samedi 28 juillet 2012

Divergent, Veronica Roth

Je comble mon petit retard dans les dystopies jeunesse à la mode et qui me plaisent de prime abord. J'ai lu Divergent en trois soirs et autant le dire, j'ai beaucoup aimé.

Divergent, Veronica Roth

Edition : Nathan
Collection :Blast
Année de parution : 2011
Titre en VO : Divergent
Année de parution en VO : 2011
Pages : 440
 A lire si :
- Vous aimez les dystopies Jeunesse
- Vous aimez l'action
- Vous aimez les livres d'initiation

A ne pas lire si
- Vous n'aimez pas les héroïnes jeunes
Présentation de l'éditeur
Cinq destins. Un seul choix. Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. À 16 ans elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente, elle est en danger de mort !

Mon avis

 Béatrice vit parmi les altruistes parce que c'est la faction de ses parents. Sauf qu'elle ne se sent pas altruiste. Lors du test qui permet aux jeunes de faire le choix de leur faction future, Beatrice découvre qu'elle n'est pas juste une altruiste ou juste une audacieuse, non, elle peut être ce qu'elle veut. Sauf qu'on la met de suite en garde, elle n'a pas le droit de dire qu'elle est divergente. Elle finit par choisir les audacieuxs et l'aventure commence pour elle. Aventure ponctuée par un sinistre complot au sein des diverses factions qui a pour cible sa faction de naissance, les altruistes.

Le livre commence assez doucement, on découvre Béatrice, jeune fille de seize ans qui ne se trouve pas vraiment à sa place dans la faction de ses parents. Cette partie est assez ennuyeuse mais elle permet de mettre en place l'histoire. Tout commence vraiment lors du test du choix. Béatrice découvre qu'elle est divergente. C'est réellement à partir de là que pour moi, l'histoire commence.

Une fois son choix fait, chez les Audacieux, Béatrice, à présent nommée Tris, essaie  de se fondre à sa nouvelle faction. Mais ce n'est pas si simple que cela, elle doit affronter les autres novices, son envie de revoir ses parents, et bien d'autres épreuve. Elle doit aussi faire face à l'amour naissant en la personne de Quatre, son instructeur.

Le livre est bourré d'action. Cela ne s’arrête pas du tout. Tris passe d'une épreuve à une autre, d'un moment de calme à un moment d'action intense.

J'ai apprécié quasiment dès le départ le personnage de Tris, assez étonnant lorsqu'on sait que j'ai eu beaucoup de mal avec Katniss au début ou avec Callie dans Starter. Là, j'ai trouvé une héroïne qui a beaucoup de faiblesse et qui sait parfaitement qu'elle n'est pas la plus forte, la plus douée ou autre. Elle est moins naïve que ce que l'on pourrait croire. Finalement, elle reste une fille de seize ans normale, si ce n'est sa capacité à pouvoir contrôler les simulations ou à ne pas pouvoir être en mesure de choisir sa faction.

J'ai aussi aimé sa relation avec Quatre. Déjà parce que YES, il n'y a pas de triangle amoureux. C'est lui et pas un autre, et ça, franchement, c'est bien (marre des triangles amoureux). De plus Quatre est un personnage réellement intéressant à mon gout. Il cache beaucoup de chose mais en même temps, il est incapable de cacher son attirance pour Tris, même lorsqu'il veut le faire passer pour juste de l'interêt du à ses résultats durant les tests.

Les autres personnages sont aussi sympa. J'ai beaucoup aimé Christina et sa sincérité, Eric, l'un des méchants de l'histoire, et sa manière de faire, mais aussi la mère de Tris. 

Mais Divergent n'est pas qu'une histoire d'amour et d'action. Véronica Roth touche du doigts différents problèmes de l'adolescence, la dépression, la peur de soi, de l'autre, le suicide, la confrontation avec les parents ou même la violence faite par les parents à leur enfant. J'ai été beaucoup touché par sa vision des suicidés, vu de deux façons dans l'histoire, par Tris et par Eric.  C'est un aspect qui m'a beaucoup plus. Les problèmes de ces adolescents font que le monde de Roth m'a semblé beaucoup plus réel que celui de Starters par exemple.

Autre chose que j'ai beaucoup aimé, c'est le monde que Roth a crée. L'idée de faction n'est vraiment pas mauvaise, j'ai même trouvé cela plus interessant que les districts d'Hunger Games. Par contre, comme toujours, j'aurais bien aimé savoir comment ils en sont arrivé là, à faire des factions et pourquoi ils sont enfermés dans Chicago. Je me dis en même temps que ce n'est que le premier tome, donc peut-être dans le second.

Passons à présent au style de l'auteur/traducteur. L'histoire se déroule au présent, à la première personne, comme beaucoup de dystopies jeunesse. Roth emploie des termes simples, des phrases simples. Le parler de ses héros est plutôt actuel, avec quelques familiarité bien sympa. Par contre, j'ai trouvé quelques heures de français (méchant traducteur lol). En tout cas, je ne peux pas vraiment dire que ce livre brille par un style particulier et pourtant, cela ne m'a pas gêné le moins du monde.

En conclusion, même s'il n'est pas un coup de coeur comme Hunger Games, j'ai vraiment aimé ce livre. J'attends maintenant avec hâte la sortie en français du tome 2, Insurgent (je crois qu'il sort le 1 novembre)

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