lundi 12 octobre 2020

Le Génome Walkyrie, Essentia Hominis, tome 2, Benedict Taffin

Une fois encore, Benedic Taffin m'a fait confiance (merci, merci, merci) et m'a confié son Génome Walkyrie, second tome des aventures du Baron Dimitri Hennessy. Et je suis super contente. J'ai adoré le premier tome, le Code Minotaure, j'ai encore plus aimé celui-ci.

Le Génome Walkyrie, Dimitri Hennessy, tome 2, Benedict Taffin

Editeur : Benedict Taffin
Collection : 
Année de parution : 2017
Format : mobi

A lire si 
- Vous voulez un page-turner
- Vous voulez quelque chose qui pourrait être du James Bond mais en vachement mieux
- Vous voulez des personnages qui cachent bien leur jeu

A ne pas lire si :
- Vous n'avez pas quelques heures devant vous.

Présentation de l'éditeur : 

Une découverte prodigieuse !
Le premier utérus artificiel humain a été créé !
Et volé…
Ici et là, des hommes et des femmes disparaissent.
La nation Walkyrie est en marche.
Une fois de plus, le futur de notre monde est entre les mains de Dimitri Hennessy.
Après le code Minotaure, retrouvez le baron écossais dans de nouvelles aventures.

Mon avis

Comme je le disais, j'ai adoré le premier tome des aventures de Dimitri Hennessy. D'ailleurs, je l'avais lu en très peu de temps, dévorant l'histoire comme si c'était des petits bonbons. Si j'ai lu ce second tome un peu moins vite c'est parce que je voulais en profiter (et que j'ai oublié mon kindle aussi et que du coup, j'ai pas pu lire entre midi et deux (shame on me, j'ai râlé toute la journée à cause de ça d'ailleurs)). Cela ne veut pas dire qu'il est moins bien, d'ailleurs, je crois même qu'il est meilleur. Meilleur parce qu'on connait les personnages, que l'autrice s'amuse fort beaucoup avec eux et que le thème du roman n'est pas si simple que ça à aborder. 

Dans ce tome, après un premier chapitre amenant notre baron préféré dans les eaux des Caraïbes à la recherche de l'une des pierres semi-précieuse de son grand-père, le revoilà à Londres, où il doit participer à une réception dans un laboratoire travaillant sur le génome humain. Le laboratoire Cybria est d'ailleurs à la pointe de la technologie, à tel point qu'ils ont conçu la Matrice, un utérus artificiel humain. Or, l'entreprise est attaqué en pleine réception, la Matrice volée, son créateur assassiné. Les Veilleurs confient l'enquête à Roxane, qui se trouvait déjà chez Cybria pour d'autres raisons. De son côté, Dimitri par à la recherche d'Allison, la fille de l'un des dirigeants de Cybria (et ami de la famille). Forcément, les deux affaires se rejoignent et ce qu'ils vont découvrir fait plutôt froid dans le dos...

Le fils conducteur de ce nouveau roman est particulièrement sensible. Le génome humain est une chose merveilleuse sauf quand on joue un peu trop avec. C'est sur ce constat que l'on part dans le Génome Walkyrie. Il y est question de manipulation génétique, de création de l'humain "parfait", d'eugénisme mais aussi, un peu, d'espoir (parce que les manipulations génétiques pourraient permettre d'enrayer certaines maladies). Or, comme souvent en science, le problème de l'éthique se pose, et pas qu'un peu ici. Je trouve que Benedict Taffin s'en sort brillamment là-dessus. Elle a su mettre l'accent sur cette éthique-là, sur les problèmes qu'un utérus artificiel mais surtout sur l'intervention humaine à ce niveau pourraient amener. J'ai particulièrement apprécié avoir plusieurs sons de cloche, celui des scientifiques qui voient l'avenir dans le projet, celui des fanatiques religieux (le PKO, ordre de "chevalerie" qui prône la suprématie masculine toxique) qui y voit une abomination totalement, celui des fanatiques de la race parfaite (les Walkyries, que je vous laisse découvrir) et puis, celui, beaucoup plus nuancé de personnes en dehors de tout ça, qui sont capables de voir le pour et le contre. Ca donne vraiment tout son charme au roman et surtout ça permet d'avoir une intrigue qui tient particulièrement bien la route et qui se complexifie au fur et à mesure. 

D'ailleurs, en parlant de l'intrigue, j'ai apprécié sa "complexe simplicité". Alors, oui, là, dit comme ça, ça à l'air bizarre comme concept. En fait, l'intrigue en elle-même est assez simple, un objet est volé, il faut le retrouver. Ca n'aurait pu être que ça sans le talent de l'autrice. Parce qu'elle nous lance plusieurs pistes, qu'on va les suivre toutes de près ou de loin (jusqu'à se poser parfois la question de "mais pourquoi elle nous parle de ça ???")(sachez que tout a une réponse, même quand on s'y attend le moins) jusqu'à la fin. Le tout fait du Génome Walkyrie un parfait page-turner, qui se laisse lire autant pour son intrigue, ses réflexions que ses personnages.

Venons-en d'ailleurs aux personnages. J'avais déjà beaucoup aimé Dimitri et Roxane dans le premier tome. Je les ai trouvais encore mieux dans ce second. Je les ai trouvé tous les deux bien plus "humain" que dans le premier tome. Peut-être parce que nous les connaissons et que Benedict Taffin peut se pencher un peu plus sur des détails et surtout sur la manière dont les deux interagissent entre eux. Je dois bien dire que j'ai adoré les voir flirter (c'était assez amusant à lire je trouve, surtout que finalement, ça va leur va assez bien cette tension entre les deux), mais j'ai surtout aimé voir la manière dont ils se soutiennent. Et puis, je dois bien avouer qu'ils m'ont émus tous les deux (mais je vous dirais pas pourquoi, parce que ça spoile la fin quand même). Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste. La nouvelle galerie est impressionnante, entre les Walkyries, si semblables et pourtant assez différentes, Cassandra et Lucifer (que je vous laisse découvrir et que j'ai beaucoup apprécié)(j'aimerai en dire plus mais je peux pas sinon ça va spoiler) mais aussi Mattéo, italien catholique coureur de jupon et millionnaire. Le rital va faire équipe avec Roxane, se qui va entrainer pas mal de moment assez amusant. D'ailleurs, son évolution à lui est assez particulière puisqu'elle soit grandement ce qu'il se passe dans le roman.

Je pense qu'il est temps de finir mon petit avis (pas si petit que ça en fait j'ai l'impression). J'ai vraiment aimé. On plonge dedans sans problème et on en sort difficilement tellement on a envie de rester avec Dimitri et Roxane. Le roman est clairement addictif et on ne peut qu'en redemander après l'avoir lu. J'apprécie voir les personnages évoluaient comme ils le font, devenant de vrais compagnons durant ma lecture. C'est donc un coup de cœur, et je dirais même que vu comme on est parti, c'est clairement toute la série qui en est un (même s'il m'en manque encore deux à lire)

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