lundi 22 juillet 2019

Fog, James Herbert

J'ai mis un petit bout de temps à lire ce roman. Il faut dire qu'entre la non envie de bouquiner en numérique, le visionnage (bien après tout le monde, j'avoue) des deux premières saisons de Stranger Things (très très bon d'ailleurs, on commence la trois mardi)(parce que ce soir, j'amère ma fille voir les Kids United)(ce qu'on ferait pas pour sa marmaille hein...) et puis le fait que j'ai eu un mal fou à entrer dedans, j'ai mis trois weekend pour le lire. Mais j'y suis arrivée et voilà ce que j'en pense (c'est moins catastrophique que ce que mon intro présage).

Fog, James Herbert

Editeur : Bragelonne
Collection : Terreur
Année de parution : 2011
Titre en VO : Fog
Année de parution en VO : 1975 
Format : AZW

A lire si : 
- Vous aimez les romans catastrophes
- Vous voulez un ennemi non humain

A ne pas lire si :
- Vous voulez frisonner

Présentation de l'éditeur : 

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre…

Mon avis

J'étais ultra motivée pour lire ce bouquin. J'avais plutôt apprécié Le Secret de Crickley Hall l'année dernière et je me faisais un plaisir de me replonger dans la plume de James Herbert. Je m'attendais à frisonner, à presque faire des cauchemars la nuit, bref, je voulais avoir peur. Et autant vous le dire direct, ce point là est un peu raté. Je n'ai pas eu peur. Est-ce ça qui a fait que j'ai mis autant de temps à lire le bouquin ? Pas totalement, même si ça y a joué. 

L'histoire commence dans une petite bourgade comme on peut en trouver un peu partout en Angleterre. Alors que tout semble calme, un terrible tremblement de terre détruit le village mais surtout libère un étrange brouillard, à la substance proche de celle du fameux fog londonien. Le dit brouillard n'a rien de naturel, il contient même un agent bactériologique des plus dangereux qui mène ceux qui le respire à la folie puis à la mort. John Holman, premier à avoir été infesté mais aussi traité, va devenir le fer de lance des autorités anglaises pour détruire le brouillard avant que le pire n'arrive.

Il y a certaines choses que j'ai apprécié dans le roman. L'idée de base, déjà. Même si elle n'a plus rien d'original à notre époque, j'aime toujours autant voir comment un auteur se débrouille avec ça. Ici, Herbert s'en sort bien. Il y arrive en ne se focalisant pas uniquement que sur son héros, mais en écrivant plusieurs scènes sur des gens ordinaires pris dans les affres du brouillard. Et en fait, pour moi, heureusement qu'il fait ça. J'ai eu du mal avec Holman (mais on y reviendra après). D'ailleurs, ce sont dans les parties où il raconte comment le brouillard avance et les effets de celui-ci que j'ai le plus vite avancée. A croire que voir les pires pulsions humaines réussi à attiser un peu mon intérêt (et finalement, c'est un des points qui fait peur dans le roman, savoir que j'aurais plus apprécié les passages où l'homme devient fou et ne résiste plus devant ses pires pulsions que le fait que tout cela mettent le héros en danger).

Ensuite, il faut avouer que l'écriture de James Herbert a quand même quelque chose d'assez addictif. Même si je n'ai pas accroché à Halmon, je voulais savoir ce qu'il allait se passer (et ça, même si je me suis doutée de la fin depuis le début du roman ou presque). On est happé dans le roman qu'on le veuille ou non, on veut savoir jusqu’où ça va aller. Et pourtant, j'ai mis longtemps pour le finir. J'ai même vu le moment où j'allais tout simplement le mettre de côté et puis tant pis, je ne le finirais pas. 

La faute à Halmon et à presque tous les personnages avec un nom et ayant plus de deux pages d'apparitions (ça n'en fait finalement pas tant que ça). Halmon m'a rapidement saoulé. Présenté comme un homme de terrain, capable d'espionner son propre pays (enfin, plutôt d'espionner un ministère pour le compte d'un autre), il est finalement trimbaler par les événements sans y faire grand chose. Il aurait presque la mauvaise habitude de se transformer en geignard régulièrement. Il en va de même avec les autres. Prometteurs mais ça tombe rapidement à l'eau. C'est là que je me dis qu'heureusement, je n'ai pas lu le bouquin pour ses personnages mais pour son histoire. Vraiment, j'ai rarement aussi peu accroché aux personnages que dans Fog.

Au final, j'aurais pu aimé un peu plus ma lecture. Je suis un peu déçue. Ce roman avait un super potentiel avec moi, une histoire plutôt sympa qui aurait pu me faire frisonner un moment. Et puis, pouf, le soufflet n'a pas pris sur une bonne partie de ma lecture. Je sais que je peux trouver mieux chez Herbert (j'ai lu mieux avec Crickley Hall) et ce n'est pas ce qui va me faire arrêter de le lire. N'empêche que... Ça aurait pu être un si bon libre.

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