Je rattrape mon retard du Narnia Readathon. Le mois dernier, je n'ai eu ni le temps ni le courage de lire le tome prévu. Avant de commencer celui de ce-mois, je me suis remise à jour. L'avantage de Narnia, c'est que ça se lit vite, et qu'il m'a fallu une après-midi pour me remettre à jour.
Le Prince Caspian, Le Monde Narnia, tome 4, C.S. Lewis
Editeur : Gallimard
Collection : Jeunesse
Année de parution : 2005
Titre en VO :The Chronicles of Narnia
Année de parution en VO : 1998
Nombre de pages : 869
A lire si :
- Vous voulez de la fantasy jeunesse
A ne pas lire si :
-Vous voulez un roman long
- Vous n'aimez pas le manque de nuance
Présentation de l'editeur :
Peter, Susan, Edmund et Lucy sont sur le point de se séparer pour entamer une nouvelle année scolaire. Ils attendent le train qui doit les conduire en pension quand, tout à coup, ils sont transportés dans le pays de Narnia où ils ont régné autrefois. Mais si, pour eux, une année seulement s'est écoulée, dans leur ancien royaume des siècles ont passé. Le palais royal est en ruines. Parviendront-ils à ramener la paix dans le monde magique de Narnia ?
Mon avis
Le Prince Caspian a toujours fait parti de mes tomes préférés de Narnia. Pourtant, je n'en garde qu'un très vague souvenir, la faute au film, qui en est tout de même assez différent. J'étais donc ravie de relire ce tome-ci et de retrouver enfin le plaisir de lire Narnia.
Le Prince Caspian se passe des années, des siècles même, après que les enfants Pevensie combattirent la sorcière blanche. Narnia est sur le déclin. Les Telmarin ont pris le pouvoir et, petit à petit, les animaux ont arrêté de parler, les humains ont pris toute la place et on en est même venu à oublier Aslan. C'est dans ce royaume qu'à grandit Caspian. Nourri des récits de l'ancien Narnia, c'est un garçon idéaliste. Lorsqu'il découvre que son oncle a tué son père, alors roi, et compte faire de même avec lui, il s'enfuit. Il monte une rebellion avec ce qu'il reste de l'ancien Narnia. Malheureusement, le peuple narnian est encore faible et ils perdent la guerre. Alors que tout semble perdu, Caspian souffle dans la trompe de la reine Suzanne. Au même moment, les enfants Pevensie attendent sur le quai de la gare. Ils sont soudainement attiré à Narnia...
On suit d'abord les enfants Pevensie dans leur redécouverte de Narnia. Là où ils avaient laissé un monde prospère et chaleureux, ils ne trouvent qu'une île, paradisiaque mais une île quand même, des ruines et un verger. Il va leur falloir un moment avant de se rendre compte qu'il se trouve à Cair Paravel des siècles après leur règne. Un décalage qui ne leur fera pas que du bien d'ailleurs. S'ils se souviennent de leur Narnia, le paysage de celui-ci a changé, tout autant que les habitants. Le contraste entre les souvenirs et la réalité donne quelque chose de mélancolique à l'histoire, chose qu'on ne trouve pas forcément dans les tomes précédents. Il y a aussi cette impression de paradis perdu qui revient assez souvent de leur côté. Du moins, jusqu'à ce qu'Aslan refasse son apparition et qu'ils rencontrent Caspian.
Côté Caspian, on est sur une histoire de conte assez classique. Un enfant qui a grandit nourri par les histoires de sa nourrice et qui va finir par les vivre. Il reste un personnage assez candide, même lorsqu'il se veut héroique. Mais surtout, il est souvent particulièrement effacé face à Peter, Suzanne, Edmund et Lucy. A tel point qu'on oublie parfois que le roman se nomme Prince Caspian et pas "le retour des Pevensie". Je trouve dommage cette mise en arrière du personnage. Il a tellement plus à y gagner.
D'ailleurs, c'est là que le film dépasse le roman pour moi. Dans le film, Caspian a un vrai rôle. De plus, j'aime particulièrement l'opposition entre lui et Peter qui n'existe pas dans le roman. Le film se devait d'être plus spectaculaire, plus long aussi. Il réussit cela parfaitement et surtout, il ne dénature pas l'histoire (on y retrouve les points importants, tout en y ajoutant des scènes plutôt sympathiques (l'attaque du chateau de Caspian par exemple)).
Au final, c'est un tome qui reste assez classique dans sa construction mais que j'apprécie toujours autant. Et puis, j'aime toujours autant Caspian, même si on ne le voit pas assez à mon gout.
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