie domestique, surtout lorsque Frankie est encore lycéenne ou étudiante (en fait, dès qu'il n'y a pas d'homme dans sa vie). Sans parler du Paris des années 1920, de la librairie Shakespeare and co ou encore des bars et café pour expatriés. Je dois dire que Caroline Preston a vraiment fait un boulot de dingue et que cela se ressent vraiment, que se soit dans la vie de Frankie ou dans celle des personnes qu'elle va rencontrer. 

On croise un certain nombre de personnalités, la famille Wolf, dont la fille va la prendre sous son aile pour un temps et le fils va devenir son confident, Lorraine, l'aventurière qui épousera un prince russe ou encore James Pingree, le premier amour de Frankie, un homme marié et plus vieux qu'elle. Tout ce petit monde permet aussi de mieux comprendre les moeurs de l'époque. 

Au final, c'est un roman graphique vraiment très très sympathique, et particulièrement immergeant. Il se lit rapidement (quelques heures, deux à trois) mais se regarde longuement. Il y a toujours des détails à découvrir. Bref, une très belle découverte.

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