lundi 28 septembre 2020

La Cité Corrompue, Six of Crows, tome 2, Leigh Bardugo

J'ai mis un moment à recevoir ma commande où se trouvait ce second tome (j'ai mis deux semaines pour recevoir le mail d'arriver de la commande à ma librairie alors qu'elle y était depuis déjà cinq jours)(mais c'est pas grave, j'ai quand même eu mes livres et c'est l'essentiel). Et dès que je l'ai eu, je me suis jetée sur ce second tome pour savoir comment ça se finit toute cette histoire.

La Cité Corrompue, Six of Crows, tome 2, Leigh Bardugo

/!\ Je vais spoiler /!\. 

Editeur : Le livre de poche
Collection 
Année de parution : 2018
Titre en VO : Six of Crows, book 2: Crooked Kingdom 
Année de parution en VO : 2016
nombre de pages : 650

A lire si : 

- Vous aimez quand on vous mène un peu en bateau
- Les flashback ne vous font pas peur
- Vous voulez plein de rebondissement

A ne pas lire si : 

- Vous n'aimez pas les flashback
- Vous voulez quelque chose de linéaire

Présentation de l'éditeur : 

Après avoir réussi à s’enfuir du Palais des Glaces, Kaz et ses compagnons se sentent invulnérables. Un revirement de situation va cependant changer la donne d’une partie mortelle que devront jouer les jeunes prodiges du crime. Alors que les grandes puissances Grisha s’organisent pour leur mettre la main dessus, Kaz imagine un plan, entre vengeance et arnaque, qui leur assurera la gloire éternelle en cas de réussite, et provoquera la ruine de leur monde s’ils échouent.

Mon avis

Après une fin des plus mouvementée dans le premier tome, il était temps de replonger dans l'univers de Six of Crows et de ses arnaqueurs. Surtout que cette fois, on ne va pas bouger de Ketterdam. Mais avant tout ça, on se rappelle un peu où en est (ce que le roman ne fait pas vraiment d'ailleurs, nous plongeant direct dans le vif du sujet). Kaz et les autres ont réussi leur coup, ils ont ramené Kuwei à Ketterdam comme on le leur a demandé. Mais Van Eck réussit l'exploit de doubler Kaz en kidnappant Inej. Un affront que Brekker ne peut pas supporter. Il lui faut reprendre le dessus et mener le mercurien à sa perte. 

Moi qui aime les intrigues politiques, les coups à l'envers et les retournements de situation, j'ai été clairement plus que servi avec cette Cité Corrompue (rien qu'avec le titre, c'était à prévoir, hein). Parce qu'outre la vengeance de Kaz Brekker, que se soit contre Van Eck ou Pekka Rollins (et finalement contre lui-même), on se retrouve aussi avec les Shus venus capturer les Grishas restant à Ketterdam pour en faire des armes et les dits Grisha prêts à pas mal de chose pour récupérer Kuwei, mort ou vif d'ailleurs. Tout ce petit monde va donc s'affronter d'une manière ou d'une autre dans Ketterdam, promettant ainsi au lecteur un certain nombre de rebondissements. Et je peux vous dire que pour certains, je n'ai pas tout vu venir (pour d'autres, j'ai compris comment fonctionne les plans de monsieur Brekker, alors du coup, c'est plus facile). 


Mais sur ce tome-ci, je crois vraiment que c'est l'évolution des personnages qui m'a le plus touché. Je m'étais déjà bien attaché à la plupart d'entre eux lors du premier tome. Je m'attendais donc à les aimer encore plus et, ce fut effectivement le cas. Mais surtout, j'ai trouvé que tous, mais vraiment tous, évoluait énormément dans ce tome. A commencer par Kaz. Le chef de gang gagne encore un peu plus en profondeur et, enfin, on se penche un peu plus sur ses relations avec les autres. Et j'ai aimé ce que j'ai vu de ce cher Kaz, mais vraiment. On le découvre soudain plus humain, avec ses doutes mais surtout ses phobies (et cette scène dans la salle de bain !). Vraiment, le personnage que l'on découvre dans ce second tome est des plus intéressant et je comprends pourquoi il est temps aimer. Quant à mes chouchous, à savoir Wylan, Mathias et Nina, je n'ai pas été en reste, surtout avec Wylan (je l'aime beaucoup ce petit en fait). Mais là où j'ai été plus surprise, c'est avec Jesper qui ne m'avait pas plus marqué que ça lors du premier tome. Là, j'ai découvert un autre Jesper qui m'a bien plus touché. Reste Inej. Pas que j'ai du mal avec elle. C'est autre chose. Je l'aime beaucoup mais je ne saurais vous dire pourquoi, je la trouve régulièrement trop effacée. En fait, j'apprécie les interactions qu'elle a avec les autres, sa fonction de "conscience" pour la plupart d'entre eux, mais je trouve qu'elle disparait trop facilement derrière cette fonction-là. Or, Inej, c'est plus que ça et c'est dommage qu'on ne s'en rende pas toujours compte. 

Et puis, il y a, enfin, Ketterdam. Vous savez à quel point j'aime les villes, surtout quand elles deviennent plus qu'un simple décors. Ketterdam, c'est l'âme de ce second tome. C'est la mère patrie pour Kaz, la terre d'exil de bien d'autres personnages, la ville du mal, celle de l'espoir aussi. J'ai été ravie de vraiment la découvrir cette fois, surtout avec les yeux de ceux qui la connaissaient. Je n'ai pas été déçue par son ambiance, la manière dont elle engloutit ses habitants. On comprend mieux en la découvrant comment on peut en arriver à devenir un Kaz Brekker ou un Jan Van Eck, comment deux hommes que tout opposent sont le miroir l'un de l'autre. C'est vraiment une ville qui m'a plu, pas forcément que j'aurais envie de découvrir (quoique), mais qui est complexe et parfaitement en accord avec le reste.

Bon, je pense que vous l'avez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé et ce second tome et la duologie en entier. Je m'y attendais un peu mais peut-être pas à ce point. Et comme dit lors de l'avis du premier tome, il est sûr que j'irais refaire un tour dans le Grishaverse (j'ai cru comprendre qu'il faudrait que je lise d'abord Grisha avant de lire King of Scar (ce qui m'ennuie, parce qu'il y a Nina dans le second)).

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