Et voilà, premier avis de cette nouvelle année du blog. Un nouveau livre de Gudule qui je dois dire change pas mal des trois que j'ai déjà lu.
Entre Chien et Louve, Gudule
Editeur : Bragelonne
Collection : Ombre
Année de parution : 2011
Format : Epub
A lire si :
- Vous aimez les histoires de réincarnations
- Vous ne cherchez pas de l'horreur à l'état pur
A ne pas lire si :
- Vous voulez de l'horreur
- Vous voulez beaucoup de fantastique
Présentation de l'éditeur :
Je suis mort, d'accord, mais qu'est-ce que je fais dans ce chien ?
Ou plutôt, pourquoi SUIS-JE un chien, avec un passé de chien, un instinct
de chien, et cependant, intacts, mes souvenirs d'homme ?
Le souvenir d'Astrid, surtout, la jeune noire qu'il a jadis ramenée
d'Afrique, quand il était Jean. L'amour de sa vie. Astrid, sa veuve qu'il
lui faut retrouver, même si elle n'est plus qu'une sexagénaire usée par
les outrages de la vie. Et il la retrouve. Un chien a ce genre de capacité.
Et le voilà adopté par une femme désormais en mal de compagnie qui, bien
loin de se douter de la véritable nature de l'animal qu'elle a recueilli,
lui parle, lui fait des confidences... Pour Jean, devenu « Fidèle », c'est
alors comme un voile qui se déchire. S'ouvrant sur un enfer insoupçonné...
Mon avis
J’ai été quelque peu surprise en lisant ce livre de Gudule. Je m’étais habituée à lire de l’horreur, qu’elle soit à l’état pure (Gargouille) ou plus subtile (Dancing Lolita et la Petite fille aux Araignées). Dans ce Entre chien et Louve, rien de tout cela. On trouve très peu d’élément fantastique et beaucoup mais alors beaucoup moins d’horreur. Malgré tout, j’ai apprécié cette lecture qui m’a fait découvrir Gudule dans un autre registre.
Entre chien et louve est l’histoire de Jean et d’Astrid. Jean est mort. Il se réincarne dans un chien de cimetière. Attiré par une forte odeur de chienne, il se trouve devant ce qui fut sa maison durant sa vie humaine. Là, il trouve Astrid, sa femme, une “nègre” (attention, l’histoire se passe il y a déjà quelques temps, où les africains étaient encore vu comme des sauvages par les européens (je préfère le dire)). Elle le recueille bien malgré elle au début et commence à lui raconter sa vie. Jean se rend alors compte que tout ce qu’il pensait être vrai n’était que pur mensonge, que finalement sa femme ne l’aimait pas autant qu’il le pensait.
Grâce au monologue d’Astrid, on en apprend beaucoup sur elle, sur ce qu’elle pense des blancs, de sa vie. On découvre aussi un peu de sa culture africaine, une chose que j’ai bien aimé (parce que j’avoue que la culture africaine et moi on fait un peu deux). Par les réactions de Jean, on découvre comment lui voyait tout cela, comme on peut se tromper si lourdement sur une personne. J’ai vraiment aimé voir cela. Petit à petit, Astrid se révèle, au grand dam de Jean. On sent monter en lui la colère dut à ses révélations. Et puis l’angoisse (parce qu’il y en a tout de même) monte en même temps que les révélations. Et on arrive alors sur une fin dont on se doute depuis un moment mais qui nous étonne tout de même un peu dans la manière dont elle est traitée (mais que je vous laisse découvrir).
Donc bien que je m’attendais à autre chose au départ et que la fin m’est apparue très vite, je n’ai pas été trop déçu par ce livre. L’écriture de Gudule y a beaucoup aidé. J’aime toujours autant la manière dont elle joue avec les mots, les phrases, dont elle mélange l’écrit et l’oral dans ses histoires. C’est vraiment la force de Gudule et c’est ça que j’apprécie quand je lis une histoire de sa plume.
Entre chien et louve est l’histoire de Jean et d’Astrid. Jean est mort. Il se réincarne dans un chien de cimetière. Attiré par une forte odeur de chienne, il se trouve devant ce qui fut sa maison durant sa vie humaine. Là, il trouve Astrid, sa femme, une “nègre” (attention, l’histoire se passe il y a déjà quelques temps, où les africains étaient encore vu comme des sauvages par les européens (je préfère le dire)). Elle le recueille bien malgré elle au début et commence à lui raconter sa vie. Jean se rend alors compte que tout ce qu’il pensait être vrai n’était que pur mensonge, que finalement sa femme ne l’aimait pas autant qu’il le pensait.
Grâce au monologue d’Astrid, on en apprend beaucoup sur elle, sur ce qu’elle pense des blancs, de sa vie. On découvre aussi un peu de sa culture africaine, une chose que j’ai bien aimé (parce que j’avoue que la culture africaine et moi on fait un peu deux). Par les réactions de Jean, on découvre comment lui voyait tout cela, comme on peut se tromper si lourdement sur une personne. J’ai vraiment aimé voir cela. Petit à petit, Astrid se révèle, au grand dam de Jean. On sent monter en lui la colère dut à ses révélations. Et puis l’angoisse (parce qu’il y en a tout de même) monte en même temps que les révélations. Et on arrive alors sur une fin dont on se doute depuis un moment mais qui nous étonne tout de même un peu dans la manière dont elle est traitée (mais que je vous laisse découvrir).
Donc bien que je m’attendais à autre chose au départ et que la fin m’est apparue très vite, je n’ai pas été trop déçu par ce livre. L’écriture de Gudule y a beaucoup aidé. J’aime toujours autant la manière dont elle joue avec les mots, les phrases, dont elle mélange l’écrit et l’oral dans ses histoires. C’est vraiment la force de Gudule et c’est ça que j’apprécie quand je lis une histoire de sa plume.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire