Un an. J'ai mis un an pour me décider à lire ce tome. Parce que je n'ai pas envie de finir toute la saga concernant FitzChevalerie Loinvoyant. Mais promis, je ne me mettrais pas autant de temps pour lire le tout dernier (j'ai quand même prévu un autre roman entre les deux, histoire de pas défaillir de suite).
Sur les Rives de l'Art, Le Fou et L'assassin, tome 5, Robin Hobb
Editeur : J'ai lu
Collection : Fantasy
Année de parution : 2019
Titre en VO : Fitz and The Fool, book 3: Assassin's Fate
Année de parution en VO : 2017
Nombre de pages : 573
A lire si :
- Vous avez lu et aimé les deux premiers cycles de l'Assassin Royal
- Vous voulez des mystères
- Vous aimez Fitz
A ne pas lire si :
- Vous avez du mal avec les héros qui s’apitoient un peu trop sur leur sort...
- Vous voulez de grands voyages
Présentation de l'éditeur :
La fille de Fitz, Abeille, a été enlevée par les Servants, adeptes d'une société secrète qui usent de prophéties pour étendre leur influence et augmenter leur richesse.
Et Abeille joue un rôle crucial dans leurs manigances. Alors que la jeune fille est traînée par ses ravisseurs sadiques à travers la moitié du monde, Fitz et le Fou, la croyant morte, se lancent dans une mission de vengeance qui les conduit vers l'île lointaine où résident leurs ennemis.
C'est de cet enfer dont le Fou s'est échappé, mutilé et aveugle, jurant de ne jamais revenir. Aujourd'hui, il n'est plus aussi impuissant qu'il y parait. De même, si Fitz n'est plus l'assassin inégalé de sa jeunesse, il reste un redoutable adversaire. Leur but est simple : s'assurer qu'aucun Servant ne survive.
Mon avis
Avant de commencer, je préviens de suite, je vais SPOILER. Comme ça, vous êtes prévenu. Autre chose, je ne suis pas objective quand il s'agit de Fitz. Jamais. C'est le meilleur, point (même si c'est une vraie Marie-Sue quand il veut et qu'il passe une bonne partie de son temps à se demander pourquoi lui)(seul personnage qui fait ça et qui ne me dérange absolument pas). Sur ce, commençons donc.
Côté Fitz, nous sommes toujours à Kelsingra quand commence le roman. Notre assassin préféré a guéri une partie des enfants de la ville, ou du moins, leur a permis de vivre un peu plus longtemps. Un geste qui lui vaut de sombrer dans l'Art. Pour le sortir de là, Ambre a dut montré sa main couverte d'Art. S'ils arrivent à se sortir de cette mauvaise passe sans trop de mal, rien n'est terminé pour eux. Après encore une ou deux péripéties, il est temps de quitter la cité des Anciens pour aller rejoindre un bateau bien connu pour ceux qui ont lu les Aventuriers de la Mer. Et là, moi, je hurle ma joie. Parce que j'adore les personnages des ADLM, parce que merde, il y a les Vivenefs. Bref, je le sentais venir depuis qu'on était arrivé à Kelsingra et même si je suis ravie de retrouver tout ce petit monde, je dois bien dire que la découverte par Fitz de Parangon m'a mis les larmes aux yeux (parce que je reste persuadé d'une chose depuis le début et que plus on avance, plus j'ai l'impression qu'on y va méchamment).
S'il ne semble pas se passer grand chose niveaux action durant les parties de Fitz, on ne s'ennuie pas. Entre l'arrivée des Vivenefs et de leurs marins, on passe aussi un certain temps à revoir un peu les motivations des personnages en dehors de notre cher ami Fitz. Le Fou, ou devrais-je dire, Ambre, lui échappe de plus en plus. S'il comprend les motivations de l'un, celles de l'autre lui semblent étranges et opaques. A tel point qu'ils vont se disputer plutôt régulièrement. La dynamique entre eux change et pas forcément en bien. Par contre, ce n'est pas le cas entre Fitz et Lant. J'ai l'impression qu'enfin Fitz voit Lant à sa juste valeur (et le lecteur aussi en même temps). Quant à ceux qui viennent des ADLM, il faut le temps à notre assassin préféré de les connaitre mais je suis ravie de les retrouver à peu prés comme j'ai pu les laisser.
Côté Abeille, rien ne va plus. Après la traversé du pillier d'Art, la jeune fille est complètement désespérée. Heureusement, Père Loup est avec elle et va l'aider à relever la tête malgré les épreuves. Autant le dire de suite, j'ai un amour énorme pour Père Loup. J'étais plus qu'heureuse de le retrouver dans ce tome. Mais surtout, j'ai bien plus apprécié les passages d'Abeille que dans les tomes précédents. Elle m'a particulièrement rappelé son père au début de l'Assassin Royal. Et puis, Abeille évolue et découvre aussi de quoi elle est capable. Cette évolution-là, je l'attendais depuis un moment et j'en suis ravie. Abeille quitte son rôle un peu trop passif pour enfin aller de l'avant. Et ça fait du bien de la voir comme ça. Alors, oui, elle s'en prend plein la tête, mais elle avance.
Certains aspects du roman vont se retrouver dans les deux parties. Ainsi, le lecteur va commencer à entrevoir ce qu'est réellement Clerres et le mal qu'ont pu faire les Servants. Petit à petit, tout se met en place (il était temps, je rappelle quand même que ce tome est la moitié du dernier en VO). Et si Fitz ne voit pas plus loin que sa vengeance, c'est tout l'univers mis en place par l'autrice depuis des années qui va être chamboulés. L'autrice arrive à faire cohabiter toutes ses époques, ses personnages et ses univers pour arriver à ce qui devrait être une fin géniale (pas forcément parfaite, mais géniale, ça je le sens)(et triste aussi)(je prépare les paquets de mouchoirs dès maintenant).
Pour finir, j'ai lâché le roman hier avec un petit serrement à la poitrine. Parce que là, je ne vais pas pouvoir me dire qu'il me reste encore pleins de tomes à lire. La fin, je la sens arriver très fort et j'ai pas envie. Mais je me laisse déjà le temps de me remettre de mes émotions (Parangon <3) avec un autre roman avant de me lancer. Le mois de Février va être triste je sens.
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