J'ai mis un petit moment à lire ce tome 3. Beaucoup de mal à lire tout court les deux dernières semaines à cause de la fatigue et de plein d'autre chose. Enfin, j'espère que ça va passer. Non parce que bon, j'ai plein de livre à lire et les Enfants de Ji à finir, alors si la fatigue pouvait s'en aller, ça m'arrangerait hein.
La Voix des Ainés, les Enfants de Ji, tome 3, Pierre Grimbert
Editeur : France Loisir
Collection : Fantasy
Année de parution : 2007
Nombre de pages : 311
A lire si :
- Vous avez lu et aimé le premier cycle
Vous aimez la fantasy à l'ancienne
- Vous aimez les quêtes initiatiques
A ne pas lire si :
- Vous n'aimez pas les longues séries
- Vous voulez que ça aille vite
Présentation de l'éditeur :
Après leur difficile bataille sur les toits de Goran, les héritiers n'ont plus qu'à fuir le Grand-Empire et les fidèles de la Jurande. Peu de destinations s'offrent pourtant à eux... Et en courant au devant d'Usul, le dieu omniscient, ne risquent-ils pas de tomber dans les mains d'un allié de Sombre ? A moins qu'ils n'apprennent finalement des choses qu'ils auraient préféré ignorer, semant le doute et la confusion dans leurs rangs. La situation est pourtant déjà bien assez tendue... Entre les tourments amoureux de Keb, Eryne et Amanon, et les manifestations de la Voix intérieure de Cael, le petit groupe voit sa cohésion mise à rude épreuve. Pourtant, les héritiers ne s'avouent pas vaincus. Tous s'efforcent de développer leurs talents, en espérant qu'ils pourront aider l'Adversaire dans son combat final. Ou au moins, à survivre assez longtemps pour y assister...
Mon avis
J'arrive au milieu de la seconde série de la saga de Ji. Les Héritiers ont été trahi par Chebree, ils sont perdus, encore plus seuls et la seule option qui semble envisageable pour eux est d'aller trouver Usul, Celui qui Sait. Pour cela, ils doivent d'abord quitter Goran pour enfin se rendre au Beau-Pays. Le voyage n'est une nouvelle fois pas exempt de danger. Ni même la rencontre avec le Dieux. Malheureusement, celle-ci ne va pas donner les résultats excomptés. Il va falloir aller sur l'île de Zuïa pour lui voler le seul livre qui permettra aux héritiers de comprendre les pages en étheque du journal de Corenn.
Commençons par le point qui m'a le plus gêné dans ce tome. Je le dis depuis le début, les romances entre Héritiers prennent souvent beaucoup de place dans les divers romans. Jusque là, malgré les flirs entre Eryne et Keb ou Eryne et Amanon, on s'en sortait plutôt bien. Ce tome est là pour nous rappeler que romance il y a bien et que la demoiselle est une grande indécise. Une bonne partie du livre va parler du triangle amoureux. On va découvrir la "raison" d'un tel triangle dans le déroulement de la série et les conséquences que cela va avoir. Autant dire que ce n'est pas gratuit du tout. Sauf que perso, les triangles amoureux ont tendance à me saouler (et puis je sais qui elle va "choisir" vu que j'ai déjà lu la série) et que je trouve que ça prend parfois un peu trop de place. J'aurais préféré qu'on passe plus de temps à découvrir les pouvoirs d'Eryne avec elle que savoir qu'elle couche avec les deux jeunes hommes (même si ça va mettre un peu de piquant par la suite). Enfin, même si je râle dessus, ce n'est pas non plus le point principal de l'histoire, il y a quand même plus à retenir. Et heureusement.
Déjà, il y a les manifestations de la voix de Cael. On ne sait toujours pas précisément ce qu'elle est (une partie de Sombre ?). Mais surtout elle prend beaucoup d'ampleur dans ce tome, à tel point qu'elle va faire manquer une réponse importante au jeune homme lorsqu'il va se trouver face à Usul. Mais on commence aussi à voir le garçon prendre enfin un peu plus confiance en lui (on commence aussi à bien voir le lien qui va finir par l'unir à Niss). Cael est un personnage intéressante grâce à sa dualité, il passe malheureusement un peu au second plan par rapport à Eryne et tous ses problèmes. C'est d'ailleurs un point faible pour moi, la présence excessive de la jeune femme durant tout le tome. On finit presque par oublier certains personnages alors même qu'ils sont avec elle (on parle pas beaucoup de Bowbaq ou de Nolan dans ce tome, Zejabel apparaît plus pour le rôle qu'elle a aux côtés d'Eryne...). Après, comme j'aime bien Eryne, ça me dérange un peu moins.
Et puis, il y a tout ce qu'il peut se passer durant le tome et surtout les deux rencontres avec des Immortels. La rencontre avec Usul pourrait presque faire penser à celle qu'a eu la première génération (les ennemis qui arrivent alors que l'un d'eux est dans le puits par exemple) sauf que là, c'est un peu plus étudié. Si le cheminement est le même, les questions changent et surtout les Héritiers se posent bien plus de question sur les natures divines des Immortels (et on ne parle pas du fait que ça se passe plutôt mal avec Usul). Celle avec Zuïa me semble marquer un tournant dans les aventures des Héritiers. Si leurs parents se sont souvent retrouvés ballotter d'un coin à l'autre de l'univers crée par Grimbert, eux semblent plus réfléchir à leur prochain coup, ils se posent aussi bien plus de questions. On a vraiment beaucoup moins l'impression qu'ils se laissent porter par les événements et cette rencontre avec Zuïa en est finalement la preuve. On sent de plus en plus la maturité des personnages et de l'auteur dans ce tome.
Pour finir, que dire de plus ? J'ai encore une fois aimé. C'est un tome dont je me souvenais assez et du coup, j'ai eu un peu moins de surprise. C'est toujours aussi bon et bien écrit et ça prouve que Grimbert fait de la grande fantasy à la française. Comme à chaque fois, je ne peux que conseiller de lire le Cycle de Ji.
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