Les précommades de la Guerrière Fantôme étant partie hier, et espérant fort faire partie du premier envoi, il me fallait un livre à lire rapidement. J'avais ce Nothomb qui trainait par là. Il convenait parfaitement.
Les Combustibles, Amélie Nothomb
Editeur : Le livre de poche
Collection : \
Année de parution : 1994
Nombre de page : 89
A lire si :
- Vous aimez le théatre
- Vous aimez Nothomb
A ne pas lire si :
- Vous ne voulez pas voir des livres brulés
- Vous n'aimez pas entendre parler de livres dont vous ne connaissez pas même l'auteur
Présentation de l'éditeur
C'est la guerre et c'est l'hiver.
Deux hommes et une femme sont terrés dans un appartement. Combien de jours leur reste-t-il à vivre ? En attendant, il n'est plus interdit de révéler ses vraies passions. L'amour, le désir, l'intelligence résistent-ils au froid ? A-t-on le droit de consumer ses dernières forces à lire de la mauvaise littérature ? Enfin, à l'heure du choix ultime, quel livre est assez important pour ne pas être mis à l'épreuve du feu ?
Deux hommes et une femme sont terrés dans un appartement. Combien de jours leur reste-t-il à vivre ? En attendant, il n'est plus interdit de révéler ses vraies passions. L'amour, le désir, l'intelligence résistent-ils au froid ? A-t-on le droit de consumer ses dernières forces à lire de la mauvaise littérature ? Enfin, à l'heure du choix ultime, quel livre est assez important pour ne pas être mis à l'épreuve du feu ?
Mon avis
J'ai essayé une fois de lire un Nothomb, Tuer le père, acheté à la gare alors que je devais faire 4h de TGV. Je n'ai jamais fini ce livre. Du coup, je ne partais pas avec une bonne opinion sur ma lecture des combustibles. Mais comme j'aime bien laissé une chance à un auteur et qu'on m'a conseillé de lire les "vieux" romans de Nothomb, je me suis jetée à l'eau.
Première surprise, Les Combustibles est en fait une pièce de théâtre. Comme j'en avais entendu parlé, je pensais plus à un roman d'introspection. Finalement, la forme théâtre n'est pas plus mal. J'ai trouvé du coup ma lecture moins lourde que pour Tuer le père.
Mais passons à l'histoire. La guerre a éclaté. Elle oppose les Barbares aux autres. Daniel, assistant du Professeur, va vivre chez lui parce que son quartier a été détruit. Marina, la copine de Daniel, viendra s'ajouter à eux suite à la destruction de la cité universitaire. Mais voilà, Marina a froid, l'hiver est là, et il n'y a plus rien à bruler dans la maison du Professeur. Enfin, si, il reste quelque chose. Les livres.
J'avais lu beaucoup de critique et d'avis mettant en avant le fait qu'il faille choisir le livre à garder. Celui qui ne brulera pas. J'ai eu l'impression que le roman allait tout de même un peu plus loin que cette question-là. Alors oui, elle est au cœur de l'histoire, mais finalement, elle ne m'a pas paru si importante que cela.
J'ai trouvé bien plus interessant de voir de quoi sont capables les trois personnages pour rester en vie. Ne serait-ce qu'un jour de plus. Marina a froid, tout le temps. Pour vaincre ce froid, avoir un peu de chaleur, elle est capable de détruite les livres si précieux de son Professeur, elle est aussi capable de coucher avec lui, juste pour se réchauffer (du moins c'est ce qu'elle dit au début). Daniel, lui veut continuer d'espérer, il continue à aller à l'université, à donner des cours, pensant ainsi pouvoir gagner une guerre qu'il ne mène pas avec des armes. Le Professeur pense que tant qu'on garde les livres, la guerre n'est pas perdue, que tant que Daniel continue à donner cours, la guerre n'est pas perdue. J'ai trouvé son personnage fort cynique.
En parlant des personnages, je n'ai accroché à aucun d'eux. Le Professeur a finit par me gonfler, Daniel m'a paru bien insignifiant et Marina m'a paru bien trop cliché. Autant dire qu'heureusement ce n'était qu'une pièce de théatre, j'aurais pu décrocher si ce n'avait pas été le cas.
A présent, passons à l'écriture d'Amélie Nothomb. Je n'ai toujours pas vraiment accroché, bien que ce soit mieux qu'avec Tuer le Père. Je trouve son écriture trop plate (je sens que je ne vais pas me faire d'amis sur ce coup-là). Je n'y ai pas trouvé de poésie, pas de grands moments. Elle nous donne ses avis sans vraiment y mettre de force. J'aurais aimé qu'elle en donne plus, de force, en défendant ses propres choix si elle avait été dans le cas de ses personnages. Après, je me dis aussi que c'est une pièce de théâtre, qu'il n'y a que du dialogue. Peut-être que si je lisais un autre de ces vieux livres, je trouverais ce qui fait que beaucoup d'amis sont en "adoration" devant ses livres.
En tout cas, ce n'est pas avec ce livre que je changerais d'avis pour l'instant sur l'écriture de Nothomb, bien qu'il me fasse dire que je pourrais peut-être aimé un livre ou deux d'elle, parce que certaines de ses histoires me semblent bien.
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