jeudi 9 mars 2023

Rythme de guerre 1, les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson

 J'ai l'impression que ça fait des années que je ne suis pas retournée à Roshar alors que ça ne fait que depuis 2021. La faute au fait que je ne veuille que les éditions poches pour ne pas déparailler la collection. Je ne parlerais donc pas du fait que le Livre de poche ait décidé de changer le design des couvertures en plein milieu de la publication de la série (j'aime pas, voilà). Bref, me revoilà à Roshar et je suis contente.

Rythme de guerre 1, les Archives de Roshar, tome 4, Brandon Sanderson 

Editeur : Le livre de poche
Collection : imaginaire
Année de parution : 2023
Titre en VO : The Stormlight Archive, book 4: Rhythm of War, part 1 
Année de parution en VO : 2020
Nombre de pages : 1152 

A lire si : 
- Vous aimez la série
- Vous voulez voir des héros pas au meilleur de leur forme

A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les pavés

Présentation de l'éditeur : 

Après avoir formé une coalition humaine pour repousser l’invasion des Néantifères, Dalinar et ses Chevaliers Radieux ont mené une campagne aussi brutale qu’impitoyable. Cependant, aucun des deux camps n’a réussi à prendre le dessus et la guerre s’enlise. Le spectre de la trahison possible de son allié Taravangian pèse sur chacune des décisions stratégiques de Dalinar.
De son côté, Kaladin Béni-des-foudres doit s’habituer à son nouveau rôle parmi les Chevaliers Radieux alors que ses Marchevents font face à leurs propres problèmes : des Fusionnés, de plus en plus nombreux, se réveillent alors que plus aucuns sprènes d’honneur n’acceptent de se lier avec des humains pour faire grossir les rangs des Radieux. Des émissaires de la coalition sont envoyés à la forteresse de l’Intégrité Constante pour convaincre les sprènes de se liguer avec eux contre les forces du dieu maléfique Abjection. Sinon, ils devront se confronter à l’horreur de la défaite…

Mon avis

Un an et quelques sont passés depuis la fin de Justicière. La guerre entre les humains et Ceux qui chantent s'enlisent méchamment. Aucun des deux parties n'arrivent à prendre réellement le dessus. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer, mais du côté des humains, il reste le spectre de la trahison de Taravangian, pourtant l'un des plus puissants alliés de Dalinar. Alors, celui-ci cherche comment s'en sortir. Pour cela, il n'a pas trente six solutions, il doit récupèrer un général caché à Pierre d'Atre, et convaincre les sprènes d'honneur de participer. Pour la première mission, il envoie les Marchevents, commandé par Kaladin. Si la mission est un succès, pour le jeune homme, rien ne va. Dalinar le retire du combat, voyant bien que la depression n'est pas loin. Il se réssout alors à devenir chirurgien, au côté de son père. POur la seconde mission, Shallan et Adolin partent pour Shadesmar, accompagnés par d'autres Radieux. Mais un espion se cache dans leur rang et Shallan va bien avoir du mal à le découvrir.
Et pendant ce temps, Ceux-qui-chantent et leurs fusionnés prévoient d'envahir la tour...

Il y a pas mal de chose à dire sur ce tome, surtout sur les personnages. Déjà, j'ai été plus que ravie de voir que les perso points de vue comprenaient entre autres Navani, Shallan et Adolin. Ce sont des personnages que j'aime beaucoup et, pour Navani, je trouve qu'on ne la voyait pas assez finalement. Par contre, déçue de ne pas voir Renarin (il apparait, quoi, deux fois dans le roman et vraiment dans un coin), et de très peu suivre Jasnah et Dalinar. Mais, à la place, on a aussi Venli, du côté de Ceux-qui-chantent, et j'apprécie assez. J'aime voir ce qu'il se passe du côté antagoniste. Et autant dire qu'ils ne sont finalement pas mieux fourni que les humains. Chez eux aussi, les complots ont court et Venli, sans vraiment le vouloir, va se retrouver en première ligne de ceux-ci. 

Mais ce que j'ai vraiment apprécié dans cette première partie, c'est la psychologie des personnages, plus particulièrement de Kaladin et de Shallan. Pour Shallan, ce n'est pas étonnant, j'aime le personnage et j'apprécie beaucoup la manière dont l'auteur traite son trouble dissociatif de l'identité. C'est une maladie sur laquelle il a déjà écrit (dans Legion, son héros en souffre mais d'une toute autre manière). Là, je trouve qu'il se rapproche bien plus de la manière dont elle est perçue de nos jours. Ici, les trois identités de Shallan semblent avoir réussi à trouver un certain équilibre. Mais une quatrième n'est pas loin et Shallan sombre de plus en plus. Les évènements de Shadesmar ne vont pas l'aider non plus. Heureusement pour elle, elle a toujours Adolin pour la soutenir. Ce garçon est vraiment merveilleux. Toujours là pour les autres alors que lui-même a ses propres problèmes. Pour Kaladin, ce sont ses vieux démons qui reviennent et la dépression avec. Il faut dire que chercher sa place dans le monde, quand on pense ne savoir faire qu'une seule chose n'est pas des plus simples. Et de son côté aussi, heureusement qu'il n'est pas seul. C'est vraiment quelque chose qu'on retrouve dans ce tome, l'entraide. C'est probablement l'un des thèmes récurent de la série entière. Sans les autres, il est plus dur d'arriver à être fort.

Et puis, bien entendu, il y a le déroulement de l'histoire. On arrive sur la fin de la première partie de Roshar et certaines choses s'accélèrent. Ca se sent surtout dès la seconde partie du roman avec les mouvements de Ceux-qui-chantent et des fusionnées vers la tour. Mais aussi avec les avancées technologiques des érudits de Navani. Le monde change et je ne suis pas sûre que les personnages, qu'ils soient protagonistes ou non seront tous prêt à suivre. 

Au final, c'est encore un coup de coeur. Et ça fait plaisir vu mes dernières lectures sandersoniennes. Je retrouve l'auteur que j'apprécie depuis le début et ça fait du bien. J'espère vraiment que par la suite, il ne va pas repartir dans ses derniers travers parce que vraiment, Roshar fait partie de mes sagas préférées. 


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