lundi 3 juillet 2017

Les Blaireaux se cachent pour Mourir, A gauche après l'asile, Saison 1, épisode 1, Jessie

Premier achat de l'OPMORSE (d'ailleurs, cette semaine, ce sont les livres dont vous êtes le héros qui sont en promos)(j'ai chroniqué il y a un moment Plongée sur R'Lyeh y a un moment de ça)(toute mon enfance les LDVELH), cet épisode d'une série qui se veut loufoque aura fait mon week-end.

Les Blaireaux se cachent pour Mourir, A gauche après l'asile, Saison 1, épisode 1, Jessie

Editeur : Walrus
Collection : Pulp
Année de parution : 2016
Format : epub

A lire si : 
- Vous voulez du déjanté
- Vous voulez une enquête
- Vous voulez une héroine qui n'a pas la langue dans sa poche

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas Lovecraft
- Vous voulez du calme et de la sérénité.

Présentation de l'éditeur : 

Comment décrire l’indescriptible ? Il se passe beaucoup de choses à Arkham, ce qui n’est pas pour déplaire à Casey Bolton, détective privée de l’occulte à la tête d’une agence qui se voit confier d’étranges enquêtes. Entourée de curieux spécimens plus ou moins aptes à mener à bien les noirs desseins des Grands Anciens, la jeune femme doit démêler d’extravagantes affaires... s ans jamais perdre son style (tout le reste pourra être négocié).
À ceux qui ont toujours su qu’HPL n’était pas devenu fou pour rien, ce livre va vous donner raison : aucune chance que vous sortiez indemne de la lecture des aventures de Casey Bolton. Les éditeurs et surveillants du Walrus Institute déclinent quant à eux toute responsabilité concernant la perte de vos points de santé mentale, mais s’engagent à prodiguer les meilleurs soins à Jessie, l’auteure de cette truculente fresque haute en couleur.

Mon avis

Qu'il va être compliqué de donner mon avis sur ce premier épisode d'une série qui je l'espère va continuer. Mais on va essayer, hein. Après tout, je suis là pour ça, hein. Donc allons-y.

Prenez un peu beaucoup de Lovecraft, son univers, ses dieux emblématiques..., prenez ensuite une détective qui n'a pas réellement de chance et qui ouvre parfois un peu trop sa gueule, une étudiante trop parfaite, un footballeur américain coqueluche de son équipe qui broute méchamment le gazon, un humeur parfois douteux, de l'action, de l'occulte et vous obtiendrez "A gauche après l'asile", un bon pulp comme Walrus aime publier, comme j'aime les lire. Barré complet et tellement addictif. 

Jessie c'est inspiré du jeu de rôle "L’appel de Cthulhu" et des divers écrits de Lovecraft pour nous pondre sa série. Mais si on ne connait pas l'oeuvre de Lovecraft (ou comme moi, le jeu de rôle), ce n'est pas bien grave. Bon, on va rater deux trois références surement, mais on va quand même bien profiter de l'épisode. Ce qui est agréable. Pas besoin de connaitre par cœur la bibliographique horrifique de Lovecraft pour lire A Gauche après l'Asile. Et ça c'est bien. 

D'ailleurs, on finit rapidement par oublier le monsieur pour Casey Bolton. Casey, c'est tout une histoire. Un personnage comme je les apprécie. Forte en bouche, quelque peu barrée, la réplique facile, tout comme la critique et par qu'envers les autres (même si), la courtoisie en berne. Et elle n'a pas la seule à m'avoir plu. Son équipe est loin d'être ennuyante, entre une tueuse à gage androgyne, une étudiante blonde bien trop parfaite et son garde du corps à la poitrine imposante et j'en passe vu que pour l'instant, nous ne les avons pas tous rencontrer. Ben oui, c'est un épisode d'introduction, faut laisser quelques surprises pour les autres. D'ailleurs, si l'équipe semble déjà bien particulière, elle n'est pas seule. Les personnages secondaires sont tous aussi succulents. Mention spéciale d'ailleurs à Soeur Marie que j'espère découvrir un peu plus dans les autres épisodes (pis je veux le reste de l'équipe aussi)

On ajoute donc à des références fort sympathiques (d'ailleurs, même si l'action se déroule dans les années 1920 et quelques les références à notre culture sont trouvables)(style vampire qui clignote et scintille par exemple), des personnages déjantés, une écriture rapide et non dépourvue d'humour. Un combo gagnant avec moi et qui fait de cette série un vrai petit plaisir pour amateur de pulp walrusien.
Et en plus de ça, si jamais vous n'en avez pas eu assez, on peut retrouver tous les jours des textes d'environ 100 mots sur le blog de l'auteure qui tournent autour de la série (même si parfois l'autrice fait référénce à une saison future, me semble pas qu'il y ait de gros spoiler) : le névronomicon.

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