lundi 25 mars 2019

Club Vesuvius, Lucifer Box, tome 1, Mark Gatiss

Quand j'ai commencé ce livre, j'ai eu un doute. Sur un roman de la collection le Mois du Cuivre, ça m'a quand même fait un peu bizarre. C'est le premier sur lequel ça m'arrive (pas forcément le premier qui me laisse dubitative mais vraiment le premier dont le début ne me parle pas du tout). Bref, ça a donné quoi, cette histoire ?

Club Vesuvius, Lucifer Box, tome 1, Mark Gatiss

Editeur : Bragelonne
Collection : Le Mois du Cuivre
Année de parution : 2015
Titre en VO :  Lucifer Box, book 1: A Bit of Fluff / The Vesuvius Club
Année de parution en VO : 2004
Format : AZW

A lire si : 
- Vous aimez les ambiances Steampunk
- Vous voulez quelque chose qui se rapproche du pulp


A ne pas lire si : 
- Vous n'aimez les personnages libertins
- VOus n'aimez pas les narrateurs égocentriques

Présentation de l'éditeur : 

Portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Lorsque les meilleurs scientifiques du royaume sont mystérieusement assassinés, Lucifer se lance dans une enquête trépidante, des clubs de gentlemen londoniens aux bas-fonds volcaniques de Naples, tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa boutonnière. Une immersion étourdissante dans les arcanes d’un ordre occulte aux pratiques décadentes – et de ses secrets les plus sulfureux.

Mon avis

Comme je le disais en introduction, le début du roman ne m'a pas plus tant que ça. La découverte de Lucifer Box n'a pas été plaisante. Le personnage est imbu de sa personne, se pense le meilleur et j'en passe. Du coup, ses premiers actions sont quelque peu insupportables et j'ai bien failli m'arrêter là. Ce que je n'ai pas fait. J'ai voulu donné une chance à ce roman parce que quand même, sa quatrième de couverture me tentait toujours autant. Alors, au diable le caractère que nous laisse entrevoir monsieur Box sur ce premier chapitre et continuons. 

Je crois avoir eu raison de le faire. Même si j'ai continué à avoir beaucoup de mal avec le caractère un peu trop égocentriste de monsieur Box, je dois avouer que ses aventures m'ont plutôt plu. D'ailleurs, finalement, le dit caractère y est peut-être pour beaucoup. Car Monsieur Box a un certain don pour se faire des ennemis, sans parler de ceux de la couronne. Notre homme, en plus d'être peintre (très bon d'après lui-même), et aussi un agent secret de sa majesté (ici aussi, si on le croit, il est surement le meilleur). Autant dire que sa vie est pour le moins mouvementé. On lui demande d'enquête sur la mort de deux scientifiques. Ce qui aurait peut-être dû être une enquête de routine va un peu plus se compliquer lorsque l'un de ses amis va faire un séjour en prison pour un meurtre qu'il n'a pas commis mais qui semble avoir quelque chose à voir avec la mission de Lucifer. Il part finalement pour l'Italie et plus précisément Naples pour mettre un point final à tout ça. Et bien entendu, son voyage en terre italienne n'est pas de tout repos du tout.

Finalement, c'est vraiment ce que j'ai apprécié dans ce roman, le nombre de rebondissement assez impressionnant pour une telle histoire. On sent du coup la patte "scénariste pour la télévision" de son auteur (Mark Gatiss est scénariste pour Doctor Who par exemple ou Sherlock)(mais pas que). On ne s'ennuie pas le moins du monde en lisant ce Club Vesuvius. Mieux encore, tout ce qu'il se passe dans le roman a un réel intérêt et peu resservir à tout moment (toujours appréciable de voir qu'une simple scène qui semble juste comblée le récit est là pour bien plus). 

On ajoute à cette action de presque tous les moments la sexualité de monsieur Box. Non, pas de scène de cul à proprement parler (on imagine beaucoup mais on ne voit jamais), mais un Lucifer pansexuel (j'ai hésité à mettre bi mais il me semble qu'il soit pan, le seul problème c'est que j'ai du mal à voir la différence entre les deux)(du coup s'il y a des experts sur la question, je veux bien un éclaircissement entre bi et pan). Ça fait toujours plaisir d'avoir un personnage ouverte lgbtq+ (même s'il est insupportable), encore plus lorsque ses diverses aventures apportent leurs lots de personnages des plus intéressants et des rebondissements passionnants. 

Au final, je suis donc dubitative sur le roman. Il y a beaucoup de points positifs dans le roman, bien plus que de points négatifs d'ailleurs. Sauf que j'ai eu du mal tout le roman avec son narrateur. Lucifer est un personnage trop sûr de lui pour moi, même lorsqu'il ferait mieux de fermer sa bouche et de filer droit (en même temps, ses aventures n'auraient pas la même saveur). Du coup, je ne suis pas sûre de me prendre le second tome paru chez nous et au final, je trouve ça presque dommage.

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